Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-02-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 février 1857 10 février 1857
Description : 1857/02/10 (A2,N16). 1857/02/10 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530615r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 41
faires, sur ce point, ont pris un développement considérable
et tendent à s'augmenter encore.
La Russie, pour donner à sa position en Chine plus de
solidité, a obtenu la faculté d'avoir une légation àPéking,
faveur qu'aucune autre puissance ne partage avec elle; mais,
en compensation de -ces avantages, le gouvernement du Cé-
leste Empire a toujours refusé à ses bâtiments l'ouverture des
cinq ports dans lesquels ceux des autres nations sont admis.
Son commerce s'est donc toujours effectué uniquement par
terre.
'Au moment de la guerre d'Orient, l'amiral Patintine, qui
commandait l'escadre russe de l'Indo-Chine, fit de grands
efforts afin d'obtenir un traité qui pût placer son pays sur' la
même ligné que les nations les plus favorisées au point de
vue maritime. Il aurait probablement réussi à cette époque,
si la guerre n'avait paralysé ses négociations.
Le but qu'il poursuivait vient, dit-on, d'être récemment
atteint; on ignore encore à quelles conditions; mais le fait
est positif. Les récents événements de Canton et la politique
que semblent vouloir suivre, en Chine, la France et l'Angle-
terre, donnent un intérêt tout particulier aux avantages nou-
veaux que vient d'obtenir la Russie. Cette puissance désormais
devra peser d'un grand poids dans les affaires de Chine, et
entrer dans la ligue qui a pour but d'obtenir de la cour de
Péking des traités définitifs sur lesquels le commerce étranger
et les intérêts européens en particulier puissent compter.
Le 25 novembre, un corps d'insurgés, autour duquel, s'é-
taient groupées les nombreuses bandes de brigands qui, de-
puis plusieurs mois, ravagent la province de Kouang-si, s'est
emparé de la ville de Koulï-lin et y a commis des excès de
tous genres. Les troupes impériales, n'étant pas en force sur
ce point, n'ont pu porter secours à la population, Il est im-
possible, en Europe, de se faire une idée de l'anarchie qui
règne en ce moment sur un grand nombre de points du
Céleste-Empire. Le brigandage y est ouvertement organisé
sur une échelle formidable. Le gouvernement n'a pour le ré-
primer ni la force ni l'autorité nécessaires. Les mandarins
font de nombreuses exécutions; mais elles ne portent pas sur
les brigands ; elles portent sur des mendiants inoffensifs , sur
des malheureux sans asile, auxquels on coupe la tête et qu'on
fait passer aux yeux de l'empereur pour des brigands formi-
dables.
Le vice-roi de Canton, Yeh, un des hommes les plus cruels
et les plus odieux qu'on puisse rencontrer, avait un système
bien plus cynique. - Il entretenait dans la ville un certain
nombre de mendiants de la plus malheureuse espèce, aux-
quels il donnait des secours; et chaque fois qu'un acte auda-
cieux de brigandage était commis, trop faible et trop lâche
pour oser arrèter les assassins, il désignait une douzaine de
ces mendiants, auxquels il faisait couper la tête; et il écrivait
à l'empereur qu'un crime affreux avait été commis, mais
que cet acte avait reçu immédiatement sa punition et que
ses auteurs, arrêtés par lui, avaient été livrés au dernier
supplice. C'est par des mensonges aussi grossiers et sans
cesse renouvelés que les mandarins trompent toujours l'em-
pereur, qui n'est jamais à même de connaître la vérité. Aussi
toutes les personnes qui ont vécu en Chine savent que c'est
auprès de lui et dans le cœur même de son empire qu'il faut
agir. On ne saurait trop répéter cette vérité en Europe pour
l'y faire accueillir.
La grande insurrection, celle de Tœping, était toujours
maîtresse de la province de Kiang-sou et avait son quartier
général à Nankin. On peut désormais regarder cette ville
comme perdue pour l'empereur; jamais son autorité ne s' y
rétablira. Il est impossible, dans cette circonstance, d'avoir
montré plus d'incapacité que ses généraux. Les insurgés ont
fortifié le Yang-tse-kiang, et l'embouchure du fleuve est
désormais inaccessible pour la flotte chinoise. -
A la date des dernières nouvelles, l'amiral Seymour était'
toujours à Canton. Il s'était établi de manière à ne pouvoir
y être inquiété dans les positions abandonnées par les troupes
tartares. Il avait fait venir auprès de lui la frégate-hôpital
Minden. Il avait envoyé à Hong-kong le Winchester et le Co-
romandel, à Wampoa la Sybille, et à Chang-haï la Pique et
le Hornet.- Il avait pris ces mesures à la demande des consuls
anglais, qui les avaient réclamées pour la protection de leurs
nationaux.
