Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1859-02-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 01 février 1859 01 février 1859
Description : 1859/02/01 (A4,N63). 1859/02/01 (A4,N63).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529498v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
42 L'ISTHME DE SUEZ, MARDI 1èr FÈRVIER.
pavillon et la puissance de la France. Il y a M. le capitaine de
vaisseau Jaurès, membre de notre conseil d'amirauté; il y a
M. Harris, capitaine de vaisseau au Eervice de la Com-
pagnie des Indes, remarquable par soixante-dix traversées
de la mer Rouge. Et tant de personnages notables , hono-
rables, éminents, ne valent rien au dire de M. de Coninck,
pour le désintéressement, les lumières, la compétence, au-
près de son moniteur problématique! Quel est ce phénix re-
couvert de sa cendre !
Nous pourrions ajouter qu'après tous ces grands noms de
la Commission internationale, le Conseil supérieur des tra-
vaux de la Compagnie a récemment, à la fin de novembre
dernier, dans cinq procès-verbaux que nous avons publiés en
décembre, fourni au public de nouveaux éléments de convic-
tion sur la durée et la dépense assignées au travail. Nous
pourrions ajouter que l'Académie des sciences de Paris a par
deux fois à l'unanimité , sur deux rapports successifs de M. le
baron Charles Dupin , décerné toute son approbation aux
projets et aux chiffres de la Commission internationale. Nous
pourrions invoquer la sanction d'à peu près toutes les corpo-
rations savantes de l'Europe. Qu'importe? RI. de Coninck
n'en serait pas touché. Il ne connait qu'un homme, c'est le
sien. Il est contre tous l'infaillible, et le seul infaillible ! Pre-
nons donc la mesure de cette infaillibilité.
L'oracle de M. de Coninck lui déclare qu'en France la
construction du canal coûterait 600 millions; pourquoi pas
un milliard? M. de Coninck prend la peine de nous révéler
les motifs de cette modération. A l'appui de son dire, le cor-
respondant inconnu lui a envoyé un a devis sommaire , » et
dans ce devis les dragages sous l'eau dans l'Isthme sont
évalués « à trois francs le mètre cube. »
De tous les ingénieurs de France, celui de M. de Coninck
est sans doute le seul capable d'une aussi grosse erreur.
Tous les ingénieurs pratiques savent que le prix courant
d'un mètre cube dragué, dans les conditions ordinaires,
varie de 75 centimes à 1 franc. Dans la rade de Toulon, il a
coûté 1 franc 25 centimes, aux profondeurs exceptionnelles
de 10 mètres.
Le calculateur de M. de Coninck a donc ici exagéré du
triple. Il était facile d'arriver ainsi à tripler les devis estima-
tifs de la Commission. — Ce n'est pas tout.
Les jetées en mer sont, on le sait, un des cauchemars de
M. de Coninck. Son ingénieur lui en fixe le juste prix,
10,000 francs « le mètre courant » ! Par quelle raison?
parce que le mètre courant des jetées de Cherbourg a coûté
18,000 francs.
Et encore M. de Coninck nous fait grâce de 8,000 francs
par mètre, vu le coût des jetées de Cherbourg. C'est magna-
nime.
Hélas! nous sommes donc condamnés à faire l'éducation de
M. de Coninck et de son ingénieur!
Le mètre courant d'une jetée n'est pas une mesure absolue j
son prix varie suivant les profondeurs d'eau qu'elle atteint.
Un écolier comprendra qu'une jetée de 3 mètresde profondeur,
par exemple, doit revenir beaucoup moins cher que si elle
atteignait une profondeur de 30 mètres. Quand donc l'ingé-
nieur de M. de Coninck prétend prouver que les jetées du
canal coûteront 10,000 francs le mètre courant, par la rai-
son générale et sommaire que la digue de Cherbourg a coûté
18,000 francs le mètre, si c'est un homme du métier, il n'en
connait pas les premiers éléments.
