Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1860-08-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 août 1860 01 août 1860
Description : 1860/08/01 (A5,N99). 1860/08/01 (A5,N99).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65299656
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
242 L'ISTHME DE SUEZ,
LE PERCEMENT DE L'ISTHME DE SUEZ
An concours de l'Académie ^française.
Des informations, puisées à des sources dignes de
toute confiance, nous apprennent que dans une de
ses récentes réunions l'Académie française a choisi
pour sujet de son prix de poésie, mis au concours
de 1861, le PERCEMENT DE L'ISTHME DE SUEZ.
En annonçant cette nouvelle, quelques journaux
des départements ont ajouté que cette proposition
n'avait pas été adoptée sans quelques dissentiments.
C'est une erreur, et nous tenons à la rectifier.
D'après nos renseignements, sur lesquels nous
avons lieu de compter, la résolution a été prise à
l'unanimité.
Ce n'est point là un fait que nous puissions accueil-
lir avec indifférence : ce témoignage d'intérêt et de
sympathie décerné au projet par un corps aussi il-
lustre et placé aussi haut dans la considération pu-
blique, est une nouvelle attestation de l'importance
que tous les esprits éclairés en Europe attachent à
l'accomplissement de cette conception.
Il est naturel de rappeler ici le concours et la sanc-
tion que l'entreprise avait déjà reçus d'une autre
classe éminente de l'Institut, l'Académie des sciences.
Elle aura donc obtenu dans notre pays les deux plus
glorieuses consécrations de l'intelligence humaine,
celle de la science et celle de l'art dans leur repré-
sentation la plus élevée et la plus incontestée.
Sans prétendre forcer la portée de cette décision,
nous croyons pouvoir dire qu'elle est encore une
manifestation du sentiment universel en faveur de
l'œuvre dont la promesse a ému le monde entier, et
en même temps une écrasante réponse à ce petit nom-
bre de voix se débattant péniblement contre l'évidence
et protestant que nous n'avons embrassé qu'une chi-
mère. La discussion dure depuis plusieurs années, elle
a remué et sondé la question dans toutes ses profon-
deurs, et, pour la conclure, un des corps intellectuels
les plus éminents et les plus renommés du globe vient
mettre au concours de la poésie la célébration de ce
grand et prochain événement de la jonction des
deux mers les plus riches et les plus fréquentées.
La foi, l'opinion, la science technique, la lumière
de l'esprit, tout est donc pour nous et avec nous.
Que pourraient contre cette marée irrésistible les
grains de sable qui ont un instant essayé d'arrêter
son courant, le courant du siècle, marchant vers le
progrès, vers le rapprochement des produits et des
peuples ?
Nous ne terminerons point ces courtes considéra-
tions sans payer à l'Académie française le tribut de
notre hommage et de nos félicitations. Et si nous
avions une épigraphe à attacher à son programme
et à sa pensée, nous choisirions ces célèbres paroles
de Tacite : Quidquid humanum est alienum a me non
pulo.
ERNEST DESPLACES.
LES RÉFUGIÉS CHRÉTIENS EN ÉGYPTE.
Nous n'avons pas besoin de dire combien nous nous
associons à la sensation douloureuse produite en
Europe par les sinistres et désastreux événements
qui viennent d'ensanglanter la Syrie. Les considéra-
tions politiques naissant de cette catastrophe n'en-
trent point dans notre compétence ; nous ne pouvons
qu'exprimer toute notre sympathie pour tant de vic-
times infortunées, et tous nos regrets des embarras
que suscitent à la Turquie ces horribles calamités.
Notre seule mission est d'adoucir tant de plaies
saignantes et d'appeler sur ceux qui souffrent la
commisération et le secours de tous les hommes de
bonne volonté. En France et en Europe le sentiment
public ne s'est point montré sourd aux détresses dont
les cris nous arrivent du sein de toutes ces popula-
tions chrétiennes décimées et dévastées.
En Egypte l'intérêt n'a pas été moins vif. Sous
le gouvernement d'un prince tolérant, sous son ad-
ministration ferme et éclairée les chrétiens jouissent
sur cette terre d'une sécurité qui fait contraste avec les
désolations de la province voisine, et nos correspon-
dances d'Alexandrie nous expriment vivement le sen-
timent de ce contraste. Mais on ne s'est point pour
cela enfermé en Egypte dans l'égoïsme de cette sé-
curité ; les malheurs des chrétiens ont partout excité
de profondes sympathies, et ces sympathies se sont
manifestées par une souscription tn faveur des victi-
mes. A la tête de la souscription se sont placés avec
un généreux empressement, S. A. le vice-roi et les
princes de sa famille ; la souscription a été abon-
dante, et les Européens n'ont pas été les seuls à se
faire honneur d'y prendre part.
Chaque paquebot arrivant de Beyrouth ou des
ports syriens porte à Alexandrie un grand nombre
de réfugiés; ils y trouvent accueil, protection et se-
cours; l'Egypte hospitalière leur ouvre dans son
sein un asile qui ne sera ni violé ni troublé.
JULKS HOSÉ.
ENCORE LE MORNING POST.