L'amiral, avant d'entreprendre aucune autre opération,
devait attendre des instructions nouvelles qu'il avait deman-
dées à Londres. — L. D'HOUTIER.
— On a reçu les journaux de Chine à la date du 16 dé-
cembre dernier, et nous y trouvons les détails suivants qui
concernent surtout la marine américaine.
« L'événement le plus intéressant de la semaine est une at-
taque des impérialistes de Canton contre un vaisseau de guerre.
américain; mais le châtiment a suivi de près l'offense; et deux
heures après, le Starboard avait déjà lancé 220 bombes de
huit contre le malheureux fort qui s'était permis cette in-
sulte au drapeau des Eiats-Unis. Du reste, l'amiral américain
compte, dit-on, se borner à cette démonstration et veut at-
tendre que les opérations de l'amiral anglais soient terminées
pour prendre un parti ultérieur. Aussi les vaisseaux de guerre
des Etats-Unis, comme ceux des Français , se sont retirés des
factoreries. Des troupes de débarquement de cette dernière
nation se sont toutefois emparées des forts Liptat, sur une des
branches de la rivière; et la France compte s'y établir, dit-on,
jusqu'à ce qu'elle ait obtenu vengeance du supplice affreux
du missionnaire Chapdelaine. -
» L'amiral Seymour, désespérant de ramener de vive force
le gouverneur de Canton au sentiment de ses devoirs, compte,
et avec raison, l'y réduire par la réaction de l'opinion publique.
Du reste, il a engagé les étrangers à se retrancher dans le
quartier de la ville où ils séjournent habituellement; et, pour
maintenir l'ordre et protéger la vie des Européens, il a fait
venir à Canton une partie de la garnison de Hong-kong.
Cette mesure a peut-être été cause d'une émeute qui s'est
produite dans cette colonie, peu de temps après le départ des
troupes. La tranquillité a été bientôt rétablie, mais non pas
sans que le gouverneur ne proclamât la loi martiale et ne mît
l'île en état de siège.
» Le gouvernement chinois a, de son côté, répandu à
profusion dans l'île de Hong-kong une proclamation, dans
laquelle il fait appel aux sentiments patriotiques de la popu-
lation chinoise de cette île, et où il engage chacun à faire
cause commune contre l'ennemi de la patrie. »
Pour extraits : ERNEST DESPLACES.
REVUE DE LA PRESSE.
Le Railway-Times du 24 janvier a reproduit quelques uns
de nos articles; mais il a donné aussi plusieurs articles origi-
naux, dont nous avons à dire quelques mots : ce sont des ar-
ticles sur le Rapport de la Commission internationale et sur la
guerre de Perse, un jugement sur l'ouvrage de M. Ch. Lamb
Kenney, les Portes de l'Orient, et une réponse à divers
passages d'une brochure que vient de publier M. P. Andrew,
président de la Compagnie pour le chemin de l'Euphrate.
faires, sur ce point, ont pris un développement considérable
et tendent à s'augmenter encore.
La Russie, pour donner à sa position en Chine plus de
solidité, a obtenu la faculté d'avoir une légation àPéking,
faveur qu'aucune autre puissance ne partage avec elle; mais,
en compensation de -ces avantages, le gouvernement du Cé-
leste Empire a toujours refusé à ses bâtiments l'ouverture des
cinq ports dans lesquels ceux des autres nations sont admis.
Son commerce s'est donc toujours effectué uniquement par
terre.
'Au moment de la guerre d'Orient, l'amiral Patintine, qui
commandait l'escadre russe de l'Indo-Chine, fit de grands
efforts afin d'obtenir un traité qui pût placer son pays sur' la
même ligné que les nations les plus favorisées au point de
vue maritime. Il aurait probablement réussi à cette époque,
si la guerre n'avait paralysé ses négociations.
Le but qu'il poursuivait vient, dit-on, d'être récemment
atteint; on ignore encore à quelles conditions; mais le fait
est positif. Les récents événements de Canton et la politique
que semblent vouloir suivre, en Chine, la France et l'Angle-
terre, donnent un intérêt tout particulier aux avantages nou-
veaux que vient d'obtenir la Russie. Cette puissance désormais
devra peser d'un grand poids dans les affaires de Chine, et
entrer dans la ligue qui a pour but d'obtenir de la cour de
Péking des traités définitifs sur lesquels le commerce étranger
et les intérêts européens en particulier puissent compter.
Le 25 novembre, un corps d'insurgés, autour duquel, s'é-
taient groupées les nombreuses bandes de brigands qui, de-
puis plusieurs mois, ravagent la province de Kouang-si, s'est
emparé de la ville de Koulï-lin et y a commis des excès de
tous genres. Les troupes impériales, n'étant pas en force sur
ce point, n'ont pu porter secours à la population, Il est im-
possible, en Europe, de se faire une idée de l'anarchie qui
règne en ce moment sur un grand nombre de points du
Céleste-Empire. Le brigandage y est ouvertement organisé
sur une échelle formidable. Le gouvernement n'a pour le ré-
primer ni la force ni l'autorité nécessaires. Les mandarins
font de nombreuses exécutions; mais elles ne portent pas sur
les brigands ; elles portent sur des mendiants inoffensifs , sur
des malheureux sans asile, auxquels on coupe la tête et qu'on
fait passer aux yeux de l'empereur pour des brigands formi-
dables.
