Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1861-04-15
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 avril 1861 15 avril 1861
Description : 1861/04/15 (A6,N116). 1861/04/15 (A6,N116).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62032699
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/06/2012
118 L'ISTHME DE SUEZ,
» mesures au moyen desquelles l'Inde pourra satisfaire
» à toutes les demandes, avec l'aide du gouvernement.
Le gouverneur général fait observer :
» 1° Que toute mesure plaçant le gouvernement dans
» la position d'un capitaliste, d'un cultivateur ou d'un
» spéculateur privé, en le faisant intervenir de quelque
» façon que ce soit dans des entreprises privées, ne peut
être que constamment fâcheuse en elle-même ou pré-
» judiciable à l'objet poursuivi.
» Par conséquent, toute tentative de stimuler la cul-
* ture ou le travail par tout exercice de l'autorité du
t gouvernement, directement ou indirectement, est
» hors de toute question.
» La même objection s'applique aux fermes modèles,
* aux cultures expérimentales par les employés du
* gouvernement.
» 2° Aucune mesure n'aboutirait à l'objet immédia-
» tement en vue si elle n'agissait pas sur la récolte du
coton dans la saison prochaine, et sur nos moyens de
faire arriver cette récolte dans nos ports. Cette limite
» exclurait donc pour le moment les projets tels que
ceux de chemins de fer et de canaux qui, quoique les
moyens permanents les plus assurés d'augmenter
notre puissance d'exportation, ne pourraient qu'agir
» à un degré très-limité sur les expéditions des pro-
» chaines années.
» En outre, l'attention du gouvernement est déjà diri-
» gée vers l'exécution de ces travaux dans tonte leur
» étendue compatible avec ses ressources financières, et
» même une calamité aussi grave que l'appréhension
d'un déficit dans l'approvisionnement du coton pour
» l'Angleterre, ajoute à peine aux désirs ressentis par
le gouvernement de l'Inde de pousser ces travaux
Il aussi rapidement que possible.
» La question à résoudre est celle-ci : Que peut faire
» le gouvernement pour faciliter un accroissement im-
» médiat dans la production, et pour améliorer les
» moyens d'amener ces produits dans les ports ?
» Quant à l'accroissement de la production, la solution
des questions se rattachant à la mouvance des terres
» et à la loi relative à la livraison des produits agri-
» coles est en ce moment soumise à la considération du
w gouvernement, et peut ultérieurement produire un
D effet très-considérable sur le placement du capital eu-
» ropéen dans les pays à coton. Mais ce résultat ne
» serait pas immédiat. Il est plus probable qu'une aug-
» mentation immédiate de la prochaine récolte dépen-
» drait de la rapidité avec laquelle les informations
* relatives à la demande et aux prix en Angleterre
» pourraient être communiquées aux producteurs dans
» les districts à coton, et de la suppression de toutes
les entraves qui peuvent gêner les relations entre ceux
» qui cultivent ou amassent le coton dans l'intérieur,
» et les négociants qui l'exportent des ports d'embar-
» quement. Directement et indirectement, le gouvei-
Il lleffient peut faire quelque chose pour favoriser ces
» améliorations, spécialement si les agents de la com-
» munauté commerciale dans nos ports visitent les dis-
» tricts produisant le coton, et font tout ce qu'ils peuvent
pour réduire le nombre des intermédiaires par lesquels
le produit doit passer en étant transmis du lieu de
» production au lieu d'embarquement. Il y a aussi sur
» l'étendue de la eulture du coton de précieuses infor-
» mations statistiques que les employés du gouverne-
ment peuvent fournir d'après des documents admi-
» nistratifs, ou vérifier quand elles sont obtenues par
» d'autres procédés.
» Les opérations des capitalistes de nos ports dans
» l'intérieur peuvent être facilitées par l'assistance que
» leur prêterait le trésor du gouvernement pour leurs
» arrangements de banque dans les parties des pays où
» des banques particulières ne sont pas encore établies.
» Les agents des maisons respectables des villes de la
» présidence pourraient être autorisés, sous certaines
» règles, à faire recevoir leurs effets de commerce par
» les trésoreries du gouvernement, en ne payant point
» d'autres frais que ceux qu'occasionnerait le transport
du numéraire. Cette facilité, sans obliger le gouver-
» nement à des dépenses, serait souvent commode pour
» les négociants.
