Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1862-02-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 01 février 1862 01 février 1862
Description : 1862/02/01 (A7,N135). 1862/02/01 (A7,N135).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62032892
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
42 L'ISTHME DE SUEZ,
» que dans la seconde quinzaine de janvier les eaux du
» Nil se verseront dans le lac Timsah. On doit attaquer
» aussitôt après ce seuil formidable, et, cette difficulté
» vaincue, le percement de l'isthme de Suez pourra être
» considéré comme réalisé. »
» Comme ôn le voit, ce dernier correspondant nous
apprend tout le contraire de ce qu'avait dit le premier.
Auquel ajouter foi? Nous préférons le dernier, celui du
15 janvier, parce qu'il établit des faits ; qu'il ne se livre
pas à des insinuations malveillantes et antifrançaises ;
parce que nous désirons voir triompher une entreprise
magnifique et grandiose, soutenue par une auguste et
puissante volonté, par l'opinion publique en France et
dans tous les pays, à l'exception de quelques-uns de
nos alliés d'outre-Manche ; finalement parce qu'on a fait
à cette entreprise une opposition systématique, injuste
et peu loyale; que néanmoins le succès pourrait bien
avoir lieu, et sera certainement une des gloires de notre
siècle.
» Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes sin-
cères remercîments.
> Un actionnaire de M. de Lesseps.
» Nantes, le 20 janvier 1862. »
Sans excéder les bornes de la réserve que nous nous
imposons toujours, même quand elle ne nous est
point expressément recommandée, nous pouvons af-
firmer que cette lettre émane d'un très-honorable ha-
bitant de la ville de Nantes, qui a bien voulu nous
faire connaître qu'il en était l'auteur, et qui, en même
temps, nous exprime de la façon suivante son dé-
vouement inébranlable à l'achèvement d'un projet
auquel il est fier d'avoir participé :
« Soyez persuadé que mon concours le plus actif
et le plus vigilant sera toujours acquis au succès
d'une aussi magnifique entreprise. »
Nous disions en commençant que nous étions loin
d'accuser le bon vouloir et la loyauté du journal au-
quel s'adressent ces réfutations. La lettre ci-dessus
nous en offre elle-même une preuve, puisque l'Union
bretonne a publié presque immédiatement elle-même
des détails plus exacts et qui sont la complète déné-
gation du tableau malveillant qu'elle est certaine-
ment la première à regretter d'avoir accueilli. Nous
avons toute espèce de raison, et nous sommes en de-
voir de déclarer que , jusqu'ici, chaque fois que la
presse française s'est laissée imposer, à l'égard du
canal de Suez, par des renseignements qu'elle ne
pouvait pas contrôler et qu'elle ne croyait pas avoir
motif de suspecter, elle s'est prémunie et préservée
de nouvelles surprises dès que nous l'avons éclairée
et que nous lui avons indiqué les petits secrets de
cette triste comédie. L'Union bretonne, à coup sûr, ne
fera pas exception à cette unanime conduite, et il
suffit qu'elle soit prévenue.
Nous ne pouvons terminer cependant sans adresser
nos plus affectueux remercîments et au Courrier de
Nantes qui a si bien défendu la cause de la vérité, et
à la personne dont nous venons de reproduire la
lettre. Ils trouveront l'un et l'autre, nous l'espérons,
dans notre présent numéro, une confirmation de
toutes leurs espérances, et l'expression de leurs senti-
ments et de leur confiance, qui arrivera à M. de
Lesseps par l'intermédiaire de notre journal, lui sera
un encouragement et une force de plus pour traverser
les misérables entraves qu'on voudrait semer sur ses
pas.
ERNEST DESPLACES.
MEME SUJET.
Les faux bruits que nous signalons plus haut trou-
vent le même accueil à l'est et à l'ouest de la France.
La presse et les membres de la Compagnie universelle
s'entendent pour leur faire la même guerre. Nous
venons de citer ce qui se passe à Nantes; le même
sentiment se manifeste à Nancy. Nous l'avons ren-
contré également dans d'autres communications ver-
bales ou écrites qui nous ont été adressées.
