Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-02-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 février 1857 10 février 1857
Description : 1857/02/10 (A2,N16). 1857/02/10 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530615r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 36
*
les plus étendus, les plus considérables, et que cette opéra-
tion si simple doit lui fournir un immense accroissement de
force, de puissance et de richesse en abrégeant de moitié la
distance qui la sépare aujourd'hui du vaste empire qu'elle a
fondé dans l'Inde, en la rapprochant aussi du nouvel empire
qu'elle travaille à fonder dans l'Australie.
« Il est vrai que, pour apprécier les avantages de cette route
abrégée entre l'Occident et l'Orient, le peuple anglais n'est
pas réduit à des indications et à des calculs purement spécu-
latifs; il peut s'appuyer sur le succès d'une expérience qu'il a
déjà faite. Depuis dix-huit ans, un service de bateaux à vapeur
fonctionne régulièrement sur la mer Rouge pour le transport
de la malle des Indes à travers l'Egypte, et l'entreprise a si
bien réussi que l'on s'occupe en ce moment d'organiser oh
service du même genre pour la malle de l'Australie. Quel pro-
grès, quel avantage immense pour le commerce anglais, si
• l'on pouvait approprier à la grande navigation et au transport
des marchandises la voie plus courte et plus directe que l'in-
telligence et la résolution du lieutenant Waghorn ont ouverte
pour le transport des dépêches et des voyageurs ! Quelle
source de profits incalculables, si l'on arrivait à supprimer
l'embarras des débarquements et des rembarquements, et si
les plus grands navires pouvaient passer de plain-pied d'une
mer à l'autre au moyen d'un Bosphore creusé de main
d'hommes! Sur une pareille question, rien n'est plus con-
cluant que les chiffres. Aujourd'hui, la distance de Londres à
Bombay, par la voie du Cap, est de 5,950 lieues ; par le
canal maritime de Suez, elle ne sera plus que de 3,100 lieues :
elle sera donc abrégée de 2,850 lieues. Les voyages étant
accélérés, les frets "seront à plus bas prix; et le mouvement
des affaires entre l'Europe et les Indes en sera considérable-
ment augmenté. Voilà ce qui a dû frapper tous les esprits ;
voilà le cri de l'opinion publique en Angleterre et dans les
colonies anglaises.
» Autant les avantages que l'Angleterre doit retirer du nou-
veau passage sont positifs et palpables, autant les dangers qui
paraissent effrayer certaines imaginations sont éloignés de
toute vérité comme de toute vraisemblance. Disons-le sans
aucune arrière-pensée d'épigramme ou d'allusion malveillante:
l'Angleterre montrerait une abnégation qui n'est ni dans son
caractère ni dans sa fortune, si elle méconnaissait sa propre
force et ses propres avantages au point de trembler devant
- les suites éventuelles d'une entreprise européenne que l'on a
parfaitement caractérisée en disant qu'elle doit profiter à tous
les peuples salis nuire .à aucun. Quoi! ce serait la première
nation maritime du monde, celle qui vante à bon droit la su-
périorité de sa marine militaire et de sa marine marchande,
le nombre et l'étendue de ses possessions coloniales ; ce serait
l'Angleterre qui craindrait de voir sa puissance ébranlée ,
affaiblie, ruinée, par un événement dont le résultat doit être
d'augmenter et d'améliorer dans des proportions inappré-
ciables, de doubler, de tripler peut-être les ressources, les
facilités, les bénéfices du commerce universel ! Il y a peu de
temps, le principal organe de la presse britannique, dans un
élan très-légitime d'enthousiasme et d'orgueil national, traçait
un tableau magnifique, imposant, de la situation que l'Angle-
terre occupe aujourd'hui dans le monde. Il montrait les vastes
régions de l'Asie, qui repferment les deux tiers de la race hu-
maine; envahies par l'infatigable énergie de la race britan-
nique; les sectateurs de Mahomet et de Brahma soumis au
sceptre de la reine Victoria; la nation anglaise élevée au rang
de première puissance musulmane; plus loin, au fond de
l'Orient, la Chine mise en communication avec le reste des
hommes et remuée par les doctrines des missionnaires anglais ;
la langue et la civilisation de l'Angleterre transplantées sur les
bords de fleuves inconnus et au fond des déserts fermés à la
science; les chemins de fer et les télégraphes anglais s'éten-
dant bientôt depuis l'Océan et la Méditerranée jusqu'au cœur
de l'Asie. A côté de l'Egypte déjà civilisée par le passage de la
malle anglaise, ce journal signalait dans un avenir prochain
la Turquie d'Asie et le golfe Persique régénérés par la même
influence ; les voyageurs anglais traversant l'Afrique d'un
océan à l'autre ; les îles immenses des mers indiennes conver-.
