Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-09-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 25 septembre 1858 25 septembre 1858
Description : 1858/09/25 (A3,N55). 1858/09/25 (A3,N55).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203101c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
SAMEDI 25 septembre. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 475
pas, pujsgij'çfl passerait d'une mer dans l'autre et qu'on évi-
terait deux transbordements 1
'1 Si cele est vrai, Messieurs, pour la guerre des cipayes,
cela ng l'ést pas moins pour la guerre de Chine, qui va ouvrir
à notre commerce et à notre industrie un marché de trois ou
quatre cents millions de consommateurs.
» Cela est vrai, au même degré, pour toutes les transactions,
de jour en jour plus vastes, que le monde occidental engage
avgc.le monde de l'Asie; et si dès aujourd'hui on ne peut plus
s'astreindre 4 transporter autour de l'Afrique, et par une route
deux fois plus longue et plus coûteuse, 3,500,000 tonnes, que
sera-ce quand ces 3 millions et demi de tonnes seront devenus
5, 6, 7, 8 millions?
K Eg face de la Chine ouverte, du Japon ouvert, des Indes
réorganisées sous le gouvernement direct de la couronne d'An-
gleterre, des progrès gigantesques de l'Australie et des colo-
nies néerlandaises, cet accroissement de relations n'est ni un
rêve ni un leurre. Messieurs, le tonnage anglais passant par
le Cap s'est encore accru à lui seul en 1857, et malgré l'in-
surrection, de plus de 130,000 tonneaux sur 1,900,000 à
peu près. Jugez de l'avenir parce seul chiffre plus significatif
que tout ce qu'on pourrait dire.
» Mais que parlé-je de commerce ? que parlé-je d'intérêts
matériels? Il est des intérêts d'un bien autre ordre à côté de
ceux-là. Je disais à la Rochelle, je disais à Grenoble, comme
je le répète à Auxerre, que le canal de Suez est avant tout une
œuvre de civilisation et d'humanité. Quelle démonstration
épouvantable, Messieurs, que celle de Djeddah! Quelle cata-
strophe plus éloquente et plus décisive ! Deux consuls massa-
crés, anglais et français; vingt-trois chrétiens égorgés, malgré
l'héroïsme de quelques-uns, par une population en délire.
Quelle leçon ! quelle preuve sanglante ! Ah ! si le canal de Suez
était ouvert, de pareils forfaits seraient impossibles ! Ou, s'ils
étaient commis encore, quelle promptitude de châtiment,
quelle rapidité de répression, sécurité contre le renouvelle-
ment de pareilles horreurs ! Un bâtiment anglais qui se trou-
vait par hasard dans la mer Rouge a pu châtier la cité cou-
pable en la bombardant ; mais la corvette française qui devait
prendre part 4 la vengeance légitime, ou plutôt à la justice,
partie de Toulon le 8 août, n'arrivera pas avant le mois d'oc-
tobre, quatre mois entiers après le crime. Elle eût pu traver-
ser directement de la Méditerranée dans la mer Rouge en
moins de quinze jours ; les assassins étaient punis, et leur
châtiment exemplaire aurait eu une efficacité qu'il a désor-
mais perdue et qu'on ne peut lui rendre.
» Mais, Messieurs, je ne veux pas trop insister sur ces ré-
flexions douloureuses que les journaux anglais ont eux-mêmes
présentées avec la plus grande force, et qui les ont poussées
jusqu'à rendre responsables des massacres de Djeddah ceux
qui, depuis quatre ans, s'opposent à l'ouverture de l'isthme
de Suez. Dieu me garde d'aller jusque-là! Mais je ne puis
m'empêcher de vous soumettre une réflexion, qui sera aussi
une espérance, avant de me séparer de vous jusqu'à l'année
prochaine.
