Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1860-07-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 01 juillet 1860 01 juillet 1860
Description : 1860/07/01 (A5,N97). 1860/07/01 (A5,N97).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529963c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
222 L'ISTHME DE SUEZ,
à l'ouest vers la mer, et viendrait aboutir à El Oudjeh,
point extrême du littoral indiqué plus haut.
Encore une fois, ne prenez point cette délimitation
comme absolue, mais simplement comme approxima-
tive. On demanderait au grand chérif ou au pacha,
gouverneur général du Hedjaz, eux-mêmes de tracer
exactement les limites de la province placée sous leur
autorité directe, qu'ils ne sauraient le faire à coup sûr
d'une manière plus satisfaisante. Il est extrêmement
probable qu'ils ne feraient qu'indiquer à peu près le
tracé que je viens de donner.
Il est essentiel de ne pas perdre de vue que les tri-
bus qui occupent le territoire du Hedjaz, tel que je l'ai
limité, ne sont point toutes soumises à l'autorité du
grand chérif de la Mecque. Il en est un grand nombre
entre la Mecque et Médine, et entre cette ville et la mer,
qui sont, de fait, complétement indépendantes, sur les-
quelles l'autorité supérieure centrale n'a aucune action,
qui ne paient aucun impôt, qui s'administrent elles-
mêmes au moyen de cheikhs ou chefs élus dans leur
sein, et qui sont le plus souvent en état d'hostilités ou-
vertes avec le pacha et le grand-chérif. Je me bornerai
à citer de ce nombre, comme étant les plus considéra-
bles, et parce qu'ils sont constamment en état d'hosti-
lité avec l'autorité supérieure, les Beni Masserouh et
les Beni Salem, qui forment la belliqueuse peuplade
des Harb, presque c:(' 's:\('ment adonnée au brigan-
dage; les Moâbadé ou Beni Abdallah, les Soleim, les
Ameri et la grande tribu des Djeheïné. Les Beni Mas-
serouh, les Beni Salem et les Djehoïné se subdivisent
en un grand nombre de sous-tribus. Je vais en donner
ici le dénombrement.
Fractions des Beni Masserouh :
Les Oufi, Lehabi, Selili, Sâdi, Ameri, Beladi. Obeïdi,
Beïdan, Êteri, Moâbedi, Bicheri, Djaberi, Homerani,
Maliki, Mômari, Soumani, Djâfari, Khouildi, Djarari,
Zobeïdi, Osselani, Ghanemi, Sahafa, Assemi, Beni Sa-
fer, Tayar, Djakessemi, Saïdi, Kirkeri, Fixressi, Rouaka,
Djedeân, Djehadela, Zanabeka. Les Béni. Masserouh
obéissent tous au grand che'ïhk Saâd Jbn Djaza et peu-
vent mettre facilement vingt mille hommes sous les
armes.
Fractions des Beni Salem :
Les Ahamedi, Hazemi, Sobeïhi, Mahmadi, Redadi,
Temimi, Ouafi, OuladSelim, Oulad Mohamed, Meïmouni,
Karafi, Mezeini, Mihoari, Daherie, Moareï, Roeïta,
Kayedi, Hadjeli. Les Beni Salem obéissent au cheikh
Moreyê El Obeïdeli, et peuvent présenter un effectif de
dix à douze mille hommes armés.
Les Djeheïné se fractionnent en plusieurs sous-tribus
dont les plus importantes sont : les Abrahima, Hassi-
nab, Koufa. Le cheikh des Dj eheïné prend le titre d'émir
et s'appelle chérif Abdallah El Hidjari. Cette peuplade
peut mettre sur le pied de guerre un effectif de vingt-
cinq mille hommes. Elle campe entre le Djebel Nassà et
Oum Rekiba, au sud; Djebel El Fokra, à l'est, et, au
nord et l'ouest jusqu'à la mer. Les villes de Yambô el
Nakhal, dans l'intérieur, et de Yambô sur le littoral,
sont sur les terres des Djeheïné.
