Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-02-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 février 1857 10 février 1857
Description : 1857/02/10 (A2,N16). 1857/02/10 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530615r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
36 L'ISTHME DE SUEZ,
J) gain, la Russie s'occuper d'accroître sa marine et d'étendre
» son commerce; en voyant nos propres colonies se déve-
» lopper autant que la mère patrie, un politique trembleur
» pourrait se demander : Qu'adviendra-t-il de nous dans quel-
» ques années d'ici ? La réponse n'est pas bien loin. Quand
» même-la rivalité commerciale serait dangereuse, 1 Angle-
» terre, dont les marchés ont autant d'élasticité que ceux
» d'aucune nation du monde, n'a rien à craindre absolument.
» S'il y a chez.nous, quelque part, abattement et sénilité, ce
» n'est pas du moins dans notre commerce. Il réunit toute la
» vitalité de la jeunesse avec toute la solidité de l'âge mûr, et
n il provoque la concurrence bien plutôt qu'il ne la redoute;
» car c'est la gloire de la concurrence commerciale d'êlre
a d'autant plus utile pour nous qu'elle est plus ardente. Ce
» n'est pas du tout comme dans les courses de chevaux, où
r la victoire de l'un est la défaite de l'autre. Ici, au contraire,
a le profit d'un marchand est le profit de tous, et la prospé-
» rité croissante d'un Etat voisin, loin de diminuer notre
Il bonne situation, l'accroît en nous donnant un riche con-
» sommateur de plus. Ainsi, que la France, la Russie et
» l'Amérique prospèrent, l'Angleterre n'en prospérera que
» davantage elle-même. » Ces belles paroles renferment le
plaidoyer le plus vigoureux que l'on ait peut-être.- encore fait
en faveur d'un projet conçu précisément pour faciliter et mulr
tiplier les relations commerciales entre les peuples, et dont
les auteurs ont pris pour devise : Aperire terram gentibus.
Ainsi que l'a judicieusement établi M. Barthélémy Saint-Hilaire
dans le journal intitulé l'Isthme de Suez, la liberté du com-
merce comprend deux choses : l'abaissement des tarifs qui
gênent les échanges, le perfectionnement des voies de com-
munication qui facilitent ces échanges, en les rendant plus
rapides et plus lucratifs. Par quel renversement d'idées, par
quelle étrange inconséquence la nation qui a supprimé les
barrières artificielles que les douanes avaient élevées entre les
peuples, s'obstinerait-elle à maintenir et à perpétuer les bar-
rières que la nature a placées entre les différentes parties du
globe? Quelle dérision, quel scandale si l'on voyait l'Angle-
terre barrer la route des Indes orientales au moment même
où elle proclame que le commerce est libre avec toutes les
possessions britanniques ! M. Barthélemy Saint-Hilaire a rai-
son : si le grand homme d'Etat dont la nation anglaise a re-
cueilli les traditions libérales présidait encore aux destinées
de son pays, on est en droit d'affirmer que la question qui
nous occupe serait déjà résolue en Angleterre comme dans le
reste de l'Europe; sir Robert Peel aurait certainement re-
connu sa propre pensée dans le projet conçu pour la réunion
des deux mers ; il aurait vu dans cette opération un des
moyens les plus sûrs et les plus efficaces pour développer et
pour couronner sa politique intelligente et patriotique.
