Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-02-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 février 1857 25 février 1857
Description : 1857/02/25 (A2,N17). 1857/02/25 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306165
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES'DEUX MERS. 59
— Il vient de se former à Londres et aux Indes occiden-
tales une compagnie pour le chemin de fer du Penjab; le
capital est de 2,500,000 liv. sterl. (62,500,000 fr.) , divisé
par actions de 500 fr. La ligne ira de Moultan sur l'Indus à
Lahore, la capitale politique du Penjab , et de là à Oumrit-
sir, son marché principal; elle aura en tout 230 milles, c'est-
à-dire 90 lieues à peu près. La ligne se rejoindra avec Kur-
rachi par navigation à vapeur, sur l'Indus, à Hyderabad, où
aboutit le railway du Scinde. Les études ont commencé au
mois d'octobre dernier, sous le patronage de l'honorable Com-
pagnie des Indes.
— L'émigration anglaise embarquée au port de Plymouth,
en 1856, pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande, se monte à
43 navires, portant environ 7,000 émigrants et 37,000 ton-
neaux de marchandises. Le nombre des hommes était un peu
plus considérable que celui des femmes. La plus grande
partie voyageait aux frais du gouvernement, qui doit faire
encore pendant quelque temps les dépenses de ces voyages
aux conditions qu'il a fixées.
On sait que le gouvernement anglais expédie encore des
émigrants au Canada et aux îles Falkland ; mais ils sont à
peine le sixième de ceux qui partent pour l'Australie.
— D'après un journal d'Australie, Adelaïde Dispatch,
la commission nommée par le conseil législatif de Victoria
vient de faire son rapport sur les moyens d'assurer la meil-
leure exploitation des richesses minérales de la colonie. Ce
rapport, qui s'occupe surtout des mines d'or, donne de cu-
rieux détails sur les travaux de ces mines. Il y a cent mille
personnes à peu près occupées à ces travaux. Comme la pro-
duction ne s'élève pas à plus de 12,500,000 liv. sterl., ou
312,500,000 fr. par an, le salaire de chaque ouvrier est à
peu près de 8 schellings par jour; c'est beaucoup moins, par
conséquent, qu'on ne s'imagine d'ordinaire, et ce n'est même
pas tout à fait le salaire des ouvriers dans le reste de la co-
lonie, sans parler de toutes les incertitudes qui gênent habi-
tuellement le travail des mines. La commission se plaint que
les mines soient généralement exploitées de la manière la
moins scientifique et la moins régulière; elle proposerait en
conséquence d'établir un bureau central, qui serait chargé
par le gouvernement de diriger tous ces travaux si divers sur
les mines particulières. Le bureau central enverrait des hom-
mes instruits pour connaître l'état vrai des choses ; il publie-
rait un manuel pratique d'exploitation; il ferait faire des
cours publics à tous les ouvriers occupés aux mines. On dres-
serait des cartes exactes de tous les gîtes aurifères.
La commission est d'ailleurs loin de croire que les mines
soient sur le point d'être épuisées. On calcule que les parties
aurifères occupent dans la colonie plus de 20,000 milles car-
rés, contenant au moins 200 milles carrés .de blocs de quartz
aurifère. C'est 20 milliards 650 millions de tonnes, qui peu-
vent occuper cent mille mineurs pendant trois cents ans. En
estimant chaque tonne de quartz à 1 liv. sterl. seulement,
c'est la somme énorme de 62 millions de liv. sterl. par an ,
c'est-à-dire 1 milliard 550 millions de fr. La richesse totale
de la colonie est estimée approximativement à 26 milliards
783 millions de liv. sterl., et en francs 670 milliards. Il
faudra plus de deux mille ans pour exploiter celte effroyable
richesse.
Si l'on doit en croire ces calculs, on peut voir que les en-
vois d'or de l'Australie ne sont pas près de manquer au
monde.
