Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1859-02-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 01 février 1859 01 février 1859
Description : 1859/02/01 (A4,N63). 1859/02/01 (A4,N63).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529498v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
MARDI 1" FÉVRIER. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 39
maison construite sur un mauvais terrain, et dont l'architecte
déclarerait, pour mettre sa responsabilité à couvert, qu'il a
trouvé les fondations faites, et qu'il n'a pu ni en établir ni
en contester la solidité? M. de Lesseps ne serait-il pas le
; premier à déconseiller à un parent l'achat d'une semblable
maison s'il voulait y placer sa fortune, et ne lui dirait-il pas :
« La maison tiendra peut-être, mais il est possible qu'elle
» croule et alors vous seriez ruiné; achetez plutôt une maison
» offrant plus de garanties de solidité, et dont les architectes
» répondent de la solidité des fondations aussi bien que du
» reste? »
Pourquoi donc me fait-il insulter dans son journal, parce
que j'ai donné le même conseil aux petites bourses qui vou-
laient s'aventurer dans son canal, alors qu'il est aujourd'hui
plus clair que le jour que l'estimation de deux cents millions
ne repose sur rien de solide?
Tout le monde sait dans quelles proportions le prix des
matériaux a augmenté lors de la construction des fortifications
de Paris, et combien d'entrepreneurs et de bailleurs de fonds
ont été ruinés dans cette entreprise.
Le pacha a promis de fournir des ouvriers à 1 franc par
jour, et il le fera, s'il le peut y mais s'il ne le peut pas, l'assi-
gnera-t-on devant le tribunal de commerce de Paris? Ne
sait-on pas que lorsque le gouvernement égyptien ouvrit le
Mahmoudieh , il périt vingt mille hommes par manque d'ap-
provisionnements seulement. Pour le canal de Suez, il faudra
tout, absolument tout apporter: jusqu'aux maisons en bois
pour loger les 30,000 ouvriers; maisons qui, dit-on, sont en
construction à Fécamp, comme étant le point le plus rappro-
ché de l'Egypte où il pousse du bois à bon marché !
Je pense avoir surabondamment prouvé que je suis par-
faitement justifié d'avoir dit dans ma brochure : Non que le
canal était impossible, c'eût été absurde; ni qu'il ne se ferait
pas pour 200 millions , ce qui eût été téméraire de la part
d'un marchand de sucre retiré, qui n'est nullement ingénieur,
et qui pensait que la Commission internationale avait été en
Égypte piécisément pour vérifier les prix de l'avant-projet.
J'ai dit qu'il y avait doute sur le coût, et j'ai ajouté immé-
diatement, après l'émission de ce doute (page lU) : u Admet-
» tons la parfaite exaclitude des devis de MAI. Linant-Bey
« et Mougel-Bey; supposons que, comme ils le disent, ils
71 finiront le canal en six ans, en maintenant les dépenses
a dans les limites du capital de 200 millions, et voyons si les
» actionnaires auront les 40 millions de revenu mis en avant
» dans les annonces. »
C'est aussi ce qu'il me reste à voir dans la réponse que j'ai
à vous faire, pour justifier ma pauvre brochure, si foulée aux
pieds par vous.
A cet égard, non-seulement je maintiens le dire de la bro-
chure, mais je soutiens que les quarante millions de revenu
sont une vraie plaisanterie.
De même qu'un ingénieur en chef des ponts et chaussées,
aussi Français que le meilleur Français de tous les Francais
composant l'état-major de la Compagnie du canal de Suez,
m'a fourni, après lecture de ma brochure, des notes sur ce
que coûtera le canal, si jamais il se fait; une autre per-
sonne qui a longtemps habité l'Egypte, et qui a aussi lu ma
brochure, est venue en personne m'en complimenter et m'ap-
porter des renseigneméhts sur les revenus. Elle m'a dit être
partie d'un grand éclat de rire lorsqu'elle avait vu que les
250 francs par hectare de terrain concédé figuraient dans le
livre de M. de Lesseps comme revenu, et non comme capital;
qu'elle avait de suite été prendre quelques exemplaires de
la brochure à l'imprimerie pour les envoyer à ses amis, à
Alexandrie, et surtout à un certain bey, qui est, dit-il, pos-
sesseur de beaucoup de terre d'excellente qualité dont il ne
tire presque rien, faute de bras pour la cultiver!