Le vice-roi de Canton, Yeh, un des hommes les plus cruels
et les plus odieux qu'on puisse rencontrer, avait un système
bien plus cynique. - Il entretenait dans la ville un certain
nombre de mendiants de la plus malheureuse espèce, aux-
quels il donnait des secours; et chaque fois qu'un acte auda-
cieux de brigandage était commis, trop faible et trop lâche
pour oser arrèter les assassins, il désignait une douzaine de
ces mendiants, auxquels il faisait couper la tête; et il écrivait
à l'empereur qu'un crime affreux avait été commis, mais
que cet acte avait reçu immédiatement sa punition et que
ses auteurs, arrêtés par lui, avaient été livrés au dernier
supplice. C'est par des mensonges aussi grossiers et sans
cesse renouvelés que les mandarins trompent toujours l'em-
pereur, qui n'est jamais à même de connaître la vérité. Aussi
toutes les personnes qui ont vécu en Chine savent que c'est
auprès de lui et dans le cœur même de son empire qu'il faut
agir. On ne saurait trop répéter cette vérité en Europe pour
l'y faire accueillir.
La grande insurrection, celle de Tœping, était toujours
maîtresse de la province de Kiang-sou et avait son quartier
général à Nankin. On peut désormais regarder cette ville
comme perdue pour l'empereur; jamais son autorité ne s' y
rétablira. Il est impossible, dans cette circonstance, d'avoir
montré plus d'incapacité que ses généraux. Les insurgés ont
fortifié le Yang-tse-kiang, et l'embouchure du fleuve est
désormais inaccessible pour la flotte chinoise. -
A la date des dernières nouvelles, l'amiral Seymour était'
toujours à Canton. Il s'était établi de manière à ne pouvoir
y être inquiété dans les positions abandonnées par les troupes
tartares. Il avait fait venir auprès de lui la frégate-hôpital
Minden. Il avait envoyé à Hong-kong le Winchester et le Co-
romandel, à Wampoa la Sybille, et à Chang-haï la Pique et
le Hornet.- Il avait pris ces mesures à la demande des consuls
anglais, qui les avaient réclamées pour la protection de leurs
nationaux.
L'amiral, avant d'entreprendre aucune autre opération,
devait attendre des instructions nouvelles qu'il avait deman-
dées à Londres. — L. D'HOUTIER.
— On a reçu les journaux de Chine à la date du 16 dé-
cembre dernier, et nous y trouvons les détails suivants qui
concernent surtout la marine américaine.
« L'événement le plus intéressant de la semaine est une at-
taque des impérialistes de Canton contre un vaisseau de guerre.
américain; mais le châtiment a suivi de près l'offense; et deux
heures après, le Starboard avait déjà lancé 220 bombes de
huit contre le malheureux fort qui s'était permis cette in-
sulte au drapeau des Eiats-Unis. Du reste, l'amiral américain
compte, dit-on, se borner à cette démonstration et veut at-
tendre que les opérations de l'amiral anglais soient terminées
pour prendre un parti ultérieur. Aussi les vaisseaux de guerre
des Etats-Unis, comme ceux des Français , se sont retirés des
factoreries. Des troupes de débarquement de cette dernière
nation se sont toutefois emparées des forts Liptat, sur une des
branches de la rivière; et la France compte s'y établir, dit-on,
jusqu'à ce qu'elle ait obtenu vengeance du supplice affreux
du missionnaire Chapdelaine. -
» L'amiral Seymour, désespérant de ramener de vive force
le gouverneur de Canton au sentiment de ses devoirs, compte,
et avec raison, l'y réduire par la réaction de l'opinion publique.
Du reste, il a engagé les étrangers à se retrancher dans le
quartier de la ville où ils séjournent habituellement; et, pour
maintenir l'ordre et protéger la vie des Européens, il a fait
venir à Canton une partie de la garnison de Hong-kong.
Cette mesure a peut-être été cause d'une émeute qui s'est
produite dans cette colonie, peu de temps après le départ des
troupes. La tranquillité a été bientôt rétablie, mais non pas
sans que le gouverneur ne proclamât la loi martiale et ne mît
l'île en état de siège.
» Le gouvernement chinois a, de son côté, répandu à
profusion dans l'île de Hong-kong une proclamation, dans
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lation chinoise de cette île, et où il engage chacun à faire
cause commune contre l'ennemi de la patrie. »
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