Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1862-10-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1862 01 octobre 1862
Description : 1862/10/01 (A7,N151). 1862/10/01 (A7,N151).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203305q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 299
savent également que, indépendamment de la rigole
de service ayant fonctionné jusqu'ici entre Ferdane
et Port-Saïd et établie sur la rive égyptienne, on en
creuse une autre parallèlement du côté de la rive
d'Asie. Le bourrelet occidental, au 9 septembre, de
Port-Saïd à Kantara, était exécuté sauf une longueur
de 4,890 mètres. Il ne manquait à la rigole du côté
de l'Asie qu'un creusement d'une longueur de
4,065 mètres. Par conséquent, pour finir de border
le canal maritime sur ces deux rives dans l'espace
ci-dessus indiqué, on n'avait plus à creuser à la drague
que 8,955 mètres de longueur, chaque rigole ayant
une largeur moyenne de 16 mètres et lm,50 de pro-
fondeur. On peut donc prévoir le jour prochain où
une voie de communication économique et continue
sera ouverte entre la Méditerranée à Port-Saïd et le
centre de l'isthme à Timsah, voie qui pourvoira
amplement à tous les besoins du travail et à tous
les besoins du transport, en permettant aux dragues
d'agir sur une ligne, et abandonnant l'autre à toute
la liberté de la navigation. Alors aussi, de Port-Saïd
à Timsah, l'œil du voyageur qui parcourra cette
ligne pourra embrasser le tracé définitif du canal,
tel qu'il sera après son achèvement.
A Port-Saïd, au Mex, dans le village d'El-Guisr,
à Timsah, les ateliers continuent à déployer la même
activité, et dans quelques-uns, même à El-Guisr, par
exemple, le nombre des ouvriers a augmenté. A
Ramsès, les briqueteries sont occupées à fabriquer
les matériaux destinés aux constructions de Timsah.
Près de ce dernier lieu, c'est-à-dire au chantier no 6,
on a déjà extrait un approvisionnement de 1,000 mè-
tres cubes de pierres tirées des carrières qui s'y trou-
vent, et qui attend les demandes des travailleurs. On
continue, de Ballah sur le même point, les transports
de la pierre à plâtre. On ne perd pas de vue l'im-
portance d'organiser l'exploitation la plus rapprochée
possible des magnifiques carrières de Gebel-Geneffé.
Une escouade d'études en doit avoir achevé le plan
et les profils. On redresse le tracé du canal ma-
ritime dans la partie comprise entre le lac Timsah
et le Sérapéum, afin de supprimer les sinuosités trop
prononcées de l'ancien tracé, ce qui, entre autres
avantages, aura celui de diminuer la somme des
débiais ; et enfin la prolongation du canal d'eau douce
sur Suez, définitivement et complètement préparée
sur un parcours de plusieurs kilomètres, est toute
prête à recevoir les travailleurs, que l'avancement de la
tranchée du seuil permettra avant peu, nous l'espé-
rons, d'employer à cet ouvrage si utile à tant de
titres, et qui facilitera à un degré si éminent la pour-
suite de la ligne maritime à travers le Sérapéum.
Tout concourt donc à nous faire espérer que la
prochaine campagne, qui va s'ouvrir en novembre,
sera des plus fécondes, et tout jusqu'ici semble la fa-
voriser. Les difficultés de tout genre s'aplanissent
une à une, et nous devons constater, avantde finir,
un nouveau symptôme des bonnes dispositions de la
Turquie. Le vice-roi d'Égypte est arrivé à Constan-
tinople le 1 septembre. Il y a reçu de Sa Hautesse le
sultan et de tous ses ministres l'accueil le plus
amical, et trois jours après son arrivée, le Il sep-
tembre, l'organe semi-officiel de la Porte, le Journal
de Constantinople, reproduisait textuellement l'article
publié dernièrement par notre Moniteur universel, sur
l'état des travaux du canal de Suez. Ce n'est pas, au
surplus, le seul témoignage de sa sympathie que
cette feuille ait donné, spécialement dans ces derniers
temps, à l'œuvre dont Mohammed-Saïd est le glo-
rieux promoteur, et que le gouvernement ottoman a
déclaré comme hautement avantageux aux intérêts
de ses peuples et de son empire.
