Presse et revues
24 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-10-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 octobre 1858 25 octobre 1858
Description : 1858/10/25 (A3,N57). 1858/10/25 (A3,N57).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62031036
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
1 LUNDI 25 OCTOBRE. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 537
18,461 ardebs blé,
4,999 — fèves et orge,
1,588 balles coton,
à destination pour Trieste et divers ports.
Ces mêmes navires ont aussi emporté :
477 balles de laine,
329 — de lin,
24,434 ardebs de graines oléagineuses,
7,144 fardes de gomme arabique,
45 balles de soie,
13,580 colis de marchandises diverses.
Pour extraits, ERNEST DESPLACES.
REVUE DE LA PRESSE.
On lit dans le Times du 5 octobre (Money-market) :
« Une réunion générale pour la question du canal de Suez
doit avoir lieu prochainement à Paris. D'ici là M. Lange, le
représentant de la Compagnie pour l'Angleterre, va parcou-
rir les différentes villes où des meetings ont eu lieu l'année
dernière sur cette question. Il est aussi chargé, dit-on, de
prendre des informations sur les machines à draguer et au-
tres qui peuvent s'appliquer aux travaux projetés. »
Le Morning-Star du 7 octobre publie également cette petite
notice du Times relative au voyage en Angleterre de M. Lange,
entrepris pour l'affaire du canal de Suez.
La Presse d'Orient du 29 septembre emprunte à 1 "Indé-
pendance belge un article sur la réception de M. Ferd. de
Lesseps à Odessa, à Trieste et à Venise. La Presse d'Orient
est heureuse, en enregistrant ces détails, de constater les pro-
grès incessants que fait la grande entreprise du canal de Suez.
La Presse d'Orient annonce aussi la réception officielle de
lord Stratford de Redcliffe par S. H. le Sultan.
M. Szarvady écrit à la Gazette-de Cologne du 9 octobre :
« La Compagnie du canal de Suez a fait une perte grande
et sensible ; un des membres les plus illustres de la Commis-
sion internationale, un des défenseurs les plus actifs de la
grande entreprise, M. de Négrelli, est mort. La réponse à la
lettre de M. Stéphenson , qui avait été retardée par suite
d'une maladie que nous espérions être heureusement passée,
est le dernier travail de cet excellent ingénienr. Son nom
vivra dans l'œuvre qui approche de sa réalisation. Si un
homme d'une énergie pareille à celle que M. de Lesseps ne
cesse de déployer depuis des années, avait encore besoin
d'excitation, le coup qui frappe tous les amis de la grande
œuvre par la mort de M. de Négrelli devrait encore stimuler
son zèle.
n La victoire finale de la vérité et de la justice n'est dou-
teuse aux yeux de personne; mais nous avons dit souvent que
les défenseurs de ce magnifiqne projet étaient, par la seule pen-
sée de leur propre mortalité, rappelés au devoir de faire tous
leurs efforts pour éloigner les obstacles, indignes d'une grande
nation, que le gouvernement anglais opposait à l'exécution
d'une entreprise reconnue comme une nécessité par la si-
tuation économique de tous les peuples, et qui se présente
comme un but généreux aux aspirations civilisatrices de notre
temps. M. de Lesseps pousse son entreprise par le vrai moyen
possible dans l'état actuel de la question : fort du consente-
ment de la Porte, de l'approbation du Vice-roi et de l'adhé-
sion de l'opinion publique dans tous les pays , il procède à
la constitution de la société. Nos lecteurs ont vu dans les
feuilles françaises avec quel empressement les notabilités du
commerce de France ont répondu à l'appel du fondateur, et
nous pouvons ajouter que les efforts de M. de Lesseps pro-
mettent le meilleur succès, et nous espérons être bientôt à
même de donner des renseignements positifs à ce sujet. »
La Gazette de Lausanne du 12 octobre annonce la pro-
chaine organisation financière de la Compagnie universelle
du canal de Suez. La Gazette de Lausanne nous a déjà donné
des preuves de sympathie dont nous la remercions de nouveau.
Le Bulletino deli' islhmo di Suez du 15 octobre annonce
la nomination de plusieurs agents de la Compagnie du canal
à Trieste, Venise, Turin, Gênes, Nice et Naples, et il re-
produit plusieurs des articles cités dans notre journal et
relatifs à la prochaine constitution de la Compagnie. La con-
duite des ingénieurs anglais dans le Parlement et la Com-
mission internationale, et les sentiments moins hostiles de
nos adversaires, conséquences des progrès de la Russie en
Asie, forment les sujets de deux articles que nous ne faisons
que signaler, ces sujets ayant déjà été suffisamment traités
par nous-mêmes; enfin nous mentionnons encore, comme
faisant partie de ce numéro du Bulletino, des extraits de la
brochure anonyme : Our policy in China, et la petite notice
sur le Japon empruntée de la Gazette de Cologne.
