Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1859-01-15
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 janvier 1859 15 janvier 1859
Description : 1859/01/15 (A4,N62). 1859/01/15 (A4,N62).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529497f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
SAMEDI 15 JANVIER. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 23
moindre quantité, 10 à 12,000 balles seulement. La Chine,
au contraire, est si riche en matière de ce genre (on y fait
quatre récoltes par an) qu'elle pourrait seule en approvisionner
l'Europe et l'y rendre presque aussi usuelle qu'elle l'est chez
elle. On ne saurait donc trop entretenir de relations avec la
Chine, les multiplier même, pour l'amener enfin à traiter avec
nous sur des bases d'échange moins défavorables que celles
d'aujourd'hui.
f Le commerce de 1856 nous montre plus de 30 millions de
soie achetée en Chine par la France, au lieu de 10 millions
que porte celui de 1855. Les cocons y entrent, il est vrai,
pour une certaine quantité : on les doit à une maison de Mar-
seille; ils ont malheureusement trompé son attente, assure-
t-on ; l'inégalité des fils, chose qui ne se concevrait pas et
qu'on attribuerait à la manière dont le ver aurait été filé, au-
rait rendu le dévidage long, pénible et onéreux; néanmoins,
en arrivant en France dans un moment aussi opportun que
celui d'une disette de soie, ces cocons ont été d'un grand se-
cours et ont été reçus avec joie. Sans eux, nos filatures du
Midi auraient chômé et se fussent fermées.
Toutefois, pour qu'il soit croyable que ces cocons aient pu
être défectueux, il faut supposer qu'ils étaient sans doute de
la quatrième récolte, qui est toujours mauvaise, tout au moins
inférieure : autrement, on le sait, la supériorité des cocons
de Chine est aujourd'hui incontestable ; il ne faudrait donc pas
se décourager; il est à désirer, au contraire, que l'importation
de ces cocons en France augmente rapidement et se fasse
bientôt sur la plus vaste échelle. L'art de la filature a fait de
tels progrès dans certains départements du Midi, dans Vau-
cluse, par exemple, que les cocons d'Asie filés dans le Com-
tat produisent des soies très-supérieures à celles qui nous
arrivent des contrées d'origine.
L'intérêt de l'industrie française de la soie à se trouver en
relations directes et rapides avec l'Asie s'explique non seule-
ment par la nécessité de s'approvisionner de la plus grande
quantité possible de cocons de Chine pour combler les déficits
de nos récoltes, mais par la nécessité aussi de pouvoir se pro-
curer en quantité suffisante, pour régénérer nos races abâ-
tardies et maladives, la semence primitive introduite autrefois
en Europe et de laquelle proviennent toutes nos variétés.
Il est si vrai que les graines de vers à soie d'Orient doivent
être considérées comme un des remèdes les plus sûrs contre
la maladie qui dépeuple nos magnaneries, que M. le ministre
de l'agriculture et du commerce lui-même, justement préoc-
cupé de la situation pénible de nos éducations et de la diffi-
culté de procurer à nos départements séricicoles des graines
exemptes de maladie, vient d'adresser à toutes les sociétés
d'agriculture de France une circulaire leur annonçant le dé-
part de plusieurs savants pour l'Asie, avec la mission d'étudier
sur les bords de la mer Caspienne, en Perse, aux Indes et en
Chine, l'éducation du ver à soie, et d'en rapporter non-seu-
lement des graines régénérées, mais des renseignements pré-
cieux sur les usages locaux, sur les méthodes diverses
appliquées dans ces contrées. N'est-ce pas, en effet, avec la
graine primitive envoyée des pays qui ont pour eux une si
longue expérience que de nouveaux essais doivent être tentés,
et surtout peuvent réussir?
Ainsi, c'est par les graines de vers à soie, par les cocons
et par les soies de la Chine , que l'industrie de la soie en
France se relèvera et se sauvera d'une crise contre laquelle
elle lutte depuis trop longtemps et vainement. Je n'exagère
rien, je dis seulement ce qui est, et c'est le sentiment qu'on
éprouve quand on sait la situation véritable de cette industrie,
1 quand on connaît l'état des fabriques de Lyon et des cam-
pagnes désolées de nos départements producteurs de soie.
