Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1861-07-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 01 juillet 1861 01 juillet 1861
Description : 1861/07/01 (A6,N121). 1861/07/01 (A6,N121).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203274m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
222 L'ISTHME DE SUEZ,
égyptien, pour une somme qui aurait suffi à payer
presque toutes, sinon toutes ses dettes, et par le trans-
port forcé de la population agricole du pays, loin de
son travail légitime, d'une manière également oppres-
sive et injuste. Sur ce point, je puis mentionner un fait
digne de remarque, très-bien connu de M. de Lesseps :
c'est que ses adversaires les plus acharnés et les plus
bruyants se trouvent parmi quelques-uns de ses propres
concitoyens en Egypte, et que leur opposition ne peut
s'expliquer que par ces motifs hardiment avoués d'eux
qu'ils voient la source de leur richesse mise en dan-
ger par l'épuisement menaçant des ressources de leur
pays adoptif.
» Les opinions exprimées par feuM. Robert Stephenson
sur la possibilité d'établir une communication navigable
entre la Méditerranée et la mer Rouge, sont en Angle-
terre au moins suffisamment connues. M. Stephenson a
déclaré que quoiqu'il n'y eût point là d'obstacle phy-
sique que les ressources de la science moderne, assis-
tées par une prodigue dépense d'argent, ne fussent ca-
pables de surmonter, il serait impossible de prévoir
jusqu'où cette dépense pourrait aller, une seule chose
étant certaine, c'est que les estimations de M. de
Lesseps se trouveraient fort au-dessous des frais réels,
et qu'on ne pourrait pas compter sur des résultats suffi-
sants pour rémunérer les capitaux nécessaires à les pro-
duire. Il est singulier que, lorsque Mehemet-Ali décida
la construction du barrage, une opinion précisément ana-
logue lui fut donnée par un autre ingénieur anglais
éminent, qu'il consulta sur ce sujet. Cet avis ne fut pas
écouté, le pont du barrage fut construit, mais rien de
plus n'a été fait, et il reste aujourd'hui comme un obs-
tacle à la navigation du fleuve, parfaitement inutile
sous tout autre rapport, excepté en ce qu'il donne au
gouvernement l'occasion de lever un droit de plus sur
les bateaux qui le traversent.
» Je ne peux m'empêcher, quoiqu'à quelques égards
ce soit étranger aux précédentes remarques, de vous
parler des extraits de la presse française annexés au rap-
port de M. de Lesseps. En tête de ces extraits en figure
un du Moniteur, et leur nombre n'est pas moindre de
vingt-six. Dans l'esprit d'un lecteur anglais ils provo-
quent certainement un étonnement non médiocre, non
pas tant par suite des fausses représentations et de
l'ignorance également grossière avec lesquelles les
vues de ses concitoyens sur le canal de Suez sont trai-
tées que par rapport à la somme extraordinaire de vi-
tupération déraisonnable et furieuse qui se trouve
réunie dans cette collection. Insolence, malice, jalou-
sie, vol, hypocrisie, voilà quelques-unes des épithètes
de choix employées par ces écrivains. Il semble incroya-
ble que M. de Lesseps, avant de présenter ce recueil au
monde, n'ait pas réfléchi qu'il serait impossible d'en
former un semblable dans la presse moderne, soit de
l'Angleterre, soit d'aucun autre pays, qu'on n'a pu le
trouver que parmi un peuple se vantant sans cesse de
sa haute générosité, et qui, avec toutes ses vertus ma-
gnanimes, est surtout fier de sa prééminence en ma-
tière de bon goût.
LE TIMES ET LE CANAL DE SUEZ.
