Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 novembre 1858 10 novembre 1858
Description : 1858/11/10 (A3,N58). 1858/11/10 (A3,N58).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203104m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
566 L'ISTHME DE SUEZ, MERCREDI 10 NOVBMBM.
terre a sonné. Est-ce que vous ne trouvez pas un étroit, un
intime rapport entre cette merveilleuse création du canal de
Suez, devant laquelle tant de myriades de générations sont
restées impuissantes, et l'ouverture récente de la Chine, et le
nouvel accès dans l'Inde offert à l'Europe, sous l'empire du
gouvernement britannique? Est-ce que ce n'est pas une mi-
raculeuse coïncidence dont le secret échappe à nos regards
trop faibles, hélas! pour embrasser plus que la superficie des
choses?
» M. de Lesseps vient d'arriver à Barcelone, où la popu-
lation de cette métropole commerciale de l'Espagne lui a fait
la plus flatteuse ovation; à son retour en France, la ville de
Marseille se prépare elle-même à payer un juste tribut de
gratitude et d'hommages au puissant esprit qui a conçu la
possibilité de créer le canal de Suez, et su mener à bonne fin
tous les travaux préparatoires. Il n'est pas un centre de com-
merce et d'industrie qui ne tienne à orgueil d'attacher son
nom aux démonstrations dont M. de Lesseps est destiné à
être l'objet, aussi bien au sein de son pays qu'au dehors. »
PHILADELPHE MARTINEAU.
On lit dans le Journal de Tarn-et-Garonne, Alby, 23 oc-
tobre :
« Le percement de l'isthme de Suez n'est plus douteux, et
le gouvernement anglais, qui a le plus longtemps suscité des
entraves, paraît lui-même avoir cédé à la pression exercée par
l'opinion publique. M. Disraëli a déclaré qu'aucun ordre n'a-
vait été envoyé à l'ambassadeur anglais pour imposer au Sul-
tan une résolution contraire. Cette déclaration trouve sa con-
firmation dans la lettre où Reschid-Pacha a fait connaître les
intentions favorables de son souverain.
Que deviendront alors les prétentions de l'Angleterre re-
lativement au droit exclusif de police qu'elle entend s'arroger
dans la mer Rouge? Une fois que l'isthme de Suez sera percé,
espère-t-elle que les nations appelées à jouir de cette voie de
communication permettront que leurs navires, une fois entrés
dans la mer Rouge, soient soumis à sa surveillance? Peut-être
est-ce pour pouvoir y exercer cette surveillance, et la soutenir
au besoin par la force, quelle attache tant de prix à la pos-
session de l'île Périm. »
La Gazette du Midi, Marseille, 20 octobre, donne les dé-
tails suivants sur le premier et court passage à Marseille du
promoteur du canal de Suez :
« M. de Lesseps, dans son rapide passage à Marseille, n'a
pu voir que quelques amis, mais il reviendra mardi prochain
de Barcelone.
n Une réception brillante l'attend dans cette dernière vil!e,
où il avait laissé de si honorables sourenirs. On n'a pas oublié
le dévouement qu'il déploya en 1837, au milieu des périls
d'une grande insurrection, pour protéger, comme consul gé-
néral de France, les Français et tous ceux qui se placèrent
sous son patronage.
» Homme de cœur avant tout, il s'éleva, dans ces circon-
stances, à la hauteur du courage militaire, et la plupart des
puissances de l'Europe s'empressèrent de l'honorer de leurs
décorations.
» M. de Lesseps retrouvera bien d'autres souvenirs, même
en Espagne. Fils d'une Espagnole, il a encore dans ce pays une
partie de sa famille. »
Lesseps doit arriver en notre ville. Il se rend en Espagne, où
l'appellent les intérêts de l'entreprise à laquelle il s'est dévoué,
et les instances de ses nombreux amis. Dans ce pays, comme
dans tous ceux qu'il vient de parcourir, des ovations lui sont
réservées. On veut rendre hommage au lutteur intrépide qui
a senti son zèle grandir en raison même des difficultés et qui,
par sa persévérance, son activité et sa haute raison, a con-
traint les oppositions à se taire et à s'humilier devant lui.
n Aujourd'hui, le percement de l'isthme de Suez n'est déjà
plus un projet, il entre dans la voie des faits qui se réalisent.
» Quand on se rappelle le point de départ de cette heureuse
tentative, quand on pense que M. de Lesseps, seul et sans
autres armes que sa profonde conviction et son désir ardent
d'être utile à l'humanité, s'est présenté dans la lice et est allé
lui-même au-devant de ses adversaires ; quand on voit enfin
qu'il triomphe, aux applaudissements du monde entier, il faut
bien reconnaître qu'il s'est élevé à la hauteur de l'idée qui lui
communiquait sa puissance, et qu'il a mérité la reconnais-
sance publique.
Le gouvernement anglais paraît avoir abandonné la pe-
tite politique qui le portait à susciter des entraves à l'œuvre
que la science et l'opinion approuvaient de toute leur auto-
rité. M. Disraëli a déclaré formellement, tout en la critiquant,
d'après des calculs reconnus erronés, qu'aucun ordre n'avait
été envoyé à l'ambassadeur anglais pour imposer au Sultan
une résolution contraire. On sait qu'une lettre de Reschid-
Pacha a fait connaître les dispositions favorables de ce sou-
verain.
