Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-08-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 août 1858 25 août 1858
Description : 1858/08/25 (A3,N53). 1858/08/25 (A3,N53).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203099r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
MERCREDI 25 AOUT. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 417
tout se prépare pour l'exécution prochaine de ce projet si
intéressant, un ingénieur anglais, un savant, genus irrita-
tile, se livre à des dissertations pour prouver que le canal
proposé par la commission internationale n'est pas prati-
cable.
» Cet ingénieur est M. Stéphenson. Il a soutenu cette thèse
devant le Parlement, et il n'en veut pas démordre. Quand le
canal sera fait, il soutiendra encore qu'il n'est pas faisable.
Il y a des caractères qui sont faits ainsi. Semblables aux
médecins de la comédie, ils vous font mourir dans les règles ;
mais ils n'admettent pas qu'on puisse vivre lorsqu'ils vous
ont condamné.
a M. Robert Stéphenson est le fils du célèbre Georges
Stéphenson ; un homme de génie, celui-ci, qui a passé une
grande partie de sa vie à lutterecoritre les dédains des faux
savants. M. Georges Stéphenson, à qui l'Angleterre doit
d'avoir devancé le monde entier dans l'exécution des chemins
de fer, n'aurait jamais opéré cette heureuse révolution, s'il
n'avait été doué d'une persévérance infatigable et d'une
extraordinaire énergie, qualités qui se retrouvent au même
degré chez M. Ferdinand de Lesseps. Il trouva, dans le Parle-
ment, des gens de routine ou des envieux qui s'efforcèrent de
tourner ses projets en ridicule, et qui profitèrent d'une posi-
tion et d'une réputation acquises pour imposer aux ignorants
des votes contraires à ses propositions.
« Sans doute M. Robert Stéphenson n'a pas oublié ces luttes
que soutint son père avec la conviction d'un inventeur sérieux
et la résolution d'une âme fortement trempée. Aussi sommes-
nous surpris et affligés pour lui de l'attitude qu'il a prise
dans l'affaire du canal de Suez. Il a dû céder à une nécessité
bien impérieuse ; il a dû se sentir dominé par des convictions
irrresistibles ; il était armé sans nul doute d'arguments bien
victorieux, quand il s'est décidé à se mettre en travers de la
route que poursuit l'auteur d'une entreprise non moins im-
portante, non moins utile à l'humanité que les chemins de
fer mêmes, exécutés par M. Georges Stéphenson ?
» Pas du tout! M. Robert n'a que de très-pauvres argu-
ments à son service, et, dans son propre intérêt, tout le
monde lui dira qu'il aurait beaucoup mieux fait de s'abstenir.
Mais après tout, qu'est-ce donc que M. Robert Stéphenson?
et de quel droit prétend-il reviser les jugements de la Com-
mission internationale qui a fait le projet, de l'Académie des
sciences qui l'a approuvé; de MM. Paléocapa, Conrad, de
Négrelli qui l'ont défendu; de toutes les sociétés scientifiques
de l'Europe qui l'ont adopté? M. Robert Stéphenson a hérité
d'un grand nom; il a hérité d'une immense clientèle qui lui
est venue de confiance ; il a montré une très-grande entente
de ses intérêts financiers ; il a eu tout l'honneur de l'exécu-
tion du pont tubulaire de Menai, un grand et bel ouvrage.
Mais l'Académie des sciences, ayant eu à élire un correspon-
dant , a choisi le capitaine ***, précisément parce qu'il est
réputé le véritable auteur de ce pont si magnifique. Enfin,
M. Robert Stéphenson est devenu membre du Parlement, et
c'est là son malheur. Il n'est pas donné à tous les hommes
spéciaux de savoir conduire leur barque dans les sinuosités
de la politique. Les ministres ont parfois, dans les couloirs
parlementaires, des voix de sirènes qui attirent et perdent
les navigateurs inexpérimentés. M. Robert Stéphenson s'est
laissé entrainer par les accents de lord Palmerston, et il a
tristement échoué. He is a wreck, comme disent les Anglais.