» Quant aux améliorations relatives au transport
» des produits dans les ports, on peut y parvenir en faci-
» litant les moyens existants de communication, même
» sur une mauvaise route, et c'est ce que le gouverne-
ment considère comme la meilleure manière de se-
» conder promptement les exportations, sans excéder
» ses fonctions légitimes.
» Des projets pour construire des chaussées ou des
» chemins de fer ne sont pas praticables avant un an
» ou dix-huit mois ; mais il est une grande étendue de
» pays capable de produire le coton qui n'est pas aisé-
» ment accessible aux chariots ordinaires, même
» pendant la belle saison. Probablement c'est en per-
» fectionnant le chariot actuel et les sentiers servant
» de passage aux bêtes de somme, étendant ainsi la
» distance à laquelle une charge ordinaire peut être
» tranportée à la vitesse de 2 milles 1/2 ou 3 milles
par heure, que l'exportation de la prochaine récolte
» peut être très-effectivement aidée.
» Dans ce but, le gouverneur général, en conseil, re-
» quiert que chaque gouvernement local prenne immé-
» diatement des mesures pour faire examiner et consta-
» ter, par un employé compétent, l'état des lignes du
» trafic entre leurs districts à coton et les ports d'embar-
» quement soit maritimes, soit fluviatiles. Cet employé
» notera, en termes généraux, la somme des frais pro-
n bables des améliorations nécessaires pour amener les
» sentiers servant aux chariots des pays à l'état qui
» vient d'être décrit. Pour l'exécution de cesperfectionne-
» nements, le gouvernement local chargera de ce travail
» l'autorité exécutive la plus proche, et, dans les lieux
où cette autorité ne se trouverait pas sous sa main, il
» confiera cette mission à un agent spécial, la seule
» condition posée étant que le travail à entreprendre
» sera susceptible d'une exécution immédiate.
» Pour un tel travail il n'est pas besoin d'employés
» possédant comme ingénieurs de hautes connaissances
» scientifiques; un employé de jugement et d'énergie,
» capable d'estimer promptement les frais probables des
» ouvrages très-simples dont il s'agit, sera presque aussi
»• utile qu'un ingénieur accompli. Dans le cas où des
» dépenses seraient nécessaires, dont la sanction dépas-
» mesures au moyen desquelles l'Inde pourra satisfaire
» à toutes les demandes, avec l'aide du gouvernement.
Le gouverneur général fait observer :
» 1° Que toute mesure plaçant le gouvernement dans
» la position d'un capitaliste, d'un cultivateur ou d'un
» spéculateur privé, en le faisant intervenir de quelque
» façon que ce soit dans des entreprises privées, ne peut
être que constamment fâcheuse en elle-même ou pré-
» judiciable à l'objet poursuivi.
» Par conséquent, toute tentative de stimuler la cul-
* ture ou le travail par tout exercice de l'autorité du
t gouvernement, directement ou indirectement, est
» hors de toute question.
» La même objection s'applique aux fermes modèles,
* aux cultures expérimentales par les employés du
* gouvernement.
» 2° Aucune mesure n'aboutirait à l'objet immédia-
» tement en vue si elle n'agissait pas sur la récolte du
coton dans la saison prochaine, et sur nos moyens de
faire arriver cette récolte dans nos ports. Cette limite
» exclurait donc pour le moment les projets tels que
ceux de chemins de fer et de canaux qui, quoique les
moyens permanents les plus assurés d'augmenter
notre puissance d'exportation, ne pourraient qu'agir
» à un degré très-limité sur les expéditions des pro-
» chaines années.
» En outre, l'attention du gouvernement est déjà diri-
» gée vers l'exécution de ces travaux dans tonte leur
» étendue compatible avec ses ressources financières, et
» même une calamité aussi grave que l'appréhension
d'un déficit dans l'approvisionnement du coton pour
» l'Angleterre, ajoute à peine aux désirs ressentis par
le gouvernement de l'Inde de pousser ces travaux
Il aussi rapidement que possible.
» La question à résoudre est celle-ci : Que peut faire
» le gouvernement pour faciliter un accroissement im-
» médiat dans la production, et pour améliorer les
» moyens d'amener ces produits dans les ports ?
