Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-09-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 septembre 1858 10 septembre 1858
Description : 1858/09/10 (A3,N54). 1858/09/10 (A3,N54).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203100z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
VENDREDI 10 SEPTEMBRE. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 449
moins de leur donner une épaisseur extraordinaire jusqu'au
sommet, ou en les protégeant par des banquettes très-éten-
dues, ou en leur donnant une pente très-douce du côté de la
terre, chose qui obligerait à exécuter des travaux si immenses
que personne ne voudrait s'engager à les entreprendre, vu le
temps et les frais énormes qu'ils exigeraient. M. Mac-Clean,
dans sa lettre adressée à M. de Lesseps le 12 juin 1857, après
avoir décrit l'œuvre qu'il propose, ajoute : « L'exécution d'un
« canal de cette espèce serait si facile, que nous considérons
» le succès du projet comme certain, surtout parce qu'il n'y
» aurait pas de difficultés plus grandes que dans les travaux
» ordinaires de la même nature. v M. Paléocapa ajoute
ici une note fort étendue sur les assertions de MM. Mac-
Clean et Manby, prétendant qu'il n'y aurait dans l'exé-
cution de leur projet d'un canal suspendu pas plus de dif-
ficultés que dans les travaux ordinaires de la même gran-
deur. Ces paroles, selon M. Paléocapa, ne peuvent pas
s'appliquer convenablement au canal Calédonien, ce der-
nier ayant été construit dans des conditions bien plus favo*
rables que ne le serait le canal suspendu de Suez. D'abord il
n'a que le tiers de la largeur admise pour le canal des deux
mers et une profondeur moins considérable; en même temps,
sur un parcours de 97 kilomètres, il y en a 60 qui font partie
du lit de quelques lacs assez profonds pour épargner presque
entièrement tout travail d'excavation, et pour fournir des
quantités d'eau suffisantes d'alimentation constante du canal,
malgré les fréquentes manœuvres des écluses. En outre, la
configuration du terrain se prêtant admirablement aux tra-
vaux d'endiguement, aux deux extrémités du canal, il suffi-
sait de jetées de 300 à 360 mètres de longueur pour assurer
aux navires une entrée assez profonde. Quand on compare
ces heureuses circonstances à celles que, pour le canal de
MM. Mac-Clean et Manby, l'on rencontrerait dans l'isthme de
Suez, à la grandeur infiniment plus considérable des travaux,
à la configuration età la nature du sol si désavantageuses pour
l'établissement d'un canal suspendu, on est forcé d'avouer que
le canal Calédonien ne peut pas être cité comme exemple de
travaux semblables.
» J'avoue que je ne connais dans aucun pays de l'Europe
des travaux de la même grandeur et de cette nature, et qui se
trouvent dans les mêmes conditions. Je ne conçois pas non
plus quels sont ces travaux dont on pourrait conclure la faci-
lité de construire une telle œuvre en Egypte. Le seul exemple
que l'on pourrait peut-être citer, serait le système fluvial de
l'Adige, maintenu entre des digues très-hautes et continues,
qui s'étendent des embouchures de l'Alpone jusque près de la
mer, et qui s'élèvent au-dessus du sol à une hauteur de 4, 6,
8, 10 mètres et plus sur un parcours de 100 kilomètres, Il me
semble que les conditions du canal suspendu de l'isthme de
Suez seraient beaucoup plus difficiles que celles de l'Adige endi-
guée, vu qu'en premier lieu, bien que le sol de l'Adige soit
en beaucoup d'endroits léger et quelquefois sablonneux , et
que l'on soit forcé de construire les digues avec cette même
terre, il y a toujours moyen d'exclure ces sables entièrement
du corps proprement dit des digues, car il ne manque pas de
terre argileuse en quantité suffisante. On est donc loin de la
condition beaucoup plus désavantageuse du sol de l'Égypte,
où la plus grande partie de berges si élevées devraient être
construites en sable pur.
