Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1861-07-15
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 15 juillet 1861 15 juillet 1861
Description : 1861/07/15 (A6,N122). 1861/07/15 (A6,N122).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62032751
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/06/2012
241 - L'ISTHME DE SUEZ,
VALEUR DE L'UNITÉ. DÉNOMINATION. VALEUR. OBSERVATIONS
Kentar. 110 rotels.
- - 1 Rotel ilivrede 12 onces.
-, - 1 Okka 21/2 livres environ. -
POIDS Oukia Once. -
I Farassela 20 rotels. -
[ Mon Poids de 18 thalaris (1) (1) Pour pes-er l'étaille, le bois de
en 01 S e '1 la arls v i sandal, etc., etc.
Kentar-bohar. 180 rotels (2). (2) Pour peser les épiceries, etc. , etc.
1..
plus fort que celui de Djeddah.
plus fort que celuI de DJeddah..
Kilé Douzième de l'arbeb. or
iArdeb 1 hectolitre 80 1. environ. L'ardeb d'Égypte est d'un quart
, ID. (3) Pour mesurer les draps, soie-
Drâ htambouli.. 0 ,68 (3). ries, etc.
DrâclYed 0m,Z|9 (i). W Les Arabes seuls de Finté-
I neur exigent cette mesure.
J Drâ el Baladi Om,60 (5). (5) Pour mesurer les cotonnades.
Dr-à -el Hendaza 0m,64 1/2 (6). (6) Pour mesurer les tissus de
t laine, etc.
KOITadJ'a.,.,. 20 obietsdemême nature. ,
Korradja 20 objets de même nature. la!-ne,, etc.
J'achèverai, mon cher ami, cette quatrième lettre par
quelques renseignements sur la forme, la construction
et le mode de navigation des barques indigènes qui
sillonnent la mer liouge.
Ces barques se divisent er. trois grandes classes : les
saml ouks, les saïas et les baghelas. Les premières sont les
plus petites, et les dernières les plus grandes. Le ton-
nage des sambouks varie de 30 à 40 tonneaux, celui
(les saïas de 40 à 60, et celui des baghelas de 80 à 200.
Les navires de ce dernier tonnage sont en petit nombre,
et ce sont eux qui font plus particulièrement les voya-
ges du golfe Persique et de la côte orientale d'Afrique
-jusqu'au Mozambique. Les sambouks et les saïas ne
sortent ordinairement pas du bassin de la mer Rouge.
La construction de tous ces navires affecte une forme
à peu près unique que je ne pourrai mieux comparer
qu'à une carcasse d'oie : Paient fort bas et très-effilé,
l'arrière trè-sélevé sur l'eau. Je ne crois pas que la
coupe de ces navires ait beaucoup changée depuis l'é-
poque où les flottes du roi Salomon sillonnaient cette
mer.
Ces barques ne sont pre: que jamais pontées. Elles
ont toutes, cependant, une chambre à l'arrière, mais
sans cloison sur le devant. Ces chambres sont percées
de plusieurs petits sabords qui leur servent de fenêtres.
1 a mâture se compose d'un mât principal au milieu,
d'une seule pièce, et souvent d'un petit mât à l'arrière.
La voilure consiste uniquement en voiles latines,
l'une grande pour le mât principal, l'autre plus petite
pour le mâtereau ; toutes deux ont la forme et la coupe
des voiles des chebecks de la Méditerranée et elles sont
enverguées sur une anteu .o. Aucun de ces navires n'a
de Beaupré ni de focs. — Lorsque, par un vent favora-
ble, on envergue la plus grande voile, on pousse à l'a-
vant une sorte d'espars qui sert à amurer la voile, la-
quelle présente, en cet état, une plus grande surface
de toile à l'action du vent.
Les voiles n'ont point de ris, si bien que lorsque le
vent fraîchit, la grande voile est simplement amenée
et remplacée aussitôt par une plus petite.—Si le vent
est fort et souffle de l'arrière, on hisse la plus petite
voile en écharpe, c'est-à-dire qu'elle est fixée au mât
par une de ses extémités sans être enverguée sur la
vergue. — Si le temps tourne au coup de vent, le navire
se hâte de venir au mouillage à l'abri d'un banc. - Par
des temps de calme plat, il se fait remorquer par sa
seule et unique embarcation, petit youyou qu'il traîne
toujours derrière lui.
Les grosses barques ne virent jamais vent devant, mais
toujours lof pour lof. Quand elles sont dans la direction
du vent, elles dépassent la voile en faisant passer la ver-
gue et la voile sur l'avant du mât sans jamais l'ame-
ner. Cette voile est bordée à mesure que le navire vient
dans le vent.
Le grand mât est ainsi fixé : l'amplanture est placée
sur la carlingue de la barque. A la hauteur du pont, le
mât est enchâssé dans une échancrure pratiquée dans un
fort bau et solidement attaché à cette pièce de bois
transversale par des amarres en croix. Deux haubans
partant du haut du mât qui se trouve incliné sur l'avant
viennent lui donner plus de solidité en s'amarrant sur
les deux côtés du bord de la barque.
