Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-02-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 février 1857 10 février 1857
Description : 1857/02/10 (A2,N16). 1857/02/10 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530615r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
38 L'ISTHME DE SUEZ,
nombre d'autres officiers de marine. A l'expérience de saint
Jérôme, on oppose celle qu'une longue navigation a acquise à
la Compagnie péninsulaire et orientale. Quant au projet de
chemin de fer par la vallée de l'Euphrate, les promoteurs du
canal opposent leur tarif de passage de 10 francs par tonneau
aux 4 livres sterl. 15 scb. (118 fr. 85 c.), minimum du trans-
port par tonne de marchandise de Séleucie à Bassorah. Ils
affirment que le canal de Suez profitera à toufes les nations
sans faire tort à aucune ; qu'en abrégeant de 3,000 lieues la
route de l'Inde et en la rendant accessible aux bateaux à va-
peur, ce canal répandra la civilisation jusqu'aux confins de
l'extrême Orient; qu'en diminuant les frais du transit, il l'ac-
croftra ainsi que le nombre des passagers ; et qu'en outre il
ouvrira au commerce des contrées jusqu'alors inconnues ; que
le commerce verra prendre place dans ses échanges à des mar-
chandises qui jusqu'alors n'y ont point figuré, par suite de
l'élévation du prix du transport; que, tout en préparant les
voies à des conquêtes pacifiques dans des pays soustraits au-
jourd'hui à l'influence européenne, il resserrera les liens qui
nous unissent à nos possessions indiennes et australiennes ;
affermira notre puissance en rendant notre protection plus
efficace, et en un mot qu'il ouvrira « la terre à toutes les
nations. »
On retrouve dans la brochure de M. Ch. Kenney la
plupart des arguments que nous avons donnés nous-
mêmes. Mais on remarquera que, dans sa bouche, les
arguments sont beaucoup plus forts que dans la nôtre.
Une voix anglaise est tout à fait impartiale dans le
débat, et le soupçon ne peut même l'atteindre.
Nous trouvons dans le Rdilway-Tirnes du 24 janvier
sur l'ouvrage de M. C. Kenney : Les Portes de TOrient,
l'article suivant, où nous sommes heureux de voir des
éloges tout à fait pareils aux nôtres :
« Un pamphlet portant le titre : Les Portes de l'Orient,
vient d'être publié par MM. Ward et Lock, de Fleet-Slreet. Le
but principal de cette brochure est de présenter un exposé
populaire du projet du canal de Suez, des efforts de M. de
Lesseps dans la grande entreprise qui est sous sa direction,
des travaux à faire et de leur exécution, des objections et des
préventions qui ont jusqu'ici retardé les progrès d'un travail
si ardemment demandé par le commerce anglais, et si haute-
ment approuvé par la science en Angleterre.. Voilà le but que
se propose ce livre; et nous devons rendre cette justice à l'au-
teur, M. Charles L. Kenney, de dire qu'il atteint complète-
ment son objet. Ecrivant avec un soin scrupuleux, d'un style
simple et facile, qui laisse aisément apercevoir une convic-
tion des plus arrêtées et un enthousiasme presque prophé-
tique, auxquels obéit l'auteur, M. Ch. Kenney -traite ce sujet
difficile d'yne manière ires-intéressante faite pour appeler
l'attention et exciter les sympathies des personnes même les
moins savantes et les plus dépourvues de notions commer-
ciales. Son ouvrage, ainsi que nous le reconnaissons rien
qu'en parcourant ses premières pages, est destiné pour cette
nombreuse portion du public qui, par plusieurs motifs, ne
peut étudier le Rapport définitif et si admirable de la Com-
mission internationale. Par une analyse succincte, l'auteur a
pu donner un abrégé du projet qu'il a su renfermer dans dix
chapitres contenant seulement soixante-douze pages d'impres-
sion ; il a réussi non-seulement à rendre ce sujet attrayant,
mais encore à en faciliter la lecture à ceux dont les occu-
pations rendent le temps plus précieux. Ce pamphlet con-
tient en outre plusieurs cartes et de jolies gravures copiées
sur des photographies qui ont pour sujet des vues prises sur
le tracé du canal. Dans un ouvrage de cette nature, destiné au
plus grand nombre de lecteurs, il serait injuste de chercher
une discussion très-approfondie des détails techniques qui,
tout en n'apportant qu'ennui et fatigue pour les personnes
étrangères à ces matières, n'accroissent en aucune manière
leurs connaissances. Le Rapport de -la Commission inter-
nationale est surtout destiné aux ingénieurs et aux hommes
scientifiques. M. Kenney s'est placé, lui, sur un terrain plus
modeste; et par cela seul il s'adresse à un public beaucoup
plus nombreux, n'ayant pour objet que d'instruire, en les
amusant, ceux qui ne veulent ou ne peuvent point lire le
Rapport de la Commission internationale, où se trouvent les
documents et les procès-verbaux sur lesquels M. Kenney a
basé son opuscule. »