» C'est l'Angleterre qui, plus quepersonneaumonde, emploie
la voie de l'Egypte et de la mer Rouge pour les besoins inces-
sants, et de plus en plus développés, de ses correspondances et
de ses relations de toute sorte. Dès 1823, le gouvernement de
Bombay demandait à la mère patrie un service de bateaux à
vapeur par Suez. Il fallut vingt ans de luttes, où s'épuisa
l'honorable lieutenant Waghorn; il fallut deux enquêtes par-
lementaires, 1834-1837, pour que l'on commençât sérieuse-
ment ce service indispensable après la prise d'Aden en 1839.
Mais depuis quelques années que le gouvernement a remis ce
soin si grave à la Compagnie péninsulaire et orientale, la
transmission des dépêches et le transport des voyageurs se font
avec une régularité admirable. L'année dernière, Messieurs,
il n'y a pas eu moins de cent onze bateaux à vapeur sur la
rade de Suez, transportant sept à huit mille voyageurs et plus
de sept cents millions de valeyps venues des Indes, de la Chine
et de l'Australie.
? Voilà pour les correspondances et pour les voyageurs.
Mais, depuis ijn an, est vpnu s'ajouter le pagsagp des troupes,
et l'on peut être sûr, je le répète, que, désormais, c'est uni-
quement par l'Egypte que se rendront dans les Indes, en Chine
et ailleurs, toutes les forces que la Grande-Bretagne enverra
dans ces lointains parages. L'enquête parlementaire dont je
vous parlais tput à l'heure en est une preuve certaine. Le ser-
vice des troupes n'est guère moins important que celui des
dépêches, et c'est là encore un immense avantage que l'An-
gleterre tire de la voie de la mer Rouge.
» Ajoutez à cela le câble électrique qu'on pose en ce moment
et qui joindra Londres à Bombay et à Calcutta, pouvant rece-
voir en quelques heures, en quelques minutes les ordres du
gouvernement. Ajoutez les dangers que courent les chré-
tiens sur les côtes de la mer Rouge, faute de communi-
cations suffisantes; ajoutez-y enfin les dangers des épidémies
qui peuvent tout à coup fermer à l'Angleterre la route de
l'Egypte, et demandez-vous si l'Angleterre ne serait pas d'un
aveuglement inexprimable en continuant son opposition au
canal de Suez. C'est contre elle qu'elle travaille bien plus en-
core que contre le reste du monde, contre la civilisation et
l'humanité; c'est à elle-même qu'elle fait tort surtout, sans
parler du tort qu'elle fait à tous les peuples.
» Voilà, Messieurs, qui est plus clair que la lumière du
jour, et l'on peut espérer que les yeux des hommes d'État s'ou-
vriront à ces clartés qui nous frappent et qui frappent l'Eu-
rope entière. Le cabinet Derby, débarrassé des obstacles qui
l'entravaient à ses débuts, ne restera plus sourd à de sérieux
enseignements, et il cessera une opposition déplorable qua
rien ne justifie.
» Tel est mon espoir, Messieurs, et c'est là ce qui fait que je
vous propose la résolution suivante, qui ne fait que confirmer
vos résolutions passées :
« Le Congrès scientifique de France, réuni pour l'année 1858
» à Auxerre,
» Déclare renouveler ses vœux de 1856 et de 1857 en faveur
» du canal de Suez.
» Le Congrès scientifique, considérant que le percement de
» l'isthme de Suez proposé par M. Ferdinand de Lesseps,
sous les auspices de S. A. Mohammed-Saïd, Vice-roi d'Egypte,
» ne peut qu'être immensément utile à tous les peuples sans
» nuire à aucun ;
» Considérant que cette entreprise est un des moyens les
» plus puissants de civilisation que la Providence ait remis aux
n mains des hommes ;
« Considérant que, depuis quatre ans, l'Europe entière
» attend les bienfaits de cette œuvre, dont la science a proclamé
» le facile accomplissement;
» Considérant que toutes les corporations commerciales de
» l'Europe, depuis celles de l'Angleterre jusqu'à celles de la
» Russie, se sont prononcées unanimement, de la manière
» la plus favorable, sur les avantages inappréciables de cette
» communication entre l'Europe et l'Asie ;
» Considérant que les événements les plus importants et les,
» plus récents en démontrent chaque jour l'urgence; 1
» Déclare encore une fois qu'if hâte de tous ses vcèux le
pas, pujsgij'çfl passerait d'une mer dans l'autre et qu'on évi-
terait deux transbordements 1
'1 Si cele est vrai, Messieurs, pour la guerre des cipayes,
cela ng l'ést pas moins pour la guerre de Chine, qui va ouvrir
à notre commerce et à notre industrie un marché de trois ou
quatre cents millions de consommateurs.