, — On a publié à Melbourne (Australie) les états du re-
venu public pour l'année, finissant au 30 septembre. Les
résultats sont très-satisfaisants, et l'augmentation de 1856 se
monte à 250,511 liv. sterl., c'est-à-dire à 6,250,000 fr. Ce -
sont les droits de douane (customs) qui se sont particulière-
ment accrus; et ceci mérite d'autant plus d'être remarqué,
que la population dans cet intervalle est, par diverses causesy
restée à peu près stationnaire. Les droits de poste' ont dimi-
nué; et l'on attribue ce fait assez singulier à l'irrégularité
du service, qui n'a pas permis de faire usage de la poste
aussi largement qu'à l'ordinaire. Le progrès que vient de
réaliser l'Amirauté, - en confiant la malle à une compagnie
nouvelle, était donc bien urgent, et il aura une grande in-
fluence sur les affaires. Le revenu sur les mines d'or a di-
minué de 165,525 liv. sterl. (4,100,000 fr.). Les mines de
Sandhurst et de Ballarat sont toujours celles qui fournissent
le plus; l'once d'or se payait 75 schell. 6 den. (95 fr. à peu
près). On avait trouvé à Kingover deux pépites de 188 et
230 onces, presque à la surface du sol. Le travail des mines
allait reprendre plus activement que jamais aux approches de
la saison sèche, qui est surtout favorable à l'exploitation. En
attendant, le fret par once, rendu à la Banque de Londres,
était de 4 1/2 deniers, et l'assurance de 1 3/4 p. 100.
— cc On nous signale, dit le Moniteur de la Flotte, un fait
d'un grand intérêt pour la navigation, et auquel on ne saurait
donner trop de retentissement.
Il Le gouverneur de l'Australie a établi un dépôt de vivres
qu'il renouvelle chaque année sur l'île Bouby, située à l'entrée
ouest du détroit de Torrès.
» Le gouvernement anglais invite tous les capitaines de
commerce à augmenter cet approvisionnement. Il emploie
chaque année 25 livres sterling à l'entretien de ces vivres,
qui consistent en biscuit, salaison, légumes, liqueurs, ciga-
res, etc., et sont renfermés dans une grotte où se trouve en
même temps une boîte aux lettres, avec un registre où chaque
navire inscrit son nom et son passage. Il y existe plusieurs
caisses à eau ordinairement pleines.
7) L'île est surmontée d'un mât de pavillon avec le yacht
anglais, et elle est visible à bonne distance; il y a mouillage
pour les navires, et l'accostage est facile pour les em barca-
tions.
» Ce fait est d'autant plus utile à connaître, que c'est le
seul point de cette partie de la côte où l'on puisse trouver des
vivres. Il
— Dans l'année finissant au 5 novembre 1856, les Etats-
Unis ont exporté pour la Chine une valeur de 2,048,244 dol-
lars (10,200,000 francs). Ils ont importé de ce pays pour
10,454,436 dollars, ou 52 millions de francs. Ils ont exporté
pour le Japon 4,000 dollars à peu près, et ils en ont im-
porté pour 16,821 dollars. C'est là tout le commerce que font
-actuellement les États-Unis avec les mers de l'Asie.
La production du coton a été, pour cette - même anftéd
1855-1856, de 2,991,175 balles, valant 128,382,351 dol-
lars, ou 641,911,800 francs. L'Angleterre seule a reçu
1,996,267 balles. La France n'a reçu que 482,254 balles,
Brème 183,054 balles, l'Espagne 133,021. Les autres pays
en ont acheté beaucoup moins. On craint que la récolte de
1856-57 ne se monte pas à plus de 2,700,000 balles.
Les États-Unis ont tiré de Chine 6,838,635 livres de thé.
Le tonnage total des États-Unis Il été, en 1856, de 5,212,001
tonneaux, plus 469,393 tonneaux de navires nouvellement
construits; en tout 5,681,394 tonneaux. Il n'y a que le ton-
nage anglais qui soit encore plus élevé.