G. LOTHES.
FAITS DIVERS.
- M. le contre-amiral Rigault de Genouilly, membre de la
Commission internationale, a quitté Paris pour se rendre à
Brest, le 26 janvier. La Némésis, sur laquelle il arborera son
pavillon, partira pour la Chine au premier beau temps.
— L'île de Karrak et le port de Bouchir, dans le golfe Per-
sique, sont tombés aux mains des Anglais, le 4 et le 10 dé-
cembre. Il n'y a presque point eu de résistance de la part des
Persans. Voici quelques détails précis sur les circonstances de
l'attaque et de la prise de ces deux positions.
D'après les rapports du général Stalker et de l'amiral Leeke,
publiés par le Bombay-rimes, l'île de Karrak a été occupée
le 4 décembre et convertie en dépôt militaire. Le 6, l'escadre
a débarqué dans la baie de Hallilla, à dix milles au sud-est de
la ville de Bouchir. On s'est mis en mouvement le 9; un fort
avancé, appelé le vieux fort portugais, ayant été pris d'assaut,
on marcha sur la ville le lendemain', 10; on commença à
bombarder dans la matinée , et à midi la ville s'était rendue.
Les Anglais ont perdu un général et trois officiers; une cin-
quantaine de soldats ont été tués ou blessés. La garnison de
Bouchir, de 1500 à 2000 hommes, a été désarmée et relâchée.
— En comparant l'effectif de la flotte anglaise au 1er jan-
vier 1856 et au ler janvier 1857, on trouve les chiffres sui-
vants :
La station des Indes orientales, de la Chine et de l'Australie
comprenait, en 1856, 18 navires, 341 canons et 3,231
hommes ; aujourd'hui, 27 navires, 427 canons et 4,462
hommes. Celle du cap de Bonne-Espérance avait, en 1856,
7 navires comptant 73 canons et 897 hommes ; en 1857, elle
a 5 navires, 58 canons et 804 hommes. Celle de la côte occi-
dentale d'Afrique avait, en 1856, 14 navires, 84 canons,
1,325 hommes; en 1857, elle comprend 17 navires, 96 ca-
nons, 1,791 hommes. La côte nord-est d'Amérique compre-
nait, en 1856, 8 navires, 107 canons et 1,102 hommes; en
1857, elle comprendra 8 navires, 121 canons et 1,363
hommes. Le Pacifique avait, en 1856, 9 navires, 234 canons,
2,147 hommes ; en 1857, il aura 10 navires, 237 canons,
2,369 hommes. La station du nord de l'Amérique et des Indes
occidentales avait, en 1856, 21 navires, 468 canons, 4,874
hommes; elle aura, en 1857, 25 navires, 469 canons et
4,955 hommes. La station de la Méditerranée et de la mer
Noire, en 1856, 69 navires, 1,1-28 canons, 12,774 hommes;
en 1857, 44 navires, 788 canons et 9,181 hommes.
