Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1858 10 novembre 1858
Description : 1858/11/10 (A3,N58). 1858/11/10 (A3,N58).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203104m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
MERCREDI 10 NOVEMBRE. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 567
» percement de l'isthme de Suez, une des plus grandes con-
» ceptions des temps modernes.
» Marseille, qui doit profiter plus qu'aucune autre cité de
» cette glorieuse entreprise, ne pouvait pas rester en arrière
» du mouvement d'enthousiasme qu'elle a partout provoqué.
» Un banquet s'organise pour le 27 de ce mois; M. de Les-
» seps revient tout exprès de Barcelone pour y prendre part.
» Le commerce tout entier assistera à cette solennité vérila-
» blement populaire.
» Des listes de souscription sont déposées à la Chambre de
» commerce, à 1 Hôtel de ville et à la Bourse, n TH. BosQ.
Le Nouvelliste de Marseille du 25 octobre, après avoir
rendu compte de la réception faite à M. F. de Lesseps en
Espagne, ajoute :
a Le Morning-Chronicle publie aujourd'hui un long article
en faveur du canal de Suez. Il démontre que les plus sérieux
intérêts de l'Angleterre ne peuvent que gagner singulièrement
à une entreprise qui abrége de trois mille lieues le trajet de
l'Europe à l'extrême Orient. Du reste, ce revirement de l'opi-
nion en Angleterre n'a pu qu'être vivement encouragé par les
dispositions enthousiastes qui se manifestent en ce moment en
Piémont et en Espagne en faveur de ce projet d'intérêt uni-
versel, »
Le Courrier de Marseille du 23 octobre annonce ainsi la
réception que cette ville prépare à M. Ferd. de Lesseps :
« Notre ville prépare à M. de Lesseps une splendide fête :
un banquet lui sera offert dans la salle du Grand-Théâtre; la
saison et le nombre des convives ont dû la faire préférer à
celle du Château des Fleurs. Nous battons les Anglais avec
leurs propres armes : à eux revient sans doute l'honneur
d'avoir fait, les premiers, d'un grand repas, l'occasion d'une
retentissante manifestation politique ou nationale; l'idée a du
bon. Dans ces grandes réunions, dont les membres se trou-
vent mieux disposés que des députés à jeun à soutenir un ora-
teur de leurs chaleureuses acclamations, un toast rappelle
toujours les plus beaux triomphes obtenus à une tribune par-
lementaire. Peu d'éloquence et peu d'esprit y suffisent même :
une si grande électricité se dégage de partout, que l'idée à
laquelle la réunion se rattache prend toujours, dans le lan-
gage le plus simple, un éclat merveilleux.
» On va donc emprunter à l'Angleterre un de ses meilleurs
moyens, pour faire le dénombrement des forces mises au ser-
vice d'une grande idée. C'est une magnifique route que celle-ci
a suivie et suit encore.
« Elle a fait son appel à l'Europe, à l'Europe qui veut venir
en aide à la nature, en perfectionnant son œuvre de commu-
nications maritimes. Ce droit, pourrait-on le lui dénier? Ce
qu'un peuple seul fait, dans de grands travaux qui souvent
ne profitent qu'à lui, l'Europe demande à le faire pour le
bien de l'humanité entière : elle veut, de son bras d'Hercule,
briser la barrière de deux mers, des mers les plus commer-
ciales du monde. Fidèle à sa mission providentielle, elle qui
est le foyer des sciences, de la civilisation chrétienne, elle
veut que son rayonnement intellectuel et moral n'ait d'autres
limites que celles de notre globe. Aussi toutes les grandes
villes ont triomphalement accueilli l'homme éminent dont la
présence à Vienne, à Constantinople, à Odessa, à Barcelone,
en tant d'autres lieux, a été le signal d'une de ces manifesta-
tions au fond desquelles retentit encore, comme au temps des
croisades, le Dieu le veut! de notre vieille France! )
L. MÛR Y.
Le Sémaphore, Marseille, 22 octobre, annonce en ces
termes le voyage de M. Ferd. de Lesseps à Barcelone, et le
banquet qui se prépare à Marseille :
u Une dépêche de Barcelone annonce que M. de Lesseps y
a été reçu avec enthousiasme. On pourra, dans quelques jours,
dire la même chose de Marseille : M. de Lesseps recevra de
nous, à son arrivée de Barcelone, un accueil digne de lui.
