Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1863-11-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1863 01 novembre 1863
Description : 1863/11/01 (A8,N177). 1863/11/01 (A8,N177).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203256p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 429
pour les dix-huit mille hommes qui ont exécuté la
première tranchée du seuil (TEl-Guisr en huit mois,
donne un total de 600,000 francs ;
L'établissement d'ambulances et hôpitaux, l'achat
des médicaments et l'organisation du personnel mé-
dical et pharmaceutique nécessaire pour traiter les
malades aux frais de la Compagnie. Afin de rendre
cette mesure d'humanité ellicace, la Compagnie dé-
pense 350,000 francs par an ;
Le paiement aux malades de la moitié du prix de
leur journée ;
L'approvisionnement dans le désert des vivres et
objets de consommation, lequel a nécessité la forma-
tion d'un service dispendieux d'intendance et de
transports.
Considérant :
Que lors de son voyage dans l'isthme, S. A. Mo-
hammed-Saïd voulut elle-même déterminer sur les
lieux la tâche dévolue à chaque contingent, et que
la mesure en fut bien modérée, puisque, établie sur
le principe de trente journées, elle est habituellement
accomplie en vingt-deux, vingt et parfois même en
tD
quinze jours ; que le prince fixa la nature et la quan-
tité de la ration et régla le prix de la tâche de ma-
nière à faire jouir l'ouvrier du maximum de paie quo-
tidienne indiquée par les conventions ;
Qu'en dehors des diverses charges prévues par le
règlement la Compagnie est prête à prouver que le
prix effectivement reçu par les travailleurs dépasse
le maximum fixé en 1856 et coûte à la Compagnie
1 fr. 50 c. par homme et par journée de travail.
Considérant :
Qu'en supposant que depuis 1856 le cours des
salaires se soit élevé en Egypte, cette circonstance
n'autoriserait pas le gouvernement à exiger une
élévation dans les prix débattus et convenus ; car, à
coup sûr, si le cours des salaires eût baissé, la Com-
pagnie ne serait pas admise à réclamer une modifi-
cation du contrat dans le sens de cette baisse. Elle
n'en aurait jamais eu la pensée ;
Que toutefois le salaire de 4 piastres est en-
core aujourd'hui double de celui qu'on alloue en
moyenne aux terrassiers égyptiens employés par les
particuliers ;
Que ce salaire de 4 piastres est le prix payé par
S. A. le vice-roi lui-même aux ouvriers qu'il fait
venir du Caire dans la haute Egypte pour ses
grandes fabriques de sucre.
Considérant :
Que si le gouvernement égyptien s'est engagé, à
ses risques et périls, à fournir à l'entreprise les ou-
vriers dont elle a besoin, la Compagnie n'en est pas
moins disposée à montrer sa profonde et sympathique
déférence pour Son Altesse en se prêtant aux sacri-
fices pécuniaires qui n'atteindraient pas son œuvre
au cœur ;
Qu'elle propose, en conséquence, que par une en-
quête consulaire ou par tout autre procédé impartial
et contradictoire, on constate quel est actuelle-
ment le salaire moyen des terrassiers en Egypte, et
qu'elle s'engage, en renonçant à se prévaloir, en ce
point seulement, du règlement de 1856, à hausser
ses salaires, si le cours moyen réellement existant
est plus élevé que le prix fixé par le règlement sur
l'organisation du travail dans l'isthme; et cela, sans
réclamer aucune atténuation dans les autres charges
qui lui sont imposées par ledit règlement.
En ce qui touche la rétrocession des terres et
du canal d'eau douce.
Considérant :
Que la concession des terres est une des plus im-
portantes conditions du contrat primitif proposé par
le gouvernement égyptien, et accepté par les sous-
cripteurs ;
Que le produit du fermage de ces terres, lorsqu'elles
auront été mises en valeur, sera dans l'avenir un
élément considérable des revenus affectés à la Com-
pagnie ;
Que la Compagnie les occupe et les possède depuis
plusieurs années ;
Que le canal d'eau douce est le corollaire naturel
et essentiel du canal maritime ;
Que si, dans ces derniers temps, la Compagnie a
cru devoir céder au gouvernement égyptien ses
droits à la construction de la prise d'eau entre le
Nil et la tête du Ouady, c'est précisément parce
que Son Altesse lui a représenté et qu'elle a reconnu
que cette ligne subsidiaire, complétement séparée de
l'isthme, pénétrait jusque dans la capitale de l'Egypte,
intervenait dans le régime intérieur des eaux égyp-
tiennes, et qu'étant bordée de propriétés particu-
lières, sa construction et son exploitation donneraient
naissance à des conflits fâcheux et presque inextri-
cables ;
Que, pour la partie du canal située dans le péri-
mètre de l'isthme, depuis Raz-el-Ouadi jusqu'à Suez,
aucun de ces inconvénients n'est à craindre en l'état
actuel des choses, ce canal et les terrains qu'il tra-
verse et doit desservir étant également et au même
titre la propriété de la Compagnie ;
Que les produits de ces terres seront des plus
utiles pour alimenter les villes dans l'isthme à me-
sure qu'elles se peupleront ;
Que la Compagnie a par conséquent le plus grand
intérêt à pourvoir constamment et à veiller à la misç
pour les dix-huit mille hommes qui ont exécuté la
première tranchée du seuil (TEl-Guisr en huit mois,
donne un total de 600,000 francs ;
L'établissement d'ambulances et hôpitaux, l'achat
des médicaments et l'organisation du personnel mé-
dical et pharmaceutique nécessaire pour traiter les
malades aux frais de la Compagnie. Afin de rendre
cette mesure d'humanité ellicace, la Compagnie dé-
pense 350,000 francs par an ;
Le paiement aux malades de la moitié du prix de
leur journée ;
L'approvisionnement dans le désert des vivres et
objets de consommation, lequel a nécessité la forma-
tion d'un service dispendieux d'intendance et de
transports.