» Pourquoi les successeurs de sir Robert Peel, qui se
vantent de continuer sa politique, sont-ils opposés à cette
entreprise? Nous l'avons déjà dit : c'est là leur secret, et ils
paraissent décidés à le garder tant qu'ils pourront. Les
arrière-pensées et les préoccupations par lesquelles nous
avons essayé d'expliquer leur opposition ne sont attestées par
aucune parole officielle; la justice nous oblige même à re-
connaître qu'elles ont été désavouées par le seul organe de la
presse britannique qui soit hostile à l'entreprise. Il n'y a
qu'un fait qui soit de notoriété publique en Europe : c'est que
depuis deux ans l'exécution de ce grand travail est entravée
par le veto tout puissant de lord Stratford de Redcliffe. En
outre, et comme si l'ambassadeur anglais avait voulu prouver
que le crédit dont il dispose à Constantinople n'est pas res-
treint à ce veto suspensif, on parle depuis quelques mois
d'une décision qu'il aurait obtenue de la Porte pour autoriser
une Compagnie anglaise à construire un chemin de fer qui
doit relier la Méditerranée au golfe Persique, en traversant
la vallée de l'Euphrate et la Turquie d'Asie. Les renseigne-
ments que nous avons sur ce nouveau projet sont encore trop
vagues pour nous permettre de l'apprécier en lui-même et
dans les avantages qu'il peut offrir à la Turquip, à laquelle il
imposerait, dit-on, la charge énorme d'un intérêt à 6 pour 100
du capital que doit absorber l'entreprise. M. de Lesseps et les
défenseurs de son projet sont les premiers à reconnaître que
le chemin de fer de l'Euphrate et le canal de Suez peuvent
s'établir et fonctionner l'un à côté de l'autre sans se faire une
concurrence nuisible l'un à l'autre; ils observent avec raison
que le chemin de fer, à cause des transbordements multipliés
qu'il nécessitera, ne peut suppléer le canal pour le transport
des marchandises. Il y a plus : en répandant la vie et la civi-
lisation dans ces contrées aujourd'hui presque désertes et à
moitié sauvages; en y faisant pénétrer le commerce, l'indus-
trie, les capitaux européens, le chemin de fer ne peut man-
quet' d'accroîlre le mouvement de la navigation sur le canal.
Mais quelle que puisse être l'utilité de cette nouvelle entre-
prise, il n'y a pas à se méprendre sur la pensée dans laquelle
elle a été conçue, ni sur les motifs qui ont porté lord Strat-
ford de Redcliffe à la prendre sous son patronage. Il est im-
possible d'y voir autre chose qu'une tactique, une diversion
plus ou moins habile, imaginée pour faire échec au percement
de l'isthme de Suez. Cette opposition qui agit dans l'ombre
et le silence a réussi jusqu'à présent : la question est de savoir
si elle gagnera la partie. A Constantinople elle a ses coudées
franches ; elle trouve un point d'appui dans les mœurs et les
habitudes locales ; elle manœuvre à son aise et en toute
liberté. Mais elle n'aura point aussi beau jeu le jour où elle
sera forcée de sortir du huis-clos où elle se renferme pour
subir l'épreuve de la discussion publique et du contrôle par-
lementaire. Nous approchons du moment où le Parlement
anglais va se réunir ; lord Clarendon et lord Palmerston
seront certainement interpellés au sujet des instructions qu'ils
ont envoyées à lord Stratford de Redcliffe sur une question
qui intéresse à un si haut point tous les Etats européens, y
compris l'Angleterre elle-même. Alors le silence ne sera plus
possible ; il faudra parler non-seulement pour l'Angleterre,
mais pour l'Europe, et jouer cartes sur table. Les hommes
honorables qui ont entrepris le percement de l'isthme de Suez
n'attendent que ce moment, et ils ont droit de l'attendre avec
confiance. Déjà les dernières nouvelles de Constantinople
signalent un revirement favorable à leur projet dans les con-
seils de la Porte. Le langage que tient à ce sujet le Journal
de Constantinople, depuis le retour de Reschid au pouvoir,
peut être considér-é comme une amende honorable à l'opinion
presque unanime de l'Europe. Mais que va dire et que va faire
lord Stratford de Redcliffe ?
» Nous profitons de cette occasion pour annoncer un nouveau
volume de documents qui vient de paraître sur le percement
de l'isthme de Suez. Ce volume , qui forme le troisième de la
collection publiée par M. de Lesseps, contient le Rapport de
la Commission internationale sur toutes les questions que sou-
lève l'exécution du canal projeté pour la jonction des deux
mers. Le Rapport est suivi de toutes les pièces qui peuvent le
compléter et l'éclaircir, notamment du devis des dépenses
approuvé par la Commission.
