Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1858 10 novembre 1858
Description : 1858/11/10 (A3,N58). 1858/11/10 (A3,N58).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203104m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
550 L'ISTHME DE SUEZ, MERCREDI 10 NOVEMBRE.
tout ce qui concerne la grande entreprise du canal de Suez.
» Dans cette réunion figuraient, avec la Chambre de com-
merce, le Gouverneur Civil de la province, l'Evêque, le Pré-
sident de la Cour de justice,.l'Alcade Corrégidor, des commis-
sions de la Députation Provinciale, du Corps Municipal, du
Chapitre Ecclésiastique, de la Société économique, de la Junte
des fabriques et autres corporations commerciales, scienti-
fiques et littéraires, ainsi qu'un grand nombre de personnes
d'une position éminente et connue, soit dans le commerce,
soit dans d'autres carrières.
» M. le Gouverneur Civil, don Ignacio Llasera, ouvre la
séance en exprimant que, considérant la grandeur et la trans-
cendance de l'entreprise du canal maritime de Suez, il croit
opportun d'inviter M. de Lesseps à présenter sur cette œuvre
toutes les explications de nature à coïncider avec l'objet de la
réunion, en priant les assistants de poser leurs questions sur
tous les points qui leur paraîtraient en nécessiter.
» M. de Lesseps va occuper un siège à la gauche du Gou-
verneur, et adresse à l'assemblée un discours en langue espa-
gnole, dont le Diario ne nous transmet qu'une brève analyse,
et qu'il constate avoir produit une profonde impression.
n M. de Lesseps, dit-il, parle de cette œuvre grandiose
» avec la foi et l'enthousiasme propres à celui qui a surmonté
» de grands obstacles pour réaliser ce qui sera un véritable
» monument élevé à l'esprit merveilleux d'entreprise qui dis-
» tingue notre siècle. A l'entendre résumer en phrases con-
« cises les faits statistiques résultant du mouvement maritime
» actuel qui s'effectue par le cap de Bonne-Espérance et qu'ab-
» sorbera en grande partie le canal de Suez, on oublie un
» instant la démonstration précise et convaincante fournie par
» les calculs mathématiques, pour attacher toute son attention
» sur la sincérité juste et profonde qui anime le conc?ssion-
» naire et fondateur de l'entreprise. M. de Lesseps termine en
» s'offrant à répondre à toutes les questions qui pourraient lui
» être faites, et à dissiper les doutes et les objections qui
» pourraient se présenter. »
» Don Miguel Biada, Vice-président de la Chambre du com-
merce , déclare que cette corporation avait déjà une conviction
si complète sur l'avenir prospère réservé à l'entreprise et sur
son immense utilité, qu'il n'a sur aucun point à exposer au-
cune espèce de doute.
» Prenant alors la parole, don José Oriol y Bernadeffait
observer que, bien qu'il ait à présenter à M. de Lesseps quel-
ques réflexions, il ne le fait que pour lui fournir l'occasion
de faire évanouir, par ses explications, le petit nombre d'in-
certitudes que peut-être aurait pu susciter le sujet dont il allait
parler. L'orateur invite alors M. de Lesseps à s'expliquer sur
les fameuses assertions de M. Stéphenson.
» Pour nos lecteurs, cette discussion est aujourd'hui si épui-
sée, que nous jugeons tout à fait inutile de placer sous leurs
yeux les arguments de M. de Lesseps. Il nous suffit de dire
qu'ils ont eu assez de force et de succès pour que l'honorable
et bienveillant interrogateur se soit déclaré complétement
édifié. « Au reste, a-t-il ajouté, il n'avait aucun doute ni
» n'élevait aucune difficulté relativement à la réalisation de
» l'œuvre; il abondait dans les idées de M. de Lesseps quant
» à la praticabilité de la navigation, même si les eaux du ca-
» nal devaient présenter cette absence de mouvement supposée
» par M. Stéphenson; » et il a fini en citant divers faits que
l'expérience lui avait démontrés sur ce point dans ses voyages
en Hollande et dans d'autres pays.