Les tribus indépendantes des Moâbadi ou Beni Abda
lah, de Soleïm et de Ameri, dont j'ai parlé plus haut,
comptent, la première 15 à 18,000 âmes, la seconde 6 à
7,000, et la troisième 3,500 environ.
Il serait trop long et sans doute d'un fort médiocre
intérêt pour vous de vous donner le dénombrement et la
subdivision des autres grandes tribus arabes du Hedjaz.
Si je l'ai fait pour les précédentes, c'est que celles-là,
outre qu'elles sont les plus importantes de la contrée,
ont toujours ou presque toujours été insoumises, et que
c'est précisément contre elles que se prépare en ce mo-
ment une grande expédition militaire dont le grand
chérif de la Mecque et le pacha gouverneur général
vont diriger en personne les opérations.
Il y a deux routes qui relient la Mecque à Médine,
1° celle qui incline vers l'ouest, et se rapproche de la
mer; 2° celle qui va directement, sud et nord, de l'une
à l'autre de ces deux villes saintes. La première de ces
routes est jalonnée, en partant de la Mecque, des sta-
tions, gros bourgs, villages ou centres de populations
suivantes : Ouadi Fathima, Bir el Bacha, Koleïss, Rabô,
Rader, El Safra, El Hamra, la vallée de Djedeïdé, Bir
Abbas, El Kheïf, El Hazemi. Les Zobeïdi, Asselani,
Ghauemi et Lehabi des Beni Masserouh occupent le pays
de Kholeiss et de Rabô. Les Oulad Selim, Meïmonni,
Soheïhi des Beni Salem occupent le pays de Bader. Les
Hazemi, Karafi, Tachi et Meïmouni campent à El Sofra
et El Hamra. Les Ahamedi, Oulad Selim el Oulad Mo-
hamed occupent les territoires de Kheïf et Hazemi. En-
fin le pays qui s'étend entre Kheïf et Médine est oc-
cupé par les Oufi, Lehabi, Sâdi, Sehli et Ahamedi.
La seconde des deux routes sus-indiquée a pour diver-
ses stations les points suivants en partant de la Mecque :
Ouadi Leymoun, El Zariba, El Berka, Dekia, El Ghadir,
El Sofeïna, Souarkïa, Hidjeria, Gherab, El Hafena.
La route qui relie la ville de Médine à celle de Yambô
sur le litoral, qui en est. en quelque sorte, l'échelle ma-
ritime, est jalonnée par les points suivants : Maderidja,
Ouadi El Chohada, El Kheïf el Hazemi, Ouadi Djedïde,
El Hamra, El Safra, El Ouasset, Djedid et Beder. Les
Beni Salem, les Sobeïhi et autres nombreuses fractions
de la grande tribu des Harb, sont établis dans cette
contrée, bien que Yambô même fasse partie des terres
des DJeheïné,
La route de Djed iah à la Mecque a les points suivants
pour stations : Raghamé, El Feraïé, El Bejadié, Bahra,
Hadda, Kahouet el Alame, Chemeïsé Kahouet Salem,
El Moktala, El Hidjalié. Les Arabes qui occupent ce
territoire appartiennent presque tous aux fractions de
tribus des Lahian, Sarnouna, Matarafa et autres. A cha-
cune de ces stations on voit un café où se reposent les
voyageurs, et un petit poste de Bachi Bozouks, chargés
d'assurer la sécurité de la route ; en outre, des puits y
sont creusés pouf les besoins des caravanes, qui du reste
ne voyagent guère que de nuit, pour éviter les fortes
chaleurs de la journée.
Enfin, la route qui relie la ville de la Mecque à celle
de Taïf et qui coupe la grande chaîne du Djebel Kora,
est marquée par les stations suivantes : la vallée de la
Mouna, où au temps du pèlerinage s'accomplit la célè-
bre cérémonie religieuse des sacrifices; la vallée dite
à l'ouest vers la mer, et viendrait aboutir à El Oudjeh,
point extrême du littoral indiqué plus haut.