Qu'il s'ouvre donc, l'isthme de Suez, pour laisser passer les
richesses de l'Orient, et, parmi ces richesses, Ifs raines de
vers à soie, les cocons et les soies de Chine! Lyon, alors, re-
trouvera les jours de sa plus grande splendeur; Avignon,
peut-être, verra revenir, pour ses fabriques d'étoffes de soie,
ls temps de prospérité d'autrefois, si cette industrie peut
offrir un jour à la classe ouvrière (hommes, femmes et en-
fants) les salaires élevés que lui offre, dans le Comtat Venaissin,
une riche agriculture qui la retient ainsi dans les campagnes
et l'empêche d'être attirée dans les villes. Enfin, dans l'Ar-
dèche, le Vaucluse, le Gard, la Drôme, l'Hérault ,
les récoltes de soie redevenues plus abondantes, les éduca-
tions, la filature, l'ouvraison, pourront faire admirer de
nouveau leurs merveilles et assurer toujours à ces départe-
ments le premier rang dans la production de la soie.
Avec le canal de Suez, plus de transbordement, plus de
transports à dos de chameau; une navigation continue, éco-
nomie de temps et d'argent; rien ne s'oppose plus, tout de-
vient favorable au contraire à l'importation de la soie de
Chine en Europe.
Pour convaincre les plus incrédules que le percement de
l'isthme de Suez doit être et sera pour l'industrie de la soie
le commencement d'une èie nouvelle, il suffit de savoir ce
que prévoit et ce que redoute, quant à l'avenir de cette indus-
trie eu France, la jalouse Angleterre, L'Angleterre, malgré
les jactances de ses hommes d'Etat, malgré ses journaux et
ses orateurs, s'écriant à l'unisson que le canal de Suez était
une œuvre impossible, absurde, l'Angleterre n'en pensait pas
moins le contraire et avait compris tout de suite que cette
magnifique entreprise était à la veille de sa réalisation. Aussi,
l'avons-nous vue, avec cet égoïsme national qui l'empêche
d'être sympathique aux autres peuples, mais qui a sa gran-
deur, je le reconnais, l'avons-nous vue s'inquiéter aussitôt de
ce que pourraient gagner à l'ouverture du canal de Suez l'in-
dustrie et le commerce français : aussitôt elle a ouvert une
enquête; elle a envoyé en France M. Howard, ex-secrétaire
de l'ambassade britannique à Paris, avec la mission d'étudier,
en vertu d'instructions spéciales de lord Clarendon, l'état de
nos diverses industries, et particulièrement d'examiner quelles
sont celles qui doivent profiter, et dans quelle mesure, d'une
communication directe et rapide avec l'Orient. M. Howard,
dans l'important rapport qu'il vient d'adresser à ce sujet au
Foreign-Office, s'est occupé surtout de l'industrie de la soie.
En lisant ce document, en y voyant, à chaque page, l'ex-
pression de la crainte que le canal de Suez ne soit un moyen
de salut et une source de richesses pour l'industrie française
de la soie; qu'un marché direct pour les soies d'Asie ne
s'établisse en France, à Marseille; qu'il ne s'établisse égale-
ment des comptoirs français à Shang-haï ; qu'il ne se forme à
Marseille un grand dépôt de soies chinoises, et que tout cela
n'ait pour résultat suprême un approvisionnement constant et
direct de graines de vers à soie, de cocons et de soies de
Chine sans l'intermédiaire ou l'agence des marchands anglais
établis en Chine; en parcourant, dis-je, cette espèce de
procès-verbal, on sent bien vite que c'est un Anglais qui
parle; un Anglais jaloux, comme tous les Anglais, du déve-
loppement commercial et industriel des autres pays; jaloux
de tous les progrès qui s'accomplissent hors de l'Angleterre ;
on sent que l'Angleterre, quand elle craint pour elle-même
et quand elle constate les conséquences probables de l'impor-
tation des soies de Chine en France, on sent qu'elle ne doit
pas se tromper, parce que son intérêt ne la trompe jamais ;
on sent que ce doit être la vérité; c'est la vérité en effet.