— Il parait que les tigres se sont tellement multiplies dans
- le district de Nerbouddah (Indes orientales, présidence de
Madras), que les habitants ont dû fuir devant ces animaux
terribles, qui ont fait récemment une sorte d invasion irréol
— Il vient de se former à Londres et aux Indes occiden-
tales une compagnie pour le chemin de fer du Penjab; le
capital est de 2,500,000 liv. sterl. (62,500,000 fr.) , divisé
par actions de 500 fr. La ligne ira de Moultan sur l'Indus à
Lahore, la capitale politique du Penjab , et de là à Oumrit-
sir, son marché principal; elle aura en tout 230 milles, c'est-
à-dire 90 lieues à peu près. La ligne se rejoindra avec Kur-
rachi par navigation à vapeur, sur l'Indus, à Hyderabad, où
aboutit le railway du Scinde. Les études ont commencé au
mois d'octobre dernier, sous le patronage de l'honorable Com-
pagnie des Indes.
— L'émigration anglaise embarquée au port de Plymouth,
en 1856, pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande, se monte à
43 navires, portant environ 7,000 émigrants et 37,000 ton-
neaux de marchandises. Le nombre des hommes était un peu
plus considérable que celui des femmes. La plus grande
partie voyageait aux frais du gouvernement, qui doit faire
encore pendant quelque temps les dépenses de ces voyages
aux conditions qu'il a fixées.
On sait que le gouvernement anglais expédie encore des
émigrants au Canada et aux îles Falkland ; mais ils sont à
peine le sixième de ceux qui partent pour l'Australie.
— D'après un journal d'Australie, Adelaïde Dispatch,
la commission nommée par le conseil législatif de Victoria
vient de faire son rapport sur les moyens d'assurer la meil-
leure exploitation des richesses minérales de la colonie. Ce
rapport, qui s'occupe surtout des mines d'or, donne de cu-
rieux détails sur les travaux de ces mines. Il y a cent mille
personnes à peu près occupées à ces travaux. Comme la pro-
duction ne s'élève pas à plus de 12,500,000 liv. sterl., ou
312,500,000 fr. par an, le salaire de chaque ouvrier est à
peu près de 8 schellings par jour; c'est beaucoup moins, par
conséquent, qu'on ne s'imagine d'ordinaire, et ce n'est même
pas tout à fait le salaire des ouvriers dans le reste de la co-
lonie, sans parler de toutes les incertitudes qui gênent habi-
tuellement le travail des mines. La commission se plaint que
les mines soient généralement exploitées de la manière la
moins scientifique et la moins régulière; elle proposerait en
conséquence d'établir un bureau central, qui serait chargé
par le gouvernement de diriger tous ces travaux si divers sur
les mines particulières. Le bureau central enverrait des hom-
mes instruits pour connaître l'état vrai des choses ; il publie-
rait un manuel pratique d'exploitation; il ferait faire des
cours publics à tous les ouvriers occupés aux mines. On dres-
serait des cartes exactes de tous les gîtes aurifères.
La commission est d'ailleurs loin de croire que les mines
soient sur le point d'être épuisées. On calcule que les parties
aurifères occupent dans la colonie plus de 20,000 milles car-
rés, contenant au moins 200 milles carrés .de blocs de quartz
aurifère. C'est 20 milliards 650 millions de tonnes, qui peu-
vent occuper cent mille mineurs pendant trois cents ans. En
estimant chaque tonne de quartz à 1 liv. sterl. seulement,
c'est la somme énorme de 62 millions de liv. sterl. par an ,
c'est-à-dire 1 milliard 550 millions de fr. La richesse totale
de la colonie est estimée approximativement à 26 milliards
783 millions de liv. sterl., et en francs 670 milliards. Il
faudra plus de deux mille ans pour exploiter celte effroyable
richesse.
Si l'on doit en croire ces calculs, on peut voir que les en-
vois d'or de l'Australie ne sont pas près de manquer au
monde.