La raison mathématique pour laquelle la jetée de Cher-
bourg a coûté 18,000 francs le mètre , c'est que la profon-
deur moyenue au-dessous du niveaude la mer est de 16 mètres.
La raison du même ordre pour laquelle les jetées de Péluse
et de Suez ne peuvent approcher de ce prix, c'est que leur
profondeur moyenne n'atteindra pas 5 mètres.
Chacun sait que les cubes et par conséquent les prix des
jetées varient entre eux comme les quarrés des profondeurs.
Or la profondeur de la jetée de Cherbourg étant en moyenne
de 16 mètres, tandis que celle des jetées du canal n'est que
de 5 mètres, c'est-à-dire trois fois moindre, il s'ensuit que
la dépense du mètre courant des jetées du canal doit être,
toutes choses égales d'ailleurs, le neuvième seulement du
prix de la jetée de Cherbourg, c'est-à-dire 2,000 francs
par mètre.
Le raisonnement est certain comme un logarithme.
Ainsi, cet ingénieur phénomène au feu duquel doit s'illu-
miner, se retracter et plier bagage toute la science européenne,
dans son premier calcul, son estimation du dragage, ne se
trompe, il est vrai, que du TlllPLE! Mais il se perfectionne, et
dans son second calcul, sur les éléments qu'il établit et pro-
pose lui-même, il se trompe du QUINTUPLE; puisqu'il porte à
dix mille francs le mètre courant de jetées qui sur ses pro-
pres bases, aveuglément subies, ne peut pas coûter plus de
deux mille francs.
Est-il vrai cependant qu'il existe en France « un ingénieur
en chef des ponts et chaussées » ignorant ce que sait le der-
nier de ses piqueurs : le prix du dragage, la valeur relative
et diverse d'un mètre courant construit sous l'eau! Est-il
vrai qu'il existe Il un ingénieur en chef des ponts et chaus-
sées n assez étranger aux plus sim ples notions de son art pour
motiver la dépense d'une jetée de 5 mètres de fond sur le
coût d'une jetée d'un fond de 16 mètres! Nous ne pouvons
le croire pour l'honneur du corps et de l'individu, et nous
inclinons à supposer que M. de Coninck a été la victime de
quelque mystification.
Une circonstance très-digne de mention vient singulière-
ment fortifier cette hypothèse. Il est deux éditions du nouvel
écrit de M. de Coninck précédant ces observations. La pre-
mière est celle qu'il nous a transmise sur timbre et par huis-
sier; c'est la pièce authentique. Mais la pétulance de M. de
Coninck n'admet pas les délais, même les plus légitimes; il
apprécierait d'autant plus ses estocades qu'elles ne nous laisse-
raient pas le temps de nous placer en garde; il avait d'ailleurs
sa petite pensée charitable que nous raconterons. Il s'est donc
empressé d'imprimer à part et de distribuer en brochure
cette triomphante production, toujours « chez Lemale au
» Havre, quai d'Orléans, n° 9. » C'est encore une annonce
qu'en galant adversaire nous octroyons à M. de Coninck qui
les tient en si grande affection. Malheureusement nous n'y
pouvons ajouter le prix. Cette fois, la brochure est sans prix.
Or, les deux éditions différent par un point fort essentiel,
et sur l'édition imprimée après la signification timbrée nous
remarquons la suppression éloquente du passage suivait :
«Il ( l'ingénieur en question) appuie ce chiffre (le canal
» à 600 millions) d'un devis sommaire dans lequel je vois
» que les terrassements hors de l'eau sont comptés à un franc
I le mètre cube, et ceux sous l'eau à trois francs lé mètre
» cube. Les jetées sont comptées à 10,000 francs le mètre
» courant, faisant observer que la jetée de Cherbourg a coûté
» 18,000 francs le mètre. »
Que signifie ce retranchement généreux? Pourquoi M. de
Coninck se prive-t-il rétrospectivement de ses meilleures
armes? Six cents millions! c'est gros. Il a un ingénieur non-
pareil qui s'immole à lui fournir des preuves que le chiffre
est sérieux, et il les escamote! Est-ce que quelque bonne âme
aurait fait voir à M. de Coninck que sou ingénieur n'était
pavillon et la puissance de la France. Il y a M. le capitaine de
vaisseau Jaurès, membre de notre conseil d'amirauté; il y a
M. Harris, capitaine de vaisseau au Eervice de la Com-
pagnie des Indes, remarquable par soixante-dix traversées
de la mer Rouge. Et tant de personnages notables , hono-
rables, éminents, ne valent rien au dire de M. de Coninck,
pour le désintéressement, les lumières, la compétence, au-
près de son moniteur problématique! Quel est ce phénix re-
couvert de sa cendre !