La Compagnie de Suez, suivant cette personne, n'en aura
pas davantage, car elle n'a sans doute pas la prétention d'avoir
des esclaves ou de faire venir des chalets tout habités de Fé-
camp !
Je sais bien que les 250 francs par hectare sont le résultat
des expériences de AI. Mougel-Bey, et je ne les mets aucune-
ment en doute. Aux portes du Havre, on m'a assuré qu'une
personne avait tiré d'un hectare un revenu de 1,200 francs en
y cultivant des fraises perpétuelles; d'où il ne faudrait pas
conclure que le revenu de la terre, pour l'arrondissement du
Havre, est de 1,200 francs par hectare.
Une femmé, ayant voulu se rendre compte du revenu des
poules, en prit quatre, et son bénéfice net de l'année fut de
20 francs. Donc, pour avoir cent mille livres de rente, il
suffit d'avoir vingt mille poules. Le calcul est incontestable,
et j'en tiens les éléments à la disposition des calculateurs qui
désireraient le vérifier.
20 francs : 4 poules y. 100,000 francs : 20,000 poules.
N'est-il pas d'ailleurs de la dernière évidence que si du travail
à 1 franc par jour pouvait faire produire à la terre 250 francs
par hectare, les travailleurs travailltraieut pour eux-mêmes
et non pour la Compagnie de Suez, qui louerait son terrain
20 francs l'hectare plutôt que de n'en rien tirer.
Venons-en maintenant au grand revenu: à celui des na-
vires que M. de Lesseps a estimé 31,500,000, en supposant
que 3,000,000 de tonneaux passeront par le canal de Suez.
Des capitaines an long cours, très-pratiques des mers de
l'Inde, y compris la mer Rouge, sont venus me voir ou m'ont
écrit au sujet de ma brochure. Tous m'ont dit que le canal de
Suez ne serait guère traversé que par les navires à vapeur, et
par conséquent, par un très-petit nombre de navires, parce
qu'il n'y a que très-peu de marchandises qui puissent sup-
porter un fret de navire à vapeur, et qu'il y a d'ailleurs le
chemin de fer de Suez à Alexandrie qui peut transporter, à
très-peu de chose près au même prix que le canal.
Il ne faut pas oublier, en effet, que les navires à voiles
devront être remorqués ou halés à travers le canal, et que ce
remorquage ou halage que j'avais oublié de compter dans mi
brochure sera coûteux.
J'ai réduit de trois millions dé tonneaux à trois cent mille
tonneaux le passage de navires par le canal de Suez. Ne criez
pas trop vite à V outrecuidance, à la mauvaise foi, etc., car je
n'ai fait, Monsieur, que ce que vous avez fait vous-même.
En effet, dans le journal l'Isthme de Suez, qui est fondé
par M. de Lesseps, et qui est établi avec les bureaux de la
Compagnie au n° 16, place Vendôme, on lisait le 25 octobre
dernier, page 528, l'extrait suivant du Mortiing Chronicle :
u Mais comme il a été dit par lord Palmerston, dans la
» Chambre des communes, que le canal ne pourrait être fait
» qu'avec des frais qui enlèveraient tout espoir de profit,
» nous pouvons nous départir de notre réserve ordinaire pour
» faire observer qu'un droit de moins de dix shillings par
» tonneau, donnera, avec un passage moyen de deux navires
» par jour, un revenu qui, après le payement des frais d'en-
« tretien, produira au moins dix pour cent aux actionnaires."