» En second lieu, sur l'Adige, ce n'est que pendant peu de
temps, c'est-à-dire pendant les quelques jours que durent les
hautes eaux, que les berges supportent une pression si forte,
et encore elles ne la supportent que sur un petit parcours;
car bien que l'endiguement continu s'étende sur environ
100 kilomètres, il n'est élevé de G à 10 mètres au-dessus du
sol que sur une partie de ce parcours. Quoique, durant les
hautes eaux, les digues n'aient pas seulement à supporter
cette pression, mais qu'elles soient encore battues et souvent
fortement corrodées par le courant du fleuve, une longue
expérience a démontré que ces détériorations sont les moins
dangereuses. Le danger plus grand des ruptures provient pré-
cisément de la forte pression des eaux, qui tantôt en ramollis-
sant les digues, en font subitement s'abaisser les escarpes; et
alors le danger d'une rupture devient très-grave ; tantôt l'eau
s'infiltre à travers les digues et en telle quantité que l'on voit
les campagnes voisines couvertes d'eau ; et à des distances
considérables de la digue il se forme des filets qui alimentent
des fossés d'eau vive, et qui souvent, en élargissant peu à peu
les fentes par lesquelles ils traversent les digues ou par les-
quellts ils viennent du fond du fleuve à la surface, sortent
tout à coup en jets d'eau troublée, qui, en creusant les bases
des digues, donnent lieu aux ruptures les plus violentes.
» Pour remédier à ces funestes résultats, il ne suffit pas de
l'épaisseur de la digue et de pentes très-douces, mais il est
nécessaire de les renforcer par bancs et sous-bancs, et par
de grandes escarpes en terre, qui, en commençant à peu de
mètres au-dessous du sommet, s'étendent au loin dans la
campagne.
« Il ne faut pas croire, malgré tout cela, que l'on réussisse
à empêcher le passage de l'eau, qui, à un moment donné,
peut devenir fatal, bien qu'il ne consiste au commencement
que dans une lente filtration d'eau claire. Malgré l'épaisseur
des digues, malgré les bancs, les sous-bancs et les escarpes,
on voit en beaucoup d'endroits la filtration continuer non-
seulement pendant les hautes eaux, mais aussi pendant l'état
ordinaire du fleuve, où son niveau reste toujours sur de longs
parcours élevé nu-dessus de la campagne. Il arrive que l'on
voit ces filtrations continuelles alimenter en beaucoup d'en-
droits la culture de vastes champs de riz, jusqu'à une distance
considérable du bord de la rivière.
» On comprend que la même chose aurait lieu si le canal de
Suez consistait en un bassin dont le niveau serait à 8 mètres
au-dessus de celui de la mer, et presque à la même hauteur
au-dessus du sol sur un parcours de 148 kilomètres, et qu'il
fallut maintenir ces eaux au moyen de digues construites en
grande partie de sable pur.
» On peut dire encore qu'en alimentant ce canal avec les
eaux limoneuses du Nil, on obtiendrait que ces dernières, en
déposant leur limon subtil et en le faisant infiltrer dans les
sables , parviendraient à réduire les digues et le fond du canal
à une parfaite stagnation. La longue expérience faite par moi
sur les rivières des provinces vénitiennes, et spécialement
sur l'Adige, m'ont convaincu que l'on ne peut pas espérer de
remédier à cette stagnation ou de changer les passages d'eau
en lentes et innocentes filtrations d'eau claire, quand les berges -
restent pendant longtemps exposées à des pressions qui va-
rient de 5 à 8 mètres.