D'après ce que nous savons des dispositions des
actionnaires, nous sommes convaincu que l'appel qui
leur est adressé par un de leurs coïntéressés de la
Meurthe et l'exemple qu'il leur donne seront enten-
dus et mis à profit. En reproduisant la lettre ci-des
sous de M. Dreyfus, nous devons aussi l'expression
de notre gratitude au concours que veut bien nous
prêter l'Impartial, et qui ne peut que l'honorer puis-
qu'il n'a d'autre objet que de substituer la vérité à
l'erreur préconçue et malveillante.
ERNEST DESPLACES.
« Nancy, ce 28 janvier 1862.
» A monsieur le Rédacteur en chef du journal L'ISTIIME DE SUEZ.
» Dans votre estimable journal du 15janvier dernier,
vous dites qu'il existe à Alexandrie une intrigue qui
par tous les moyens cherche à discréditer une œuvre
à l'achèvement de laquelle le monde aspire.
» Cette intrigue, si elle n'existe pas dans certaines
villes de France, y est remplacée par des bruits faux
et mensongers. On y traite la belle entreprise du per-
cement de l'isthme de Suez, suivant les uns comme une
chimère et suivant les autres comme une mystification.
Par suite de ces plaisanteries (je veux nommer les cho-
ses par leur nom), certains petits actionnaires, qui ont
des petites actions, comme l'a dit un lord d'Angleterre
haut placé, en conçoivent des inquiétudes mal fondées.
» Comme tous les actionnaires n'ont pas l'avantage
de lire régulièrement votre intéressant journal et que
d'autre part la presse française prête son appui géné-
reux à notre œuvre civilisatrice, je me suis empressé
de communiquer un résumé de votre dernière chroni-
que de l'isthme, avec le journal à l'appui, à l'Impartial
de la Meurthe, feuille très-répandue dans notre dépar-
tement et les départements voisins. Je suis persuadé que
l'importante nouvelle qu'elle contient fermera, comme
» que dans la seconde quinzaine de janvier les eaux du
» Nil se verseront dans le lac Timsah. On doit attaquer
» aussitôt après ce seuil formidable, et, cette difficulté
» vaincue, le percement de l'isthme de Suez pourra être
» considéré comme réalisé. »
» Comme ôn le voit, ce dernier correspondant nous
apprend tout le contraire de ce qu'avait dit le premier.
Auquel ajouter foi? Nous préférons le dernier, celui du
15 janvier, parce qu'il établit des faits ; qu'il ne se livre
pas à des insinuations malveillantes et antifrançaises ;
parce que nous désirons voir triompher une entreprise
magnifique et grandiose, soutenue par une auguste et
puissante volonté, par l'opinion publique en France et
dans tous les pays, à l'exception de quelques-uns de
nos alliés d'outre-Manche ; finalement parce qu'on a fait
à cette entreprise une opposition systématique, injuste
et peu loyale; que néanmoins le succès pourrait bien
avoir lieu, et sera certainement une des gloires de notre
siècle.
» Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes sin-
cères remercîments.
> Un actionnaire de M. de Lesseps.