Dans la Sferza du 9 octobre, r.ous trouvons encore un
article de notre honorable ami M. Bozoli, qui ne se lasse pas
de défendre notre entreprise. Cette fois il parle de l'attitude
des ingénieurs anglais MM. Mac-Clean et Manby dans le
sein de la Commission internationale, et de leur étrange
projet que M. Paléocapa a si bien apprécié dans sa lettre au
Bulletino dell' istmo di Suez. M. Bozoli signale ensuite les
progrès de la question, notamment la nomination des agents
dans toutes les villes importantes de l'Europe, et l'empresse-
ment avec lequel ils ont tous répondu à l'appel de M. Ferd.
de Lesseps.
Le Télégraphe, Bruxelles, 8 octobre, publie une corres-
pondance financière et industrielle d'où nous extrayons le
passage suivant :
Paris, 7 octobre.
« Les événements qui viennent de se passer en Chine et
l'exécution probable du canal de Suez, projetée par M. de
Lesseps, ont déjà attiré l'attention de quelques-uns de nos
armateurs, et il y a tout lieu d'espérer que notre commerce
ne tardera pas à s'ouvrir de nouveaux débouchés dans ces
vastes régions qui ont été jusqu'à présent à peine parcourues
par le pavillon français.
» On assure même que le sultan des Birmans a déjà pré-
posé à des négociants français d'ouvrir des communications
„ sérieuses avec le commerce français, et se montre disposé à
faire un traité de commerce qui accordera les plus grands
priviléges à notre pavillon et aux produits provenant de nos
manufactures. Mais il se montre en même temps fort mal dis-
posé pour le commerce anglais, et comme la Birmanie confine
aux possessions anglaises dans les Indes, il est à craindre que
le gouvernement britannique ne veuille imposer, en faveur de
son commerce, les mêmes conditions que le sultan propos
d'accorder spontanément au commerce français.
� Dans tous les cas, il est probable que, sous peu d'annéfs,
toutes les nations maritimes et marchandes de l'Europe au-
ront d'importants comptoirs en Chine et aux Indes, et que
l'Angleterre ne pourra pas maintenir plus longtemps l'espèce
de monopole qu'elle a conservé jusqu'à présent. » .�""�-j
On lit dans la correspondance parisienne du Télégraphe
Bruxelles, 11 octobre :
,v,6 U-e-,
« La Semaine ifnancière annonce une nouvelle/^ue
18,461 ardebs blé,
4,999 — fèves et orge,
1,588 balles coton,
à destination pour Trieste et divers ports.
Ces mêmes navires ont aussi emporté :
477 balles de laine,
329 — de lin,
24,434 ardebs de graines oléagineuses,
7,144 fardes de gomme arabique,
45 balles de soie,
13,580 colis de marchandises diverses.
Pour extraits, ERNEST DESPLACES.
REVUE DE LA PRESSE.
On lit dans le Times du 5 octobre (Money-market) :
« Une réunion générale pour la question du canal de Suez
doit avoir lieu prochainement à Paris. D'ici là M. Lange, le
représentant de la Compagnie pour l'Angleterre, va parcou-
rir les différentes villes où des meetings ont eu lieu l'année
dernière sur cette question. Il est aussi chargé, dit-on, de
prendre des informations sur les machines à draguer et au-
tres qui peuvent s'appliquer aux travaux projetés. »
Le Morning-Star du 7 octobre publie également cette petite
notice du Times relative au voyage en Angleterre de M. Lange,
entrepris pour l'affaire du canal de Suez.
La Presse d'Orient du 29 septembre emprunte à 1 "Indé-
pendance belge un article sur la réception de M. Ferd. de
Lesseps à Odessa, à Trieste et à Venise. La Presse d'Orient
est heureuse, en enregistrant ces détails, de constater les pro-
grès incessants que fait la grande entreprise du canal de Suez.
La Presse d'Orient annonce aussi la réception officielle de
lord Stratford de Redcliffe par S. H. le Sultan.