Nous pourrions ajouter qu'après tous ces grands noms de
la Commission internationale, le Conseil supérieur des tra-
vaux de la Compagnie a récemment, à la fin de novembre
dernier, dans cinq procès-verbaux que nous avons publiés en
décembre, fourni au public de nouveaux éléments de convic-
tion sur la durée et la dépense assignées au travail. Nous
pourrions ajouter que l'Académie des sciences de Paris a par
deux fois à l'unanimité , sur deux rapports successifs de M. le
baron Charles Dupin , décerné toute son approbation aux
projets et aux chiffres de la Commission internationale. Nous
pourrions invoquer la sanction d'à peu près toutes les corpo-
rations savantes de l'Europe. Qu'importe? RI. de Coninck
n'en serait pas touché. Il ne connait qu'un homme, c'est le
sien. Il est contre tous l'infaillible, et le seul infaillible ! Pre-
nons donc la mesure de cette infaillibilité.
L'oracle de M. de Coninck lui déclare qu'en France la
construction du canal coûterait 600 millions; pourquoi pas
un milliard? M. de Coninck prend la peine de nous révéler
les motifs de cette modération. A l'appui de son dire, le cor-
respondant inconnu lui a envoyé un a devis sommaire , » et
dans ce devis les dragages sous l'eau dans l'Isthme sont
évalués « à trois francs le mètre cube. »
De tous les ingénieurs de France, celui de M. de Coninck
est sans doute le seul capable d'une aussi grosse erreur.
Tous les ingénieurs pratiques savent que le prix courant
d'un mètre cube dragué, dans les conditions ordinaires,
varie de 75 centimes à 1 franc. Dans la rade de Toulon, il a
coûté 1 franc 25 centimes, aux profondeurs exceptionnelles
de 10 mètres.
Le calculateur de M. de Coninck a donc ici exagéré du
triple. Il était facile d'arriver ainsi à tripler les devis estima-
tifs de la Commission. — Ce n'est pas tout.
Les jetées en mer sont, on le sait, un des cauchemars de
M. de Coninck. Son ingénieur lui en fixe le juste prix,
10,000 francs « le mètre courant » ! Par quelle raison?
parce que le mètre courant des jetées de Cherbourg a coûté
18,000 francs.
Et encore M. de Coninck nous fait grâce de 8,000 francs
par mètre, vu le coût des jetées de Cherbourg. C'est magna-
nime.
Hélas! nous sommes donc condamnés à faire l'éducation de
M. de Coninck et de son ingénieur!
Le mètre courant d'une jetée n'est pas une mesure absolue j
son prix varie suivant les profondeurs d'eau qu'elle atteint.
Un écolier comprendra qu'une jetée de 3 mètresde profondeur,
par exemple, doit revenir beaucoup moins cher que si elle
atteignait une profondeur de 30 mètres. Quand donc l'ingé-
nieur de M. de Coninck prétend prouver que les jetées du
canal coûteront 10,000 francs le mètre courant, par la rai-
son générale et sommaire que la digue de Cherbourg a coûté
18,000 francs le mètre, si c'est un homme du métier, il n'en
connait pas les premiers éléments.
La raison mathématique pour laquelle la jetée de Cher-
bourg a coûté 18,000 francs le mètre , c'est que la profon-
deur moyenue au-dessous du niveaude la mer est de 16 mètres.