nombre d'autres officiers de marine. A l'expérience de saint
Jérôme, on oppose celle qu'une longue navigation a acquise à
la Compagnie péninsulaire et orientale. Quant au projet de
chemin de fer par la vallée de l'Euphrate, les promoteurs du
canal opposent leur tarif de passage de 10 francs par tonneau
aux 4 livres sterl. 15 scb. (118 fr. 85 c.), minimum du trans-
port par tonne de marchandise de Séleucie à Bassorah. Ils
affirment que le canal de Suez profitera à toufes les nations
sans faire tort à aucune ; qu'en abrégeant de 3,000 lieues la
route de l'Inde et en la rendant accessible aux bateaux à va-
peur, ce canal répandra la civilisation jusqu'aux confins de
l'extrême Orient; qu'en diminuant les frais du transit, il l'ac-
croftra ainsi que le nombre des passagers ; et qu'en outre il
ouvrira au commerce des contrées jusqu'alors inconnues ; que
le commerce verra prendre place dans ses échanges à des mar-
chandises qui jusqu'alors n'y ont point figuré, par suite de
l'élévation du prix du transport; que, tout en préparant les
voies à des conquêtes pacifiques dans des pays soustraits au-
jourd'hui à l'influence européenne, il resserrera les liens qui
nous unissent à nos possessions indiennes et australiennes ;
affermira notre puissance en rendant notre protection plus
efficace, et en un mot qu'il ouvrira « la terre à toutes les
nations. »
On retrouve dans la brochure de M. Ch. Kenney la
plupart des arguments que nous avons donnés nous-
mêmes. Mais on remarquera que, dans sa bouche, les
arguments sont beaucoup plus forts que dans la nôtre.
Une voix anglaise est tout à fait impartiale dans le
débat, et le soupçon ne peut même l'atteindre.
Nous trouvons dans le Rdilway-Tirnes du 24 janvier
sur l'ouvrage de M. C. Kenney : Les Portes de TOrient,
l'article suivant, où nous sommes heureux de voir des
éloges tout à fait pareils aux nôtres :
« Un pamphlet portant le titre : Les Portes de l'Orient,
vient d'être publié par MM. Ward et Lock, de Fleet-Slreet. Le
but principal de cette brochure est de présenter un exposé
populaire du projet du canal de Suez, des efforts de M. de
Lesseps dans la grande entreprise qui est sous sa direction,
des travaux à faire et de leur exécution, des objections et des
préventions qui ont jusqu'ici retardé les progrès d'un travail
si ardemment demandé par le commerce anglais, et si haute-
ment approuvé par la science en Angleterre.. Voilà le but que
se propose ce livre; et nous devons rendre cette justice à l'au-
teur, M. Charles L. Kenney, de dire qu'il atteint complète-
ment son objet. Ecrivant avec un soin scrupuleux, d'un style
simple et facile, qui laisse aisément apercevoir une convic-
tion des plus arrêtées et un enthousiasme presque prophé-
tique, auxquels obéit l'auteur, M. Ch. Kenney -traite ce sujet
difficile d'yne manière ires-intéressante faite pour appeler
l'attention et exciter les sympathies des personnes même les
moins savantes et les plus dépourvues de notions commer-
ciales. Son ouvrage, ainsi que nous le reconnaissons rien
qu'en parcourant ses premières pages, est destiné pour cette
nombreuse portion du public qui, par plusieurs motifs, ne
peut étudier le Rapport définitif et si admirable de la Com-
mission internationale. Par une analyse succincte, l'auteur a
pu donner un abrégé du projet qu'il a su renfermer dans dix
chapitres contenant seulement soixante-douze pages d'impres-
sion ; il a réussi non-seulement à rendre ce sujet attrayant,
mais encore à en faciliter la lecture à ceux dont les occu-
pations rendent le temps plus précieux. Ce pamphlet con-
tient en outre plusieurs cartes et de jolies gravures copiées
sur des photographies qui ont pour sujet des vues prises sur
le tracé du canal. Dans un ouvrage de cette nature, destiné au
plus grand nombre de lecteurs, il serait injuste de chercher
une discussion très-approfondie des détails techniques qui,
tout en n'apportant qu'ennui et fatigue pour les personnes
étrangères à ces matières, n'accroissent en aucune manière
leurs connaissances. Le Rapport de -la Commission inter-
nationale est surtout destiné aux ingénieurs et aux hommes
scientifiques. M. Kenney s'est placé, lui, sur un terrain plus
modeste; et par cela seul il s'adresse à un public beaucoup
plus nombreux, n'ayant pour objet que d'instruire, en les
amusant, ceux qui ne veulent ou ne peuvent point lire le
Rapport de la Commission internationale, où se trouvent les
documents et les procès-verbaux sur lesquels M. Kenney a
basé son opuscule. »
