Presse et revues
16 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1861-07-15
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 15 juillet 1861 15 juillet 1861
Description : 1861/07/15 (A6,N122). 1861/07/15 (A6,N122).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62032751
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/06/2012
226 L'ISTHME DE SUEZ,
versement dans le délai fixé ci-dessus, l'intérêt est
dû pour chaque jour de retard à raison de 5 0/0 par
! an, à partir du le, juillet.
Par ordre du Conseil,
Le secrétaire général de la Compagnie,
PAUL MERRUAU.
LA CARTE DE L'ISTHSE.
Un incident nous a obligé à un nouveau délai dans
le tirage de notre carte de l'isthme : au moment de
la mettre sons presse, nous avons reçu d'Egypte des
rectifications relatives à la position exacte de quelques
localités.
Désireux de donner à ce travail la plus grande
perfection possible, nous n'avons pas hésité à faire
opérer les corrections qui nous ont été indiquées,
quoiqu'elles fussent en elles-mêmes d'une importance
secondaire. Mais, dans tous les cas, nous croyons
pouvoir promettre cette publication pour la fin de ce
mois.
ERNEST DESPLACES.
CHRONIQUE DE L'ISTHME.
Les dernières correspondances de l'isthme vont jus-
qu'au 30 juin. Venait d'arriver à Port-Saïd à cette date
la frégate à vapeur du vice-roi le Monfalout à bord
duquel se trouvaient M. Colquhoum, agent et consul
général d'Angleterre, M. Sanders, consul britannique
à Alexandrie, M. Lange, représentant anglais du ca-
nal de Suez en Angleterre, un ingénieur délégué du
consulat général de Prusse, M. Ruyssenaers, consul
général des Pays-Bas et le médecin en chef, M. le
docteur Aubert-Roche, Ces Messieurs venant d'Alexan-
drie ont débarqué à Port-Saïd, et se préparaient à
visiter en détail tous les chantiers de la ligne du ca-
nal maritime et du canal d'eau douce.
L'excursion qu'ils vont faire avait été effectuée
quelques jours auparavant par quatre officiers de la
marine impériale de France, appartenant à des bâti-
ments en station à Alexandrie, et par un officier
supérieur de la garde impériale de Russie. Ces visi-
teurs à leur retour à Alexandrie ont exprimé leur
satisfaction de l'état d'avancement des travaux et
même leur étonnement de tout ce qu'ils ont vu; nous
aurons sans doute prochainement des détails.
Les ouvriers indigènes qui s'engagent en général
pour un mois se renouvellent facilement, et leur nom-
bre augmente bien loin de diminuer. Ils paraissent
très-contents des traitements humains dont ils sont l'ob
jet de la part des chefs de l'entrepiise. Ils travaillent
avec ardeur depuis surtout qu'on leur a donné des
tâches courtes, et comme ils reçoivent tout ce qui
leur est dû dès que la tâche est terminée, on voit
beaucoup de brigades ayant fini en quatre jours
leur tâche de cinq jours.
D'un autre côté, les travailleurs syriens venus par
la route de terre continuent à se présenter sur le
chantier de Kantara, par où passe le chemin de Sy-
rie en Egypte.
Plusieurs chantiers nouveaux ont été établis sur le
lac Ballah pour porter promptement jusqu'au seuil
de Ferdane la rigole de service mettant dès à pré-
sent en communication Port-Saïd et Kantara.
ERNEST DESPLACES.
lE CANAL DE SDEZ ET L'ACADÉMIE FRANÇAISE.
On sait que l'année dernière l'Académie française,
sur la proposition de M. de Pongerville, avait dé-
signé le Percement de l'isthme de Suez pour sujet de
son prix de poésie en 1861. Un grand nombre de
pièces, qu'on fait monter à plus de soixante et dix, se
sont présentées au concours.
D'après ce que nous apprenons, l'Académie aurait
décerné son prix à M. Henri Bornier, sous-bibliothé-
caire à l'Arsenal et déjà l'un de ses lauréats. Nous
aurons certainement à rendre compte de la séance
où l'Académie proclamera et motivera son choix.
JULES ROSÉ.
DU PRÉTENDU TRAVAIL FORCÉ
Sur les chantiers da canal de Suez.
Sous ce titre, la Pairie du 30 juin réfute les as-
sertions présentées à la Chambre des communes à
propos des ouvriers indigènes travaillant dans l'isthme
de Suez et achève de dissiper, nous l'espérons du
moins, les sollicitudes inspirées à M. Griffith par la
contrainte que, selon l'honorable orateur, on avait
exercée sur les fellahs.
Nous avons dit, dans nos numéros précédents, que
le recrutement s'opérait par les soins de l'entrepre-
neur général des travaux ; le fait est confirmé par
l'avis affiché dans les divers villages publié par la
Patrie, et qui constate que c'est bien par l'entrepre-
neur général et en son nom que le recrutement s'ef-
fectue. Ainsi s'évanouissent les accusations répandues
par quelques journaux anglais contre M. de Lesseps
personnellement.
