Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-01-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 janvier 1857 25 janvier 1857
Description : 1857/01/25 (A2,N15). 1857/01/25 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530614b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 25
nombreux dans la ville et ses faubourgs pour qu'ils aient senti
le besoin d'élever un temple particulier pour les besoins de leur
culte. Ce temple est bouddhique; et l'Argus de Melbourne rap-
porte en grands détails les cérémonies, d'ailleurs fort simples,
de l'inauguration.
.- La ville de Chang-haï est tombée, dit-on, le 6 novembre,
aux mains des insurgés chinois. Les magistrats impériaux se
sont enfuis ; et le chef des insurgés a établi pour gouverneur de
la ville Si-tou, son premier aide généralissime. Il paraît que les
relations commerciales avec les étrangers ont continué comme
par le passé. Mais il est probable aussi que la sécurité n'est
pas très-grande.
— Au moment où une grande expédition va partir pour
les mers de l'Indo-Chine, on ne lira pas sans intérêt quelques
détails sur la piraterie dans les mers de l'archipel Indien,
piraterie qui ne tardera pas d'ailleurs à disparaître; car la
marine hollandaise lui fait depuis quelques années une guerre
très-active.
Ce mal règne depuis des siècles dans l'archipel Indien. Aux
quinzième et seizième siècles, beaucoup de peuplades adon-
nées à l'agriculture et au commerce, ayant été dépossédées,
soit par les Malais, soit par des colons européens, quittèrent
leurs foyers pour se livrer à la piraterie sur une vaste échelle.
Depuis ce temps, ces peuplades sont devenues l'effroi de tous
les étrangers qui viennent commercer dans ces parages. On a
comparé les pirates de l'archipel Indien à ceux de Fez, d'Alger,
de Tripoli et de Tunis , qui ont si longtemps infesté la Médi-
terranée ; mais il n'y a aucune comparaison à établir, les Ma-
lais ayant causé beaucoup plus de mal que les Barbaresques,
au milieu de groupes d'îles dont quelques-unes avaient une
civilisation fort avancée,
Les pirates maTais ne se bornent pas à piller les bâtiments;
ils attaquent aussi les habitants-des côtes, qu'ils vendent comme
esclaves aux Asiatiques et aux Australiens, où bien qu'ils
emmènent dans leurs repaires. Là, ces malheureux, liés à un
poteau, sont condamnés à écraser le riz, le maïs, etc., et à
toute sorte de travaux beaucoup plus rudes.
- L'usage des bateaux à vapeur a porté un coup fatal à la pi-
raterie dans les mers de l'Inde. La vue de ces bâtiments, qui
n'avaient besoin que d'un très-faible tirant d'eau, causa un
tel effroi parmi ces corsaires,. qu'aujourd'hui encore ils ne les
appellent que kabal Satan, c'est-à-dire navires du diable.
Malgré cela, les Malais exercent toujours leur coupable métier
et sont organisés d'une façon régulière.
Le centre de leurs opérations est au nord de l'archipel, dans
les îles Philippines, surtout à Mindanao. Le sultan de Sulo en
est le chef, ainsi qu'il résulte des rapports officiels dont nous
extrayons ces détails. Beaucoup d'autres sultans font sans
doute cause commune avec les pirates. Leurs ressources sont
considérables. A Balangingi seulement, malgré les descentes
des Hollandais, on équipe annuellement 20 à 24 bâtiments
pour la course. Ces pirates confectionnent eux-mêmes leur
poudre. Quant à des fonderies, ils en ont plusieurs aux Phi-
lippines. Ce fait explique pourquoi ils font prisonniers un si
grand nombre d'armuriers. Il est souvent arrivé que des ou-
vriers européens, travaillant dans une forge, tandis qu'un bâ-
timent ami'était à l'ancre vis-à-vis d'eux, ont été enlevés par
des Malais, qui, sortant à l'improviste de la forêt voisine, les
entraînaient dans leurs prauhs (petits bateaux), et s'enfuyaient
avant même que les matelots eussent pu porter secours.