Le Times ne s'est pas contenté de publier la lettre
ci-dessus de son correspondant d'Alexandrie ; il a
voulu prendre la responsabilité de ces opinions par
l'article suivant de son propre fonds :
« Nous sommes en mesure de répondre à la question
de M. Griffith à laquelle lord John Russell avait pro-
mis une réponse qui n'est pas venue. Il est parfaite-
ment vrai que « des rapports ont été reçus » par nous,
sinon par le Foreign-Office, « portant que M. de Les-
» seps a engagé le vice-roi d'Egypte à employer un
» grand nombre d'indigènes à construire par travail
» forcé le canal de Suez. » Tous ceux qui connaissent
un peu l'histoire des grands travaux publics d'Egypte
ont bien prévu que les choses en arriveraient là à la fin.
Notre correspondant nous parle « d'hommes amenés par
» bandes de leurs villages et remis aux agents de la
» Compagnie ; » et cela dans la saison même où leurs
moissons mûrissent; les travaux de jonction de la mer
Rouge à la Méditerranée leur étaient si antipathiques
que « bon nombre d'entre eux parvinrent à s'échapper
» du train, mais dans quelques jours ils furent repris et
» renvoyés à leurs maîtres. » Que ce système de presse
puisse, se continuer assez longtemps ou assez impitoya-
blement pour permettre de contenir les accumulations
de sable dans le lac Menzaleh, et de venir à bout de la
tendance invétérée de l'isthme de Suez à s'allonger,
c'est ce qui reste à prouver. Ce qui est certain, c'est
que ce projet se poursuit sans scrupule, qu'on l'appuie
de puffs effrontés, et que l'on est maintenant en train
de mettre activement à exécution la tactique que nous
avions prévue dès le début et contre laquelle nous
avons si souvent prévenu nos lecteurs. Les résultats
actuellement acquis peuvent s'apprendre dans le rap-
port même de M. de Lesseps « sur l'état actuel des tra-
» vaux dans l'isthme. » Us consistent dans l'érection
d'une jetée de bois et de voies de fer à Port-Saïd, ainsi que
d'ateliers et de logements pour les ouvriers, dans l'intro-
duction de dragues et autres appareils, dans la construc-
tion d'un petit aqueduc et d'une conduite en poterie
pour l'approvisionnement de l'eau douce. Quant aux
travaux plus substantiels dont parle le rapport comme
étant sur le point d'être exécutés, ce n'est que par une
confusion ingénieuse du passé et du futur que l'on a
pu les faire servir au dessein de M. de Lesseps. Un
sixième du devis total de l'entreprise a déjà été dé-
pensé, sans que l'on ait encore rencontré aucun des
obstacles physiques qui ont fait prononcer à Robert
Stephenson non que le projet était absolument impra-
ticable (comme on l'a insinué), mais qu'il était ruineux
comme placement de fonds.
» Il y a un point abordé par M. Griffith qui a été
l'objet de beaucoup de faux récits. On nous a accusés
assez carrément d'avoir découragé un projet d'utilité
universelle pour des raisons d'intérêt personnel, et l'on
a indiqué tacitement à la récente assemblée de Paris
que ce qui nous épouvante c'est le succès probable de
l'entreprise. Il ne saurait y avoir de plus grande er-
reur. Il est possible que quelques personnes, mues par
la même politique bornée qui a fait de l'influence ex-
clusive dans le Levant une idée choyée de l'esprit fran-
cais, supposent que l'Angleterre doit l'empire qu'elle
possède en Orient à la difficulté du transit d'Alexandrie
à Suez. Nous ne pouvons nous expliquer comment une
notion aussi peu logique a pu entrer dans la tête de
qui que ce soit; cependant le ton adopté dans les dis-
cussions sur l'Egypte au commencement de ce siècle
nous apprend qu'elle avait cours des deux côtés du dé-
troit. Il était peut-être naturel que, lorsque l'on parlait
ouvertement de la Méditerranée comme d'un lac fran-
çais, et que Bonaparte avouait son intention de faire
de l'Egypte une province française et une base d'opé-
rations entre not.e empire des Indes, un esprit cor-
respondais se développât chez nous, insistant avec quel-
que vigueu. sur le devoir de prévenir les desseins de la
France et de demander des garanties pour notre droit
égyptien, pour une somme qui aurait suffi à payer
presque toutes, sinon toutes ses dettes, et par le trans-
port forcé de la population agricole du pays, loin de
son travail légitime, d'une manière également oppres-
sive et injuste. Sur ce point, je puis mentionner un fait
digne de remarque, très-bien connu de M. de Lesseps :
c'est que ses adversaires les plus acharnés et les plus
bruyants se trouvent parmi quelques-uns de ses propres
concitoyens en Egypte, et que leur opposition ne peut
s'expliquer que par ces motifs hardiment avoués d'eux
qu'ils voient la source de leur richesse mise en dan-
ger par l'épuisement menaçant des ressources de leur
pays adoptif.