A. Roux.
Le Gérant: ERNEST DESPLACES.
ruu. — nraoniu CKNTHALE SE NAPOLÉON CHAIX ET c., RUE BERGÈRF., 20.
VALEUR DE L'UNITÉ. DÉNOMINATION. VALEUR. OBSERVATIONS
Kentar. 110 rotels.
- - 1 Rotel ilivrede 12 onces.
-, - 1 Okka 21/2 livres environ. -
POIDS Oukia Once. -
I Farassela 20 rotels. -
[ Mon Poids de 18 thalaris (1) (1) Pour pes-er l'étaille, le bois de
en 01 S e '1 la arls v i sandal, etc., etc.
Kentar-bohar. 180 rotels (2). (2) Pour peser les épiceries, etc. , etc.
1..
plus fort que celui de Djeddah.
plus fort que celuI de DJeddah..
Kilé Douzième de l'arbeb. or
iArdeb 1 hectolitre 80 1. environ. L'ardeb d'Égypte est d'un quart
, ID. (3) Pour mesurer les draps, soie-
Drâ htambouli.. 0 ,68 (3). ries, etc.
DrâclYed 0m,Z|9 (i). W Les Arabes seuls de Finté-
I neur exigent cette mesure.
J Drâ el Baladi Om,60 (5). (5) Pour mesurer les cotonnades.
Dr-à -el Hendaza 0m,64 1/2 (6). (6) Pour mesurer les tissus de
t laine, etc.
KOITadJ'a.,.,. 20 obietsdemême nature. ,
Korradja 20 objets de même nature. la!-ne,, etc.
J'achèverai, mon cher ami, cette quatrième lettre par
quelques renseignements sur la forme, la construction
et le mode de navigation des barques indigènes qui
sillonnent la mer liouge.
Ces barques se divisent er. trois grandes classes : les
saml ouks, les saïas et les baghelas. Les premières sont les
plus petites, et les dernières les plus grandes. Le ton-
nage des sambouks varie de 30 à 40 tonneaux, celui
(les saïas de 40 à 60, et celui des baghelas de 80 à 200.
Les navires de ce dernier tonnage sont en petit nombre,
et ce sont eux qui font plus particulièrement les voya-
ges du golfe Persique et de la côte orientale d'Afrique
-jusqu'au Mozambique. Les sambouks et les saïas ne
sortent ordinairement pas du bassin de la mer Rouge.
La construction de tous ces navires affecte une forme
à peu près unique que je ne pourrai mieux comparer
qu'à une carcasse d'oie : Paient fort bas et très-effilé,
l'arrière trè-sélevé sur l'eau. Je ne crois pas que la
coupe de ces navires ait beaucoup changée depuis l'é-
poque où les flottes du roi Salomon sillonnaient cette
mer.
Ces barques ne sont pre: que jamais pontées. Elles
ont toutes, cependant, une chambre à l'arrière, mais
sans cloison sur le devant. Ces chambres sont percées
de plusieurs petits sabords qui leur servent de fenêtres.
1 a mâture se compose d'un mât principal au milieu,
d'une seule pièce, et souvent d'un petit mât à l'arrière.
La voilure consiste uniquement en voiles latines,
l'une grande pour le mât principal, l'autre plus petite
pour le mâtereau ; toutes deux ont la forme et la coupe
des voiles des chebecks de la Méditerranée et elles sont
enverguées sur une anteu .o. Aucun de ces navires n'a
de Beaupré ni de focs. — Lorsque, par un vent favora-
ble, on envergue la plus grande voile, on pousse à l'a-
vant une sorte d'espars qui sert à amurer la voile, la-
quelle présente, en cet état, une plus grande surface
de toile à l'action du vent.
Les voiles n'ont point de ris, si bien que lorsque le
vent fraîchit, la grande voile est simplement amenée
et remplacée aussitôt par une plus petite.—Si le vent
est fort et souffle de l'arrière, on hisse la plus petite
voile en écharpe, c'est-à-dire qu'elle est fixée au mât
par une de ses extémités sans être enverguée sur la
vergue. — Si le temps tourne au coup de vent, le navire
se hâte de venir au mouillage à l'abri d'un banc. - Par
des temps de calme plat, il se fait remorquer par sa
seule et unique embarcation, petit youyou qu'il traîne
toujours derrière lui.
Les grosses barques ne virent jamais vent devant, mais
toujours lof pour lof. Quand elles sont dans la direction
du vent, elles dépassent la voile en faisant passer la ver-
gue et la voile sur l'avant du mât sans jamais l'ame-
ner. Cette voile est bordée à mesure que le navire vient
dans le vent.
Le grand mât est ainsi fixé : l'amplanture est placée
sur la carlingue de la barque. A la hauteur du pont, le
mât est enchâssé dans une échancrure pratiquée dans un
fort bau et solidement attaché à cette pièce de bois
transversale par des amarres en croix. Deux haubans
partant du haut du mât qui se trouve incliné sur l'avant
viennent lui donner plus de solidité en s'amarrant sur
les deux côtés du bord de la barque.
A. Roux.
Le Gérant: ERNEST DESPLACES.
ruu. — nraoniu CKNTHALE SE NAPOLÉON CHAIX ET c., RUE BERGÈRF., 20.
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