Encore une fois, ne prenez point cette délimitation
comme absolue, mais simplement comme approxima-
tive. On demanderait au grand chérif ou au pacha,
gouverneur général du Hedjaz, eux-mêmes de tracer
exactement les limites de la province placée sous leur
autorité directe, qu'ils ne sauraient le faire à coup sûr
d'une manière plus satisfaisante. Il est extrêmement
probable qu'ils ne feraient qu'indiquer à peu près le
tracé que je viens de donner.
Il est essentiel de ne pas perdre de vue que les tri-
bus qui occupent le territoire du Hedjaz, tel que je l'ai
limité, ne sont point toutes soumises à l'autorité du
grand chérif de la Mecque. Il en est un grand nombre
entre la Mecque et Médine, et entre cette ville et la mer,
qui sont, de fait, complétement indépendantes, sur les-
quelles l'autorité supérieure centrale n'a aucune action,
qui ne paient aucun impôt, qui s'administrent elles-
mêmes au moyen de cheikhs ou chefs élus dans leur
sein, et qui sont le plus souvent en état d'hostilités ou-
vertes avec le pacha et le grand-chérif. Je me bornerai
à citer de ce nombre, comme étant les plus considéra-
bles, et parce qu'ils sont constamment en état d'hosti-
lité avec l'autorité supérieure, les Beni Masserouh et
les Beni Salem, qui forment la belliqueuse peuplade
des Harb, presque c:(' 's:\('ment adonnée au brigan-
dage; les Moâbadé ou Beni Abdallah, les Soleim, les
Ameri et la grande tribu des Djeheïné. Les Beni Mas-
serouh, les Beni Salem et les Djehoïné se subdivisent
en un grand nombre de sous-tribus. Je vais en donner
ici le dénombrement.
Fractions des Beni Masserouh :
Les Oufi, Lehabi, Selili, Sâdi, Ameri, Beladi. Obeïdi,
Beïdan, Êteri, Moâbedi, Bicheri, Djaberi, Homerani,
Maliki, Mômari, Soumani, Djâfari, Khouildi, Djarari,
Zobeïdi, Osselani, Ghanemi, Sahafa, Assemi, Beni Sa-
fer, Tayar, Djakessemi, Saïdi, Kirkeri, Fixressi, Rouaka,
Djedeân, Djehadela, Zanabeka. Les Béni. Masserouh
obéissent tous au grand che'ïhk Saâd Jbn Djaza et peu-
vent mettre facilement vingt mille hommes sous les
armes.
Fractions des Beni Salem :
Les Ahamedi, Hazemi, Sobeïhi, Mahmadi, Redadi,
Temimi, Ouafi, OuladSelim, Oulad Mohamed, Meïmouni,
Karafi, Mezeini, Mihoari, Daherie, Moareï, Roeïta,
Kayedi, Hadjeli. Les Beni Salem obéissent au cheikh
Moreyê El Obeïdeli, et peuvent présenter un effectif de
dix à douze mille hommes armés.
Les Djeheïné se fractionnent en plusieurs sous-tribus
dont les plus importantes sont : les Abrahima, Hassi-
nab, Koufa. Le cheikh des Dj eheïné prend le titre d'émir
et s'appelle chérif Abdallah El Hidjari. Cette peuplade
peut mettre sur le pied de guerre un effectif de vingt-
cinq mille hommes. Elle campe entre le Djebel Nassà et
Oum Rekiba, au sud; Djebel El Fokra, à l'est, et, au
nord et l'ouest jusqu'à la mer. Les villes de Yambô el
Nakhal, dans l'intérieur, et de Yambô sur le littoral,
sont sur les terres des Djeheïné.