» Cela est vrai, au même degré, pour toutes les transactions,
de jour en jour plus vastes, que le monde occidental engage
avgc.le monde de l'Asie; et si dès aujourd'hui on ne peut plus
s'astreindre 4 transporter autour de l'Afrique, et par une route
deux fois plus longue et plus coûteuse, 3,500,000 tonnes, que
sera-ce quand ces 3 millions et demi de tonnes seront devenus
5, 6, 7, 8 millions?
K Eg face de la Chine ouverte, du Japon ouvert, des Indes
réorganisées sous le gouvernement direct de la couronne d'An-
gleterre, des progrès gigantesques de l'Australie et des colo-
nies néerlandaises, cet accroissement de relations n'est ni un
rêve ni un leurre. Messieurs, le tonnage anglais passant par
le Cap s'est encore accru à lui seul en 1857, et malgré l'in-
surrection, de plus de 130,000 tonneaux sur 1,900,000 à
peu près. Jugez de l'avenir parce seul chiffre plus significatif
que tout ce qu'on pourrait dire.
» Mais que parlé-je de commerce ? que parlé-je d'intérêts
matériels? Il est des intérêts d'un bien autre ordre à côté de
ceux-là. Je disais à la Rochelle, je disais à Grenoble, comme
je le répète à Auxerre, que le canal de Suez est avant tout une
œuvre de civilisation et d'humanité. Quelle démonstration
épouvantable, Messieurs, que celle de Djeddah! Quelle cata-
strophe plus éloquente et plus décisive ! Deux consuls massa-
crés, anglais et français; vingt-trois chrétiens égorgés, malgré
l'héroïsme de quelques-uns, par une population en délire.
Quelle leçon ! quelle preuve sanglante ! Ah ! si le canal de Suez
était ouvert, de pareils forfaits seraient impossibles ! Ou, s'ils
étaient commis encore, quelle promptitude de châtiment,
quelle rapidité de répression, sécurité contre le renouvelle-
ment de pareilles horreurs ! Un bâtiment anglais qui se trou-
vait par hasard dans la mer Rouge a pu châtier la cité cou-
pable en la bombardant ; mais la corvette française qui devait
prendre part 4 la vengeance légitime, ou plutôt à la justice,
partie de Toulon le 8 août, n'arrivera pas avant le mois d'oc-
tobre, quatre mois entiers après le crime. Elle eût pu traver-
ser directement de la Méditerranée dans la mer Rouge en
moins de quinze jours ; les assassins étaient punis, et leur
châtiment exemplaire aurait eu une efficacité qu'il a désor-
mais perdue et qu'on ne peut lui rendre.
» Mais, Messieurs, je ne veux pas trop insister sur ces ré-
flexions douloureuses que les journaux anglais ont eux-mêmes
présentées avec la plus grande force, et qui les ont poussées
jusqu'à rendre responsables des massacres de Djeddah ceux
qui, depuis quatre ans, s'opposent à l'ouverture de l'isthme
de Suez. Dieu me garde d'aller jusque-là! Mais je ne puis
m'empêcher de vous soumettre une réflexion, qui sera aussi
une espérance, avant de me séparer de vous jusqu'à l'année
prochaine.
