Presse et revues
16 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1861-11-15
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 15 novembre 1861 15 novembre 1861
Description : 1861/11/15 (A6,N130). 1861/11/15 (A6,N130).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203283k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/06/2012
364. L'ISTHME DE SUEZ,
LA MER ROUGE.
On lit dans le même recueil :
« Pour l'observateur superficiel, la mer Rouge est
une espèce de vallée longitudinale dirigée dans le
sens de sa plus grande longueur, de Suez à Bab-el-
Mandeb; mais, en y regardant de plus près., on re-
connait qu'elle est, en réalité, composée de trois val.
lées longitudinales courant parallèlement à côté les
unes des autres. C'est aux polypes qu'on doit cette
disposition singulière. Ils ont rempli et remplissent
encore de leurs coraux les deux côtés de cette mer,
mais à. une forte distance du bord , formant ainsi
deux chaînes d'îles, de bancs et de récifs, qui cou-
rent parallèlement à la côte et déterminent trois che-
naux longitudinaux de même direction. Le chenal
du milieu est le plus large et le plus profond ; les
deux autres sont peu profonds et ne servent qu'aux
bâtiments côtiers. La plus grande profondeur de la
mer Rouge est, du reste, de 2,000 mètres, et l'on en
trouve communément de 700 à 1,100 dans le chenal
du milieu. »
UN VOLCAN DANS LA MER ROUGE.
Le capitaine Playfair a adressé au Times une let-
tre dans laquelle il décrit une visite au volcan de
Djebel Dubbeh, situé sur la côte arabe de la mer
Rouge, et qui a récemment fait éruption :
a Le volcan de Djebel Dubbeh a dix-neuf cra-
tères, dont dix-huit lancent de la fumée et le dix-
neuvième de la flamme. Ce dernier cratère, de 100
pieds de long et de 50 de large, est en éruption nuit
et jour, et lance des pierres grosses comme. (illi-
sible dans l'original), et qui toutes sont semblables.
Ces pierres montent dans l'air à une si grande hau-
teur, qu'elles ne paraissent pas plus grosses que des
corbeaux, puis elles retombent et se brisent en ato-
mes. Quand le feu et les pierres s'échappent du
cratère, c'est avec un bruit qui ressemble à celui du
canon. En perçant l'air, les. pierres produisent un
bruit sourd, en descendant, une explosion a lieu et
une pierre différente de celle qui est montée tombe
sur la terre. Autour du volcan Dubbeh des villages
ont été ensevelis par la dernière grande éruption :
ce sont les villages de Moobda et de Ramlo. Cent
six habitants ont péri : leurs corps n'ont pas été re-
trouvés. Il faut deux heures de marche pour arriver
du pied de la montagne à son sommet. »
MOUVEMENT DU PORT DE MARSEILLE. *
On lit dans le Sémaphore du 5 novembre :
« Le mouvement de la navigation de notre port pen-
dant la seconde quinzaine d'octobre a été encore très-
considérable, ainsi que le montrèront les chiffres sui-
vants :
» Entrée. Long cours : On compte 26 navires français,
jaugeant 5,855 tonneaux, et 10 navires étrangers, jau-
geant 3,770 tonneaux.
» Cabotage. Le cabotage a employé 228 naviresfrançais,
jaugeant 31,575 tonneaux, et 208 navires étrangers,
jaugeant 53,490 tonneaux. Dans ce dernier chiffre la
marine de cinq puissances figure pour une portion con-
sidérable. La cause doit surtout en être attribuée aux
immenses exportations de céréales. Ainsi, le pavillon
italien compte 15 navires (14,825 tonneaux); autrichien,.
22 navires (7,955 tonneaux); grec, 40 navires (9,115 ton-
neaux); anglais, 22 navires (8,501 tonneaux); russe, 15
navires (5,103 tonneaux).
D Sortie. Les chiffres à la sortie sont moins grands. Le
long cours a employé Il navires français jaugeant 2,505
tonneaux, et 3 navires étrangers jaugeant 825 ton-
neaux.
» Cabotage. On compte 223 navires français jaugeant
34,300 tonneaux , et 114 navires étrangers jaugeant
39,905 tonneaux. Les nations qui ont fourni le plus
grand nombre de navires, et pour la cause que nous
avons indiquée plus haut, sont encore l'Italie, qui
compte 69 navires (11,390 tonneaux); l'Autriche, 23 na-
vires (6,380 tonneaux); la Grèce, 33 navires (7,386 ton-
neaux), et l'Angleterre, 15 navires (4,285 tonneaux). »
MESURES SANITAIRES PRISES EN EGYPTE
Par suite de& inondations.
Nous recevons d'Alexandrie la communication du
procès-verbal des résolutions prises par l'intendance
générale sanitaire d'Egypte dans sa séance du 16 oc-
bre dernier, à l'effet de pourvoir aux besoins de la
salubrité publique par suite des inondations du Nil
et aux inconvénients qui en peuvent résulter. Nous
nous empressons de publier cette pièce comme un
nouveau témoignage de la sollicitude constante du
gouvernement de S. A. Saïd-Pacha pour le bien-être
et l'assistance des populations qu'il régit.
J. MONGIN.
« Le président prend la parole pour informer l'as-
semblée que de tout temps a existé le préjugé qu'à la
suite des grandes inondations du Nil arrivaient
presque régulièrement des épidémies pestilentielles.
Toutefois, ajoute le président, nous avons eu lieu d'ob-
server que dans des années où l'inondation de ce fleuve
avait été plus forte, il ne s'était produit aucune alté-
ration dans la santé publique.