» Il y a des documents authentiques d'après lesquels l'A-
dige a commencé à être endiguée jusqu'à une hauteur consi-
dérable à la fin du onzième et même du dixième siècle, et il
n'y a aucune partie de ces cndiguemenls les plus élevés qui
compte moins de deux ou trois siècles. Ces digues, quoique
souvent exhaussées et augmentées, etc., mais conservant encore
l'ancien noyau, sont pourtant continuellement en danger de
rupture par l'effet des filtrations; il est nécessaire pendant
tout le temps des hautes eaux de les bien surveiller avec soin
par des gardes ordinaires et extraordinaires, qui appellent des
moins de leur donner une épaisseur extraordinaire jusqu'au
sommet, ou en les protégeant par des banquettes très-éten-
dues, ou en leur donnant une pente très-douce du côté de la
terre, chose qui obligerait à exécuter des travaux si immenses
que personne ne voudrait s'engager à les entreprendre, vu le
temps et les frais énormes qu'ils exigeraient. M. Mac-Clean,
dans sa lettre adressée à M. de Lesseps le 12 juin 1857, après
avoir décrit l'œuvre qu'il propose, ajoute : « L'exécution d'un
« canal de cette espèce serait si facile, que nous considérons
» le succès du projet comme certain, surtout parce qu'il n'y
» aurait pas de difficultés plus grandes que dans les travaux
» ordinaires de la même nature. v M. Paléocapa ajoute
ici une note fort étendue sur les assertions de MM. Mac-
Clean et Manby, prétendant qu'il n'y aurait dans l'exé-
cution de leur projet d'un canal suspendu pas plus de dif-
ficultés que dans les travaux ordinaires de la même gran-
deur. Ces paroles, selon M. Paléocapa, ne peuvent pas
s'appliquer convenablement au canal Calédonien, ce der-
nier ayant été construit dans des conditions bien plus favo*
rables que ne le serait le canal suspendu de Suez. D'abord il
n'a que le tiers de la largeur admise pour le canal des deux
mers et une profondeur moins considérable; en même temps,
sur un parcours de 97 kilomètres, il y en a 60 qui font partie
du lit de quelques lacs assez profonds pour épargner presque
entièrement tout travail d'excavation, et pour fournir des
quantités d'eau suffisantes d'alimentation constante du canal,
malgré les fréquentes manœuvres des écluses. En outre, la
configuration du terrain se prêtant admirablement aux tra-
vaux d'endiguement, aux deux extrémités du canal, il suffi-
sait de jetées de 300 à 360 mètres de longueur pour assurer
aux navires une entrée assez profonde. Quand on compare
ces heureuses circonstances à celles que, pour le canal de
MM. Mac-Clean et Manby, l'on rencontrerait dans l'isthme de
Suez, à la grandeur infiniment plus considérable des travaux,
à la configuration età la nature du sol si désavantageuses pour
l'établissement d'un canal suspendu, on est forcé d'avouer que
le canal Calédonien ne peut pas être cité comme exemple de
travaux semblables.
» J'avoue que je ne connais dans aucun pays de l'Europe
des travaux de la même grandeur et de cette nature, et qui se
trouvent dans les mêmes conditions. Je ne conçois pas non
plus quels sont ces travaux dont on pourrait conclure la faci-
lité de construire une telle œuvre en Egypte. Le seul exemple
que l'on pourrait peut-être citer, serait le système fluvial de
l'Adige, maintenu entre des digues très-hautes et continues,
qui s'étendent des embouchures de l'Alpone jusque près de la
mer, et qui s'élèvent au-dessus du sol à une hauteur de 4, 6,
8, 10 mètres et plus sur un parcours de 100 kilomètres, Il me
semble que les conditions du canal suspendu de l'isthme de
Suez seraient beaucoup plus difficiles que celles de l'Adige endi-
guée, vu qu'en premier lieu, bien que le sol de l'Adige soit
en beaucoup d'endroits léger et quelquefois sablonneux , et
que l'on soit forcé de construire les digues avec cette même
terre, il y a toujours moyen d'exclure ces sables entièrement
du corps proprement dit des digues, car il ne manque pas de
terre argileuse en quantité suffisante. On est donc loin de la
condition beaucoup plus désavantageuse du sol de l'Égypte,
où la plus grande partie de berges si élevées devraient être
construites en sable pur.