ERNEST DESPLACES.
LE CONGRÈS SCIENTIFIQUE DE FRANCE
Et le canal de Suez.
Chaque année nous offre l'occasion de mentionner
à nos lecteurs un nouveau témoignage du concours
et des sympathies inaltérables du congrès scientifique
de France en faveur du canal de Suez. C'est à Saint-
Etienne que se sont assemblés cette année ces vo-
lontaires de la science, réunis de tous les points de
l'Europe pour seconder et éclairer les progrès de
l'humanité. Le congrès vient encore d honorer d'une
huitième manifestation de ses vœux et de sa sollici-
tude l'entreprise de la jonction des deux mers. Voici
le compte rendu de cette séance que nous emprun-
tons au Mémorial de la Loire, du 12 de ce mois :
FLEURY.
Le Congrès scientifique a tenu, le 11 septembre, à
3 heures, une séance publique qui a présenté le
plus vif intérêt. L'ordre du jour annonçait un exposé
de M. le comte de Galbert, collaborateur et parent de
M. Ferdinand de Lesseps, sur les travaux du perce-
ment de l'isthme de Suez, une des entreprises les plus
importantes des temps modernes, au triple point de
vue du commerce, de l'industrie et de la civilisation du
monde. Aussi l'assistance se pressait-elle plus nom-
breuse qu'aux précédentes réunions A côté des mem-
bres du Congrès au grand complet, on remarquait une
foule de personnes étrangères aux travaux de l'assem-
blée, et que l'attrait des communications attendues
avait particulièrement attirées.
Après la lecture des procès-verbaux des deux der-
nières séances publiques, par M. le secrétaire général,
M. Challe, président, a annoncé que M. Baruffi, de Tu-
rin, voulait bien prendre la parole avant M. le comte
de Galbert pour donner au Congrès le résultat de ses
savent également que, indépendamment de la rigole
de service ayant fonctionné jusqu'ici entre Ferdane
et Port-Saïd et établie sur la rive égyptienne, on en
creuse une autre parallèlement du côté de la rive
d'Asie. Le bourrelet occidental, au 9 septembre, de
Port-Saïd à Kantara, était exécuté sauf une longueur
de 4,890 mètres. Il ne manquait à la rigole du côté
de l'Asie qu'un creusement d'une longueur de
4,065 mètres. Par conséquent, pour finir de border
le canal maritime sur ces deux rives dans l'espace
ci-dessus indiqué, on n'avait plus à creuser à la drague
que 8,955 mètres de longueur, chaque rigole ayant
une largeur moyenne de 16 mètres et lm,50 de pro-
fondeur. On peut donc prévoir le jour prochain où
une voie de communication économique et continue
sera ouverte entre la Méditerranée à Port-Saïd et le
centre de l'isthme à Timsah, voie qui pourvoira
amplement à tous les besoins du travail et à tous
les besoins du transport, en permettant aux dragues
d'agir sur une ligne, et abandonnant l'autre à toute
la liberté de la navigation. Alors aussi, de Port-Saïd
à Timsah, l'œil du voyageur qui parcourra cette
ligne pourra embrasser le tracé définitif du canal,
tel qu'il sera après son achèvement.
A Port-Saïd, au Mex, dans le village d'El-Guisr,
à Timsah, les ateliers continuent à déployer la même
activité, et dans quelques-uns, même à El-Guisr, par
exemple, le nombre des ouvriers a augmenté. A
Ramsès, les briqueteries sont occupées à fabriquer
les matériaux destinés aux constructions de Timsah.