C'est une bonne fortune pour notre ville que d'être la première
en France à faire une manifestation éclatante et publique de
sympathie pour le percement de l'isthme de Suez, et de juste
admiration pour le promoteur de cette grande pensée. Aussi
sommes-nous persuadé que notre population tout entière vou-
dra s'associer à la fête que notre commerce prépare pour
M. de Lesseps, et prouver ainsi qu'elle réunit toujours le sen-
timent des grandes idées et l'intelligence de ses intérêts.
» Le banquet qui sera offert à M. de Lesseps le 27 de ce
mois, dans la salle du Grand-Théâtre, témoignera sans doute
de l'importance que notre commerce attache au canal de Suez,
et de l'estime qu'il professe pour celui qui a mis sa gloire à
réaliser cette magnifique entreprise. Mais, dans une question
qui intéresse toute la cité, nous voudrions que l'idée du per-
cement de l'isthme de Suez, et le nom de M. de Lesseps, pus-
sent devenir familiers au dernier des habitants. Nous voudrions
qu'une manifestation générale et solennelle rendit sensible,
pour toutes les classes de notre population, la pensée qui doit
présider à cette fête, en même temps qu'elle dirait au monde
civilisé que Marseille maintient son intelligence à la hauteur
de ses destinées.
» Nous laissons aux ordonnateurs de la solennité qui se
prépare, à notre Chambre de commerce et aux autorités lo-
cales, le soin de prendre les dispositions qui pourront le mieux
permettre à la population d'y prendre part. » J. A. MARQUIS.
Depuis le Nouvelliste, le Courrier de Marseille, le Séma-
phore, la Gazette du Midi, avec quelle solennité et quelle
énergie ces intentions se sont réalisées! Nous donnons dans
une autre partie de notre feuille une assez large place à ces
détails pour ne point avoir à les répéter ici.
On ht dans l'Union Bourguignonne, Dijon, 22 octobre, et
dans plusieurs autres journaux de département :
« Le Moniteur de la Flotte confirme la nouvelle, que nous
avons publiée il y a trois jours, de l'arrivée devant Djeddah
de la corvette à vapeur le Duchayla; elle aura mis deux mois
pleins pour se rendre à cette destination. Toutefois, quelque
rapide qu'ait été cette traversée, avec le percement de l'isthme
de Suez elle eût exigé quatre fois moins de temps; et par
suite, le châtiment appliqué aux assassins de notre consul eût
été quatre fois plus prompt et plus salutaire; car les Orien-
taux sont ainsi faits que, pour être efficace, la répression
chez eux doit suivre toujours immédiatement la perpétration
du crime.
» Au reste, les manifestations empressées, l'accueil en
quelque sorte enthousiaste que rencontre partout M. de Les-
seps, témoignent assez de l'impatience générale de voir enfin
cette entreprise si éminemment utile, et sont un sûr garant
qu'aucune puissance désormais ne saurait s'opposer au com-
mencement des travaux. »
Le Courrier du Havre, 20 octobre, après avoir reproduit
la note et la lettre de M. Ferd. de Lesseps, ajoute les ré-
flexions suivantes :
« Il n'a pas tenu à M. de Lesseps que ce grand travail, qui
sera l'une des gloires du dix-neuvième siècle, ne fût exécuté
avec le concours officiel de tous les gouvernements européens.
Des intrigues et des rivalités, qu'il est superflu de rappeler
ici, ont empêché qu'il en fût ainsi. Alors, le concessionnaire
s'est rabattu sur la seule alternative qui lui restait, en faisant
de l'ouverture du canal maritime de Suez une entreprise pure-
ment industrielle; se réservant, à la fin des travaux, de
» percement de l'isthme de Suez, une des plus grandes con-
» ceptions des temps modernes.