C'est au printemps que leur flottille, forte de 70 à 80 voiles,
quitte les environs de Mindanao, se partage en plusieurs es-
cadres, et vient désoler l'archipel dans toutes les directions.
Les plus forts bâtiments sont montés par 30 à 40 hommes
d'équipage, et armés de 4 ou 6 canons. Ils ont un arsenal
complet de kris ou poignards, de piques,Tusils, etc. Jadis,
c'était à Célèbes, à Florès et dans les îles - environnantes que
les pirates tenaient leurs assemblées ; les princes voisins, soit
par crainte, soit par intérêt, leur prêtaient main-forte. Aujour-
d'hui, ce sont des îles abandonnées qui leur servent de lieux
de rendez-vous ; là, ils radoubent leurs bateaux, chargent de
l'eau et partagent le butin.
La défaite du fameux pirate Robodoy, en 1853, a mis le
désarroi parmi ses compagnons ; il fut fait prisonnier avec tout
son équipage, composé de 238 hommes, par le bateau à va-
peur le Vésuve. Cette bande, qui possédait des navires très-bien
construits, était fixée sur la côte nord de Florès.
'Tout fait donc espérer que la piraterie sera prochainement
extirpée dans les mers de l'archipel Indien, et que ces parages
importants pourront être parcourus sans danger par les navi-
gateurs. L'expédition franco-anglaise et américaine contribuera
sans doute à amener promptement ce résultat.
Pour tous les faits divers :
, ERNEST DESPLACES.
NOUVELLES D'EGYPTE.
(Correspondance particulière de l'ISTHME DÉ SUEZ.)
Alexandrie, 2t décembre 1856.
Ma dernière lettre du 22 courant vous portait des nouvelles
de M. de Lesseps du 12.
Depuis lors, je n'ai pas reçu d'autres nouvelles directes de
lui. Les lettres du Caire du 24 annoncent seulement que le
bruit courait dans la capitale que le Vice-roi était arrivé à
Berber, et qu'il ne tarderait pas à parvenir à Kartoum; on
ajoutait que M. de Lesseps, avec toute la suite restée à Esné,
était parti de Korosko pour aller rejoindre le Vice-roi.
MM. Conrad et Linant-Bey sont de retour de leur excursion
pour marquer définitiv.ement le tracé du canal d'eau douce.
Ils sont au Caire, où ils prennent toutes les dispositions pour
commencer les sillons indicatifs du canal, et on parle d'un
millier d'hommes que le gouvernement donnera pour ce tra-
vail.
M. de Monlaut, un de nos ingénieurs au Caire, se dispose
à partir pour Assouan, où M. Mougel-Bey l'a appelé pour des
travaux de nivellement et de canalisation.
La Commission scientifique pour la recherche des sources
du Nil est toujours au Caire. Il existe une grande mésintelli-
gence entre M. le comte d'Escayrac de Lauture, commandant
de l'expédition, et les autres membres. On dit que le conseil
d'État a écrit au Vice-roi afin de savoir si les griefs que les
membres de l'expédition ont contre leur chef sont suffisants
pour faire prendre une mesure décisive.
M. Paul Merruau, que nous avons eu le plaisir de voir ici
pendant quelques jours, est de refour du Caire, où il était allé
faire une excursion. Il s'embarque sur le "bateau qui emporte
cette lettre. -
Le commerce est toujours ici dans une grande activité, et la
santé publique est parfaite.
Le capitaine Philigret est tout prêt pour se rendre à Péluse
avec sa corvette. On n'attend que l'ordre du Conseil pour le
bateau à vapeur qui devra le remorquer jusqu'au lieu de son
mouillage.