» En reconnaissant que, quant à la possibilité du canal, la
science a résolu le problème et que la nature est loin d'y op-
poser des obstacles insurmontables, M. Anglasell sollicite
quelques explications sur la question politique et la question
financière. « Non, dit-il, que mon esprit ne soit pas convaincu,
mais parce que je voudrais faire partager mon opinion à tout
le monde, et puisque la présence de M. de Lesseps nous en
fournit l'heureuse opportunité, il me serait extrêmement sen-
sible qu'il voulût bien, par l'autorité de ses paroles, répandre
parmi tous la foi dont je suis pénétré. )
» En quelques mots, M. de Lesseps résout la première ques-
tion. Le vice-roi d'Egypte, dans l'exercice légitime de son
autorité, a signé la concession; la Porte approuve l'exécution
du canal; l'opinion des classes industrielles en Angleterre lui
est favorable, et le ministère Derby a désavoué, par l'organe
de son chancelier, l'opposition latente ou patente dont les ora-
teurs les plus distingués du Parlement ont demandé compte au
ministère anglais. Cette opposition était donc impuissante, et
dans tous les cas elle ne pouvait pas être dangereuse, puis-
qu'elle était réduite à se cacher et à se démentir.
» Quant à la question financière, indépendamment de tous les
autres avantages concédés au canal, le seul péage de 10 francs
par tonneau suffirait à rémunérer très-amplement les capitaux
engagés, même en supposant que le mouvement actuel de la
navigation ne continuât pas à suivre la marche ascendante
observée depuis plusieurs années et qui, nécessairement, devra
au contraire prendre un essor nouveau par un raccourcisse-
ment de moitié dans la distance entre les deux mers.
» A ces considérations, le représentant de la Compagnie uni-
verselle à Barcelone, M. Brusi, en ajoute quelques autres :
« L'ouverture de l'isthme intéresse toutes les nations. Par
le réseau de leurs chemins de fer, la Russie, l'Autriche, l'Ita-
lie, aboutissent à la Méditerranée. Tous les Etats qui bordent
cette mer, et l'Espagne elle-même, qui doit aspirer à abréger
la distance qui la sépare des Philippines, apporteront leur
contingent de prospérité au canal. ) Après avoir fait allusion
aux événements de Djeddah, qui ont révélé si inopinément
l'importance du passage et pour la Turquie et pour la sécu-
rité des Européens dans la mer Rouge, l'orateur fait observer
que l'Angleterre ne peut pas manquer de comprendre les
avantages que lui réserve l'exécution de l'entreprise. Il rap-
pelle les événements de l'Inde, le traité dé Tien-Tsin, les per-
spectives qui s'ouvrent du côté du Céleste Empire pour le
commerce européen, comme autant de motifs destinés à ou-
vrir dès à présent les yeux au gouvernement britannique, et
comme autant d'éléments de richesse et de bénéfices nouveaux
pour les actionnaires de la Compagnie universelle.
« Cette discussion terminée, don Manuel Duran y Bas, auteur
d'un savant mémoire que nous avons analysé et qui a été cou-
ronné par l'Académie de Barcelone, sur les avantages que le
canal doit produire pour cette grande cité commerciale, se
lève pour motiver une proposition.
«Grâce, dit-il, aux amples et lumineuses explications de
M. de Lesseps, tous les doutes, s'il y en avait, se sont éva-
nouis, et sur la possibilité de l'exécution et sur l'utilité de
l'entreprise, au triple point de vue économique, politique et
moral. » Il croit en même temps qu'elle se recommande spé-
cialement à l'intérêt de la réunion par les résultats qu'elle
promet à Barcelone.
» Il propose donc un vote d'adhésion au projet de l'ouverture
de l'isthme de Suez, pour l'utilité qu'il présente à la civilisa-
tion, au commerce du monde en général, et en particulier à
l'Espagne et à Barcelone. Ce vote implique des félicitations à
l'illustre propagateur du projet, M. Ferdinand de Lesseps, et
aussi à la Chambre de commerce de la ville, qui, la première
en Espagne, a sollicité le gouvernement deSa Majesté d'accueil-
lir et de favoriser ce projet; ce qui a déterminé les instructions
tout ce qui concerne la grande entreprise du canal de Suez.