» Louis ALLOURY. Il
J) gain, la Russie s'occuper d'accroître sa marine et d'étendre
» son commerce; en voyant nos propres colonies se déve-
» lopper autant que la mère patrie, un politique trembleur
» pourrait se demander : Qu'adviendra-t-il de nous dans quel-
» ques années d'ici ? La réponse n'est pas bien loin. Quand
» même-la rivalité commerciale serait dangereuse, 1 Angle-
» terre, dont les marchés ont autant d'élasticité que ceux
» d'aucune nation du monde, n'a rien à craindre absolument.
» S'il y a chez.nous, quelque part, abattement et sénilité, ce
» n'est pas du moins dans notre commerce. Il réunit toute la
» vitalité de la jeunesse avec toute la solidité de l'âge mûr, et
n il provoque la concurrence bien plutôt qu'il ne la redoute;
» car c'est la gloire de la concurrence commerciale d'êlre
a d'autant plus utile pour nous qu'elle est plus ardente. Ce
» n'est pas du tout comme dans les courses de chevaux, où
r la victoire de l'un est la défaite de l'autre. Ici, au contraire,
a le profit d'un marchand est le profit de tous, et la prospé-
» rité croissante d'un Etat voisin, loin de diminuer notre
Il bonne situation, l'accroît en nous donnant un riche con-
» sommateur de plus. Ainsi, que la France, la Russie et
» l'Amérique prospèrent, l'Angleterre n'en prospérera que
» davantage elle-même. » Ces belles paroles renferment le
plaidoyer le plus vigoureux que l'on ait peut-être.- encore fait
en faveur d'un projet conçu précisément pour faciliter et mulr
tiplier les relations commerciales entre les peuples, et dont
les auteurs ont pris pour devise : Aperire terram gentibus.
Ainsi que l'a judicieusement établi M. Barthélémy Saint-Hilaire
dans le journal intitulé l'Isthme de Suez, la liberté du com-
merce comprend deux choses : l'abaissement des tarifs qui
gênent les échanges, le perfectionnement des voies de com-
munication qui facilitent ces échanges, en les rendant plus
rapides et plus lucratifs. Par quel renversement d'idées, par
quelle étrange inconséquence la nation qui a supprimé les
barrières artificielles que les douanes avaient élevées entre les
peuples, s'obstinerait-elle à maintenir et à perpétuer les bar-
rières que la nature a placées entre les différentes parties du
globe? Quelle dérision, quel scandale si l'on voyait l'Angle-
terre barrer la route des Indes orientales au moment même
où elle proclame que le commerce est libre avec toutes les
possessions britanniques ! M. Barthélemy Saint-Hilaire a rai-
son : si le grand homme d'Etat dont la nation anglaise a re-
cueilli les traditions libérales présidait encore aux destinées
de son pays, on est en droit d'affirmer que la question qui
nous occupe serait déjà résolue en Angleterre comme dans le
reste de l'Europe; sir Robert Peel aurait certainement re-
connu sa propre pensée dans le projet conçu pour la réunion
des deux mers ; il aurait vu dans cette opération un des
moyens les plus sûrs et les plus efficaces pour développer et
pour couronner sa politique intelligente et patriotique.