Les tribus indépendantes des Moâbadi ou Beni Abda
lah, de Soleïm et de Ameri, dont j'ai parlé plus haut,
comptent, la première 15 à 18,000 âmes, la seconde 6 à
7,000, et la troisième 3,500 environ.
Il serait trop long et sans doute d'un fort médiocre
intérêt pour vous de vous donner le dénombrement et la
subdivision des autres grandes tribus arabes du Hedjaz.
Si je l'ai fait pour les précédentes, c'est que celles-là,
outre qu'elles sont les plus importantes de la contrée,
ont toujours ou presque toujours été insoumises, et que
c'est précisément contre elles que se prépare en ce mo-
ment une grande expédition militaire dont le grand
chérif de la Mecque et le pacha gouverneur général
vont diriger en personne les opérations.
Il y a deux routes qui relient la Mecque à Médine,
1° celle qui incline vers l'ouest, et se rapproche de la
mer; 2° celle qui va directement, sud et nord, de l'une
à l'autre de ces deux villes saintes. La première de ces
routes est jalonnée, en partant de la Mecque, des sta-
tions, gros bourgs, villages ou centres de populations
suivantes : Ouadi Fathima, Bir el Bacha, Koleïss, Rabô,
Rader, El Safra, El Hamra, la vallée de Djedeïdé, Bir
Abbas, El Kheïf, El Hazemi. Les Zobeïdi, Asselani,
Ghauemi et Lehabi des Beni Masserouh occupent le pays
de Kholeiss et de Rabô. Les Oulad Selim, Meïmonni,
Soheïhi des Beni Salem occupent le pays de Bader. Les
Hazemi, Karafi, Tachi et Meïmouni campent à El Sofra
et El Hamra. Les Ahamedi, Oulad Selim el Oulad Mo-
hamed occupent les territoires de Kheïf et Hazemi. En-
fin le pays qui s'étend entre Kheïf et Médine est oc-
cupé par les Oufi, Lehabi, Sâdi, Sehli et Ahamedi.
La seconde des deux routes sus-indiquée a pour diver-
ses stations les points suivants en partant de la Mecque :
Ouadi Leymoun, El Zariba, El Berka, Dekia, El Ghadir,
El Sofeïna, Souarkïa, Hidjeria, Gherab, El Hafena.
La route qui relie la ville de Médine à celle de Yambô
sur le litoral, qui en est. en quelque sorte, l'échelle ma-
ritime, est jalonnée par les points suivants : Maderidja,
Ouadi El Chohada, El Kheïf el Hazemi, Ouadi Djedïde,
El Hamra, El Safra, El Ouasset, Djedid et Beder. Les
Beni Salem, les Sobeïhi et autres nombreuses fractions
de la grande tribu des Harb, sont établis dans cette
contrée, bien que Yambô même fasse partie des terres
des DJeheïné,
La route de Djed iah à la Mecque a les points suivants
pour stations : Raghamé, El Feraïé, El Bejadié, Bahra,
Hadda, Kahouet el Alame, Chemeïsé Kahouet Salem,
El Moktala, El Hidjalié. Les Arabes qui occupent ce
territoire appartiennent presque tous aux fractions de
tribus des Lahian, Sarnouna, Matarafa et autres. A cha-
cune de ces stations on voit un café où se reposent les
voyageurs, et un petit poste de Bachi Bozouks, chargés
d'assurer la sécurité de la route ; en outre, des puits y
sont creusés pouf les besoins des caravanes, qui du reste
ne voyagent guère que de nuit, pour éviter les fortes
chaleurs de la journée.
Enfin, la route qui relie la ville de la Mecque à celle
de Taïf et qui coupe la grande chaîne du Djebel Kora,
est marquée par les stations suivantes : la vallée de la
Mouna, où au temps du pèlerinage s'accomplit la célè-
bre cérémonie religieuse des sacrifices; la vallée dite
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 14/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6529963c/f14.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6529963c/f14.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6529963c/f14.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6529963c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6529963c
Facebook
Twitter