» En second lieu, sur l'Adige, ce n'est que pendant peu de
temps, c'est-à-dire pendant les quelques jours que durent les
hautes eaux, que les berges supportent une pression si forte,
et encore elles ne la supportent que sur un petit parcours;
car bien que l'endiguement continu s'étende sur environ
100 kilomètres, il n'est élevé de G à 10 mètres au-dessus du
sol que sur une partie de ce parcours. Quoique, durant les
hautes eaux, les digues n'aient pas seulement à supporter
cette pression, mais qu'elles soient encore battues et souvent
fortement corrodées par le courant du fleuve, une longue
expérience a démontré que ces détériorations sont les moins
dangereuses. Le danger plus grand des ruptures provient pré-
cisément de la forte pression des eaux, qui tantôt en ramollis-
sant les digues, en font subitement s'abaisser les escarpes; et
alors le danger d'une rupture devient très-grave ; tantôt l'eau
s'infiltre à travers les digues et en telle quantité que l'on voit
les campagnes voisines couvertes d'eau ; et à des distances
considérables de la digue il se forme des filets qui alimentent
des fossés d'eau vive, et qui souvent, en élargissant peu à peu
les fentes par lesquelles ils traversent les digues ou par les-
quellts ils viennent du fond du fleuve à la surface, sortent
tout à coup en jets d'eau troublée, qui, en creusant les bases
des digues, donnent lieu aux ruptures les plus violentes.
» Pour remédier à ces funestes résultats, il ne suffit pas de
l'épaisseur de la digue et de pentes très-douces, mais il est
nécessaire de les renforcer par bancs et sous-bancs, et par
de grandes escarpes en terre, qui, en commençant à peu de
mètres au-dessous du sommet, s'étendent au loin dans la
campagne.
« Il ne faut pas croire, malgré tout cela, que l'on réussisse
à empêcher le passage de l'eau, qui, à un moment donné,
peut devenir fatal, bien qu'il ne consiste au commencement
que dans une lente filtration d'eau claire. Malgré l'épaisseur
des digues, malgré les bancs, les sous-bancs et les escarpes,
on voit en beaucoup d'endroits la filtration continuer non-
seulement pendant les hautes eaux, mais aussi pendant l'état
ordinaire du fleuve, où son niveau reste toujours sur de longs
parcours élevé nu-dessus de la campagne. Il arrive que l'on
voit ces filtrations continuelles alimenter en beaucoup d'en-
droits la culture de vastes champs de riz, jusqu'à une distance
considérable du bord de la rivière.
» On comprend que la même chose aurait lieu si le canal de
Suez consistait en un bassin dont le niveau serait à 8 mètres
au-dessus de celui de la mer, et presque à la même hauteur
au-dessus du sol sur un parcours de 148 kilomètres, et qu'il
fallut maintenir ces eaux au moyen de digues construites en
grande partie de sable pur.
» On peut dire encore qu'en alimentant ce canal avec les
eaux limoneuses du Nil, on obtiendrait que ces dernières, en
déposant leur limon subtil et en le faisant infiltrer dans les
sables , parviendraient à réduire les digues et le fond du canal
à une parfaite stagnation. La longue expérience faite par moi
sur les rivières des provinces vénitiennes, et spécialement
sur l'Adige, m'ont convaincu que l'on ne peut pas espérer de
remédier à cette stagnation ou de changer les passages d'eau
en lentes et innocentes filtrations d'eau claire, quand les berges -
restent pendant longtemps exposées à des pressions qui va-
rient de 5 à 8 mètres.
» Il y a des documents authentiques d'après lesquels l'A-
dige a commencé à être endiguée jusqu'à une hauteur consi-
dérable à la fin du onzième et même du dixième siècle, et il
n'y a aucune partie de ces cndiguemenls les plus élevés qui
compte moins de deux ou trois siècles. Ces digues, quoique
souvent exhaussées et augmentées, etc., mais conservant encore
l'ancien noyau, sont pourtant continuellement en danger de
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