» Pourquoi les successeurs de sir Robert Peel, qui se
vantent de continuer sa politique, sont-ils opposés à cette
entreprise? Nous l'avons déjà dit : c'est là leur secret, et ils
paraissent décidés à le garder tant qu'ils pourront. Les
arrière-pensées et les préoccupations par lesquelles nous
avons essayé d'expliquer leur opposition ne sont attestées par
aucune parole officielle; la justice nous oblige même à re-
connaître qu'elles ont été désavouées par le seul organe de la
presse britannique qui soit hostile à l'entreprise. Il n'y a
qu'un fait qui soit de notoriété publique en Europe : c'est que
depuis deux ans l'exécution de ce grand travail est entravée
par le veto tout puissant de lord Stratford de Redcliffe. En
outre, et comme si l'ambassadeur anglais avait voulu prouver
que le crédit dont il dispose à Constantinople n'est pas res-
treint à ce veto suspensif, on parle depuis quelques mois
d'une décision qu'il aurait obtenue de la Porte pour autoriser
une Compagnie anglaise à construire un chemin de fer qui
doit relier la Méditerranée au golfe Persique, en traversant
la vallée de l'Euphrate et la Turquie d'Asie. Les renseigne-
ments que nous avons sur ce nouveau projet sont encore trop
vagues pour nous permettre de l'apprécier en lui-même et
dans les avantages qu'il peut offrir à la Turquip, à laquelle il
imposerait, dit-on, la charge énorme d'un intérêt à 6 pour 100
du capital que doit absorber l'entreprise. M. de Lesseps et les
défenseurs de son projet sont les premiers à reconnaître que
le chemin de fer de l'Euphrate et le canal de Suez peuvent
s'établir et fonctionner l'un à côté de l'autre sans se faire une
concurrence nuisible l'un à l'autre; ils observent avec raison
que le chemin de fer, à cause des transbordements multipliés
qu'il nécessitera, ne peut suppléer le canal pour le transport
des marchandises. Il y a plus : en répandant la vie et la civi-
lisation dans ces contrées aujourd'hui presque désertes et à
moitié sauvages; en y faisant pénétrer le commerce, l'indus-
trie, les capitaux européens, le chemin de fer ne peut man-
quet' d'accroîlre le mouvement de la navigation sur le canal.
Mais quelle que puisse être l'utilité de cette nouvelle entre-
prise, il n'y a pas à se méprendre sur la pensée dans laquelle
elle a été conçue, ni sur les motifs qui ont porté lord Strat-
ford de Redcliffe à la prendre sous son patronage. Il est im-
possible d'y voir autre chose qu'une tactique, une diversion
plus ou moins habile, imaginée pour faire échec au percement
de l'isthme de Suez. Cette opposition qui agit dans l'ombre
et le silence a réussi jusqu'à présent : la question est de savoir
si elle gagnera la partie. A Constantinople elle a ses coudées
franches ; elle trouve un point d'appui dans les mœurs et les
habitudes locales ; elle manœuvre à son aise et en toute
liberté. Mais elle n'aura point aussi beau jeu le jour où elle
sera forcée de sortir du huis-clos où elle se renferme pour
subir l'épreuve de la discussion publique et du contrôle par-
lementaire. Nous approchons du moment où le Parlement
anglais va se réunir ; lord Clarendon et lord Palmerston
seront certainement interpellés au sujet des instructions qu'ils
ont envoyées à lord Stratford de Redcliffe sur une question
qui intéresse à un si haut point tous les Etats européens, y
compris l'Angleterre elle-même. Alors le silence ne sera plus
possible ; il faudra parler non-seulement pour l'Angleterre,
mais pour l'Europe, et jouer cartes sur table. Les hommes
honorables qui ont entrepris le percement de l'isthme de Suez
n'attendent que ce moment, et ils ont droit de l'attendre avec
confiance. Déjà les dernières nouvelles de Constantinople
signalent un revirement favorable à leur projet dans les con-
seils de la Porte. Le langage que tient à ce sujet le Journal
de Constantinople, depuis le retour de Reschid au pouvoir,
peut être considér-é comme une amende honorable à l'opinion
presque unanime de l'Europe. Mais que va dire et que va faire
lord Stratford de Redcliffe ?
» Nous profitons de cette occasion pour annoncer un nouveau
volume de documents qui vient de paraître sur le percement
de l'isthme de Suez. Ce volume , qui forme le troisième de la
collection publiée par M. de Lesseps, contient le Rapport de
la Commission internationale sur toutes les questions que sou-
lève l'exécution du canal projeté pour la jonction des deux
mers. Le Rapport est suivi de toutes les pièces qui peuvent le
compléter et l'éclaircir, notamment du devis des dépenses
approuvé par la Commission.
» Louis ALLOURY. Il
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530615r/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530615r/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530615r/f4.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530615r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530615r
Facebook
Twitter