Les explications que nous avons publiées nous-
même sur ce sujet et qui sont restées sans réponse
nous paraissent trop complètes pour qu'il y ait lieu
d'y revenir. Nous n'avons qu'à nous féliciter de les
versement dans le délai fixé ci-dessus, l'intérêt est
dû pour chaque jour de retard à raison de 5 0/0 par
! an, à partir du le, juillet.
Par ordre du Conseil,
Le secrétaire général de la Compagnie,
PAUL MERRUAU.
LA CARTE DE L'ISTHSE.
Un incident nous a obligé à un nouveau délai dans
le tirage de notre carte de l'isthme : au moment de
la mettre sons presse, nous avons reçu d'Egypte des
rectifications relatives à la position exacte de quelques
localités.
Désireux de donner à ce travail la plus grande
perfection possible, nous n'avons pas hésité à faire
opérer les corrections qui nous ont été indiquées,
quoiqu'elles fussent en elles-mêmes d'une importance
secondaire. Mais, dans tous les cas, nous croyons
pouvoir promettre cette publication pour la fin de ce
mois.
ERNEST DESPLACES.
CHRONIQUE DE L'ISTHME.
Les dernières correspondances de l'isthme vont jus-
qu'au 30 juin. Venait d'arriver à Port-Saïd à cette date
la frégate à vapeur du vice-roi le Monfalout à bord
duquel se trouvaient M. Colquhoum, agent et consul
général d'Angleterre, M. Sanders, consul britannique
à Alexandrie, M. Lange, représentant anglais du ca-
nal de Suez en Angleterre, un ingénieur délégué du
consulat général de Prusse, M. Ruyssenaers, consul
général des Pays-Bas et le médecin en chef, M. le
docteur Aubert-Roche, Ces Messieurs venant d'Alexan-
drie ont débarqué à Port-Saïd, et se préparaient à
visiter en détail tous les chantiers de la ligne du ca-
nal maritime et du canal d'eau douce.
L'excursion qu'ils vont faire avait été effectuée
quelques jours auparavant par quatre officiers de la
marine impériale de France, appartenant à des bâti-
ments en station à Alexandrie, et par un officier
supérieur de la garde impériale de Russie. Ces visi-
teurs à leur retour à Alexandrie ont exprimé leur
satisfaction de l'état d'avancement des travaux et
même leur étonnement de tout ce qu'ils ont vu; nous
aurons sans doute prochainement des détails.
Les ouvriers indigènes qui s'engagent en général
pour un mois se renouvellent facilement, et leur nom-
bre augmente bien loin de diminuer. Ils paraissent
très-contents des traitements humains dont ils sont l'ob
jet de la part des chefs de l'entrepiise. Ils travaillent
avec ardeur depuis surtout qu'on leur a donné des
tâches courtes, et comme ils reçoivent tout ce qui
leur est dû dès que la tâche est terminée, on voit
beaucoup de brigades ayant fini en quatre jours
leur tâche de cinq jours.
D'un autre côté, les travailleurs syriens venus par
la route de terre continuent à se présenter sur le
chantier de Kantara, par où passe le chemin de Sy-
rie en Egypte.
Plusieurs chantiers nouveaux ont été établis sur le
lac Ballah pour porter promptement jusqu'au seuil
de Ferdane la rigole de service mettant dès à pré-
sent en communication Port-Saïd et Kantara.
ERNEST DESPLACES.
lE CANAL DE SDEZ ET L'ACADÉMIE FRANÇAISE.
On sait que l'année dernière l'Académie française,
sur la proposition de M. de Pongerville, avait dé-
signé le Percement de l'isthme de Suez pour sujet de
son prix de poésie en 1861. Un grand nombre de
pièces, qu'on fait monter à plus de soixante et dix, se
sont présentées au concours.
D'après ce que nous apprenons, l'Académie aurait
décerné son prix à M. Henri Bornier, sous-bibliothé-
caire à l'Arsenal et déjà l'un de ses lauréats. Nous
aurons certainement à rendre compte de la séance
où l'Académie proclamera et motivera son choix.
JULES ROSÉ.
DU PRÉTENDU TRAVAIL FORCÉ
Sur les chantiers da canal de Suez.
Sous ce titre, la Pairie du 30 juin réfute les as-
sertions présentées à la Chambre des communes à
propos des ouvriers indigènes travaillant dans l'isthme
de Suez et achève de dissiper, nous l'espérons du
moins, les sollicitudes inspirées à M. Griffith par la
contrainte que, selon l'honorable orateur, on avait
exercée sur les fellahs.
Nous avons dit, dans nos numéros précédents, que
le recrutement s'opérait par les soins de l'entrepre-
neur général des travaux ; le fait est confirmé par
l'avis affiché dans les divers villages publié par la
Patrie, et qui constate que c'est bien par l'entrepre-
neur général et en son nom que le recrutement s'ef-
fectue. Ainsi s'évanouissent les accusations répandues
par quelques journaux anglais contre M. de Lesseps
personnellement.
Les explications que nous avons publiées nous-
même sur ce sujet et qui sont restées sans réponse
nous paraissent trop complètes pour qu'il y ait lieu
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