M. Szarvady écrit à la Gazette-de Cologne du 9 octobre :
« La Compagnie du canal de Suez a fait une perte grande
et sensible ; un des membres les plus illustres de la Commis-
sion internationale, un des défenseurs les plus actifs de la
grande entreprise, M. de Négrelli, est mort. La réponse à la
lettre de M. Stéphenson , qui avait été retardée par suite
d'une maladie que nous espérions être heureusement passée,
est le dernier travail de cet excellent ingénienr. Son nom
vivra dans l'œuvre qui approche de sa réalisation. Si un
homme d'une énergie pareille à celle que M. de Lesseps ne
cesse de déployer depuis des années, avait encore besoin
d'excitation, le coup qui frappe tous les amis de la grande
œuvre par la mort de M. de Négrelli devrait encore stimuler
son zèle.
n La victoire finale de la vérité et de la justice n'est dou-
teuse aux yeux de personne; mais nous avons dit souvent que
les défenseurs de ce magnifiqne projet étaient, par la seule pen-
sée de leur propre mortalité, rappelés au devoir de faire tous
leurs efforts pour éloigner les obstacles, indignes d'une grande
nation, que le gouvernement anglais opposait à l'exécution
d'une entreprise reconnue comme une nécessité par la si-
tuation économique de tous les peuples, et qui se présente
comme un but généreux aux aspirations civilisatrices de notre
temps. M. de Lesseps pousse son entreprise par le vrai moyen
possible dans l'état actuel de la question : fort du consente-
ment de la Porte, de l'approbation du Vice-roi et de l'adhé-
sion de l'opinion publique dans tous les pays , il procède à
la constitution de la société. Nos lecteurs ont vu dans les
feuilles françaises avec quel empressement les notabilités du
commerce de France ont répondu à l'appel du fondateur, et
nous pouvons ajouter que les efforts de M. de Lesseps pro-
mettent le meilleur succès, et nous espérons être bientôt à
même de donner des renseignements positifs à ce sujet. »
La Gazette de Lausanne du 12 octobre annonce la pro-
chaine organisation financière de la Compagnie universelle
du canal de Suez. La Gazette de Lausanne nous a déjà donné
des preuves de sympathie dont nous la remercions de nouveau.
Le Bulletino deli' islhmo di Suez du 15 octobre annonce
la nomination de plusieurs agents de la Compagnie du canal
à Trieste, Venise, Turin, Gênes, Nice et Naples, et il re-
produit plusieurs des articles cités dans notre journal et
relatifs à la prochaine constitution de la Compagnie. La con-
duite des ingénieurs anglais dans le Parlement et la Com-
mission internationale, et les sentiments moins hostiles de
nos adversaires, conséquences des progrès de la Russie en
Asie, forment les sujets de deux articles que nous ne faisons
que signaler, ces sujets ayant déjà été suffisamment traités
par nous-mêmes; enfin nous mentionnons encore, comme
faisant partie de ce numéro du Bulletino, des extraits de la
brochure anonyme : Our policy in China, et la petite notice
sur le Japon empruntée de la Gazette de Cologne.
Dans la Sferza du 9 octobre, r.ous trouvons encore un
article de notre honorable ami M. Bozoli, qui ne se lasse pas
de défendre notre entreprise. Cette fois il parle de l'attitude
des ingénieurs anglais MM. Mac-Clean et Manby dans le
sein de la Commission internationale, et de leur étrange
projet que M. Paléocapa a si bien apprécié dans sa lettre au
Bulletino dell' istmo di Suez. M. Bozoli signale ensuite les
progrès de la question, notamment la nomination des agents
dans toutes les villes importantes de l'Europe, et l'empresse-
ment avec lequel ils ont tous répondu à l'appel de M. Ferd.
de Lesseps.
Le Télégraphe, Bruxelles, 8 octobre, publie une corres-
pondance financière et industrielle d'où nous extrayons le
passage suivant :
Paris, 7 octobre.
« Les événements qui viennent de se passer en Chine et
l'exécution probable du canal de Suez, projetée par M. de
Lesseps, ont déjà attiré l'attention de quelques-uns de nos
armateurs, et il y a tout lieu d'espérer que notre commerce
ne tardera pas à s'ouvrir de nouveaux débouchés dans ces
vastes régions qui ont été jusqu'à présent à peine parcourues
par le pavillon français.
» On assure même que le sultan des Birmans a déjà pré-
posé à des négociants français d'ouvrir des communications
„ sérieuses avec le commerce français, et se montre disposé à
faire un traité de commerce qui accordera les plus grands
priviléges à notre pavillon et aux produits provenant de nos
manufactures. Mais il se montre en même temps fort mal dis-
posé pour le commerce anglais, et comme la Birmanie confine
aux possessions anglaises dans les Indes, il est à craindre que
le gouvernement britannique ne veuille imposer, en faveur de
son commerce, les mêmes conditions que le sultan propos
d'accorder spontanément au commerce français.
� Dans tous les cas, il est probable que, sous peu d'annéfs,
toutes les nations maritimes et marchandes de l'Europe au-
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l'Angleterre ne pourra pas maintenir plus longtemps l'espèce
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On lit dans la correspondance parisienne du Télégraphe
Bruxelles, 11 octobre :
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« La Semaine ifnancière annonce une nouvelle/^ue
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