ties en stations navales sur la routé de l'Australie; leurs popu-
lations civilisées, et leur industrie, leurs productions, leur
sol mis au service de l'huriïanité !
» Quand on est aussi fort, aussi puissant, aussi solidement
établi dans le monde ; quand on règne sur les deux tiers de
l'espèce humaine, quel danger peut-on avoir à craindre de
l'autre tiers? Loin de redouter la concurrence, on peut l'ap-
peler et la braver partout; car on est sûr de la soutenir et de
la vaincre partout. Les seuls rivaux sérieux que l'Angleterre
puisse rencontrer aujourd'hui dans les mers orientales, ce
sont les Etats-Unis. Mais si les Etats-Unis y tiennent le second
rang, ils ne viennent que bien loin après l'Angleterre, longo
sed proxirnus intervallo, Le pavillon américain n'est compris
que pour un quart à peu près dans le chiffre total des trans-
actions commerciales qui se font avec l'Orient; l'Angleterre
à elle seule y figure pour moitié, tandis que toutes les autres
nations réunies y figurent pour l'autre quart seulement. Les
Etats-Unis, voilà donc les seuls rivaux possibles de l'Angle-
terre dans ces parages ; elle n'en a pas, elle ne peut pas en
avoir d'autres. Or, qui de l'Angleterre ou des Etats-Unis doit
profiter le plus du nouveau-passage qu'il s'agit d'ouvrir entre
l'Europe et l'Asie ? Autant vaudrait demander qui de l'Angle-
terre ou des Etats-Unis possède Gibraltar, les îles Ioniennes,
Malte et Aden ; autant vaudrait demander si New-York est plus
rapproché de Suez que Londres et Liverpool. Il est vrai que
si l'Angleterre est moins éloignée de Suez que les Etats-Unis,
en revanche elle en est plus éloignée que les nations q-ui occu-
pent le bassin de la Méditerranée. N'est-ce pas là, dit-on, un
vrai désavantage, un vrai danger pour elle ? Oui, si l'Angle-
terre oubliait qu'elle est l'Angleterre ; si elle oubliait qu'elle
est la première des puissances maritimes, la première des
puissances orientales. Mais l'Angleterre a de quoi se rassurer
en comptant ses bâtiments de guerre, ses navires marchands,
ses innombrables ports, ses comptoirs, ses factoreries, ses
stations navales qui forment une chaîne continue sur le grand
chemin de l'Europe aux Indes. Ce sont là des avantages plus
que suffisants pour contre-balancer les chances que la proxi-
mité du futur canal doit donner aux nations méditerra..
néennes. L'Angleterre a déjà-la part du lion en Asie, et elle
a tous les moyens avec toutes les chances de la conserver.
» On méconnaît donc, on calomnie - la nation anglaise
quand on la croit dominée par ces terreurs chimériques ; on
commet à' son égard un véritable anachronisme en la mon-
trant livrée à des calculs d'un égoïsme étroit, inintelligent,
également contraire à ses intérêts bien entendus et aux grands
principes de la politique libérale qu'elle a proclamée comme
la loi des relations commerciales entre tous les peuples civi-
lisés. Il n'y a que les Anglais qui sachent exprimer forte-
ment, éloquemment les idées anglaises ; et nous ne pouvons
résister au désir de laisser parler ici le journal que nous
citions tout à l'heure. « En voyant, dit le Times, cette con-
11 currence qui s'accroît de toutes parts ; en voyant la France
» transporter son immense énergie de la politique aux spécu-
» lations commerciales, l'Amérique répandre ses dollars suc
» le monde autant par besoin d'activité que par amour du
*
les plus étendus, les plus considérables, et que cette opéra-
tion si simple doit lui fournir un immense accroissement de
force, de puissance et de richesse en abrégeant de moitié la
distance qui la sépare aujourd'hui du vaste empire qu'elle a
fondé dans l'Inde, en la rapprochant aussi du nouvel empire
qu'elle travaille à fonder dans l'Australie.
