Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1860-11-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1860 01 novembre 1860
Description : 1860/11/01 (A5,N105). 1860/11/01 (A5,N105).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529971x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
348 L'ISTHME DE SUEZ,
son chiffre actuel, lorsque dans trois ans l'ouverture
du canal de Suez viendra lui imprimer une impulsion
encore plus générale et plus rapide. -
ERNEST DESPLACES.
LA NAVIGATION SUR L'INDUS.
L'Inde est un pays d'une fertilité presque inépui -
sable, et dont la production a été principalement en-
travée par l'immensité des distances et le défaut
de routes praticables dans ces vastes espaces. Les
Anglais ont cherché à remédier à ce fâcheux état
de choses, et depuis le commencement de ce siècle,
ils ont créé dans l'intérieur du pays des routes et des
canaux. Mais ces travaux étaient encore insuffisants,
et le gouvernement britannique a compris que pour
développer tous les éléments de prospérité contenus
dans la Péninsule, il fallait un effort beaucoup plus
grand et beaucoup plus efficace.
C'est dans cette pensée qu'a été résolue la cons-
truction de ce réseau de chemins de fer de plus de
7,000 kilomètres dont nous entretenions dernièrement
nos lecteurs, et qui sera achevé à l'époque probable
où le canal de Suez pourra lui-même être livré à la
grande navigation. Mais outre les chemins de fer,
l'Inde a d'admirables cours d'eau, reliant à la mer
les plus magnifiques vallées du monde, et l'activité
britannique a également porté son attention sur les
moyens d'utiliser ces routes naturelles. L'Indus, par
exemple, baigne et traverse les plus belles provin-
ces de l'Inde occidentale. Nous avons recueilli et pu-
blié les divers détails nous apprenant les tentatives
faites par une compagnie anglaise pour établir sur
ce fleuve une puissante navigation à vapeur. Dans
cet objet, des bateaux ont été construits en Angle-
terre, de nature à s'adapter aux différentes nécessi-
tés de cette navigation, et à l'heure qu'il est l'en-
treprise est en plein exercice, Or, sur ces résultats,
les journaux anglais publient une note émanée de
cette entreprise elle-même, connue sous le nom de
Compagnie orientale de navigation intérieure à va-
peur. Cette note dont l'authenticité est par consé-
quent incontestable, s'exprime comme suit :
« Des avis reçus de Kurrachec par le dernier courrier,
apprennent que l'eau de l'Indus a baissé de manière à
rendre la navigation très-difficile dans certaines parties,
mais les bateaux de l'Oriental Inland stcam Company con-
tinuent à marcher avec un parfait succès. Un d'eux
avait atteint Sukkur, le 16 septembre, à son voyage de
remonte, et il devait partir le 18 pour Moultan, où l'on
disait qu'étaient échoués deux steamers du gouver-
nement. Quant au fret, voici ce qu'écrit l'agent de la
Compagnie : « Nous avons gagné la confiance des négo-
» ciants indigènes; jusqu'ici, le chargement a toujours
» été heureusement conduit à sa destination ; nousa vons
u reçu hier trois cents balles, avec la nouvelle que
» des instructions ont été données au chargeur, par ses
» commettants à Bombay, pour qu'il expédiât toutes
D ses marchandises par les bateaux de notre compa
Il gnie, quelque lenteur que nos bateaux pussent
» éprouver pour attendre leur fret. Voilà à quel point les
» indigènes apprécient les bénéfices de non-transbordement. »
Si le commerce indien apprécie si vivement les
avantages du non-transbordement sur l'Indus, mal-
gré les retards dont ces avantages peuvent être ac-
compagnés, comment l'Angleterre pourrait-elle fer-
mer les yeux sur les avantages du non-transborde-
ment entre la Méditerranée et la mer Rouge par le
canal, lorsque loin de retarder l'arrivée des charge-
ments à leur destination, ce non-transbordement doit
au contraire l'accélérer?
HttKEST DESPLACES.
SYMPTOMES EN ASIE.
Notre dernier numéro contenait une rela'ion d'une
visite au camp des rebelles chinois, qui donnait des
détails aussi curieux que peu connus sur les pro-
grès que fait en Chine la diffusion des idées du
christianisme. Ce même état des esprits se produirait
dans d'autres parties de l'Asie, s'il faut en croire ce
récit du Bombay Guardian.
J. MONGIN.
« Les conversions au christianisme dans le district de
Nagpore, font de très-rapides progrès. Deux mille per-
sonnes ont été baptisées, ou plutôt c'était le chiffre at-
teint il y a six mois. Le nombre de ceux qui ont re-
noncé à leur culte et réclament le baptême est aussi
très-considérable; quatre-vingt-dix ont été baptisés en
janvier. Un missionnaire écrit que dans le voisinage
de Ranchee l'Évangile s'étend comme le feu dans les
jungles : environ huit cents villages ont reçu le livre
saint; tous les jours des indigènes viennent à la sta-
tion en si grande quantité, que trois missionnaires sont
employés tout le jour à les instruire. Le lieutenant-
gouverneur du Bengale qui a visité le district en jan-
vier dernier, a été étonné de ce qu'il a vu, et assistant
à une réunion d'environ deux mille indigènes professant
le christianisme, son secrétaire s'écria : « Cela, jusqu'ici,
» ne s'était jamais vu dans les Indes. » D'une province
voisine, des députations composées de quarante-six in-
dividus et représentant onze villages, demandent aussi
à être instruits; ils disent qu'un grand nombre de leurs
coreligionnaires sont prêts à embrasser le christia-
nisme. Quatre-vingt-neuf indigènes ont été baptisés à
Lucknow et les villages circonvoisins, depuis l'insur-
rection. La mission américaine à Ahmednnuggur re-
çoit beaucoup de nouveaux convertis. »
son chiffre actuel, lorsque dans trois ans l'ouverture
du canal de Suez viendra lui imprimer une impulsion
encore plus générale et plus rapide. -
ERNEST DESPLACES.