moindre quantité, 10 à 12,000 balles seulement. La Chine,
au contraire, est si riche en matière de ce genre (on y fait
quatre récoltes par an) qu'elle pourrait seule en approvisionner
l'Europe et l'y rendre presque aussi usuelle qu'elle l'est chez
elle. On ne saurait donc trop entretenir de relations avec la
Chine, les multiplier même, pour l'amener enfin à traiter avec
nous sur des bases d'échange moins défavorables que celles
d'aujourd'hui.
f Le commerce de 1856 nous montre plus de 30 millions de
soie achetée en Chine par la France, au lieu de 10 millions
que porte celui de 1855. Les cocons y entrent, il est vrai,
pour une certaine quantité : on les doit à une maison de Mar-
seille; ils ont malheureusement trompé son attente, assure-
t-on ; l'inégalité des fils, chose qui ne se concevrait pas et
qu'on attribuerait à la manière dont le ver aurait été filé, au-
rait rendu le dévidage long, pénible et onéreux; néanmoins,
en arrivant en France dans un moment aussi opportun que
celui d'une disette de soie, ces cocons ont été d'un grand se-
cours et ont été reçus avec joie. Sans eux, nos filatures du
Midi auraient chômé et se fussent fermées.
Toutefois, pour qu'il soit croyable que ces cocons aient pu
être défectueux, il faut supposer qu'ils étaient sans doute de
la quatrième récolte, qui est toujours mauvaise, tout au moins
inférieure : autrement, on le sait, la supériorité des cocons
de Chine est aujourd'hui incontestable ; il ne faudrait donc pas
se décourager; il est à désirer, au contraire, que l'importation
de ces cocons en France augmente rapidement et se fasse
bientôt sur la plus vaste échelle. L'art de la filature a fait de
tels progrès dans certains départements du Midi, dans Vau-
cluse, par exemple, que les cocons d'Asie filés dans le Com-
tat produisent des soies très-supérieures à celles qui nous
arrivent des contrées d'origine.
L'intérêt de l'industrie française de la soie à se trouver en
relations directes et rapides avec l'Asie s'explique non seule-
ment par la nécessité de s'approvisionner de la plus grande
quantité possible de cocons de Chine pour combler les déficits
de nos récoltes, mais par la nécessité aussi de pouvoir se pro-
curer en quantité suffisante, pour régénérer nos races abâ-
tardies et maladives, la semence primitive introduite autrefois
en Europe et de laquelle proviennent toutes nos variétés.
Il est si vrai que les graines de vers à soie d'Orient doivent
être considérées comme un des remèdes les plus sûrs contre
la maladie qui dépeuple nos magnaneries, que M. le ministre
de l'agriculture et du commerce lui-même, justement préoc-
cupé de la situation pénible de nos éducations et de la diffi-
culté de procurer à nos départements séricicoles des graines
exemptes de maladie, vient d'adresser à toutes les sociétés
d'agriculture de France une circulaire leur annonçant le dé-
part de plusieurs savants pour l'Asie, avec la mission d'étudier
sur les bords de la mer Caspienne, en Perse, aux Indes et en
Chine, l'éducation du ver à soie, et d'en rapporter non-seu-
lement des graines régénérées, mais des renseignements pré-
cieux sur les usages locaux, sur les méthodes diverses
appliquées dans ces contrées. N'est-ce pas, en effet, avec la
graine primitive envoyée des pays qui ont pour eux une si
longue expérience que de nouveaux essais doivent être tentés,
et surtout peuvent réussir?
Ainsi, c'est par les graines de vers à soie, par les cocons
et par les soies de la Chine , que l'industrie de la soie en
France se relèvera et se sauvera d'une crise contre laquelle
elle lutte depuis trop longtemps et vainement. Je n'exagère
rien, je dis seulement ce qui est, et c'est le sentiment qu'on
éprouve quand on sait la situation véritable de cette industrie,
1 quand on connaît l'état des fabriques de Lyon et des cam-
pagnes désolées de nos départements producteurs de soie.
