Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-02-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 février 1857 10 février 1857
Description : 1857/02/10 (A2,N16). 1857/02/10 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530615r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
42 L'ISTHME DE SUEZ,
Voici d'abord ce que dit le Railway-Times du Rapport de
la Commission internationale.
« Les résultats donnés par les forages sur le parcours du
canal, les sondages pratiqués dans le golfe de Péluse et dans
le port de Suez, les observations sur le régime des vents, des
courants,et des marées, les calculs du - prix de revient des ma-
tériaux et de la main d'oeuvre, tout a été étudié avec le plus
grand soin, et établi avec une clarté et une exactitude dont on
trouve rarement des exemples dans des devis pour des œuvres
de cette nature. Sous ce point de vue, ce Rapport fait autant
d'honneur à la Commission qui a conduit cette enquête, qu'il
est avantageux pour la grande entreprise à laquelle nous avons
ouvert nos colonnes. Jamais, nous le disons avec orgueil, en-
treprise n'a été soutenue d'une manière aussi énergique et
aussi unanime par des hommes pratiques ; jamais non plus
projet ne reçut de sanction aussi absolue et aussi entière de la
part des représentants de la science. En réponse aux diffé-
rentes objections qui ont été soulevées par un adversaire
unique et prévenu, les promoteurs du canal de Suez pourront
montrer victorieusement le Rapport de la Commission inter-
nationale.
a Il paraîtra bientôt une édition anglaise de ce Rapport,
dont on s'occupe actuellement. Mais, sans attendre qu'elle soit
terminée, des mesures ont été prises pour placer un certain
nombre d'exemplaires du Rapport original sous les yeux des
principaux hommes politiques et des savants de ce pays.
11 Ce n'est point sans une vive satisfaction que nous pou-
vons annoncer à nos lecteurs que S. M. la Reine et S. A. R. le
prince Albert ont bien voulu accepter gracieusement des exem-
plaires du Rapport de la Commission internationale, et l'atlas
qui le complète, et qu'ils ont témoigné toute leur satisfaction
de l'envoi qui leur a été fait par les promoteurs d'une entre-
prise qui promet au commerce anglais, et à la puissance bri-
tannique dans l'Inde de si grands avantages.
» Des exemplaires du Rapport ont été également adressés
aux Ministres de Sa Majesté, au Président du Bureau de Com-
merce (Board of Trade), au Président du Bureau du Contrôle,
à l'Amirauté et à tous les chefs des divers départements mi-
nistériels se rapportant au commerce ou à la navigation de
l'Empire Britannique. Le Rapport a également été remis aux
gouverneurs de la Compagnie des Indes orientales, aux prin-
cipaux ingénieurs, aux présidents de la Société Royale et de la
Société de Géographie, et à plusieurs de leurs membres, aux
éditeurs des journaux du matin à Londres, aux éditeurs des
revues trimestrielles ou mensuelles. Des exemplaires ont été en
outre déposés dans les divers salons de lecture des clubs de
Londres. En un mot, rien n'a été épargné pour donner de la
publicité à une série de documents si importants. »
Le Railioay-Timcs passe ensuite à la guerre de Perse ; et il
déplore que le canal de Suez ne puisse donner passage aux
troupes et au matériel de guerre que la Grande-Bretagne doit
envoyer par le cap de Bonne-Espérance dans ses possessions
asiatiques. Nous citons ces réflexions, qui dans un journal an-
glais ont une vraie importance :
« Les navires-transports employés de nos jours sont beau-
coup mieux aménagés qu'autrefois ; mais, malgré toutes les
améliorations qu'ils ont reçues, il est évident. pour tout le
monde qu'un voyage dans l'Inde sur un navire encombré de
passagers ne peut être que fatigant et nuisible à la santé , et
souvent même fatal. Souvent un trajet dans FInde a frappé plus
cruellement des régiments dans leur effectif qu'un assaut ou
qu'une campagne pendant l'hiver. Lorsque les hommes arri-
vent à terre après ces longues traversées, ils sont ordinaire-
ment dans un delabremerit iel, par suite de leur inaction à
bord et par suite des privations inséparables d'un tel voyage,
qu'il faut des semaines, pour n& pas dire des mois entiers,
avant qu'ils soient redevenus propres au service actif. Ce
n'est donc point- trop dire que d'affirmer qu'il faut compter
sur neuf mois avant qu'un régiment qui quitte aujourd'hui
Portsmouth puisse être prêt à entrer en campagne. Les troupes
qui devraient probablement être employées dans la campagne
contre la Perse en octobre ou novembre prochain devraient
quitter l'Angleterre vers la fin du mois actuel.