G. LOTHES.
FAITS DIVERS.
- M. le contre-amiral Rigault de Genouilly, membre de la
Commission internationale, a quitté Paris pour se rendre à
Brest, le 26 janvier. La Némésis, sur laquelle il arborera son
pavillon, partira pour la Chine au premier beau temps.
— L'île de Karrak et le port de Bouchir, dans le golfe Per-
sique, sont tombés aux mains des Anglais, le 4 et le 10 dé-
cembre. Il n'y a presque point eu de résistance de la part des
Persans. Voici quelques détails précis sur les circonstances de
l'attaque et de la prise de ces deux positions.
D'après les rapports du général Stalker et de l'amiral Leeke,
publiés par le Bombay-rimes, l'île de Karrak a été occupée
le 4 décembre et convertie en dépôt militaire. Le 6, l'escadre
a débarqué dans la baie de Hallilla, à dix milles au sud-est de
la ville de Bouchir. On s'est mis en mouvement le 9; un fort
avancé, appelé le vieux fort portugais, ayant été pris d'assaut,
on marcha sur la ville le lendemain', 10; on commença à
bombarder dans la matinée , et à midi la ville s'était rendue.
Les Anglais ont perdu un général et trois officiers; une cin-
quantaine de soldats ont été tués ou blessés. La garnison de
Bouchir, de 1500 à 2000 hommes, a été désarmée et relâchée.
— En comparant l'effectif de la flotte anglaise au 1er jan-
vier 1856 et au ler janvier 1857, on trouve les chiffres sui-
vants :
La station des Indes orientales, de la Chine et de l'Australie
comprenait, en 1856, 18 navires, 341 canons et 3,231
hommes ; aujourd'hui, 27 navires, 427 canons et 4,462
hommes. Celle du cap de Bonne-Espérance avait, en 1856,
7 navires comptant 73 canons et 897 hommes ; en 1857, elle
a 5 navires, 58 canons et 804 hommes. Celle de la côte occi-
dentale d'Afrique avait, en 1856, 14 navires, 84 canons,
1,325 hommes; en 1857, elle comprend 17 navires, 96 ca-
nons, 1,791 hommes. La côte nord-est d'Amérique compre-
nait, en 1856, 8 navires, 107 canons et 1,102 hommes; en
1857, elle comprendra 8 navires, 121 canons et 1,363
hommes. Le Pacifique avait, en 1856, 9 navires, 234 canons,
2,147 hommes ; en 1857, il aura 10 navires, 237 canons,
2,369 hommes. La station du nord de l'Amérique et des Indes
occidentales avait, en 1856, 21 navires, 468 canons, 4,874
hommes; elle aura, en 1857, 25 navires, 469 canons et
4,955 hommes. La station de la Méditerranée et de la mer
Noire, en 1856, 69 navires, 1,1-28 canons, 12,774 hommes;
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