» Dans cette réunion figuraient, avec la Chambre de com-
merce, le Gouverneur Civil de la province, l'Evêque, le Pré-
sident de la Cour de justice,.l'Alcade Corrégidor, des commis-
sions de la Députation Provinciale, du Corps Municipal, du
Chapitre Ecclésiastique, de la Société économique, de la Junte
des fabriques et autres corporations commerciales, scienti-
fiques et littéraires, ainsi qu'un grand nombre de personnes
d'une position éminente et connue, soit dans le commerce,
soit dans d'autres carrières.
» M. le Gouverneur Civil, don Ignacio Llasera, ouvre la
séance en exprimant que, considérant la grandeur et la trans-
cendance de l'entreprise du canal maritime de Suez, il croit
opportun d'inviter M. de Lesseps à présenter sur cette œuvre
toutes les explications de nature à coïncider avec l'objet de la
réunion, en priant les assistants de poser leurs questions sur
tous les points qui leur paraîtraient en nécessiter.
» M. de Lesseps va occuper un siège à la gauche du Gou-
verneur, et adresse à l'assemblée un discours en langue espa-
gnole, dont le Diario ne nous transmet qu'une brève analyse,
et qu'il constate avoir produit une profonde impression.
n M. de Lesseps, dit-il, parle de cette œuvre grandiose
» avec la foi et l'enthousiasme propres à celui qui a surmonté
» de grands obstacles pour réaliser ce qui sera un véritable
» monument élevé à l'esprit merveilleux d'entreprise qui dis-
» tingue notre siècle. A l'entendre résumer en phrases con-
« cises les faits statistiques résultant du mouvement maritime
» actuel qui s'effectue par le cap de Bonne-Espérance et qu'ab-
» sorbera en grande partie le canal de Suez, on oublie un
» instant la démonstration précise et convaincante fournie par
» les calculs mathématiques, pour attacher toute son attention
» sur la sincérité juste et profonde qui anime le conc?ssion-
» naire et fondateur de l'entreprise. M. de Lesseps termine en
» s'offrant à répondre à toutes les questions qui pourraient lui
» être faites, et à dissiper les doutes et les objections qui
» pourraient se présenter. »
» Don Miguel Biada, Vice-président de la Chambre du com-
merce , déclare que cette corporation avait déjà une conviction
si complète sur l'avenir prospère réservé à l'entreprise et sur
son immense utilité, qu'il n'a sur aucun point à exposer au-
cune espèce de doute.
» Prenant alors la parole, don José Oriol y Bernadeffait
observer que, bien qu'il ait à présenter à M. de Lesseps quel-
ques réflexions, il ne le fait que pour lui fournir l'occasion
de faire évanouir, par ses explications, le petit nombre d'in-
certitudes que peut-être aurait pu susciter le sujet dont il allait
parler. L'orateur invite alors M. de Lesseps à s'expliquer sur
les fameuses assertions de M. Stéphenson.
» Pour nos lecteurs, cette discussion est aujourd'hui si épui-
sée, que nous jugeons tout à fait inutile de placer sous leurs
yeux les arguments de M. de Lesseps. Il nous suffit de dire
qu'ils ont eu assez de force et de succès pour que l'honorable
et bienveillant interrogateur se soit déclaré complétement
édifié. « Au reste, a-t-il ajouté, il n'avait aucun doute ni
» n'élevait aucune difficulté relativement à la réalisation de
» l'œuvre; il abondait dans les idées de M. de Lesseps quant
» à la praticabilité de la navigation, même si les eaux du ca-
» nal devaient présenter cette absence de mouvement supposée
» par M. Stéphenson; » et il a fini en citant divers faits que
l'expérience lui avait démontrés sur ce point dans ses voyages
en Hollande et dans d'autres pays.