De M. Stéphenson, voilà tout ce qui reste : rien qu'un nau-
frage, un triste et irréparable naufrage!
» Jugez-en plutôt; parcourons sa lettre : une colonne et
demie de petit texte dans le Times. Nous n'y trouvons rien,
absolument rien. C'est aussi nul et aussi maigre que long.
Il répète son unique argument, déjà édité deux fois devant
la Chambre, et qui se réduit à ceci : « Du moment, dit-il,
que la mer Rouge est de niveau avec la Méditerranée, les
eaux, dans le canal de Suez, n'auront aucun écoulement. Le
canal ne sera plus qu'un fossé stagnant, qui sera prompte-
ment envahi par les vases que le Nil verse incessamment dans
la mer, et qu'un courant permanent porte vers la baie de
Péluse. Dans ces conditions, il pourra servir sans doute à la
navigation locale ; mais il ne pourra donner passage aux
bâtiments de fort tonnage qui font la navigation entre l'Europe
et les Indes. »
« Est-ce tout? L'auteur de la lettre n'a-t-il pas quelque
chose de mieux et de plus neuf à nous apprendre? En aucune
façon. Le reste de son travail est consacré à un plaidoyer
personnel accompagné d'injures tout anglaises et fort gros-
sières contre ceux qui ne partagent pas son avis. Nous dirons
plus loin deux mots seulement de cette seconde partie de la
lettre. Revenons à la première.
H Les objections de M. Stéphenson ont été opposées, dès
l'origine, à la Commission internationale, qui les a examinées
et résolues. Elle a reconnu que les marées, qui s'élèvent de
plus de deux mètres dans la mer Rouge, suffiraient pour
entretenir dans un canal qui n'a pas plus de trente lieues le
mouvement des eanx. Il n'y a pas besoin d'être ingénieur
pour savoir que la marée se fait sentir dans les fleuves à une
grande hauteur. On la voit gonfler la Tamise sous les fenêtres
du palais du Parlement. Il faut être devenu membre de la
Chambre des Communes et avoir trop écouté la voix déce-
vante de lord Palmerston pour méconnaître la portée de ce
phénomène.
» Les ingénieurs de la Compagnie internationale comptent
si bien sur le mouvement des eaux qui sera déterminé par les
marées, qu'ils auraient probablement établi des écluses dans
le canal s'ils n'avaient calculé que les grands lacs où passera
ce canal serviront de modérateurs et détermineront l'équilibre
des eaux. Le canal ne sera, par le fait, qu'une continuation
des deux mers.
» Quant à l'objection tirée du limon du Nil et des vases
qu'il déverserait dans la baie de Péluse, c'est une banalité
usée, qu'il n'est pas digne de M. Stéphenson de reproduire.
Après toutes les expériences qui ont été faites; après tant de
sondages opérés depuis plusieurs années par des hydrographes
français et anglais; après le séjour d'un capitaine de com-
merce au mouillage dans cette même baie pendant tout un
hiver, les promoteurs du percement de l'isthme de Suez ont le
droit d'espérer qu'on ne les fatiguera pas de cet argument,
qui ne mérite plus de réponse. A défaut de témoignages fa-
vorables parmi les contemporains, M. Stéphenson s'est avisé
de faire une excursion dans le domaine de l'antiquité. Mais il
n'y a pas été plus heureux que dans sa navigation sur les
eaux de la politique. Il n'a pas précisément remonté au dé-
luge, mais bien au temps d'Alexandre le Grand, qui, d'après
lui, n'aurait pas placé à Péluse le port d'Alexandrie précisé-
ment à cause des boues du Nil et du courant qui les porte.
Mais, à cette époque de l'histoire, les connaissances hydrogra-
phiques étaient fort loin d'avoir acquis le développement que
M. Stéphenson suppose. S'il avait consulté quelque écolier in-
telligent, il eût appris qu'Alexandre le Grand n'a fait qu'a-
grandir un port existant, nommé Rakhotis, qu'avait formé la
nature, et que fréquentaient déjà les pêcheurs avant l'arrivée
du conquérant.