, — On a publié à Melbourne (Australie) les états du re-
venu public pour l'année, finissant au 30 septembre. Les
résultats sont très-satisfaisants, et l'augmentation de 1856 se
monte à 250,511 liv. sterl., c'est-à-dire à 6,250,000 fr. Ce -
sont les droits de douane (customs) qui se sont particulière-
ment accrus; et ceci mérite d'autant plus d'être remarqué,
que la population dans cet intervalle est, par diverses causesy
restée à peu près stationnaire. Les droits de poste' ont dimi-
nué; et l'on attribue ce fait assez singulier à l'irrégularité
du service, qui n'a pas permis de faire usage de la poste
aussi largement qu'à l'ordinaire. Le progrès que vient de
réaliser l'Amirauté, - en confiant la malle à une compagnie
nouvelle, était donc bien urgent, et il aura une grande in-
fluence sur les affaires. Le revenu sur les mines d'or a di-
minué de 165,525 liv. sterl. (4,100,000 fr.). Les mines de
Sandhurst et de Ballarat sont toujours celles qui fournissent
le plus; l'once d'or se payait 75 schell. 6 den. (95 fr. à peu
près). On avait trouvé à Kingover deux pépites de 188 et
230 onces, presque à la surface du sol. Le travail des mines
allait reprendre plus activement que jamais aux approches de
la saison sèche, qui est surtout favorable à l'exploitation. En
attendant, le fret par once, rendu à la Banque de Londres,
était de 4 1/2 deniers, et l'assurance de 1 3/4 p. 100.
— cc On nous signale, dit le Moniteur de la Flotte, un fait
d'un grand intérêt pour la navigation, et auquel on ne saurait
donner trop de retentissement.
Il Le gouverneur de l'Australie a établi un dépôt de vivres
qu'il renouvelle chaque année sur l'île Bouby, située à l'entrée
ouest du détroit de Torrès.
» Le gouvernement anglais invite tous les capitaines de
commerce à augmenter cet approvisionnement. Il emploie
chaque année 25 livres sterling à l'entretien de ces vivres,
qui consistent en biscuit, salaison, légumes, liqueurs, ciga-
res, etc., et sont renfermés dans une grotte où se trouve en
même temps une boîte aux lettres, avec un registre où chaque
navire inscrit son nom et son passage. Il y existe plusieurs
caisses à eau ordinairement pleines.
7) L'île est surmontée d'un mât de pavillon avec le yacht
anglais, et elle est visible à bonne distance; il y a mouillage
pour les navires, et l'accostage est facile pour les em barca-
tions.
» Ce fait est d'autant plus utile à connaître, que c'est le
seul point de cette partie de la côte où l'on puisse trouver des
vivres. Il
— Dans l'année finissant au 5 novembre 1856, les Etats-
Unis ont exporté pour la Chine une valeur de 2,048,244 dol-
lars (10,200,000 francs). Ils ont importé de ce pays pour
10,454,436 dollars, ou 52 millions de francs. Ils ont exporté
pour le Japon 4,000 dollars à peu près, et ils en ont im-
porté pour 16,821 dollars. C'est là tout le commerce que font
-actuellement les États-Unis avec les mers de l'Asie.
La production du coton a été, pour cette - même anftéd
1855-1856, de 2,991,175 balles, valant 128,382,351 dol-
lars, ou 641,911,800 francs. L'Angleterre seule a reçu
1,996,267 balles. La France n'a reçu que 482,254 balles,
Brème 183,054 balles, l'Espagne 133,021. Les autres pays
en ont acheté beaucoup moins. On craint que la récolte de
1856-57 ne se monte pas à plus de 2,700,000 balles.
Les États-Unis ont tiré de Chine 6,838,635 livres de thé.
Le tonnage total des États-Unis Il été, en 1856, de 5,212,001
tonneaux, plus 469,393 tonneaux de navires nouvellement
construits; en tout 5,681,394 tonneaux. Il n'y a que le ton-
nage anglais qui soit encore plus élevé.
— Il parait que les tigres se sont tellement multiplies dans
- le district de Nerbouddah (Indes orientales, présidence de
Madras), que les habitants ont dû fuir devant ces animaux
terribles, qui ont fait récemment une sorte d invasion irréol
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