» Il en est de même pour les approvisionnements et le ma-
tériel de guerre. Nous avons nos dépôts dans l'Inde et nos ap-
provisionnements ; et ils pourront suffire aux premiers besoins
de la campagne. Mais la grande base d'opérations de toutes
les guerres britanniques, c'est l'Angleterre; et c'est de l'Angle-
terre, qui se trouve éloignée de l'Inde de 13,000 milles, que ce
lourd matériel doit être envoyé. Il y aura, par conséquent, des
retards et des erreurs de calcul. Le port de Balaklava se trouvait
à moins de 3,000 milles d'Angleterre, et la mer était praticable
depuis le commencement jusqu'à la fin pour les bateaux à va-
peur; et cependant, pendant les revers de 1854, l'armée eut
beaucou p à souffrir de la distance qui la séparait de sa base
d'opérations. Que sera-ce donc lorsque les approvisionnements
de toute nature devront être envoyés d'Angleterre à une dis-
tance de 13,000 milles, et par une route qui, à cause de
l'éloignement des dépôts de houille, a été considérée comme
impraticable pour les steamers? Dès le commencement de
cette guerre, lorsque la nouvelle de l'expédition de Bushire
parvint en Angleterre, le gouvernement expédia quelques ca-
nonnières pour aider à détruire les fortifications que nos
troupes pourraient avoir à attaquer. Ces navires partirent pour
ce long voyage et atteignirent Rio-Janeiro à la même époque
où l'expédition contre Bushire mettait à la voile de Bombay.
A quelque époque que ces canonnières arrivent sur le théâtre
de l'action, il çst clair qu'elles ne seront jamais à temps pour
prendre part au siège.
» Quelle différence si cette entrave qui obstrue la route di-
recte vers l'Inde était détruite? Imaginez-vous un instant que
l'isthme de Suez a disparu, qu'un canal profond unit les deux
mers, la mer Rouge et la Méditerranée. Malte serait alors ce
qu'elle a été pendant la dernière guerre, notre grand dépôt
pour l'armée d'Orient. De Malle, nos troupes pourraient être
transportées par des steamers; car sur toute cette route il n'y
a pas besoin de dépôts de charbon ou de points de relâche
pour faire de l'eau et des vivres. Les troupes partant de Malte
pourraient arriver à Bombay en trois semaines, à Madras en
quatre, et à Calcutta en cinq. Un voyage aussi prompt, exempt
comparativement de souffrances et de privations pour les
troupes, leur permettrait dès leur arrivée de se mettre en
marche; et naturellement les régiments descendraient à terre
non-seulement dans des conditions physiques bien meilleures,
mais présenteraient encore un effectif numériquement plus
fort qu'après le long et mortel voyage par le cap de Bonne-
Espérance. Si l'isthme de Suez n'était plus une barrière dressée
entre nous et l'Inde, les canonnières expédiées d'Angleterre
pour prendre part au siège de Bushire auraient pu rejoindre
l'expédition en temps convenable pour pouvoir être utiles; et
dans les opérations futures les généraux commandant dans
l'Inde pourraient calculer avec certitude et compter sur l'ar-
rivée en temps opportun de tous les secours qui leur seraient
nécessaires, tant en hommes qu'en matériel, ou approvision-
nements de toute sorte provenant d'Angleterre. Dans la der-
nière guerre, des troupes furent envoyées de l'Inde par la route
de l'Overland et empruntèrent le territoire égyptien pour re=
joindrfe l'atriiêe en Crimée. Dans la guerre actuelle, si elle se
Voici d'abord ce que dit le Railway-Times du Rapport de
la Commission internationale.