« Il est vrai que, pour apprécier les avantages de cette route
abrégée entre l'Occident et l'Orient, le peuple anglais n'est
pas réduit à des indications et à des calculs purement spécu-
latifs; il peut s'appuyer sur le succès d'une expérience qu'il a
déjà faite. Depuis dix-huit ans, un service de bateaux à vapeur
fonctionne régulièrement sur la mer Rouge pour le transport
de la malle des Indes à travers l'Egypte, et l'entreprise a si
bien réussi que l'on s'occupe en ce moment d'organiser oh
service du même genre pour la malle de l'Australie. Quel pro-
grès, quel avantage immense pour le commerce anglais, si
• l'on pouvait approprier à la grande navigation et au transport
des marchandises la voie plus courte et plus directe que l'in-
telligence et la résolution du lieutenant Waghorn ont ouverte
pour le transport des dépêches et des voyageurs ! Quelle
source de profits incalculables, si l'on arrivait à supprimer
l'embarras des débarquements et des rembarquements, et si
les plus grands navires pouvaient passer de plain-pied d'une
mer à l'autre au moyen d'un Bosphore creusé de main
d'hommes! Sur une pareille question, rien n'est plus con-
cluant que les chiffres. Aujourd'hui, la distance de Londres à
Bombay, par la voie du Cap, est de 5,950 lieues ; par le
canal maritime de Suez, elle ne sera plus que de 3,100 lieues :
elle sera donc abrégée de 2,850 lieues. Les voyages étant
accélérés, les frets "seront à plus bas prix; et le mouvement
des affaires entre l'Europe et les Indes en sera considérable-
ment augmenté. Voilà ce qui a dû frapper tous les esprits ;
voilà le cri de l'opinion publique en Angleterre et dans les
colonies anglaises.
» Autant les avantages que l'Angleterre doit retirer du nou-
veau passage sont positifs et palpables, autant les dangers qui
paraissent effrayer certaines imaginations sont éloignés de
toute vérité comme de toute vraisemblance. Disons-le sans
aucune arrière-pensée d'épigramme ou d'allusion malveillante:
l'Angleterre montrerait une abnégation qui n'est ni dans son
caractère ni dans sa fortune, si elle méconnaissait sa propre
force et ses propres avantages au point de trembler devant
- les suites éventuelles d'une entreprise européenne que l'on a
parfaitement caractérisée en disant qu'elle doit profiter à tous
les peuples salis nuire .à aucun. Quoi! ce serait la première
nation maritime du monde, celle qui vante à bon droit la su-
périorité de sa marine militaire et de sa marine marchande,
le nombre et l'étendue de ses possessions coloniales ; ce serait
l'Angleterre qui craindrait de voir sa puissance ébranlée ,
affaiblie, ruinée, par un événement dont le résultat doit être
d'augmenter et d'améliorer dans des proportions inappré-
ciables, de doubler, de tripler peut-être les ressources, les
facilités, les bénéfices du commerce universel ! Il y a peu de
temps, le principal organe de la presse britannique, dans un
élan très-légitime d'enthousiasme et d'orgueil national, traçait
un tableau magnifique, imposant, de la situation que l'Angle-
terre occupe aujourd'hui dans le monde. Il montrait les vastes
régions de l'Asie, qui repferment les deux tiers de la race hu-
maine; envahies par l'infatigable énergie de la race britan-
nique; les sectateurs de Mahomet et de Brahma soumis au
sceptre de la reine Victoria; la nation anglaise élevée au rang
de première puissance musulmane; plus loin, au fond de
l'Orient, la Chine mise en communication avec le reste des
hommes et remuée par les doctrines des missionnaires anglais ;
la langue et la civilisation de l'Angleterre transplantées sur les
bords de fleuves inconnus et au fond des déserts fermés à la
science; les chemins de fer et les télégraphes anglais s'éten-
dant bientôt depuis l'Océan et la Méditerranée jusqu'au cœur
de l'Asie. A côté de l'Egypte déjà civilisée par le passage de la
malle anglaise, ce journal signalait dans un avenir prochain
la Turquie d'Asie et le golfe Persique régénérés par la même
influence ; les voyageurs anglais traversant l'Afrique d'un
océan à l'autre ; les îles immenses des mers indiennes conver-.