Vous ajoutez immédiatement : u Ces réflexions du Morning-
» Chronicle sont TRÈS-SEXSÉES, et nous remercions le journal
» anglais de la nouvelle preuve de sympathie qu'il a bien
n voulu nous donner ! »
Signé : ERNEST DESPUCES.
maison construite sur un mauvais terrain, et dont l'architecte
déclarerait, pour mettre sa responsabilité à couvert, qu'il a
trouvé les fondations faites, et qu'il n'a pu ni en établir ni
en contester la solidité? M. de Lesseps ne serait-il pas le
; premier à déconseiller à un parent l'achat d'une semblable
maison s'il voulait y placer sa fortune, et ne lui dirait-il pas :
« La maison tiendra peut-être, mais il est possible qu'elle
» croule et alors vous seriez ruiné; achetez plutôt une maison
» offrant plus de garanties de solidité, et dont les architectes
» répondent de la solidité des fondations aussi bien que du
» reste? »
Pourquoi donc me fait-il insulter dans son journal, parce
que j'ai donné le même conseil aux petites bourses qui vou-
laient s'aventurer dans son canal, alors qu'il est aujourd'hui
plus clair que le jour que l'estimation de deux cents millions
ne repose sur rien de solide?
Tout le monde sait dans quelles proportions le prix des
matériaux a augmenté lors de la construction des fortifications
de Paris, et combien d'entrepreneurs et de bailleurs de fonds
ont été ruinés dans cette entreprise.
Le pacha a promis de fournir des ouvriers à 1 franc par
jour, et il le fera, s'il le peut y mais s'il ne le peut pas, l'assi-
gnera-t-on devant le tribunal de commerce de Paris? Ne
sait-on pas que lorsque le gouvernement égyptien ouvrit le
Mahmoudieh , il périt vingt mille hommes par manque d'ap-
provisionnements seulement. Pour le canal de Suez, il faudra
tout, absolument tout apporter: jusqu'aux maisons en bois
pour loger les 30,000 ouvriers; maisons qui, dit-on, sont en
construction à Fécamp, comme étant le point le plus rappro-
ché de l'Egypte où il pousse du bois à bon marché !
Je pense avoir surabondamment prouvé que je suis par-
faitement justifié d'avoir dit dans ma brochure : Non que le
canal était impossible, c'eût été absurde; ni qu'il ne se ferait
pas pour 200 millions , ce qui eût été téméraire de la part
d'un marchand de sucre retiré, qui n'est nullement ingénieur,
et qui pensait que la Commission internationale avait été en
Égypte piécisément pour vérifier les prix de l'avant-projet.
J'ai dit qu'il y avait doute sur le coût, et j'ai ajouté immé-
diatement, après l'émission de ce doute (page lU) : u Admet-
» tons la parfaite exaclitude des devis de MAI. Linant-Bey
« et Mougel-Bey; supposons que, comme ils le disent, ils
71 finiront le canal en six ans, en maintenant les dépenses
a dans les limites du capital de 200 millions, et voyons si les
» actionnaires auront les 40 millions de revenu mis en avant
» dans les annonces. »
C'est aussi ce qu'il me reste à voir dans la réponse que j'ai
à vous faire, pour justifier ma pauvre brochure, si foulée aux
pieds par vous.
A cet égard, non-seulement je maintiens le dire de la bro-
chure, mais je soutiens que les quarante millions de revenu
sont une vraie plaisanterie.
De même qu'un ingénieur en chef des ponts et chaussées,
aussi Français que le meilleur Français de tous les Francais
composant l'état-major de la Compagnie du canal de Suez,
m'a fourni, après lecture de ma brochure, des notes sur ce
que coûtera le canal, si jamais il se fait; une autre per-
sonne qui a longtemps habité l'Egypte, et qui a aussi lu ma
brochure, est venue en personne m'en complimenter et m'ap-
porter des renseigneméhts sur les revenus. Elle m'a dit être
partie d'un grand éclat de rire lorsqu'elle avait vu que les
250 francs par hectare de terrain concédé figuraient dans le
livre de M. de Lesseps comme revenu, et non comme capital;
qu'elle avait de suite été prendre quelques exemplaires de
la brochure à l'imprimerie pour les envoyer à ses amis, à
Alexandrie, et surtout à un certain bey, qui est, dit-il, pos-
sesseur de beaucoup de terre d'excellente qualité dont il ne
tire presque rien, faute de bras pour la cultiver!