« Les résultats donnés par les forages sur le parcours du
canal, les sondages pratiqués dans le golfe de Péluse et dans
le port de Suez, les observations sur le régime des vents, des
courants,et des marées, les calculs du - prix de revient des ma-
tériaux et de la main d'oeuvre, tout a été étudié avec le plus
grand soin, et établi avec une clarté et une exactitude dont on
trouve rarement des exemples dans des devis pour des œuvres
de cette nature. Sous ce point de vue, ce Rapport fait autant
d'honneur à la Commission qui a conduit cette enquête, qu'il
est avantageux pour la grande entreprise à laquelle nous avons
ouvert nos colonnes. Jamais, nous le disons avec orgueil, en-
treprise n'a été soutenue d'une manière aussi énergique et
aussi unanime par des hommes pratiques ; jamais non plus
projet ne reçut de sanction aussi absolue et aussi entière de la
part des représentants de la science. En réponse aux diffé-
rentes objections qui ont été soulevées par un adversaire
unique et prévenu, les promoteurs du canal de Suez pourront
montrer victorieusement le Rapport de la Commission inter-
nationale.
a Il paraîtra bientôt une édition anglaise de ce Rapport,
dont on s'occupe actuellement. Mais, sans attendre qu'elle soit
terminée, des mesures ont été prises pour placer un certain
nombre d'exemplaires du Rapport original sous les yeux des
principaux hommes politiques et des savants de ce pays.
11 Ce n'est point sans une vive satisfaction que nous pou-
vons annoncer à nos lecteurs que S. M. la Reine et S. A. R. le
prince Albert ont bien voulu accepter gracieusement des exem-
plaires du Rapport de la Commission internationale, et l'atlas
qui le complète, et qu'ils ont témoigné toute leur satisfaction
de l'envoi qui leur a été fait par les promoteurs d'une entre-
prise qui promet au commerce anglais, et à la puissance bri-
tannique dans l'Inde de si grands avantages.
» Des exemplaires du Rapport ont été également adressés
aux Ministres de Sa Majesté, au Président du Bureau de Com-
merce (Board of Trade), au Président du Bureau du Contrôle,
à l'Amirauté et à tous les chefs des divers départements mi-
nistériels se rapportant au commerce ou à la navigation de
l'Empire Britannique. Le Rapport a également été remis aux
gouverneurs de la Compagnie des Indes orientales, aux prin-
cipaux ingénieurs, aux présidents de la Société Royale et de la
Société de Géographie, et à plusieurs de leurs membres, aux
éditeurs des journaux du matin à Londres, aux éditeurs des
revues trimestrielles ou mensuelles. Des exemplaires ont été en
outre déposés dans les divers salons de lecture des clubs de
Londres. En un mot, rien n'a été épargné pour donner de la
publicité à une série de documents si importants. »
Le Railioay-Timcs passe ensuite à la guerre de Perse ; et il
déplore que le canal de Suez ne puisse donner passage aux
troupes et au matériel de guerre que la Grande-Bretagne doit
envoyer par le cap de Bonne-Espérance dans ses possessions
asiatiques. Nous citons ces réflexions, qui dans un journal an-
glais ont une vraie importance :
« Les navires-transports employés de nos jours sont beau-
coup mieux aménagés qu'autrefois ; mais, malgré toutes les
améliorations qu'ils ont reçues, il est évident. pour tout le
monde qu'un voyage dans l'Inde sur un navire encombré de
passagers ne peut être que fatigant et nuisible à la santé , et
souvent même fatal. Souvent un trajet dans FInde a frappé plus
cruellement des régiments dans leur effectif qu'un assaut ou
qu'une campagne pendant l'hiver. Lorsque les hommes arri-
vent à terre après ces longues traversées, ils sont ordinaire-
ment dans un delabremerit iel, par suite de leur inaction à
bord et par suite des privations inséparables d'un tel voyage,
qu'il faut des semaines, pour n& pas dire des mois entiers,
avant qu'ils soient redevenus propres au service actif. Ce
n'est donc point- trop dire que d'affirmer qu'il faut compter
sur neuf mois avant qu'un régiment qui quitte aujourd'hui
Portsmouth puisse être prêt à entrer en campagne. Les troupes
qui devraient probablement être employées dans la campagne
contre la Perse en octobre ou novembre prochain devraient
quitter l'Angleterre vers la fin du mois actuel.
