Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-02-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 février 1857 25 février 1857
Description : 1857/02/25 (A2,N17). 1857/02/25 (A2,N17).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306165
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
18 L'ISTHME DE SUEZ,
sur le chemin de fer de l'Euphrate, récemment concédé au
major général Chesney par la Porte Ottomane. Puis le cor-
respondant du Times ajoute :
« Cette entreprise, qui a pour but de contrecarrer le projet
de la canalisation de l'isthme de Suez, est regardée par les
personnes compétentes comme onéreuse à la Turquie. La
garantie de 6 pour 100 qui est donnée par le gouvernement
turc, est des plus avantageuses aux capitaux anglais. Ainsi
quatre concessions importantes ont été accordées à des capi-
talistes d'Angleterre : la ligne de Smyrrje à Aïdin, de Rout-
schouck à Enos, de Souédié à l'Euphrate, et la banque impé-
riale et nationale. a
Nous n'avons que faire d'ajouter nos propres réflexions
à celles du correspondant anglais; mais nous sommes heu-
reux de voir son opinion si conforme à la nôtre.
— M. Andrew, président de la Compagnie du télégraphe
de jonction européen et indien par la Mésopotamie, a été
récemment prévenu que le gouvernement anglais donnerait à
la Compagnie une subvention annuelle de 12,000 livres ster-
ling à dater de l'achèvement de la ligne et pendant vingt-cinq
ans. Cette subvention serait même augmentée de manière
que les actionnaires n'aient jamais un dividende au-dessous
de 6 pour 100. Dans le cas où le dividende s'élèverait au-
dessus de 12 pour 100, la Compagnie des Indes et le gouver-
nement auraient le droit de réduire les tarifs des dépêches
télégraphiques. Le cautionnement de la compagnie dut télé-
graphe sera d'un cinquième du capital pour assurer la bonne
foi (bona fides) de l'entreprise. La trésorerie nommera un di-
recteur officiel pour représenter son intérêt dans cette affaire.
Sir William O'Shaughnessy a- été proposé à la Compagnie
des Indes- orientales comme ingénieur consultatif. Les ac-
tionnaires recevront 6 pour 100 à dater du premier appel de
fonds.
— Les quatre représentants des capitalistes anglais dans
l'affaire de la banque impériale ottomane sont MM. Laing,
sous-secrétaire d'Etat au ministère du commerce, membre du
parlement et président du chemin de fer de Brighton; sir
Joseph Paxton, membre du parlement, architecte du Palais
de Cristal en 1851 ; M. Uzielli, agent de change et banquier ;
et M. Rickson, homme de loi, sollicitor de la Compagnie. On
va déposer'les 200,000 livres sterling (5 millions de francs)
de cautionnement qu'exige le gouvernement ottoman, et l'on
s'occupe de la rédaction des statuts de la banque.
Il paraît, d'après les dernières correspondances, que quel-
ques difficultés s'élèvent sur la constitution définitive de la
banque, mais on espère, que ces difficultés seront bientôt
aplanies.
— Le Journal de Constantinople a publié récemment une
lettre de Téhéran, où nous trouvons des détails intéressants
sur la situation de ce malheureux pays :
« La nouvelle de la guerre avec l'Angleterre, dit cette lettre,
occupe tout le monde, et plus que tous, le sadrazam, ou pre-
mier ministre, qui se trouve dans un embarras affreux. Ayant
promis au roi une conclusiop heureuse de cette question ; lui
ayant assuré qu'il ne peut en résulter que du bien pour la
Perse, il court les plus grands risques pour sa vie ; car Sa Ma-
jesté a souvent déclaré solennellement que le sadrazam est la
cause de cette grande affaire, et que c'est à lui d'en sortir
sans aucun préj udice.