» En reconnaissant que, quant à la possibilité du canal, la
science a résolu le problème et que la nature est loin d'y op-
poser des obstacles insurmontables, M. Anglasell sollicite
quelques explications sur la question politique et la question
financière. « Non, dit-il, que mon esprit ne soit pas convaincu,
mais parce que je voudrais faire partager mon opinion à tout
le monde, et puisque la présence de M. de Lesseps nous en
fournit l'heureuse opportunité, il me serait extrêmement sen-
sible qu'il voulût bien, par l'autorité de ses paroles, répandre
parmi tous la foi dont je suis pénétré. )
» En quelques mots, M. de Lesseps résout la première ques-
tion. Le vice-roi d'Egypte, dans l'exercice légitime de son
autorité, a signé la concession; la Porte approuve l'exécution
du canal; l'opinion des classes industrielles en Angleterre lui
est favorable, et le ministère Derby a désavoué, par l'organe
de son chancelier, l'opposition latente ou patente dont les ora-
teurs les plus distingués du Parlement ont demandé compte au
ministère anglais. Cette opposition était donc impuissante, et
dans tous les cas elle ne pouvait pas être dangereuse, puis-
qu'elle était réduite à se cacher et à se démentir.
» Quant à la question financière, indépendamment de tous les
autres avantages concédés au canal, le seul péage de 10 francs
par tonneau suffirait à rémunérer très-amplement les capitaux
engagés, même en supposant que le mouvement actuel de la
navigation ne continuât pas à suivre la marche ascendante
observée depuis plusieurs années et qui, nécessairement, devra
au contraire prendre un essor nouveau par un raccourcisse-
ment de moitié dans la distance entre les deux mers.
» A ces considérations, le représentant de la Compagnie uni-
verselle à Barcelone, M. Brusi, en ajoute quelques autres :
« L'ouverture de l'isthme intéresse toutes les nations. Par
le réseau de leurs chemins de fer, la Russie, l'Autriche, l'Ita-
lie, aboutissent à la Méditerranée. Tous les Etats qui bordent
cette mer, et l'Espagne elle-même, qui doit aspirer à abréger
la distance qui la sépare des Philippines, apporteront leur
contingent de prospérité au canal. ) Après avoir fait allusion
aux événements de Djeddah, qui ont révélé si inopinément
l'importance du passage et pour la Turquie et pour la sécu-
rité des Européens dans la mer Rouge, l'orateur fait observer
que l'Angleterre ne peut pas manquer de comprendre les
avantages que lui réserve l'exécution de l'entreprise. Il rap-
pelle les événements de l'Inde, le traité dé Tien-Tsin, les per-
spectives qui s'ouvrent du côté du Céleste Empire pour le
commerce européen, comme autant de motifs destinés à ou-
vrir dès à présent les yeux au gouvernement britannique, et
comme autant d'éléments de richesse et de bénéfices nouveaux
pour les actionnaires de la Compagnie universelle.
« Cette discussion terminée, don Manuel Duran y Bas, auteur
d'un savant mémoire que nous avons analysé et qui a été cou-
ronné par l'Académie de Barcelone, sur les avantages que le
canal doit produire pour cette grande cité commerciale, se
lève pour motiver une proposition.
«Grâce, dit-il, aux amples et lumineuses explications de
M. de Lesseps, tous les doutes, s'il y en avait, se sont éva-
nouis, et sur la possibilité de l'exécution et sur l'utilité de
l'entreprise, au triple point de vue économique, politique et
moral. » Il croit en même temps qu'elle se recommande spé-
cialement à l'intérêt de la réunion par les résultats qu'elle
promet à Barcelone.
» Il propose donc un vote d'adhésion au projet de l'ouverture
de l'isthme de Suez, pour l'utilité qu'il présente à la civilisa-
tion, au commerce du monde en général, et en particulier à
l'Espagne et à Barcelone. Ce vote implique des félicitations à
l'illustre propagateur du projet, M. Ferdinand de Lesseps, et
aussi à la Chambre de commerce de la ville, qui, la première
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