» Ce n'est jamais d'ailleurs, d'une cause unique que
LA MER ROUGE.
On lit dans le même recueil :
« Pour l'observateur superficiel, la mer Rouge est
une espèce de vallée longitudinale dirigée dans le
sens de sa plus grande longueur, de Suez à Bab-el-
Mandeb; mais, en y regardant de plus près., on re-
connait qu'elle est, en réalité, composée de trois val.
lées longitudinales courant parallèlement à côté les
unes des autres. C'est aux polypes qu'on doit cette
disposition singulière. Ils ont rempli et remplissent
encore de leurs coraux les deux côtés de cette mer,
mais à. une forte distance du bord , formant ainsi
deux chaînes d'îles, de bancs et de récifs, qui cou-
rent parallèlement à la côte et déterminent trois che-
naux longitudinaux de même direction. Le chenal
du milieu est le plus large et le plus profond ; les
deux autres sont peu profonds et ne servent qu'aux
bâtiments côtiers. La plus grande profondeur de la
mer Rouge est, du reste, de 2,000 mètres, et l'on en
trouve communément de 700 à 1,100 dans le chenal
du milieu. »
UN VOLCAN DANS LA MER ROUGE.
Le capitaine Playfair a adressé au Times une let-
tre dans laquelle il décrit une visite au volcan de
Djebel Dubbeh, situé sur la côte arabe de la mer
Rouge, et qui a récemment fait éruption :
a Le volcan de Djebel Dubbeh a dix-neuf cra-
tères, dont dix-huit lancent de la fumée et le dix-
neuvième de la flamme. Ce dernier cratère, de 100
pieds de long et de 50 de large, est en éruption nuit
et jour, et lance des pierres grosses comme. (illi-
sible dans l'original), et qui toutes sont semblables.
Ces pierres montent dans l'air à une si grande hau-
teur, qu'elles ne paraissent pas plus grosses que des
corbeaux, puis elles retombent et se brisent en ato-
mes. Quand le feu et les pierres s'échappent du
cratère, c'est avec un bruit qui ressemble à celui du
canon. En perçant l'air, les. pierres produisent un
bruit sourd, en descendant, une explosion a lieu et
une pierre différente de celle qui est montée tombe
sur la terre. Autour du volcan Dubbeh des villages
ont été ensevelis par la dernière grande éruption :
ce sont les villages de Moobda et de Ramlo. Cent
six habitants ont péri : leurs corps n'ont pas été re-
trouvés. Il faut deux heures de marche pour arriver
du pied de la montagne à son sommet. »
MOUVEMENT DU PORT DE MARSEILLE. *
On lit dans le Sémaphore du 5 novembre :
« Le mouvement de la navigation de notre port pen-
dant la seconde quinzaine d'octobre a été encore très-
considérable, ainsi que le montrèront les chiffres sui-
vants :
» Entrée. Long cours : On compte 26 navires français,
jaugeant 5,855 tonneaux, et 10 navires étrangers, jau-
geant 3,770 tonneaux.
» Cabotage. Le cabotage a employé 228 naviresfrançais,
jaugeant 31,575 tonneaux, et 208 navires étrangers,
jaugeant 53,490 tonneaux. Dans ce dernier chiffre la
marine de cinq puissances figure pour une portion con-
sidérable. La cause doit surtout en être attribuée aux
immenses exportations de céréales. Ainsi, le pavillon
italien compte 15 navires (14,825 tonneaux); autrichien,.
22 navires (7,955 tonneaux); grec, 40 navires (9,115 ton-
neaux); anglais, 22 navires (8,501 tonneaux); russe, 15
navires (5,103 tonneaux).
D Sortie. Les chiffres à la sortie sont moins grands. Le
long cours a employé Il navires français jaugeant 2,505
tonneaux, et 3 navires étrangers jaugeant 825 ton-
neaux.
» Cabotage. On compte 223 navires français jaugeant
34,300 tonneaux , et 114 navires étrangers jaugeant
39,905 tonneaux. Les nations qui ont fourni le plus
grand nombre de navires, et pour la cause que nous
avons indiquée plus haut, sont encore l'Italie, qui
compte 69 navires (11,390 tonneaux); l'Autriche, 23 na-
vires (6,380 tonneaux); la Grèce, 33 navires (7,386 ton-
neaux), et l'Angleterre, 15 navires (4,285 tonneaux). »
MESURES SANITAIRES PRISES EN EGYPTE
Par suite de& inondations.
Nous recevons d'Alexandrie la communication du
procès-verbal des résolutions prises par l'intendance
générale sanitaire d'Egypte dans sa séance du 16 oc-
bre dernier, à l'effet de pourvoir aux besoins de la
salubrité publique par suite des inondations du Nil
et aux inconvénients qui en peuvent résulter. Nous
nous empressons de publier cette pièce comme un
nouveau témoignage de la sollicitude constante du
gouvernement de S. A. Saïd-Pacha pour le bien-être
et l'assistance des populations qu'il régit.
J. MONGIN.
« Le président prend la parole pour informer l'as-
semblée que de tout temps a existé le préjugé qu'à la
suite des grandes inondations du Nil arrivaient
presque régulièrement des épidémies pestilentielles.
Toutefois, ajoute le président, nous avons eu lieu d'ob-
server que dans des années où l'inondation de ce fleuve
avait été plus forte, il ne s'était produit aucune alté-
ration dans la santé publique.
» Ce n'est jamais d'ailleurs, d'une cause unique que
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