» Dépourvu d'argent, d'officiers, d'ordre, enfin de tout ce
qai est indispensable pour une lutte avec une puissance
comme l'Angleterre, je vous laisse à penser dans quelle mal-
keureuie situation Mirza-Agha-Khan a plongé ce pays. A cette
Jieure, on commence à surtaxer dWue manière exorbitante les
pauvres villageois, sous prétexte de la guerre. Les endroits de
refuge, dans l'écurie du roi, dans les mosquées, etc., sont
remplis de pauvres diables échappés des mains des officiers
envoyés par le sadrazam pour exiger de l'argent. A l'insu du
schah , on a, dans le courant de la semaine dernière même,
vendu une partie des bijoux de la couronne à de riches négo-
ciants russo-arméniens, pour expédier les fonds nécessaires
à Férouk-Khan, ambassadeur envoyé, en dernier lieu, à la
cour de S. M. l'Empereur des Français; et pour soutenir
l'armée de Hérat, le sadrazam a dû avoir recours à tous les
moyens. Trois fois dans le mois dernier, il a fait publier l'ar-
rivée de nouvelles forces anglaises sur la côte du golfe Per-
sique. Précédemment il avait fait acheter, dit-on, presque tout
le sucre et l'indigo qui se trouvaient dans les vastes bazars
de Téhéran. Comme de raison, cette nouvelle a été facile-
ment crue par les négociants et a produit une hausse consi-
dérable dans les prix des deux articles sus mentionnés, dont
la revente a donné de beaux bénéfices, au préjudice des né-
gociants trop crédu les. Cette opération s'est faite par l'in-
termédiaire de Hagi-Ali, riche négociant de Téhéran, à qui
on avait promis la moitié du profit. Le bénéfice a été de
125,000 fr. 'en quelques heures. Le roi, en ayant entendu
parler, a fait appeler le ministre, qui a nié ce fait; et pour
persuader Sa Majesté, il a fait empoigner le malheureux Hagi,
qui a reçu la bastonnade sur les pieds et a dû payer une
amende de 100,000 fr. C'est de cette manière que le roi est
joué et trompé. On lui a promis si bien la victoire sur les
Anglais, que dernièrement il a fait appeler tous les grands
du pays; et après leur avoir parlé de la guerre avec l'Angle-
terre, il a promis à l'un le gouvernement de Bombay, à l'au-
tre celui de Madras, au troisième le Penjab, etc., etc. C'est
un vrai jeu d'enfants. »
- Au commencement de ce siècle, l'Angleterre importait
annuellement 75,000 balles de coton. En 1856 elle en a im-
porté plus de 2 millions. La production totale du monde en-
tier n'est pas estimée à plus de 4 millions de balles ; la
Grande-Bretagne en emploie donc la moitié. Les cinq sixièmes
viennent de l'Amérique. De 1840 à 1855, la consommation a
plus que doublé. Outre l'Amérique, on tire le colon du
Brésil, de l'Egypte, des Indes orientales et des Indes occiden-
tales. L'Angleterre n'a pas tiré en 1855 plus de 654,540 bal-
les de ces quatre contrées; le reste, 1,623,565, est venu des
États-Unis. Les Indes occidentales sont presque stationnaires
et produisent très-peu; l'Egypte et le Brésil ne fournissent
également qu'une petite quantité. Mais la production des
Indes orientales s'accroît beaucoup : elles ont envoyé, en
1853, 485,680 balleset seulement 400,000 en 1855. La
production dans l'Inde pourrait s'augmenter sans limites; la
grande difficulté est le transport ; mais on espère que l'amé-
lioration des routes, la construction des chemins de fer et des
canaux intérieurs, donneront bientôt de grandes facilités aux
communications. Les Anglais comptent que, dans douze ou
quinze ans, l'Inde pourra leur fournir une bonne partie des
cotons dont ils ont besoin pour les manufactures de la Grande-
Bretagne.