» Marseille, qui doit profiter plus qu'aucune autre cité de
» cette glorieuse entreprise, ne pouvait pas rester en arrière
» du mouvement d'enthousiasme qu'elle a partout provoqué.
» Un banquet s'organise pour le 27 de ce mois; M. de Les-
» seps revient tout exprès de Barcelone pour y prendre part.
» Le commerce tout entier assistera à cette solennité vérila-
» blement populaire.
» Des listes de souscription sont déposées à la Chambre de
» commerce, à 1 Hôtel de ville et à la Bourse, n TH. BosQ.
Le Nouvelliste de Marseille du 25 octobre, après avoir
rendu compte de la réception faite à M. F. de Lesseps en
Espagne, ajoute :
a Le Morning-Chronicle publie aujourd'hui un long article
en faveur du canal de Suez. Il démontre que les plus sérieux
intérêts de l'Angleterre ne peuvent que gagner singulièrement
à une entreprise qui abrége de trois mille lieues le trajet de
l'Europe à l'extrême Orient. Du reste, ce revirement de l'opi-
nion en Angleterre n'a pu qu'être vivement encouragé par les
dispositions enthousiastes qui se manifestent en ce moment en
Piémont et en Espagne en faveur de ce projet d'intérêt uni-
versel, »
Le Courrier de Marseille du 23 octobre annonce ainsi la
réception que cette ville prépare à M. Ferd. de Lesseps :
« Notre ville prépare à M. de Lesseps une splendide fête :
un banquet lui sera offert dans la salle du Grand-Théâtre; la
saison et le nombre des convives ont dû la faire préférer à
celle du Château des Fleurs. Nous battons les Anglais avec
leurs propres armes : à eux revient sans doute l'honneur
d'avoir fait, les premiers, d'un grand repas, l'occasion d'une
retentissante manifestation politique ou nationale; l'idée a du
bon. Dans ces grandes réunions, dont les membres se trou-
vent mieux disposés que des députés à jeun à soutenir un ora-
teur de leurs chaleureuses acclamations, un toast rappelle
toujours les plus beaux triomphes obtenus à une tribune par-
lementaire. Peu d'éloquence et peu d'esprit y suffisent même :
une si grande électricité se dégage de partout, que l'idée à
laquelle la réunion se rattache prend toujours, dans le lan-
gage le plus simple, un éclat merveilleux.
» On va donc emprunter à l'Angleterre un de ses meilleurs
moyens, pour faire le dénombrement des forces mises au ser-
vice d'une grande idée. C'est une magnifique route que celle-ci
a suivie et suit encore.
« Elle a fait son appel à l'Europe, à l'Europe qui veut venir
en aide à la nature, en perfectionnant son œuvre de commu-
nications maritimes. Ce droit, pourrait-on le lui dénier? Ce
qu'un peuple seul fait, dans de grands travaux qui souvent
ne profitent qu'à lui, l'Europe demande à le faire pour le
bien de l'humanité entière : elle veut, de son bras d'Hercule,
briser la barrière de deux mers, des mers les plus commer-
ciales du monde. Fidèle à sa mission providentielle, elle qui
est le foyer des sciences, de la civilisation chrétienne, elle
veut que son rayonnement intellectuel et moral n'ait d'autres
limites que celles de notre globe. Aussi toutes les grandes
villes ont triomphalement accueilli l'homme éminent dont la
présence à Vienne, à Constantinople, à Odessa, à Barcelone,
en tant d'autres lieux, a été le signal d'une de ces manifesta-
tions au fond desquelles retentit encore, comme au temps des
croisades, le Dieu le veut! de notre vieille France! )
L. MÛR Y.
Le Sémaphore, Marseille, 22 octobre, annonce en ces
termes le voyage de M. Ferd. de Lesseps à Barcelone, et le
banquet qui se prépare à Marseille :
u Une dépêche de Barcelone annonce que M. de Lesseps y
a été reçu avec enthousiasme. On pourra, dans quelques jours,
dire la même chose de Marseille : M. de Lesseps recevra de
nous, à son arrivée de Barcelone, un accueil digne de lui.
