Presse et revues
16 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1864-03-15
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 15 mars 1864 15 mars 1864
Description : 1864/03/15 (A9,N186). 1864/03/15 (A9,N186).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203317x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/05/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS: 181
» D'immenses intérêts nationaux sont liés à son achè- -
vement et à sa prospérité.
» A ce titre, les documents qui retracent les péripé-
ties de son existence appartiennent, pour ainsi dire, à
l'histoire de notre pays.
» Nous avons donc accueilli, malgré son étendue, le
compte rendu suivant, qui, en même temps qu'un
aperçu des travaux et. un historique de l'entreprise,
contient une réponse éloquente aux attaques inquali -
fiables auxquelles a été en butte la grande oeuvre du
percement de l'isthme.
D S'il faut en croire les applaudissements des action-
naires, aucun d'entre eux ne marchandera ni son dé-
vouement ni ses capitaux à la mise en œuvre de la
magnifique idée de la jonction des deux Océans, idée
qui a pour corollaire la transformation de la France
en entrepôt de l'Europe. » LEBIGRE-DUQUESNE.
JOURNAL DES CHEMINS DE FER.
« La vaste enceinte du Cirque avait peine à contenir,
mardi dernier, les nombreux actionnaires qui s'étaient
rendus à l'assemblée. Tous les porteurs d'actions de
cette Société avaient hâte, en effet, de connaître la si-
tuation des travaux, et par cela même le degré d'avan-
cement de l'entreprise ; ils voulaient surtout entendre de
la bouche même de l'honorable M. de Lesseps le récit
des vicissitudes qu'a dû traverser la Compagnie de-
puis les attaques passionnées dont elle a été l'objet.
» Dans le rapport très-long, mais aussi très-clair et
très-précis, que M. de Lesseps a tenu à honneur de
lire depuis la première ligne jusqu'à la dernière, et que
nous reproduirons in extenso, la nomenclature des tra-
vaux de toutes sortes exécutés par les soins de la Com-
pagnie a été tout d'abord exposée, à la satisfaction de
tous les actionnaires.
» Ces grands travaux, en effet, ne peuvent plus per-
mettre de doute sur le succès assuré à la grande œuvre
du canal de Suez, et font entrevoir dans un avenir pro-
chain son achèvement complet.
» Passant ensuite aux prétentions soulevées par Nu-
bar-Pacha, que nous avons eu si souvent l'occasion de
combattre dans nos colonnes, M. de Lesseps a fait l'his-
torique du conflit.
» Cette partie du rapport a été fréquemment inter-
rompue par des marques nombreuses de sympathie
données à M. de Lesseps.
» M. de Lesseps a eu le bonheur de pouvoir terminer
par un véritable coup de foudre, accueilli par un oura-
gan d'applaudissements.
» Il a appris à l'assemblée que le vice-roi d'Egypte,
se rendant aux observations officielles qui lui avaient
été faites par le ministre des affaires étrangères de
France, acceptait le suprême arbitrage de S. M. l'Em-
pereur.
» A la suite du rapport, la résolution suivante a été
adoptée à l'unanimité. (Suit le texte de la résolution.)
L'assemblée se sépare au milieu d'un enthousiasme
indescriptible.
» E. BONNAUD. »
JOURNAL DES MINES.
« La vaste enceinte du Cirque avait peine à contenir,
mardi dernier, les nombreux actionnaires qui s'étaient
rendus à l'assemblée.
» Les grands travaux déjà faits ne peuvent plus per-
mettre de doute sur le succès assuré à la grande œuvre
du canal de Suez, et font entrevoir dans un avenir pro-
chain son achèvement complet.
» Passant ensuite aux prétentions soulevées par Nu-
bar-Pacha, M. de Lesseps a fait l'historique du conflit..
Il Cette partie du rapport a été fréquemment inter-
rompue par des marques nombreuses de sympathie
données à M. de Lesseps.