Près de ce dernier lieu, c'est-à-dire au chantier no 6,
on a déjà extrait un approvisionnement de 1,000 mè-
tres cubes de pierres tirées des carrières qui s'y trou-
vent, et qui attend les demandes des travailleurs. On
continue, de Ballah sur le même point, les transports
de la pierre à plâtre. On ne perd pas de vue l'im-
portance d'organiser l'exploitation la plus rapprochée
possible des magnifiques carrières de Gebel-Geneffé.
Une escouade d'études en doit avoir achevé le plan
et les profils. On redresse le tracé du canal ma-
ritime dans la partie comprise entre le lac Timsah
et le Sérapéum, afin de supprimer les sinuosités trop
prononcées de l'ancien tracé, ce qui, entre autres
avantages, aura celui de diminuer la somme des
débiais ; et enfin la prolongation du canal d'eau douce
sur Suez, définitivement et complètement préparée
sur un parcours de plusieurs kilomètres, est toute
prête à recevoir les travailleurs, que l'avancement de la
tranchée du seuil permettra avant peu, nous l'espé-
rons, d'employer à cet ouvrage si utile à tant de
titres, et qui facilitera à un degré si éminent la pour-
suite de la ligne maritime à travers le Sérapéum.
Tout concourt donc à nous faire espérer que la
prochaine campagne, qui va s'ouvrir en novembre,
sera des plus fécondes, et tout jusqu'ici semble la fa-
voriser. Les difficultés de tout genre s'aplanissent
une à une, et nous devons constater, avantde finir,
un nouveau symptôme des bonnes dispositions de la
Turquie. Le vice-roi d'Égypte est arrivé à Constan-
tinople le 1 septembre. Il y a reçu de Sa Hautesse le
sultan et de tous ses ministres l'accueil le plus
amical, et trois jours après son arrivée, le Il sep-
tembre, l'organe semi-officiel de la Porte, le Journal
de Constantinople, reproduisait textuellement l'article
publié dernièrement par notre Moniteur universel, sur
l'état des travaux du canal de Suez. Ce n'est pas, au
surplus, le seul témoignage de sa sympathie que
cette feuille ait donné, spécialement dans ces derniers
temps, à l'œuvre dont Mohammed-Saïd est le glo-
rieux promoteur, et que le gouvernement ottoman a
déclaré comme hautement avantageux aux intérêts
de ses peuples et de son empire.
ERNEST DESPLACES.
LE CONGRÈS SCIENTIFIQUE DE FRANCE
Et le canal de Suez.
Chaque année nous offre l'occasion de mentionner
à nos lecteurs un nouveau témoignage du concours
et des sympathies inaltérables du congrès scientifique
de France en faveur du canal de Suez. C'est à Saint-
Etienne que se sont assemblés cette année ces vo-
lontaires de la science, réunis de tous les points de
l'Europe pour seconder et éclairer les progrès de
l'humanité. Le congrès vient encore d honorer d'une
huitième manifestation de ses vœux et de sa sollici-
tude l'entreprise de la jonction des deux mers. Voici
le compte rendu de cette séance que nous emprun-
tons au Mémorial de la Loire, du 12 de ce mois :
FLEURY.
Le Congrès scientifique a tenu, le 11 septembre, à
3 heures, une séance publique qui a présenté le
plus vif intérêt. L'ordre du jour annonçait un exposé
de M. le comte de Galbert, collaborateur et parent de
M. Ferdinand de Lesseps, sur les travaux du perce-
ment de l'isthme de Suez, une des entreprises les plus
importantes des temps modernes, au triple point de
vue du commerce, de l'industrie et de la civilisation du
monde. Aussi l'assistance se pressait-elle plus nom-
breuse qu'aux précédentes réunions A côté des mem-
bres du Congrès au grand complet, on remarquait une
foule de personnes étrangères aux travaux de l'assem-
blée, et que l'attrait des communications attendues
avait particulièrement attirées.
Après la lecture des procès-verbaux des deux der-
nières séances publiques, par M. le secrétaire général,
M. Challe, président, a annoncé que M. Baruffi, de Tu-
rin, voulait bien prendre la parole avant M. le comte
de Galbert pour donner au Congrès le résultat de ses
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