— Le navire de la Compagnie Péninsulaire et Orientale,
le Colombo, qui est récemment parti, emportait en espèces
430,196 liv. sterl. (près de 11 millions de francs). Dans ce
chargement l'or ne figurait que pour 75,000 fr. tout au plus;
le reste était en argent pour Bombay, Madras, Calcutta,
Singapore, 308,610 liv. sterl. Hong-kong, Canton, Shang-
haï y étaient comprises pour 119,945 liv. sterl. Ces envois
perpétuels et considérables d'argent diminuent de beaucoup
la masse de celui qui reste en Europe.
sur le chemin de fer de l'Euphrate, récemment concédé au
major général Chesney par la Porte Ottomane. Puis le cor-
respondant du Times ajoute :
« Cette entreprise, qui a pour but de contrecarrer le projet
de la canalisation de l'isthme de Suez, est regardée par les
personnes compétentes comme onéreuse à la Turquie. La
garantie de 6 pour 100 qui est donnée par le gouvernement
turc, est des plus avantageuses aux capitaux anglais. Ainsi
quatre concessions importantes ont été accordées à des capi-
talistes d'Angleterre : la ligne de Smyrrje à Aïdin, de Rout-
schouck à Enos, de Souédié à l'Euphrate, et la banque impé-
riale et nationale. a
Nous n'avons que faire d'ajouter nos propres réflexions
à celles du correspondant anglais; mais nous sommes heu-
reux de voir son opinion si conforme à la nôtre.
— M. Andrew, président de la Compagnie du télégraphe
de jonction européen et indien par la Mésopotamie, a été
récemment prévenu que le gouvernement anglais donnerait à
la Compagnie une subvention annuelle de 12,000 livres ster-
ling à dater de l'achèvement de la ligne et pendant vingt-cinq
ans. Cette subvention serait même augmentée de manière
que les actionnaires n'aient jamais un dividende au-dessous
de 6 pour 100. Dans le cas où le dividende s'élèverait au-
dessus de 12 pour 100, la Compagnie des Indes et le gouver-
nement auraient le droit de réduire les tarifs des dépêches
télégraphiques. Le cautionnement de la compagnie dut télé-
graphe sera d'un cinquième du capital pour assurer la bonne
foi (bona fides) de l'entreprise. La trésorerie nommera un di-
recteur officiel pour représenter son intérêt dans cette affaire.
Sir William O'Shaughnessy a- été proposé à la Compagnie
des Indes- orientales comme ingénieur consultatif. Les ac-
tionnaires recevront 6 pour 100 à dater du premier appel de
fonds.
— Les quatre représentants des capitalistes anglais dans
l'affaire de la banque impériale ottomane sont MM. Laing,
sous-secrétaire d'Etat au ministère du commerce, membre du
parlement et président du chemin de fer de Brighton; sir
Joseph Paxton, membre du parlement, architecte du Palais
de Cristal en 1851 ; M. Uzielli, agent de change et banquier ;
et M. Rickson, homme de loi, sollicitor de la Compagnie. On
va déposer'les 200,000 livres sterling (5 millions de francs)
de cautionnement qu'exige le gouvernement ottoman, et l'on
s'occupe de la rédaction des statuts de la banque.
Il paraît, d'après les dernières correspondances, que quel-
ques difficultés s'élèvent sur la constitution définitive de la
banque, mais on espère, que ces difficultés seront bientôt
aplanies.
— Le Journal de Constantinople a publié récemment une
lettre de Téhéran, où nous trouvons des détails intéressants
sur la situation de ce malheureux pays :
« La nouvelle de la guerre avec l'Angleterre, dit cette lettre,
occupe tout le monde, et plus que tous, le sadrazam, ou pre-
mier ministre, qui se trouve dans un embarras affreux. Ayant
promis au roi une conclusiop heureuse de cette question ; lui
ayant assuré qu'il ne peut en résulter que du bien pour la
Perse, il court les plus grands risques pour sa vie ; car Sa Ma-
jesté a souvent déclaré solennellement que le sadrazam est la
cause de cette grande affaire, et que c'est à lui d'en sortir
sans aucun préj udice.