Qu'il s'ouvre donc, l'isthme de Suez, pour laisser passer les
richesses de l'Orient, et, parmi ces richesses, Ifs raines de
vers à soie, les cocons et les soies de Chine! Lyon, alors, re-
trouvera les jours de sa plus grande splendeur; Avignon,
peut-être, verra revenir, pour ses fabriques d'étoffes de soie,
ls temps de prospérité d'autrefois, si cette industrie peut
offrir un jour à la classe ouvrière (hommes, femmes et en-
fants) les salaires élevés que lui offre, dans le Comtat Venaissin,
une riche agriculture qui la retient ainsi dans les campagnes
et l'empêche d'être attirée dans les villes. Enfin, dans l'Ar-
dèche, le Vaucluse, le Gard, la Drôme, l'Hérault ,
les récoltes de soie redevenues plus abondantes, les éduca-
tions, la filature, l'ouvraison, pourront faire admirer de
nouveau leurs merveilles et assurer toujours à ces départe-
ments le premier rang dans la production de la soie.
Avec le canal de Suez, plus de transbordement, plus de
transports à dos de chameau; une navigation continue, éco-
nomie de temps et d'argent; rien ne s'oppose plus, tout de-
vient favorable au contraire à l'importation de la soie de
Chine en Europe.
Pour convaincre les plus incrédules que le percement de
l'isthme de Suez doit être et sera pour l'industrie de la soie
le commencement d'une èie nouvelle, il suffit de savoir ce
que prévoit et ce que redoute, quant à l'avenir de cette indus-
trie eu France, la jalouse Angleterre, L'Angleterre, malgré
les jactances de ses hommes d'Etat, malgré ses journaux et
ses orateurs, s'écriant à l'unisson que le canal de Suez était
une œuvre impossible, absurde, l'Angleterre n'en pensait pas
moins le contraire et avait compris tout de suite que cette
magnifique entreprise était à la veille de sa réalisation. Aussi,
l'avons-nous vue, avec cet égoïsme national qui l'empêche
d'être sympathique aux autres peuples, mais qui a sa gran-
deur, je le reconnais, l'avons-nous vue s'inquiéter aussitôt de
ce que pourraient gagner à l'ouverture du canal de Suez l'in-
dustrie et le commerce français : aussitôt elle a ouvert une
enquête; elle a envoyé en France M. Howard, ex-secrétaire
de l'ambassade britannique à Paris, avec la mission d'étudier,
en vertu d'instructions spéciales de lord Clarendon, l'état de
nos diverses industries, et particulièrement d'examiner quelles
sont celles qui doivent profiter, et dans quelle mesure, d'une
communication directe et rapide avec l'Orient. M. Howard,
dans l'important rapport qu'il vient d'adresser à ce sujet au
Foreign-Office, s'est occupé surtout de l'industrie de la soie.
En lisant ce document, en y voyant, à chaque page, l'ex-
pression de la crainte que le canal de Suez ne soit un moyen
de salut et une source de richesses pour l'industrie française
de la soie; qu'un marché direct pour les soies d'Asie ne
s'établisse en France, à Marseille; qu'il ne s'établisse égale-
ment des comptoirs français à Shang-haï ; qu'il ne se forme à
Marseille un grand dépôt de soies chinoises, et que tout cela
n'ait pour résultat suprême un approvisionnement constant et
direct de graines de vers à soie, de cocons et de soies de
Chine sans l'intermédiaire ou l'agence des marchands anglais
établis en Chine; en parcourant, dis-je, cette espèce de
procès-verbal, on sent bien vite que c'est un Anglais qui
parle; un Anglais jaloux, comme tous les Anglais, du déve-
loppement commercial et industriel des autres pays; jaloux
de tous les progrès qui s'accomplissent hors de l'Angleterre ;
on sent que l'Angleterre, quand elle craint pour elle-même
et quand elle constate les conséquences probables de l'impor-
tation des soies de Chine en France, on sent qu'elle ne doit
pas se tromper, parce que son intérêt ne la trompe jamais ;
on sent que ce doit être la vérité; c'est la vérité en effet.
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