P. S. A l'instant, je reçois une lettre de M. de Lesseps,
datée dePhilse, du 15 décembre. M. de Lesseps avait déjà fait
une course d'une heure et demie à cheval, et s'en était trouvé
parfaitement, bien. Nous pouvons donc le regarder comme
complétement guéri. On devait commencer le 16 à faire les
nombreux dans la ville et ses faubourgs pour qu'ils aient senti
le besoin d'élever un temple particulier pour les besoins de leur
culte. Ce temple est bouddhique; et l'Argus de Melbourne rap-
porte en grands détails les cérémonies, d'ailleurs fort simples,
de l'inauguration.
.- La ville de Chang-haï est tombée, dit-on, le 6 novembre,
aux mains des insurgés chinois. Les magistrats impériaux se
sont enfuis ; et le chef des insurgés a établi pour gouverneur de
la ville Si-tou, son premier aide généralissime. Il paraît que les
relations commerciales avec les étrangers ont continué comme
par le passé. Mais il est probable aussi que la sécurité n'est
pas très-grande.
— Au moment où une grande expédition va partir pour
les mers de l'Indo-Chine, on ne lira pas sans intérêt quelques
détails sur la piraterie dans les mers de l'archipel Indien,
piraterie qui ne tardera pas d'ailleurs à disparaître; car la
marine hollandaise lui fait depuis quelques années une guerre
très-active.
Ce mal règne depuis des siècles dans l'archipel Indien. Aux
quinzième et seizième siècles, beaucoup de peuplades adon-
nées à l'agriculture et au commerce, ayant été dépossédées,
soit par les Malais, soit par des colons européens, quittèrent
leurs foyers pour se livrer à la piraterie sur une vaste échelle.
Depuis ce temps, ces peuplades sont devenues l'effroi de tous
les étrangers qui viennent commercer dans ces parages. On a
comparé les pirates de l'archipel Indien à ceux de Fez, d'Alger,
de Tripoli et de Tunis , qui ont si longtemps infesté la Médi-
terranée ; mais il n'y a aucune comparaison à établir, les Ma-
lais ayant causé beaucoup plus de mal que les Barbaresques,
au milieu de groupes d'îles dont quelques-unes avaient une
civilisation fort avancée,
Les pirates maTais ne se bornent pas à piller les bâtiments;
ils attaquent aussi les habitants-des côtes, qu'ils vendent comme
esclaves aux Asiatiques et aux Australiens, où bien qu'ils
emmènent dans leurs repaires. Là, ces malheureux, liés à un
poteau, sont condamnés à écraser le riz, le maïs, etc., et à
toute sorte de travaux beaucoup plus rudes.
- L'usage des bateaux à vapeur a porté un coup fatal à la pi-
raterie dans les mers de l'Inde. La vue de ces bâtiments, qui
n'avaient besoin que d'un très-faible tirant d'eau, causa un
tel effroi parmi ces corsaires,. qu'aujourd'hui encore ils ne les
appellent que kabal Satan, c'est-à-dire navires du diable.
Malgré cela, les Malais exercent toujours leur coupable métier
et sont organisés d'une façon régulière.
Le centre de leurs opérations est au nord de l'archipel, dans
les îles Philippines, surtout à Mindanao. Le sultan de Sulo en
est le chef, ainsi qu'il résulte des rapports officiels dont nous
extrayons ces détails. Beaucoup d'autres sultans font sans
doute cause commune avec les pirates. Leurs ressources sont
considérables. A Balangingi seulement, malgré les descentes
des Hollandais, on équipe annuellement 20 à 24 bâtiments
pour la course. Ces pirates confectionnent eux-mêmes leur
poudre. Quant à des fonderies, ils en ont plusieurs aux Phi-
lippines. Ce fait explique pourquoi ils font prisonniers un si
grand nombre d'armuriers. Il est souvent arrivé que des ou-
vriers européens, travaillant dans une forge, tandis qu'un bâ-
timent ami'était à l'ancre vis-à-vis d'eux, ont été enlevés par
des Malais, qui, sortant à l'improviste de la forêt voisine, les
entraînaient dans leurs prauhs (petits bateaux), et s'enfuyaient
avant même que les matelots eussent pu porter secours.