Considérant :
Que lors de son voyage dans l'isthme, S. A. Mo-
hammed-Saïd voulut elle-même déterminer sur les
lieux la tâche dévolue à chaque contingent, et que
la mesure en fut bien modérée, puisque, établie sur
le principe de trente journées, elle est habituellement
accomplie en vingt-deux, vingt et parfois même en
tD
quinze jours ; que le prince fixa la nature et la quan-
tité de la ration et régla le prix de la tâche de ma-
nière à faire jouir l'ouvrier du maximum de paie quo-
tidienne indiquée par les conventions ;
Qu'en dehors des diverses charges prévues par le
règlement la Compagnie est prête à prouver que le
prix effectivement reçu par les travailleurs dépasse
le maximum fixé en 1856 et coûte à la Compagnie
1 fr. 50 c. par homme et par journée de travail.
Considérant :
Qu'en supposant que depuis 1856 le cours des
salaires se soit élevé en Egypte, cette circonstance
n'autoriserait pas le gouvernement à exiger une
élévation dans les prix débattus et convenus ; car, à
coup sûr, si le cours des salaires eût baissé, la Com-
pagnie ne serait pas admise à réclamer une modifi-
cation du contrat dans le sens de cette baisse. Elle
n'en aurait jamais eu la pensée ;
Que toutefois le salaire de 4 piastres est en-
core aujourd'hui double de celui qu'on alloue en
moyenne aux terrassiers égyptiens employés par les
particuliers ;
Que ce salaire de 4 piastres est le prix payé par
S. A. le vice-roi lui-même aux ouvriers qu'il fait
venir du Caire dans la haute Egypte pour ses
grandes fabriques de sucre.
Considérant :
Que si le gouvernement égyptien s'est engagé, à
ses risques et périls, à fournir à l'entreprise les ou-
vriers dont elle a besoin, la Compagnie n'en est pas
moins disposée à montrer sa profonde et sympathique
déférence pour Son Altesse en se prêtant aux sacri-
fices pécuniaires qui n'atteindraient pas son œuvre
au cœur ;
Qu'elle propose, en conséquence, que par une en-
quête consulaire ou par tout autre procédé impartial
et contradictoire, on constate quel est actuelle-
ment le salaire moyen des terrassiers en Egypte, et
qu'elle s'engage, en renonçant à se prévaloir, en ce
point seulement, du règlement de 1856, à hausser
ses salaires, si le cours moyen réellement existant
est plus élevé que le prix fixé par le règlement sur
l'organisation du travail dans l'isthme; et cela, sans
réclamer aucune atténuation dans les autres charges
qui lui sont imposées par ledit règlement.
En ce qui touche la rétrocession des terres et
du canal d'eau douce.
Considérant :
Que la concession des terres est une des plus im-
portantes conditions du contrat primitif proposé par
le gouvernement égyptien, et accepté par les sous-
cripteurs ;
Que le produit du fermage de ces terres, lorsqu'elles
auront été mises en valeur, sera dans l'avenir un
élément considérable des revenus affectés à la Com-
pagnie ;
Que la Compagnie les occupe et les possède depuis
plusieurs années ;
Que le canal d'eau douce est le corollaire naturel
et essentiel du canal maritime ;
Que si, dans ces derniers temps, la Compagnie a
cru devoir céder au gouvernement égyptien ses
droits à la construction de la prise d'eau entre le
Nil et la tête du Ouady, c'est précisément parce
que Son Altesse lui a représenté et qu'elle a reconnu
que cette ligne subsidiaire, complétement séparée de
l'isthme, pénétrait jusque dans la capitale de l'Egypte,
intervenait dans le régime intérieur des eaux égyp-
tiennes, et qu'étant bordée de propriétés particu-
lières, sa construction et son exploitation donneraient
naissance à des conflits fâcheux et presque inextri-
cables ;
Que, pour la partie du canal située dans le péri-
mètre de l'isthme, depuis Raz-el-Ouadi jusqu'à Suez,
aucun de ces inconvénients n'est à craindre en l'état
actuel des choses, ce canal et les terrains qu'il tra-
verse et doit desservir étant également et au même
titre la propriété de la Compagnie ;
Que les produits de ces terres seront des plus
utiles pour alimenter les villes dans l'isthme à me-
sure qu'elles se peupleront ;
Que la Compagnie a par conséquent le plus grand
intérêt à pourvoir constamment et à veiller à la misç
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