» Quant à l'accroissement de la production, la solution
des questions se rattachant à la mouvance des terres
» et à la loi relative à la livraison des produits agri-
» coles est en ce moment soumise à la considération du
w gouvernement, et peut ultérieurement produire un
D effet très-considérable sur le placement du capital eu-
» ropéen dans les pays à coton. Mais ce résultat ne
» serait pas immédiat. Il est plus probable qu'une aug-
» mentation immédiate de la prochaine récolte dépen-
» drait de la rapidité avec laquelle les informations
* relatives à la demande et aux prix en Angleterre
» pourraient être communiquées aux producteurs dans
» les districts à coton, et de la suppression de toutes
les entraves qui peuvent gêner les relations entre ceux
» qui cultivent ou amassent le coton dans l'intérieur,
» et les négociants qui l'exportent des ports d'embar-
» quement. Directement et indirectement, le gouvei-
Il lleffient peut faire quelque chose pour favoriser ces
» améliorations, spécialement si les agents de la com-
» munauté commerciale dans nos ports visitent les dis-
» tricts produisant le coton, et font tout ce qu'ils peuvent
pour réduire le nombre des intermédiaires par lesquels
le produit doit passer en étant transmis du lieu de
» production au lieu d'embarquement. Il y a aussi sur
» l'étendue de la eulture du coton de précieuses infor-
» mations statistiques que les employés du gouverne-
ment peuvent fournir d'après des documents admi-
» nistratifs, ou vérifier quand elles sont obtenues par
» d'autres procédés.
» Les opérations des capitalistes de nos ports dans
» l'intérieur peuvent être facilitées par l'assistance que
» leur prêterait le trésor du gouvernement pour leurs
» arrangements de banque dans les parties des pays où
» des banques particulières ne sont pas encore établies.
» Les agents des maisons respectables des villes de la
» présidence pourraient être autorisés, sous certaines
» règles, à faire recevoir leurs effets de commerce par
» les trésoreries du gouvernement, en ne payant point
» d'autres frais que ceux qu'occasionnerait le transport
du numéraire. Cette facilité, sans obliger le gouver-
» nement à des dépenses, serait souvent commode pour
» les négociants.
» Quant aux améliorations relatives au transport
» des produits dans les ports, on peut y parvenir en faci-
» litant les moyens existants de communication, même
» sur une mauvaise route, et c'est ce que le gouverne-
ment considère comme la meilleure manière de se-
» conder promptement les exportations, sans excéder
» ses fonctions légitimes.
» Des projets pour construire des chaussées ou des
» chemins de fer ne sont pas praticables avant un an
» ou dix-huit mois ; mais il est une grande étendue de
» pays capable de produire le coton qui n'est pas aisé-
» ment accessible aux chariots ordinaires, même
» pendant la belle saison. Probablement c'est en per-
» fectionnant le chariot actuel et les sentiers servant
» de passage aux bêtes de somme, étendant ainsi la
» distance à laquelle une charge ordinaire peut être
» tranportée à la vitesse de 2 milles 1/2 ou 3 milles
par heure, que l'exportation de la prochaine récolte
» peut être très-effectivement aidée.
» Dans ce but, le gouverneur général, en conseil, re-
» quiert que chaque gouvernement local prenne immé-
» diatement des mesures pour faire examiner et consta-
» ter, par un employé compétent, l'état des lignes du
» trafic entre leurs districts à coton et les ports d'embar-
» quement soit maritimes, soit fluviatiles. Cet employé
» notera, en termes généraux, la somme des frais pro-
n bables des améliorations nécessaires pour amener les
» sentiers servant aux chariots des pays à l'état qui
» vient d'être décrit. Pour l'exécution de cesperfectionne-
» nements, le gouvernement local chargera de ce travail
» l'autorité exécutive la plus proche, et, dans les lieux
où cette autorité ne se trouverait pas sous sa main, il
» confiera cette mission à un agent spécial, la seule
» condition posée étant que le travail à entreprendre
» sera susceptible d'une exécution immédiate.
» Pour un tel travail il n'est pas besoin d'employés
» possédant comme ingénieurs de hautes connaissances
» scientifiques; un employé de jugement et d'énergie,
» capable d'estimer promptement les frais probables des
» ouvrages très-simples dont il s'agit, sera presque aussi
»• utile qu'un ingénieur accompli. Dans le cas où des
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