» Ne sulor ultra crepidam, disaient les Latins. Ne forçons
pas notre talent, dirons-nous à M. Stéphenson. Laissons la
tout se prépare pour l'exécution prochaine de ce projet si
intéressant, un ingénieur anglais, un savant, genus irrita-
tile, se livre à des dissertations pour prouver que le canal
proposé par la commission internationale n'est pas prati-
cable.
» Cet ingénieur est M. Stéphenson. Il a soutenu cette thèse
devant le Parlement, et il n'en veut pas démordre. Quand le
canal sera fait, il soutiendra encore qu'il n'est pas faisable.
Il y a des caractères qui sont faits ainsi. Semblables aux
médecins de la comédie, ils vous font mourir dans les règles ;
mais ils n'admettent pas qu'on puisse vivre lorsqu'ils vous
ont condamné.
a M. Robert Stéphenson est le fils du célèbre Georges
Stéphenson ; un homme de génie, celui-ci, qui a passé une
grande partie de sa vie à lutterecoritre les dédains des faux
savants. M. Georges Stéphenson, à qui l'Angleterre doit
d'avoir devancé le monde entier dans l'exécution des chemins
de fer, n'aurait jamais opéré cette heureuse révolution, s'il
n'avait été doué d'une persévérance infatigable et d'une
extraordinaire énergie, qualités qui se retrouvent au même
degré chez M. Ferdinand de Lesseps. Il trouva, dans le Parle-
ment, des gens de routine ou des envieux qui s'efforcèrent de
tourner ses projets en ridicule, et qui profitèrent d'une posi-
tion et d'une réputation acquises pour imposer aux ignorants
des votes contraires à ses propositions.
« Sans doute M. Robert Stéphenson n'a pas oublié ces luttes
que soutint son père avec la conviction d'un inventeur sérieux
et la résolution d'une âme fortement trempée. Aussi sommes-
nous surpris et affligés pour lui de l'attitude qu'il a prise
dans l'affaire du canal de Suez. Il a dû céder à une nécessité
bien impérieuse ; il a dû se sentir dominé par des convictions
irrresistibles ; il était armé sans nul doute d'arguments bien
victorieux, quand il s'est décidé à se mettre en travers de la
route que poursuit l'auteur d'une entreprise non moins im-
portante, non moins utile à l'humanité que les chemins de
fer mêmes, exécutés par M. Georges Stéphenson ?
» Pas du tout! M. Robert n'a que de très-pauvres argu-
ments à son service, et, dans son propre intérêt, tout le
monde lui dira qu'il aurait beaucoup mieux fait de s'abstenir.
Mais après tout, qu'est-ce donc que M. Robert Stéphenson?
et de quel droit prétend-il reviser les jugements de la Com-
mission internationale qui a fait le projet, de l'Académie des
sciences qui l'a approuvé; de MM. Paléocapa, Conrad, de
Négrelli qui l'ont défendu; de toutes les sociétés scientifiques
de l'Europe qui l'ont adopté? M. Robert Stéphenson a hérité
d'un grand nom; il a hérité d'une immense clientèle qui lui
est venue de confiance ; il a montré une très-grande entente
de ses intérêts financiers ; il a eu tout l'honneur de l'exécu-
tion du pont tubulaire de Menai, un grand et bel ouvrage.
Mais l'Académie des sciences, ayant eu à élire un correspon-
dant , a choisi le capitaine ***, précisément parce qu'il est
réputé le véritable auteur de ce pont si magnifique. Enfin,
M. Robert Stéphenson est devenu membre du Parlement, et
c'est là son malheur. Il n'est pas donné à tous les hommes
spéciaux de savoir conduire leur barque dans les sinuosités
de la politique. Les ministres ont parfois, dans les couloirs
parlementaires, des voix de sirènes qui attirent et perdent
les navigateurs inexpérimentés. M. Robert Stéphenson s'est
laissé entrainer par les accents de lord Palmerston, et il a
tristement échoué. He is a wreck, comme disent les Anglais.