» M. de Lesseps a eu le bonheur de pouvoir terminer
par une bonne nouvelle, accueillie par un tonnerre d'ap-
plaudissements.
» Il a appris à l'assemblée que le vice-roi d'Egypte,
se rendant aux observations officielles qui lui avaient
été faites par le ministre des affaires étrangères de
France, acceptait le suprême arbitrage de S. M. l'Em-
pereur.
» Après cette communication, nous renonçons à
peindre et à raconter les démonstrations enthousiastes
dont M. de Lesseps a été l'objet. Ce règlement met fin
à tout, et on peut dire aujourd'hui que le canal sera
fait.
D F. LAWSON. »
L'INDUSTRIE.
« Cette assemblée fera époque dans les annales de
cette grande entreprise. On savait d'avance qu'il
s'agissait d'y prendre des délibérations décisives pour
l'avenir de la Société. Déjà dans le banquet qui a eu
tant de retentissement, il y a quelques jours, M. de
Lesseps, avec cette heureuse vivacité qui le distin-
gue, avait précisé les questions ; M. le procureur gé-
néral Dupin en avait formulé la solution avec la
verve de son esprit et la vigueur de sa logique ; le
prince Napoléon avait levé ou déchiré tous les voiles,
et dans un langage plein d'autorité il avait tout à la
fois démontré le bon droit de la Compagnie et indi-
qué la voie de conciliation où elle devait chercher
son salut ou plutôt son succès définitif.
» Il faut, en effet, il faut un terme à cet état
d'incertitude et de tiraillements qui tient en souf-
france tant et de si grands intérêts. Tout le monde
en sent la nécessité; toutes les, parties intéressées
y aspirent et nous y touchons enfin, comme on va
le voir par le compte rendu de cette séance. »
Après avoir analysé le rapport, l'Industrie arrive
à la communication de la résolution prise par l'Em-
pereur et elle ajoute :
« A tout ce qu'avait dit jusque-là M. de Les-
seps, l'assemblée avait adhéré avec cette confiance,
cette bonne volonté sans mélange dont elle a si sou-
vent donné des preuves et qui ont fait la plus grande
» D'immenses intérêts nationaux sont liés à son achè- -
vement et à sa prospérité.
» A ce titre, les documents qui retracent les péripé-
ties de son existence appartiennent, pour ainsi dire, à
l'histoire de notre pays.
» Nous avons donc accueilli, malgré son étendue, le
compte rendu suivant, qui, en même temps qu'un
aperçu des travaux et. un historique de l'entreprise,
contient une réponse éloquente aux attaques inquali -
fiables auxquelles a été en butte la grande oeuvre du
percement de l'isthme.
D S'il faut en croire les applaudissements des action-
naires, aucun d'entre eux ne marchandera ni son dé-
vouement ni ses capitaux à la mise en œuvre de la
magnifique idée de la jonction des deux Océans, idée
qui a pour corollaire la transformation de la France
en entrepôt de l'Europe. » LEBIGRE-DUQUESNE.
JOURNAL DES CHEMINS DE FER.
« La vaste enceinte du Cirque avait peine à contenir,
mardi dernier, les nombreux actionnaires qui s'étaient
rendus à l'assemblée. Tous les porteurs d'actions de
cette Société avaient hâte, en effet, de connaître la si-
tuation des travaux, et par cela même le degré d'avan-
cement de l'entreprise ; ils voulaient surtout entendre de
la bouche même de l'honorable M. de Lesseps le récit
des vicissitudes qu'a dû traverser la Compagnie de-
puis les attaques passionnées dont elle a été l'objet.
» Dans le rapport très-long, mais aussi très-clair et
très-précis, que M. de Lesseps a tenu à honneur de
lire depuis la première ligne jusqu'à la dernière, et que
nous reproduirons in extenso, la nomenclature des tra-
vaux de toutes sortes exécutés par les soins de la Com-
pagnie a été tout d'abord exposée, à la satisfaction de
tous les actionnaires.