» C'est l'Angleterre qui, plus quepersonneaumonde, emploie
la voie de l'Egypte et de la mer Rouge pour les besoins inces-
sants, et de plus en plus développés, de ses correspondances et
de ses relations de toute sorte. Dès 1823, le gouvernement de
Bombay demandait à la mère patrie un service de bateaux à
vapeur par Suez. Il fallut vingt ans de luttes, où s'épuisa
l'honorable lieutenant Waghorn; il fallut deux enquêtes par-
lementaires, 1834-1837, pour que l'on commençât sérieuse-
ment ce service indispensable après la prise d'Aden en 1839.
Mais depuis quelques années que le gouvernement a remis ce
soin si grave à la Compagnie péninsulaire et orientale, la
transmission des dépêches et le transport des voyageurs se font
avec une régularité admirable. L'année dernière, Messieurs,
il n'y a pas eu moins de cent onze bateaux à vapeur sur la
rade de Suez, transportant sept à huit mille voyageurs et plus
de sept cents millions de valeyps venues des Indes, de la Chine
et de l'Australie.
? Voilà pour les correspondances et pour les voyageurs.
Mais, depuis ijn an, est vpnu s'ajouter le pagsagp des troupes,
et l'on peut être sûr, je le répète, que, désormais, c'est uni-
quement par l'Egypte que se rendront dans les Indes, en Chine
et ailleurs, toutes les forces que la Grande-Bretagne enverra
dans ces lointains parages. L'enquête parlementaire dont je
vous parlais tput à l'heure en est une preuve certaine. Le ser-
vice des troupes n'est guère moins important que celui des
dépêches, et c'est là encore un immense avantage que l'An-
gleterre tire de la voie de la mer Rouge.
» Ajoutez à cela le câble électrique qu'on pose en ce moment
et qui joindra Londres à Bombay et à Calcutta, pouvant rece-
voir en quelques heures, en quelques minutes les ordres du
gouvernement. Ajoutez les dangers que courent les chré-
tiens sur les côtes de la mer Rouge, faute de communi-
cations suffisantes; ajoutez-y enfin les dangers des épidémies
qui peuvent tout à coup fermer à l'Angleterre la route de
l'Egypte, et demandez-vous si l'Angleterre ne serait pas d'un
aveuglement inexprimable en continuant son opposition au
canal de Suez. C'est contre elle qu'elle travaille bien plus en-
core que contre le reste du monde, contre la civilisation et
l'humanité; c'est à elle-même qu'elle fait tort surtout, sans
parler du tort qu'elle fait à tous les peuples.
» Voilà, Messieurs, qui est plus clair que la lumière du
jour, et l'on peut espérer que les yeux des hommes d'État s'ou-
vriront à ces clartés qui nous frappent et qui frappent l'Eu-
rope entière. Le cabinet Derby, débarrassé des obstacles qui
l'entravaient à ses débuts, ne restera plus sourd à de sérieux
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rien ne justifie.
» Tel est mon espoir, Messieurs, et c'est là ce qui fait que je
vous propose la résolution suivante, qui ne fait que confirmer
vos résolutions passées :
« Le Congrès scientifique de France, réuni pour l'année 1858
» à Auxerre,
» Déclare renouveler ses vœux de 1856 et de 1857 en faveur
» du canal de Suez.
» Le Congrès scientifique, considérant que le percement de
» l'isthme de Suez proposé par M. Ferdinand de Lesseps,
sous les auspices de S. A. Mohammed-Saïd, Vice-roi d'Egypte,
» ne peut qu'être immensément utile à tous les peuples sans
» nuire à aucun ;
» Considérant que cette entreprise est un des moyens les
» plus puissants de civilisation que la Providence ait remis aux
n mains des hommes ;
« Considérant que, depuis quatre ans, l'Europe entière
» attend les bienfaits de cette œuvre, dont la science a proclamé
» le facile accomplissement;
» Considérant que toutes les corporations commerciales de
» l'Europe, depuis celles de l'Angleterre jusqu'à celles de la
» Russie, se sont prononcées unanimement, de la manière
» la plus favorable, sur les avantages inappréciables de cette
» communication entre l'Europe et l'Asie ;
» Considérant que les événements les plus importants et les,
» plus récents en démontrent chaque jour l'urgence; 1
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