» Les opinions exprimées par feuM. Robert Stephenson
sur la possibilité d'établir une communication navigable
entre la Méditerranée et la mer Rouge, sont en Angle-
terre au moins suffisamment connues. M. Stephenson a
déclaré que quoiqu'il n'y eût point là d'obstacle phy-
sique que les ressources de la science moderne, assis-
tées par une prodigue dépense d'argent, ne fussent ca-
pables de surmonter, il serait impossible de prévoir
jusqu'où cette dépense pourrait aller, une seule chose
étant certaine, c'est que les estimations de M. de
Lesseps se trouveraient fort au-dessous des frais réels,
et qu'on ne pourrait pas compter sur des résultats suffi-
sants pour rémunérer les capitaux nécessaires à les pro-
duire. Il est singulier que, lorsque Mehemet-Ali décida
la construction du barrage, une opinion précisément ana-
logue lui fut donnée par un autre ingénieur anglais
éminent, qu'il consulta sur ce sujet. Cet avis ne fut pas
écouté, le pont du barrage fut construit, mais rien de
plus n'a été fait, et il reste aujourd'hui comme un obs-
tacle à la navigation du fleuve, parfaitement inutile
sous tout autre rapport, excepté en ce qu'il donne au
gouvernement l'occasion de lever un droit de plus sur
les bateaux qui le traversent.
» Je ne peux m'empêcher, quoiqu'à quelques égards
ce soit étranger aux précédentes remarques, de vous
parler des extraits de la presse française annexés au rap-
port de M. de Lesseps. En tête de ces extraits en figure
un du Moniteur, et leur nombre n'est pas moindre de
vingt-six. Dans l'esprit d'un lecteur anglais ils provo-
quent certainement un étonnement non médiocre, non
pas tant par suite des fausses représentations et de
l'ignorance également grossière avec lesquelles les
vues de ses concitoyens sur le canal de Suez sont trai-
tées que par rapport à la somme extraordinaire de vi-
tupération déraisonnable et furieuse qui se trouve
réunie dans cette collection. Insolence, malice, jalou-
sie, vol, hypocrisie, voilà quelques-unes des épithètes
de choix employées par ces écrivains. Il semble incroya-
ble que M. de Lesseps, avant de présenter ce recueil au
monde, n'ait pas réfléchi qu'il serait impossible d'en
former un semblable dans la presse moderne, soit de
l'Angleterre, soit d'aucun autre pays, qu'on n'a pu le
trouver que parmi un peuple se vantant sans cesse de
sa haute générosité, et qui, avec toutes ses vertus ma-
gnanimes, est surtout fier de sa prééminence en ma-
tière de bon goût.
LE TIMES ET LE CANAL DE SUEZ.
Le Times ne s'est pas contenté de publier la lettre
ci-dessus de son correspondant d'Alexandrie ; il a
voulu prendre la responsabilité de ces opinions par
l'article suivant de son propre fonds :
« Nous sommes en mesure de répondre à la question
de M. Griffith à laquelle lord John Russell avait pro-
mis une réponse qui n'est pas venue. Il est parfaite-
ment vrai que « des rapports ont été reçus » par nous,
sinon par le Foreign-Office, « portant que M. de Les-
» seps a engagé le vice-roi d'Egypte à employer un
» grand nombre d'indigènes à construire par travail
» forcé le canal de Suez. » Tous ceux qui connaissent
un peu l'histoire des grands travaux publics d'Egypte
ont bien prévu que les choses en arriveraient là à la fin.