» Ces grands travaux, en effet, ne peuvent plus per-
mettre de doute sur le succès assuré à la grande œuvre
du canal de Suez, et font entrevoir dans un avenir pro-
chain son achèvement complet.
» Passant ensuite aux prétentions soulevées par Nu-
bar-Pacha, que nous avons eu si souvent l'occasion de
combattre dans nos colonnes, M. de Lesseps a fait l'his-
torique du conflit.
» Cette partie du rapport a été fréquemment inter-
rompue par des marques nombreuses de sympathie
données à M. de Lesseps.
» M. de Lesseps a eu le bonheur de pouvoir terminer
par un véritable coup de foudre, accueilli par un oura-
gan d'applaudissements.
» Il a appris à l'assemblée que le vice-roi d'Egypte,
se rendant aux observations officielles qui lui avaient
été faites par le ministre des affaires étrangères de
France, acceptait le suprême arbitrage de S. M. l'Em-
pereur.
» A la suite du rapport, la résolution suivante a été
adoptée à l'unanimité. (Suit le texte de la résolution.)
L'assemblée se sépare au milieu d'un enthousiasme
indescriptible.
» E. BONNAUD. »
JOURNAL DES MINES.
« La vaste enceinte du Cirque avait peine à contenir,
mardi dernier, les nombreux actionnaires qui s'étaient
rendus à l'assemblée.
» Les grands travaux déjà faits ne peuvent plus per-
mettre de doute sur le succès assuré à la grande œuvre
du canal de Suez, et font entrevoir dans un avenir pro-
chain son achèvement complet.
» Passant ensuite aux prétentions soulevées par Nu-
bar-Pacha, M. de Lesseps a fait l'historique du conflit..
Il Cette partie du rapport a été fréquemment inter-
rompue par des marques nombreuses de sympathie
données à M. de Lesseps.
» M. de Lesseps a eu le bonheur de pouvoir terminer
par une bonne nouvelle, accueillie par un tonnerre d'ap-
plaudissements.
» Il a appris à l'assemblée que le vice-roi d'Egypte,
se rendant aux observations officielles qui lui avaient
été faites par le ministre des affaires étrangères de
France, acceptait le suprême arbitrage de S. M. l'Em-
pereur.
» Après cette communication, nous renonçons à
peindre et à raconter les démonstrations enthousiastes
dont M. de Lesseps a été l'objet. Ce règlement met fin
à tout, et on peut dire aujourd'hui que le canal sera
fait.
D F. LAWSON. »
L'INDUSTRIE.
« Cette assemblée fera époque dans les annales de
cette grande entreprise. On savait d'avance qu'il
s'agissait d'y prendre des délibérations décisives pour
l'avenir de la Société. Déjà dans le banquet qui a eu
tant de retentissement, il y a quelques jours, M. de
Lesseps, avec cette heureuse vivacité qui le distin-
gue, avait précisé les questions ; M. le procureur gé-
néral Dupin en avait formulé la solution avec la
verve de son esprit et la vigueur de sa logique ; le
prince Napoléon avait levé ou déchiré tous les voiles,
et dans un langage plein d'autorité il avait tout à la
fois démontré le bon droit de la Compagnie et indi-
qué la voie de conciliation où elle devait chercher
son salut ou plutôt son succès définitif.
» Il faut, en effet, il faut un terme à cet état
d'incertitude et de tiraillements qui tient en souf-
france tant et de si grands intérêts. Tout le monde
en sent la nécessité; toutes les, parties intéressées
y aspirent et nous y touchons enfin, comme on va
le voir par le compte rendu de cette séance. »
Après avoir analysé le rapport, l'Industrie arrive
à la communication de la résolution prise par l'Em-
pereur et elle ajoute :
« A tout ce qu'avait dit jusque-là M. de Les-
seps, l'assemblée avait adhéré avec cette confiance,
cette bonne volonté sans mélange dont elle a si sou-
vent donné des preuves et qui ont fait la plus grande
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