» Il n'y a donc plus d'obstacles à surmonter, de résistances
à vaincre, le terrain est aplani, les chantiers peuvent s'ouvrir.
» Si nous sommes bien informés, les souscriptions seront
reçues à partir du 5 du mois prochain, et déjà, dans quelques
contrées., l'on remarque un empressement qui promet de bril-
lants résultats. Nous n'apprenons rien de nouveau lorsque
nous disons que, nous aussi, nous avons foi dans le succèse
et qu'il ne nous paraît pas possible de mieux engager ses ca-
pitaux.
» Tel sera sans doute le sentiment de Marseille, qui doit
retirer de si grands avantages de la mise en communication
des deux mers. Il lui appartient de se placer la première sur
la liste de souscription, et de prouver ainsi à M. de Lesseps
qu'elle sait apprécier l'utilité de ses efforts et mesurer l'éten-
due de son dévouement. « BLANCHARD.
Le Nouvelliste de Marseille du 21 octobre, en publiant la
note et la lettre de M. Ferd. de Lesseps, les faisait précéder
des réflexions suivantes :
« L'œuvre à laquelle M. Ferdinand de Lesseps a consacré
sa haute intelligence et un dévouement à toute épreuve va
bientôt recevoir son exécution. Marseille, plus que toute autre
ville, doit se réjouir de voir commencer enfin des travaux qui
ouvriront à son commerce une nouvelle voie de prospérité.
Aussi nous empressons-nous de publier la note suivante, dans
laquelle M. de Lesseps annonce cette heureuse nouvelle, en
faisant en même temps un exposé complet du plan et des fu-
turs résultats de cette grande entreprise. »
Puis, après avoir reproduit les documents, le Nouvelliste
ajoutait :
« M. de Lesseps est parti hier pour Barcelone, où l'attend
une réception pareille à celles qu'il a reçues dans nos princi-
pales villes commerçantes de l'Europe. Notre cité se dispose
aussi à donner à l'auteur du percement de l'isthme de Suez
une preuve des sympathies enthousiastes qu'il rencontre au
sein de notre commerce et de la population tout entière. La
Chambre de commerce nous communique à ce sujet la note
suivante, que nous nous empressons de publier :
«Partout où M. Ferdinand de Lesseps a porté ses pas, il a
» été l'objet des manifestations publiques les plus empressées.
» Londres, Liverpool, Trieste, Venise, Vienne, Odessa, Bar-
» celone, ont offert des banquets solennels au promoteur du
terre a sonné. Est-ce que vous ne trouvez pas un étroit, un
intime rapport entre cette merveilleuse création du canal de
Suez, devant laquelle tant de myriades de générations sont
restées impuissantes, et l'ouverture récente de la Chine, et le
nouvel accès dans l'Inde offert à l'Europe, sous l'empire du
gouvernement britannique? Est-ce que ce n'est pas une mi-
raculeuse coïncidence dont le secret échappe à nos regards
trop faibles, hélas! pour embrasser plus que la superficie des
choses?
» M. de Lesseps vient d'arriver à Barcelone, où la popu-
lation de cette métropole commerciale de l'Espagne lui a fait
la plus flatteuse ovation; à son retour en France, la ville de
Marseille se prépare elle-même à payer un juste tribut de
gratitude et d'hommages au puissant esprit qui a conçu la
possibilité de créer le canal de Suez, et su mener à bonne fin
tous les travaux préparatoires. Il n'est pas un centre de com-
merce et d'industrie qui ne tienne à orgueil d'attacher son
nom aux démonstrations dont M. de Lesseps est destiné à
être l'objet, aussi bien au sein de son pays qu'au dehors. »
PHILADELPHE MARTINEAU.
On lit dans le Journal de Tarn-et-Garonne, Alby, 23 oc-
tobre :
« Le percement de l'isthme de Suez n'est plus douteux, et
le gouvernement anglais, qui a le plus longtemps suscité des
entraves, paraît lui-même avoir cédé à la pression exercée par
l'opinion publique. M. Disraëli a déclaré qu'aucun ordre n'a-
vait été envoyé à l'ambassadeur anglais pour imposer au Sul-
tan une résolution contraire. Cette déclaration trouve sa con-
firmation dans la lettre où Reschid-Pacha a fait connaître les
intentions favorables de son souverain.