Nous pensions qu'après tant d'échecs et tant de
cruelles leçons infligées par les faits à ses assertions
ou à ses diffamations, le nIorning Post renoncerait enfiu
à ce système de calomnie dont il s'est montré si
prodigue et envers le projet du canal de Suez et
LE PERCEMENT DE L'ISTHME DE SUEZ
An concours de l'Académie ^française.
Des informations, puisées à des sources dignes de
toute confiance, nous apprennent que dans une de
ses récentes réunions l'Académie française a choisi
pour sujet de son prix de poésie, mis au concours
de 1861, le PERCEMENT DE L'ISTHME DE SUEZ.
En annonçant cette nouvelle, quelques journaux
des départements ont ajouté que cette proposition
n'avait pas été adoptée sans quelques dissentiments.
C'est une erreur, et nous tenons à la rectifier.
D'après nos renseignements, sur lesquels nous
avons lieu de compter, la résolution a été prise à
l'unanimité.
Ce n'est point là un fait que nous puissions accueil-
lir avec indifférence : ce témoignage d'intérêt et de
sympathie décerné au projet par un corps aussi il-
lustre et placé aussi haut dans la considération pu-
blique, est une nouvelle attestation de l'importance
que tous les esprits éclairés en Europe attachent à
l'accomplissement de cette conception.
Il est naturel de rappeler ici le concours et la sanc-
tion que l'entreprise avait déjà reçus d'une autre
classe éminente de l'Institut, l'Académie des sciences.
Elle aura donc obtenu dans notre pays les deux plus
glorieuses consécrations de l'intelligence humaine,
celle de la science et celle de l'art dans leur repré-
sentation la plus élevée et la plus incontestée.
Sans prétendre forcer la portée de cette décision,
nous croyons pouvoir dire qu'elle est encore une
manifestation du sentiment universel en faveur de
l'œuvre dont la promesse a ému le monde entier, et
en même temps une écrasante réponse à ce petit nom-
bre de voix se débattant péniblement contre l'évidence
et protestant que nous n'avons embrassé qu'une chi-
mère. La discussion dure depuis plusieurs années, elle
a remué et sondé la question dans toutes ses profon-
deurs, et, pour la conclure, un des corps intellectuels
les plus éminents et les plus renommés du globe vient
mettre au concours de la poésie la célébration de ce
grand et prochain événement de la jonction des
deux mers les plus riches et les plus fréquentées.
La foi, l'opinion, la science technique, la lumière
de l'esprit, tout est donc pour nous et avec nous.
Que pourraient contre cette marée irrésistible les
grains de sable qui ont un instant essayé d'arrêter
son courant, le courant du siècle, marchant vers le
progrès, vers le rapprochement des produits et des
peuples ?
Nous ne terminerons point ces courtes considéra-
tions sans payer à l'Académie française le tribut de
notre hommage et de nos félicitations. Et si nous
avions une épigraphe à attacher à son programme
et à sa pensée, nous choisirions ces célèbres paroles
de Tacite : Quidquid humanum est alienum a me non
pulo.
ERNEST DESPLACES.
LES RÉFUGIÉS CHRÉTIENS EN ÉGYPTE.
Nous n'avons pas besoin de dire combien nous nous
associons à la sensation douloureuse produite en
Europe par les sinistres et désastreux événements
qui viennent d'ensanglanter la Syrie. Les considéra-
tions politiques naissant de cette catastrophe n'en-
trent point dans notre compétence ; nous ne pouvons
qu'exprimer toute notre sympathie pour tant de vic-
times infortunées, et tous nos regrets des embarras
que suscitent à la Turquie ces horribles calamités.
Notre seule mission est d'adoucir tant de plaies
saignantes et d'appeler sur ceux qui souffrent la
commisération et le secours de tous les hommes de
bonne volonté. En France et en Europe le sentiment
public ne s'est point montré sourd aux détresses dont
les cris nous arrivent du sein de toutes ces popula-
tions chrétiennes décimées et dévastées.
En Egypte l'intérêt n'a pas été moins vif. Sous
le gouvernement d'un prince tolérant, sous son ad-
ministration ferme et éclairée les chrétiens jouissent
sur cette terre d'une sécurité qui fait contraste avec les
désolations de la province voisine, et nos correspon-
dances d'Alexandrie nous expriment vivement le sen-
timent de ce contraste. Mais on ne s'est point pour
cela enfermé en Egypte dans l'égoïsme de cette sé-
curité ; les malheurs des chrétiens ont partout excité
de profondes sympathies, et ces sympathies se sont
manifestées par une souscription tn faveur des victi-
mes. A la tête de la souscription se sont placés avec
un généreux empressement, S. A. le vice-roi et les
princes de sa famille ; la souscription a été abon-
dante, et les Européens n'ont pas été les seuls à se
faire honneur d'y prendre part.
Chaque paquebot arrivant de Beyrouth ou des
ports syriens porte à Alexandrie un grand nombre
de réfugiés; ils y trouvent accueil, protection et se-
cours; l'Egypte hospitalière leur ouvre dans son
sein un asile qui ne sera ni violé ni troublé.
JULKS HOSÉ.
ENCORE LE MORNING POST.
Nous pensions qu'après tant d'échecs et tant de
cruelles leçons infligées par les faits à ses assertions
ou à ses diffamations, le nIorning Post renoncerait enfiu
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