De M. Stéphenson, voilà tout ce qui reste : rien qu'un nau-
frage, un triste et irréparable naufrage!
» Jugez-en plutôt; parcourons sa lettre : une colonne et
demie de petit texte dans le Times. Nous n'y trouvons rien,
absolument rien. C'est aussi nul et aussi maigre que long.
Il répète son unique argument, déjà édité deux fois devant
la Chambre, et qui se réduit à ceci : « Du moment, dit-il,
que la mer Rouge est de niveau avec la Méditerranée, les
eaux, dans le canal de Suez, n'auront aucun écoulement. Le
canal ne sera plus qu'un fossé stagnant, qui sera prompte-
ment envahi par les vases que le Nil verse incessamment dans
la mer, et qu'un courant permanent porte vers la baie de
Péluse. Dans ces conditions, il pourra servir sans doute à la
navigation locale ; mais il ne pourra donner passage aux
bâtiments de fort tonnage qui font la navigation entre l'Europe
et les Indes. »
« Est-ce tout? L'auteur de la lettre n'a-t-il pas quelque
chose de mieux et de plus neuf à nous apprendre? En aucune
façon. Le reste de son travail est consacré à un plaidoyer
personnel accompagné d'injures tout anglaises et fort gros-
sières contre ceux qui ne partagent pas son avis. Nous dirons
plus loin deux mots seulement de cette seconde partie de la
lettre. Revenons à la première.
H Les objections de M. Stéphenson ont été opposées, dès
l'origine, à la Commission internationale, qui les a examinées
et résolues. Elle a reconnu que les marées, qui s'élèvent de
plus de deux mètres dans la mer Rouge, suffiraient pour
entretenir dans un canal qui n'a pas plus de trente lieues le
mouvement des eanx. Il n'y a pas besoin d'être ingénieur
pour savoir que la marée se fait sentir dans les fleuves à une
grande hauteur. On la voit gonfler la Tamise sous les fenêtres
du palais du Parlement. Il faut être devenu membre de la
Chambre des Communes et avoir trop écouté la voix déce-
vante de lord Palmerston pour méconnaître la portée de ce
phénomène.
» Les ingénieurs de la Compagnie internationale comptent
si bien sur le mouvement des eaux qui sera déterminé par les
marées, qu'ils auraient probablement établi des écluses dans
le canal s'ils n'avaient calculé que les grands lacs où passera
ce canal serviront de modérateurs et détermineront l'équilibre
des eaux. Le canal ne sera, par le fait, qu'une continuation
des deux mers.
» Quant à l'objection tirée du limon du Nil et des vases
qu'il déverserait dans la baie de Péluse, c'est une banalité
usée, qu'il n'est pas digne de M. Stéphenson de reproduire.
Après toutes les expériences qui ont été faites; après tant de
sondages opérés depuis plusieurs années par des hydrographes
français et anglais; après le séjour d'un capitaine de com-
merce au mouillage dans cette même baie pendant tout un
hiver, les promoteurs du percement de l'isthme de Suez ont le
droit d'espérer qu'on ne les fatiguera pas de cet argument,
qui ne mérite plus de réponse. A défaut de témoignages fa-
vorables parmi les contemporains, M. Stéphenson s'est avisé
de faire une excursion dans le domaine de l'antiquité. Mais il
n'y a pas été plus heureux que dans sa navigation sur les
eaux de la politique. Il n'a pas précisément remonté au dé-
luge, mais bien au temps d'Alexandre le Grand, qui, d'après
lui, n'aurait pas placé à Péluse le port d'Alexandrie précisé-
ment à cause des boues du Nil et du courant qui les porte.
Mais, à cette époque de l'histoire, les connaissances hydrogra-
phiques étaient fort loin d'avoir acquis le développement que
M. Stéphenson suppose. S'il avait consulté quelque écolier in-
telligent, il eût appris qu'Alexandre le Grand n'a fait qu'a-
grandir un port existant, nommé Rakhotis, qu'avait formé la
nature, et que fréquentaient déjà les pêcheurs avant l'arrivée
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