C'est une bonne fortune pour notre ville que d'être la première
en France à faire une manifestation éclatante et publique de
sympathie pour le percement de l'isthme de Suez, et de juste
admiration pour le promoteur de cette grande pensée. Aussi
sommes-nous persuadé que notre population tout entière vou-
dra s'associer à la fête que notre commerce prépare pour
M. de Lesseps, et prouver ainsi qu'elle réunit toujours le sen-
timent des grandes idées et l'intelligence de ses intérêts.
» Le banquet qui sera offert à M. de Lesseps le 27 de ce
mois, dans la salle du Grand-Théâtre, témoignera sans doute
de l'importance que notre commerce attache au canal de Suez,
et de l'estime qu'il professe pour celui qui a mis sa gloire à
réaliser cette magnifique entreprise. Mais, dans une question
qui intéresse toute la cité, nous voudrions que l'idée du per-
cement de l'isthme de Suez, et le nom de M. de Lesseps, pus-
sent devenir familiers au dernier des habitants. Nous voudrions
qu'une manifestation générale et solennelle rendit sensible,
pour toutes les classes de notre population, la pensée qui doit
présider à cette fête, en même temps qu'elle dirait au monde
civilisé que Marseille maintient son intelligence à la hauteur
de ses destinées.
» Nous laissons aux ordonnateurs de la solennité qui se
prépare, à notre Chambre de commerce et aux autorités lo-
cales, le soin de prendre les dispositions qui pourront le mieux
permettre à la population d'y prendre part. » J. A. MARQUIS.
Depuis le Nouvelliste, le Courrier de Marseille, le Séma-
phore, la Gazette du Midi, avec quelle solennité et quelle
énergie ces intentions se sont réalisées! Nous donnons dans
une autre partie de notre feuille une assez large place à ces
détails pour ne point avoir à les répéter ici.
On ht dans l'Union Bourguignonne, Dijon, 22 octobre, et
dans plusieurs autres journaux de département :
« Le Moniteur de la Flotte confirme la nouvelle, que nous
avons publiée il y a trois jours, de l'arrivée devant Djeddah
de la corvette à vapeur le Duchayla; elle aura mis deux mois
pleins pour se rendre à cette destination. Toutefois, quelque
rapide qu'ait été cette traversée, avec le percement de l'isthme
de Suez elle eût exigé quatre fois moins de temps; et par
suite, le châtiment appliqué aux assassins de notre consul eût
été quatre fois plus prompt et plus salutaire; car les Orien-
taux sont ainsi faits que, pour être efficace, la répression
chez eux doit suivre toujours immédiatement la perpétration
du crime.
» Au reste, les manifestations empressées, l'accueil en
quelque sorte enthousiaste que rencontre partout M. de Les-
seps, témoignent assez de l'impatience générale de voir enfin
cette entreprise si éminemment utile, et sont un sûr garant
qu'aucune puissance désormais ne saurait s'opposer au com-
mencement des travaux. »
Le Courrier du Havre, 20 octobre, après avoir reproduit
la note et la lettre de M. Ferd. de Lesseps, ajoute les ré-
flexions suivantes :
« Il n'a pas tenu à M. de Lesseps que ce grand travail, qui
sera l'une des gloires du dix-neuvième siècle, ne fût exécuté
avec le concours officiel de tous les gouvernements européens.
Des intrigues et des rivalités, qu'il est superflu de rappeler
ici, ont empêché qu'il en fût ainsi. Alors, le concessionnaire
s'est rabattu sur la seule alternative qui lui restait, en faisant
de l'ouverture du canal maritime de Suez une entreprise pure-
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