ties en stations navales sur la routé de l'Australie; leurs popu-
lations civilisées, et leur industrie, leurs productions, leur
sol mis au service de l'huriïanité !
» Quand on est aussi fort, aussi puissant, aussi solidement
établi dans le monde ; quand on règne sur les deux tiers de
l'espèce humaine, quel danger peut-on avoir à craindre de
l'autre tiers? Loin de redouter la concurrence, on peut l'ap-
peler et la braver partout; car on est sûr de la soutenir et de
la vaincre partout. Les seuls rivaux sérieux que l'Angleterre
puisse rencontrer aujourd'hui dans les mers orientales, ce
sont les Etats-Unis. Mais si les Etats-Unis y tiennent le second
rang, ils ne viennent que bien loin après l'Angleterre, longo
sed proxirnus intervallo, Le pavillon américain n'est compris
que pour un quart à peu près dans le chiffre total des trans-
actions commerciales qui se font avec l'Orient; l'Angleterre
à elle seule y figure pour moitié, tandis que toutes les autres
nations réunies y figurent pour l'autre quart seulement. Les
Etats-Unis, voilà donc les seuls rivaux possibles de l'Angle-
terre dans ces parages ; elle n'en a pas, elle ne peut pas en
avoir d'autres. Or, qui de l'Angleterre ou des Etats-Unis doit
profiter le plus du nouveau-passage qu'il s'agit d'ouvrir entre
l'Europe et l'Asie ? Autant vaudrait demander qui de l'Angle-
terre ou des Etats-Unis possède Gibraltar, les îles Ioniennes,
Malte et Aden ; autant vaudrait demander si New-York est plus
rapproché de Suez que Londres et Liverpool. Il est vrai que
si l'Angleterre est moins éloignée de Suez que les Etats-Unis,
en revanche elle en est plus éloignée que les nations q-ui occu-
pent le bassin de la Méditerranée. N'est-ce pas là, dit-on, un
vrai désavantage, un vrai danger pour elle ? Oui, si l'Angle-
terre oubliait qu'elle est l'Angleterre ; si elle oubliait qu'elle
est la première des puissances maritimes, la première des
puissances orientales. Mais l'Angleterre a de quoi se rassurer
en comptant ses bâtiments de guerre, ses navires marchands,
ses innombrables ports, ses comptoirs, ses factoreries, ses
stations navales qui forment une chaîne continue sur le grand
chemin de l'Europe aux Indes. Ce sont là des avantages plus
que suffisants pour contre-balancer les chances que la proxi-
mité du futur canal doit donner aux nations méditerra..
néennes. L'Angleterre a déjà-la part du lion en Asie, et elle
a tous les moyens avec toutes les chances de la conserver.
» On méconnaît donc, on calomnie - la nation anglaise
quand on la croit dominée par ces terreurs chimériques ; on
commet à' son égard un véritable anachronisme en la mon-
trant livrée à des calculs d'un égoïsme étroit, inintelligent,
également contraire à ses intérêts bien entendus et aux grands
principes de la politique libérale qu'elle a proclamée comme
la loi des relations commerciales entre tous les peuples civi-
lisés. Il n'y a que les Anglais qui sachent exprimer forte-
ment, éloquemment les idées anglaises ; et nous ne pouvons
résister au désir de laisser parler ici le journal que nous
citions tout à l'heure. « En voyant, dit le Times, cette con-
11 currence qui s'accroît de toutes parts ; en voyant la France
» transporter son immense énergie de la politique aux spécu-
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