Que deviendront alors les prétentions de l'Angleterre re-
lativement au droit exclusif de police qu'elle entend s'arroger
dans la mer Rouge? Une fois que l'isthme de Suez sera percé,
espère-t-elle que les nations appelées à jouir de cette voie de
communication permettront que leurs navires, une fois entrés
dans la mer Rouge, soient soumis à sa surveillance? Peut-être
est-ce pour pouvoir y exercer cette surveillance, et la soutenir
au besoin par la force, quelle attache tant de prix à la pos-
session de l'île Périm. »
La Gazette du Midi, Marseille, 20 octobre, donne les dé-
tails suivants sur le premier et court passage à Marseille du
promoteur du canal de Suez :
« M. de Lesseps, dans son rapide passage à Marseille, n'a
pu voir que quelques amis, mais il reviendra mardi prochain
de Barcelone.
n Une réception brillante l'attend dans cette dernière vil!e,
où il avait laissé de si honorables sourenirs. On n'a pas oublié
le dévouement qu'il déploya en 1837, au milieu des périls
d'une grande insurrection, pour protéger, comme consul gé-
néral de France, les Français et tous ceux qui se placèrent
sous son patronage.
» Homme de cœur avant tout, il s'éleva, dans ces circon-
stances, à la hauteur du courage militaire, et la plupart des
puissances de l'Europe s'empressèrent de l'honorer de leurs
décorations.
» M. de Lesseps retrouvera bien d'autres souvenirs, même
en Espagne. Fils d'une Espagnole, il a encore dans ce pays une
partie de sa famille. »
Lesseps doit arriver en notre ville. Il se rend en Espagne, où
l'appellent les intérêts de l'entreprise à laquelle il s'est dévoué,
et les instances de ses nombreux amis. Dans ce pays, comme
dans tous ceux qu'il vient de parcourir, des ovations lui sont
réservées. On veut rendre hommage au lutteur intrépide qui
a senti son zèle grandir en raison même des difficultés et qui,
par sa persévérance, son activité et sa haute raison, a con-
traint les oppositions à se taire et à s'humilier devant lui.
n Aujourd'hui, le percement de l'isthme de Suez n'est déjà
plus un projet, il entre dans la voie des faits qui se réalisent.
» Quand on se rappelle le point de départ de cette heureuse
tentative, quand on pense que M. de Lesseps, seul et sans
autres armes que sa profonde conviction et son désir ardent
d'être utile à l'humanité, s'est présenté dans la lice et est allé
lui-même au-devant de ses adversaires ; quand on voit enfin
qu'il triomphe, aux applaudissements du monde entier, il faut
bien reconnaître qu'il s'est élevé à la hauteur de l'idée qui lui
communiquait sa puissance, et qu'il a mérité la reconnais-
sance publique.
Le gouvernement anglais paraît avoir abandonné la pe-
tite politique qui le portait à susciter des entraves à l'œuvre
que la science et l'opinion approuvaient de toute leur auto-
rité. M. Disraëli a déclaré formellement, tout en la critiquant,
d'après des calculs reconnus erronés, qu'aucun ordre n'avait
été envoyé à l'ambassadeur anglais pour imposer au Sultan
une résolution contraire. On sait qu'une lettre de Reschid-
Pacha a fait connaître les dispositions favorables de ce sou-
verain.
» Il n'y a donc plus d'obstacles à surmonter, de résistances
à vaincre, le terrain est aplani, les chantiers peuvent s'ouvrir.
» Si nous sommes bien informés, les souscriptions seront
reçues à partir du 5 du mois prochain, et déjà, dans quelques
contrées., l'on remarque un empressement qui promet de bril-
lants résultats. Nous n'apprenons rien de nouveau lorsque
nous disons que, nous aussi, nous avons foi dans le succèse
et qu'il ne nous paraît pas possible de mieux engager ses ca-
pitaux.
» Tel sera sans doute le sentiment de Marseille, qui doit
retirer de si grands avantages de la mise en communication
des deux mers. Il lui appartient de se placer la première sur
la liste de souscription, et de prouver ainsi à M. de Lesseps
qu'elle sait apprécier l'utilité de ses efforts et mesurer l'éten-
due de son dévouement. « BLANCHARD.
Le Nouvelliste de Marseille du 21 octobre, en publiant la
note et la lettre de M. Ferd. de Lesseps, les faisait précéder
des réflexions suivantes :
« L'œuvre à laquelle M. Ferdinand de Lesseps a consacré
sa haute intelligence et un dévouement à toute épreuve va
bientôt recevoir son exécution. Marseille, plus que toute autre
ville, doit se réjouir de voir commencer enfin des travaux qui
ouvriront à son commerce une nouvelle voie de prospérité.
Aussi nous empressons-nous de publier la note suivante, dans
laquelle M. de Lesseps annonce cette heureuse nouvelle, en
faisant en même temps un exposé complet du plan et des fu-
turs résultats de cette grande entreprise. »
Puis, après avoir reproduit les documents, le Nouvelliste
ajoutait :
« M. de Lesseps est parti hier pour Barcelone, où l'attend
une réception pareille à celles qu'il a reçues dans nos princi-
pales villes commerçantes de l'Europe. Notre cité se dispose
aussi à donner à l'auteur du percement de l'isthme de Suez
une preuve des sympathies enthousiastes qu'il rencontre au
sein de notre commerce et de la population tout entière. La
Chambre de commerce nous communique à ce sujet la note
suivante, que nous nous empressons de publier :
«Partout où M. Ferdinand de Lesseps a porté ses pas, il a
» été l'objet des manifestations publiques les plus empressées.
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