LA NAVIGATION SUR L'INDUS.
L'Inde est un pays d'une fertilité presque inépui -
sable, et dont la production a été principalement en-
travée par l'immensité des distances et le défaut
de routes praticables dans ces vastes espaces. Les
Anglais ont cherché à remédier à ce fâcheux état
de choses, et depuis le commencement de ce siècle,
ils ont créé dans l'intérieur du pays des routes et des
canaux. Mais ces travaux étaient encore insuffisants,
et le gouvernement britannique a compris que pour
développer tous les éléments de prospérité contenus
dans la Péninsule, il fallait un effort beaucoup plus
grand et beaucoup plus efficace.
C'est dans cette pensée qu'a été résolue la cons-
truction de ce réseau de chemins de fer de plus de
7,000 kilomètres dont nous entretenions dernièrement
nos lecteurs, et qui sera achevé à l'époque probable
où le canal de Suez pourra lui-même être livré à la
grande navigation. Mais outre les chemins de fer,
l'Inde a d'admirables cours d'eau, reliant à la mer
les plus magnifiques vallées du monde, et l'activité
britannique a également porté son attention sur les
moyens d'utiliser ces routes naturelles. L'Indus, par
exemple, baigne et traverse les plus belles provin-
ces de l'Inde occidentale. Nous avons recueilli et pu-
blié les divers détails nous apprenant les tentatives
faites par une compagnie anglaise pour établir sur
ce fleuve une puissante navigation à vapeur. Dans
cet objet, des bateaux ont été construits en Angle-
terre, de nature à s'adapter aux différentes nécessi-
tés de cette navigation, et à l'heure qu'il est l'en-
treprise est en plein exercice, Or, sur ces résultats,
les journaux anglais publient une note émanée de
cette entreprise elle-même, connue sous le nom de
Compagnie orientale de navigation intérieure à va-
peur. Cette note dont l'authenticité est par consé-
quent incontestable, s'exprime comme suit :
« Des avis reçus de Kurrachec par le dernier courrier,
apprennent que l'eau de l'Indus a baissé de manière à
rendre la navigation très-difficile dans certaines parties,
mais les bateaux de l'Oriental Inland stcam Company con-
tinuent à marcher avec un parfait succès. Un d'eux
avait atteint Sukkur, le 16 septembre, à son voyage de
remonte, et il devait partir le 18 pour Moultan, où l'on
disait qu'étaient échoués deux steamers du gouver-
nement. Quant au fret, voici ce qu'écrit l'agent de la
Compagnie : « Nous avons gagné la confiance des négo-
» ciants indigènes; jusqu'ici, le chargement a toujours
» été heureusement conduit à sa destination ; nousa vons
u reçu hier trois cents balles, avec la nouvelle que
» des instructions ont été données au chargeur, par ses
» commettants à Bombay, pour qu'il expédiât toutes
D ses marchandises par les bateaux de notre compa
Il gnie, quelque lenteur que nos bateaux pussent
» éprouver pour attendre leur fret. Voilà à quel point les
» indigènes apprécient les bénéfices de non-transbordement. »
Si le commerce indien apprécie si vivement les
avantages du non-transbordement sur l'Indus, mal-
gré les retards dont ces avantages peuvent être ac-
compagnés, comment l'Angleterre pourrait-elle fer-
mer les yeux sur les avantages du non-transborde-
ment entre la Méditerranée et la mer Rouge par le
canal, lorsque loin de retarder l'arrivée des charge-
ments à leur destination, ce non-transbordement doit
au contraire l'accélérer?
HttKEST DESPLACES.
SYMPTOMES EN ASIE.
Notre dernier numéro contenait une rela'ion d'une
visite au camp des rebelles chinois, qui donnait des
détails aussi curieux que peu connus sur les pro-
grès que fait en Chine la diffusion des idées du
christianisme. Ce même état des esprits se produirait
dans d'autres parties de l'Asie, s'il faut en croire ce
récit du Bombay Guardian.
J. MONGIN.
« Les conversions au christianisme dans le district de
Nagpore, font de très-rapides progrès. Deux mille per-
sonnes ont été baptisées, ou plutôt c'était le chiffre at-
teint il y a six mois. Le nombre de ceux qui ont re-
noncé à leur culte et réclament le baptême est aussi
très-considérable; quatre-vingt-dix ont été baptisés en
janvier. Un missionnaire écrit que dans le voisinage
de Ranchee l'Évangile s'étend comme le feu dans les
jungles : environ huit cents villages ont reçu le livre
saint; tous les jours des indigènes viennent à la sta-
tion en si grande quantité, que trois missionnaires sont
employés tout le jour à les instruire. Le lieutenant-
gouverneur du Bengale qui a visité le district en jan-
vier dernier, a été étonné de ce qu'il a vu, et assistant
à une réunion d'environ deux mille indigènes professant
le christianisme, son secrétaire s'écria : « Cela, jusqu'ici,
» ne s'était jamais vu dans les Indes. » D'une province
voisine, des députations composées de quarante-six in-
dividus et représentant onze villages, demandent aussi
à être instruits; ils disent qu'un grand nombre de leurs
coreligionnaires sont prêts à embrasser le christia-
nisme. Quatre-vingt-neuf indigènes ont été baptisés à
Lucknow et les villages circonvoisins, depuis l'insur-
rection. La mission américaine à Ahmednnuggur re-
çoit beaucoup de nouveaux convertis. »
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