Notre correspondant nous parle « d'hommes amenés par
» bandes de leurs villages et remis aux agents de la
» Compagnie ; » et cela dans la saison même où leurs
moissons mûrissent; les travaux de jonction de la mer
Rouge à la Méditerranée leur étaient si antipathiques
que « bon nombre d'entre eux parvinrent à s'échapper
» du train, mais dans quelques jours ils furent repris et
» renvoyés à leurs maîtres. » Que ce système de presse
puisse, se continuer assez longtemps ou assez impitoya-
blement pour permettre de contenir les accumulations
de sable dans le lac Menzaleh, et de venir à bout de la
tendance invétérée de l'isthme de Suez à s'allonger,
c'est ce qui reste à prouver. Ce qui est certain, c'est
que ce projet se poursuit sans scrupule, qu'on l'appuie
de puffs effrontés, et que l'on est maintenant en train
de mettre activement à exécution la tactique que nous
avions prévue dès le début et contre laquelle nous
avons si souvent prévenu nos lecteurs. Les résultats
actuellement acquis peuvent s'apprendre dans le rap-
port même de M. de Lesseps « sur l'état actuel des tra-
» vaux dans l'isthme. » Us consistent dans l'érection
d'une jetée de bois et de voies de fer à Port-Saïd, ainsi que
d'ateliers et de logements pour les ouvriers, dans l'intro-
duction de dragues et autres appareils, dans la construc-
tion d'un petit aqueduc et d'une conduite en poterie
pour l'approvisionnement de l'eau douce. Quant aux
travaux plus substantiels dont parle le rapport comme
étant sur le point d'être exécutés, ce n'est que par une
confusion ingénieuse du passé et du futur que l'on a
pu les faire servir au dessein de M. de Lesseps. Un
sixième du devis total de l'entreprise a déjà été dé-
pensé, sans que l'on ait encore rencontré aucun des
obstacles physiques qui ont fait prononcer à Robert
Stephenson non que le projet était absolument impra-
ticable (comme on l'a insinué), mais qu'il était ruineux
comme placement de fonds.
» Il y a un point abordé par M. Griffith qui a été
l'objet de beaucoup de faux récits. On nous a accusés
assez carrément d'avoir découragé un projet d'utilité
universelle pour des raisons d'intérêt personnel, et l'on
a indiqué tacitement à la récente assemblée de Paris
que ce qui nous épouvante c'est le succès probable de
l'entreprise. Il ne saurait y avoir de plus grande er-
reur. Il est possible que quelques personnes, mues par
la même politique bornée qui a fait de l'influence ex-
clusive dans le Levant une idée choyée de l'esprit fran-
cais, supposent que l'Angleterre doit l'empire qu'elle
possède en Orient à la difficulté du transit d'Alexandrie
à Suez. Nous ne pouvons nous expliquer comment une
notion aussi peu logique a pu entrer dans la tête de
qui que ce soit; cependant le ton adopté dans les dis-
cussions sur l'Egypte au commencement de ce siècle
nous apprend qu'elle avait cours des deux côtés du dé-
troit. Il était peut-être naturel que, lorsque l'on parlait
ouvertement de la Méditerranée comme d'un lac fran-
çais, et que Bonaparte avouait son intention de faire
de l'Egypte une province française et une base d'opé-
rations entre not.e empire des Indes, un esprit cor-
respondais se développât chez nous, insistant avec quel-
que vigueu. sur le devoir de prévenir les desseins de la
France et de demander des garanties pour notre droit
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 14/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6203274m/f14.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6203274m/f14.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6203274m/f14.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6203274m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6203274m
Facebook
Twitter