C'est au printemps que leur flottille, forte de 70 à 80 voiles,
quitte les environs de Mindanao, se partage en plusieurs es-
cadres, et vient désoler l'archipel dans toutes les directions.
Les plus forts bâtiments sont montés par 30 à 40 hommes
d'équipage, et armés de 4 ou 6 canons. Ils ont un arsenal
complet de kris ou poignards, de piques,Tusils, etc. Jadis,
c'était à Célèbes, à Florès et dans les îles - environnantes que
les pirates tenaient leurs assemblées ; les princes voisins, soit
par crainte, soit par intérêt, leur prêtaient main-forte. Aujour-
d'hui, ce sont des îles abandonnées qui leur servent de lieux
de rendez-vous ; là, ils radoubent leurs bateaux, chargent de
l'eau et partagent le butin.
La défaite du fameux pirate Robodoy, en 1853, a mis le
désarroi parmi ses compagnons ; il fut fait prisonnier avec tout
son équipage, composé de 238 hommes, par le bateau à va-
peur le Vésuve. Cette bande, qui possédait des navires très-bien
construits, était fixée sur la côte nord de Florès.
'Tout fait donc espérer que la piraterie sera prochainement
extirpée dans les mers de l'archipel Indien, et que ces parages
importants pourront être parcourus sans danger par les navi-
gateurs. L'expédition franco-anglaise et américaine contribuera
sans doute à amener promptement ce résultat.
Pour tous les faits divers :
, ERNEST DESPLACES.
NOUVELLES D'EGYPTE.
(Correspondance particulière de l'ISTHME DÉ SUEZ.)
Alexandrie, 2t décembre 1856.
Ma dernière lettre du 22 courant vous portait des nouvelles
de M. de Lesseps du 12.
Depuis lors, je n'ai pas reçu d'autres nouvelles directes de
lui. Les lettres du Caire du 24 annoncent seulement que le
bruit courait dans la capitale que le Vice-roi était arrivé à
Berber, et qu'il ne tarderait pas à parvenir à Kartoum; on
ajoutait que M. de Lesseps, avec toute la suite restée à Esné,
était parti de Korosko pour aller rejoindre le Vice-roi.
MM. Conrad et Linant-Bey sont de retour de leur excursion
pour marquer définitiv.ement le tracé du canal d'eau douce.
Ils sont au Caire, où ils prennent toutes les dispositions pour
commencer les sillons indicatifs du canal, et on parle d'un
millier d'hommes que le gouvernement donnera pour ce tra-
vail.
M. de Monlaut, un de nos ingénieurs au Caire, se dispose
à partir pour Assouan, où M. Mougel-Bey l'a appelé pour des
travaux de nivellement et de canalisation.
La Commission scientifique pour la recherche des sources
du Nil est toujours au Caire. Il existe une grande mésintelli-
gence entre M. le comte d'Escayrac de Lauture, commandant
de l'expédition, et les autres membres. On dit que le conseil
d'État a écrit au Vice-roi afin de savoir si les griefs que les
membres de l'expédition ont contre leur chef sont suffisants
pour faire prendre une mesure décisive.
M. Paul Merruau, que nous avons eu le plaisir de voir ici
pendant quelques jours, est de refour du Caire, où il était allé
faire une excursion. Il s'embarque sur le "bateau qui emporte
cette lettre. -
Le commerce est toujours ici dans une grande activité, et la
santé publique est parfaite.
Le capitaine Philigret est tout prêt pour se rendre à Péluse
avec sa corvette. On n'attend que l'ordre du Conseil pour le
bateau à vapeur qui devra le remorquer jusqu'au lieu de son
mouillage.
P. S. A l'instant, je reçois une lettre de M. de Lesseps,
datée dePhilse, du 15 décembre. M. de Lesseps avait déjà fait
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