La raison du même ordre pour laquelle les jetées de Péluse
et de Suez ne peuvent approcher de ce prix, c'est que leur
profondeur moyenne n'atteindra pas 5 mètres.
Chacun sait que les cubes et par conséquent les prix des
jetées varient entre eux comme les quarrés des profondeurs.
Or la profondeur de la jetée de Cherbourg étant en moyenne
de 16 mètres, tandis que celle des jetées du canal n'est que
de 5 mètres, c'est-à-dire trois fois moindre, il s'ensuit que
la dépense du mètre courant des jetées du canal doit être,
toutes choses égales d'ailleurs, le neuvième seulement du
prix de la jetée de Cherbourg, c'est-à-dire 2,000 francs
par mètre.
Le raisonnement est certain comme un logarithme.
Ainsi, cet ingénieur phénomène au feu duquel doit s'illu-
miner, se retracter et plier bagage toute la science européenne,
dans son premier calcul, son estimation du dragage, ne se
trompe, il est vrai, que du TlllPLE! Mais il se perfectionne, et
dans son second calcul, sur les éléments qu'il établit et pro-
pose lui-même, il se trompe du QUINTUPLE; puisqu'il porte à
dix mille francs le mètre courant de jetées qui sur ses pro-
pres bases, aveuglément subies, ne peut pas coûter plus de
deux mille francs.
Est-il vrai cependant qu'il existe en France « un ingénieur
en chef des ponts et chaussées » ignorant ce que sait le der-
nier de ses piqueurs : le prix du dragage, la valeur relative
et diverse d'un mètre courant construit sous l'eau! Est-il
vrai qu'il existe Il un ingénieur en chef des ponts et chaus-
sées n assez étranger aux plus sim ples notions de son art pour
motiver la dépense d'une jetée de 5 mètres de fond sur le
coût d'une jetée d'un fond de 16 mètres! Nous ne pouvons
le croire pour l'honneur du corps et de l'individu, et nous
inclinons à supposer que M. de Coninck a été la victime de
quelque mystification.
Une circonstance très-digne de mention vient singulière-
ment fortifier cette hypothèse. Il est deux éditions du nouvel
écrit de M. de Coninck précédant ces observations. La pre-
mière est celle qu'il nous a transmise sur timbre et par huis-
sier; c'est la pièce authentique. Mais la pétulance de M. de
Coninck n'admet pas les délais, même les plus légitimes; il
apprécierait d'autant plus ses estocades qu'elles ne nous laisse-
raient pas le temps de nous placer en garde; il avait d'ailleurs
sa petite pensée charitable que nous raconterons. Il s'est donc
empressé d'imprimer à part et de distribuer en brochure
cette triomphante production, toujours « chez Lemale au
» Havre, quai d'Orléans, n° 9. » C'est encore une annonce
qu'en galant adversaire nous octroyons à M. de Coninck qui
les tient en si grande affection. Malheureusement nous n'y
pouvons ajouter le prix. Cette fois, la brochure est sans prix.
Or, les deux éditions différent par un point fort essentiel,
et sur l'édition imprimée après la signification timbrée nous
remarquons la suppression éloquente du passage suivait :
«Il ( l'ingénieur en question) appuie ce chiffre (le canal
» à 600 millions) d'un devis sommaire dans lequel je vois
» que les terrassements hors de l'eau sont comptés à un franc
I le mètre cube, et ceux sous l'eau à trois francs lé mètre
» cube. Les jetées sont comptées à 10,000 francs le mètre
» courant, faisant observer que la jetée de Cherbourg a coûté
» 18,000 francs le mètre. »
Que signifie ce retranchement généreux? Pourquoi M. de
Coninck se prive-t-il rétrospectivement de ses meilleures
armes? Six cents millions! c'est gros. Il a un ingénieur non-
pareil qui s'immole à lui fournir des preuves que le chiffre
est sérieux, et il les escamote! Est-ce que quelque bonne âme
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