» Il en est de même pour les approvisionnements et le ma-
tériel de guerre. Nous avons nos dépôts dans l'Inde et nos ap-
provisionnements ; et ils pourront suffire aux premiers besoins
de la campagne. Mais la grande base d'opérations de toutes
les guerres britanniques, c'est l'Angleterre; et c'est de l'Angle-
terre, qui se trouve éloignée de l'Inde de 13,000 milles, que ce
lourd matériel doit être envoyé. Il y aura, par conséquent, des
retards et des erreurs de calcul. Le port de Balaklava se trouvait
à moins de 3,000 milles d'Angleterre, et la mer était praticable
depuis le commencement jusqu'à la fin pour les bateaux à va-
peur; et cependant, pendant les revers de 1854, l'armée eut
beaucou p à souffrir de la distance qui la séparait de sa base
d'opérations. Que sera-ce donc lorsque les approvisionnements
de toute nature devront être envoyés d'Angleterre à une dis-
tance de 13,000 milles, et par une route qui, à cause de
l'éloignement des dépôts de houille, a été considérée comme
impraticable pour les steamers? Dès le commencement de
cette guerre, lorsque la nouvelle de l'expédition de Bushire
parvint en Angleterre, le gouvernement expédia quelques ca-
nonnières pour aider à détruire les fortifications que nos
troupes pourraient avoir à attaquer. Ces navires partirent pour
ce long voyage et atteignirent Rio-Janeiro à la même époque
où l'expédition contre Bushire mettait à la voile de Bombay.
A quelque époque que ces canonnières arrivent sur le théâtre
de l'action, il çst clair qu'elles ne seront jamais à temps pour
prendre part au siège.
» Quelle différence si cette entrave qui obstrue la route di-
recte vers l'Inde était détruite? Imaginez-vous un instant que
l'isthme de Suez a disparu, qu'un canal profond unit les deux
mers, la mer Rouge et la Méditerranée. Malte serait alors ce
qu'elle a été pendant la dernière guerre, notre grand dépôt
pour l'armée d'Orient. De Malle, nos troupes pourraient être
transportées par des steamers; car sur toute cette route il n'y
a pas besoin de dépôts de charbon ou de points de relâche
pour faire de l'eau et des vivres. Les troupes partant de Malte
pourraient arriver à Bombay en trois semaines, à Madras en
quatre, et à Calcutta en cinq. Un voyage aussi prompt, exempt
comparativement de souffrances et de privations pour les
troupes, leur permettrait dès leur arrivée de se mettre en
marche; et naturellement les régiments descendraient à terre
non-seulement dans des conditions physiques bien meilleures,
mais présenteraient encore un effectif numériquement plus
fort qu'après le long et mortel voyage par le cap de Bonne-
Espérance. Si l'isthme de Suez n'était plus une barrière dressée
entre nous et l'Inde, les canonnières expédiées d'Angleterre
pour prendre part au siège de Bushire auraient pu rejoindre
l'expédition en temps convenable pour pouvoir être utiles; et
dans les opérations futures les généraux commandant dans
l'Inde pourraient calculer avec certitude et compter sur l'ar-
rivée en temps opportun de tous les secours qui leur seraient
nécessaires, tant en hommes qu'en matériel, ou approvision-
nements de toute sorte provenant d'Angleterre. Dans la der-
nière guerre, des troupes furent envoyées de l'Inde par la route
de l'Overland et empruntèrent le territoire égyptien pour re=
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