La Compagnie de Suez, suivant cette personne, n'en aura
pas davantage, car elle n'a sans doute pas la prétention d'avoir
des esclaves ou de faire venir des chalets tout habités de Fé-
camp !
Je sais bien que les 250 francs par hectare sont le résultat
des expériences de AI. Mougel-Bey, et je ne les mets aucune-
ment en doute. Aux portes du Havre, on m'a assuré qu'une
personne avait tiré d'un hectare un revenu de 1,200 francs en
y cultivant des fraises perpétuelles; d'où il ne faudrait pas
conclure que le revenu de la terre, pour l'arrondissement du
Havre, est de 1,200 francs par hectare.
Une femmé, ayant voulu se rendre compte du revenu des
poules, en prit quatre, et son bénéfice net de l'année fut de
20 francs. Donc, pour avoir cent mille livres de rente, il
suffit d'avoir vingt mille poules. Le calcul est incontestable,
et j'en tiens les éléments à la disposition des calculateurs qui
désireraient le vérifier.
20 francs : 4 poules y. 100,000 francs : 20,000 poules.
N'est-il pas d'ailleurs de la dernière évidence que si du travail
à 1 franc par jour pouvait faire produire à la terre 250 francs
par hectare, les travailleurs travailltraieut pour eux-mêmes
et non pour la Compagnie de Suez, qui louerait son terrain
20 francs l'hectare plutôt que de n'en rien tirer.
Venons-en maintenant au grand revenu: à celui des na-
vires que M. de Lesseps a estimé 31,500,000, en supposant
que 3,000,000 de tonneaux passeront par le canal de Suez.
Des capitaines an long cours, très-pratiques des mers de
l'Inde, y compris la mer Rouge, sont venus me voir ou m'ont
écrit au sujet de ma brochure. Tous m'ont dit que le canal de
Suez ne serait guère traversé que par les navires à vapeur, et
par conséquent, par un très-petit nombre de navires, parce
qu'il n'y a que très-peu de marchandises qui puissent sup-
porter un fret de navire à vapeur, et qu'il y a d'ailleurs le
chemin de fer de Suez à Alexandrie qui peut transporter, à
très-peu de chose près au même prix que le canal.
Il ne faut pas oublier, en effet, que les navires à voiles
devront être remorqués ou halés à travers le canal, et que ce
remorquage ou halage que j'avais oublié de compter dans mi
brochure sera coûteux.
J'ai réduit de trois millions dé tonneaux à trois cent mille
tonneaux le passage de navires par le canal de Suez. Ne criez
pas trop vite à V outrecuidance, à la mauvaise foi, etc., car je
n'ai fait, Monsieur, que ce que vous avez fait vous-même.
En effet, dans le journal l'Isthme de Suez, qui est fondé
par M. de Lesseps, et qui est établi avec les bureaux de la
Compagnie au n° 16, place Vendôme, on lisait le 25 octobre
dernier, page 528, l'extrait suivant du Mortiing Chronicle :
u Mais comme il a été dit par lord Palmerston, dans la
» Chambre des communes, que le canal ne pourrait être fait
» qu'avec des frais qui enlèveraient tout espoir de profit,
» nous pouvons nous départir de notre réserve ordinaire pour
» faire observer qu'un droit de moins de dix shillings par
» tonneau, donnera, avec un passage moyen de deux navires
» par jour, un revenu qui, après le payement des frais d'en-
« tretien, produira au moins dix pour cent aux actionnaires."
Vous ajoutez immédiatement : u Ces réflexions du Morning-
» Chronicle sont TRÈS-SEXSÉES, et nous remercions le journal
» anglais de la nouvelle preuve de sympathie qu'il a bien
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