» Dépourvu d'argent, d'officiers, d'ordre, enfin de tout ce
qai est indispensable pour une lutte avec une puissance
comme l'Angleterre, je vous laisse à penser dans quelle mal-
keureuie situation Mirza-Agha-Khan a plongé ce pays. A cette
Jieure, on commence à surtaxer dWue manière exorbitante les
pauvres villageois, sous prétexte de la guerre. Les endroits de
refuge, dans l'écurie du roi, dans les mosquées, etc., sont
remplis de pauvres diables échappés des mains des officiers
envoyés par le sadrazam pour exiger de l'argent. A l'insu du
schah , on a, dans le courant de la semaine dernière même,
vendu une partie des bijoux de la couronne à de riches négo-
ciants russo-arméniens, pour expédier les fonds nécessaires
à Férouk-Khan, ambassadeur envoyé, en dernier lieu, à la
cour de S. M. l'Empereur des Français; et pour soutenir
l'armée de Hérat, le sadrazam a dû avoir recours à tous les
moyens. Trois fois dans le mois dernier, il a fait publier l'ar-
rivée de nouvelles forces anglaises sur la côte du golfe Per-
sique. Précédemment il avait fait acheter, dit-on, presque tout
le sucre et l'indigo qui se trouvaient dans les vastes bazars
de Téhéran. Comme de raison, cette nouvelle a été facile-
ment crue par les négociants et a produit une hausse consi-
dérable dans les prix des deux articles sus mentionnés, dont
la revente a donné de beaux bénéfices, au préjudice des né-
gociants trop crédu les. Cette opération s'est faite par l'in-
termédiaire de Hagi-Ali, riche négociant de Téhéran, à qui
on avait promis la moitié du profit. Le bénéfice a été de
125,000 fr. 'en quelques heures. Le roi, en ayant entendu
parler, a fait appeler le ministre, qui a nié ce fait; et pour
persuader Sa Majesté, il a fait empoigner le malheureux Hagi,
qui a reçu la bastonnade sur les pieds et a dû payer une
amende de 100,000 fr. C'est de cette manière que le roi est
joué et trompé. On lui a promis si bien la victoire sur les
Anglais, que dernièrement il a fait appeler tous les grands
du pays; et après leur avoir parlé de la guerre avec l'Angle-
terre, il a promis à l'un le gouvernement de Bombay, à l'au-
tre celui de Madras, au troisième le Penjab, etc., etc. C'est
un vrai jeu d'enfants. »
- Au commencement de ce siècle, l'Angleterre importait
annuellement 75,000 balles de coton. En 1856 elle en a im-
porté plus de 2 millions. La production totale du monde en-
tier n'est pas estimée à plus de 4 millions de balles ; la
Grande-Bretagne en emploie donc la moitié. Les cinq sixièmes
viennent de l'Amérique. De 1840 à 1855, la consommation a
plus que doublé. Outre l'Amérique, on tire le colon du
Brésil, de l'Egypte, des Indes orientales et des Indes occiden-
tales. L'Angleterre n'a pas tiré en 1855 plus de 654,540 bal-
les de ces quatre contrées; le reste, 1,623,565, est venu des
États-Unis. Les Indes occidentales sont presque stationnaires
et produisent très-peu; l'Egypte et le Brésil ne fournissent
également qu'une petite quantité. Mais la production des
Indes orientales s'accroît beaucoup : elles ont envoyé, en
1853, 485,680 balleset seulement 400,000 en 1855. La
production dans l'Inde pourrait s'augmenter sans limites; la
grande difficulté est le transport ; mais on espère que l'amé-
lioration des routes, la construction des chemins de fer et des
canaux intérieurs, donneront bientôt de grandes facilités aux
communications. Les Anglais comptent que, dans douze ou
quinze ans, l'Inde pourra leur fournir une bonne partie des
cotons dont ils ont besoin pour les manufactures de la Grande-
Bretagne.
— Le navire de la Compagnie Péninsulaire et Orientale,
le Colombo, qui est récemment parti, emportait en espèces
430,196 liv. sterl. (près de 11 millions de francs). Dans ce
chargement l'or ne figurait que pour 75,000 fr. tout au plus;
le reste était en argent pour Bombay, Madras, Calcutta,
Singapore, 308,610 liv. sterl. Hong-kong, Canton, Shang-
haï y étaient comprises pour 119,945 liv. sterl. Ces envois
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