» Nantes, le 20 janvier 1862. »
Sans excéder les bornes de la réserve que nous nous
imposons toujours, même quand elle ne nous est
point expressément recommandée, nous pouvons af-
firmer que cette lettre émane d'un très-honorable ha-
bitant de la ville de Nantes, qui a bien voulu nous
faire connaître qu'il en était l'auteur, et qui, en même
temps, nous exprime de la façon suivante son dé-
vouement inébranlable à l'achèvement d'un projet
auquel il est fier d'avoir participé :
« Soyez persuadé que mon concours le plus actif
et le plus vigilant sera toujours acquis au succès
d'une aussi magnifique entreprise. »
Nous disions en commençant que nous étions loin
d'accuser le bon vouloir et la loyauté du journal au-
quel s'adressent ces réfutations. La lettre ci-dessus
nous en offre elle-même une preuve, puisque l'Union
bretonne a publié presque immédiatement elle-même
des détails plus exacts et qui sont la complète déné-
gation du tableau malveillant qu'elle est certaine-
ment la première à regretter d'avoir accueilli. Nous
avons toute espèce de raison, et nous sommes en de-
voir de déclarer que , jusqu'ici, chaque fois que la
presse française s'est laissée imposer, à l'égard du
canal de Suez, par des renseignements qu'elle ne
pouvait pas contrôler et qu'elle ne croyait pas avoir
motif de suspecter, elle s'est prémunie et préservée
de nouvelles surprises dès que nous l'avons éclairée
et que nous lui avons indiqué les petits secrets de
cette triste comédie. L'Union bretonne, à coup sûr, ne
fera pas exception à cette unanime conduite, et il
suffit qu'elle soit prévenue.
Nous ne pouvons terminer cependant sans adresser
nos plus affectueux remercîments et au Courrier de
Nantes qui a si bien défendu la cause de la vérité, et
à la personne dont nous venons de reproduire la
lettre. Ils trouveront l'un et l'autre, nous l'espérons,
dans notre présent numéro, une confirmation de
toutes leurs espérances, et l'expression de leurs senti-
ments et de leur confiance, qui arrivera à M. de
Lesseps par l'intermédiaire de notre journal, lui sera
un encouragement et une force de plus pour traverser
les misérables entraves qu'on voudrait semer sur ses
pas.
ERNEST DESPLACES.
MEME SUJET.
Les faux bruits que nous signalons plus haut trou-
vent le même accueil à l'est et à l'ouest de la France.
La presse et les membres de la Compagnie universelle
s'entendent pour leur faire la même guerre. Nous
venons de citer ce qui se passe à Nantes; le même
sentiment se manifeste à Nancy. Nous l'avons ren-
contré également dans d'autres communications ver-
bales ou écrites qui nous ont été adressées.
D'après ce que nous savons des dispositions des
actionnaires, nous sommes convaincu que l'appel qui
leur est adressé par un de leurs coïntéressés de la
Meurthe et l'exemple qu'il leur donne seront enten-
dus et mis à profit. En reproduisant la lettre ci-des
sous de M. Dreyfus, nous devons aussi l'expression
de notre gratitude au concours que veut bien nous
prêter l'Impartial, et qui ne peut que l'honorer puis-
qu'il n'a d'autre objet que de substituer la vérité à
l'erreur préconçue et malveillante.
ERNEST DESPLACES.
« Nancy, ce 28 janvier 1862.
» A monsieur le Rédacteur en chef du journal L'ISTIIME DE SUEZ.
» Dans votre estimable journal du 15janvier dernier,
vous dites qu'il existe à Alexandrie une intrigue qui
par tous les moyens cherche à discréditer une œuvre
à l'achèvement de laquelle le monde aspire.
» Cette intrigue, si elle n'existe pas dans certaines
villes de France, y est remplacée par des bruits faux
et mensongers. On y traite la belle entreprise du per-
cement de l'isthme de Suez, suivant les uns comme une
chimère et suivant les autres comme une mystification.
Par suite de ces plaisanteries (je veux nommer les cho-
ses par leur nom), certains petits actionnaires, qui ont
des petites actions, comme l'a dit un lord d'Angleterre
haut placé, en conçoivent des inquiétudes mal fondées.
» Comme tous les actionnaires n'ont pas l'avantage
de lire régulièrement votre intéressant journal et que
d'autre part la presse française prête son appui géné-
reux à notre œuvre civilisatrice, je me suis empressé
de communiquer un résumé de votre dernière chroni-
que de l'isthme, avec le journal à l'appui, à l'Impartial
de la Meurthe, feuille très-répandue dans notre dépar-
tement et les départements voisins. Je suis persuadé que
l'importante nouvelle qu'elle contient fermera, comme
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