Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-09-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 septembre 1858 10 septembre 1858
Description : 1858/09/10 (A3,N54). 1858/09/10 (A3,N54).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203100z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
448 L'ISTHME DE SUEZ, VENDREDI 10 SEPTEMBRE.
n- tème' qui, nous le croyons, serait également rejeté par tous
» les membres de la Commission. »
» D'après ce passage et aussi d'après le contenu de toute la
lettre, il semblerait en substance que M. Stéphenson n'a point
blâmé le projet de la Commission, mais seulement qu'il donne
la préférence à celui de M. Mac-Clean , que lui et M. Manby
disent (et puisqu'ils le disent, je le crois) avoir été approuvé
par M. Rendel. De toute manière, ils entendraient soutenir
que M. Stéphenson est loin de déclarer impossible le perce-
ment de l'isthme de Suez, ou d'avoir jugé l'entreprise comme
ruineuse pour ceux qui fourniraient les capitaux.
» Il en résulterait que j'ai eu le tort d'altérer ou de défigu-
rer le sens des paroles de M. Stéphenson, procédé que je me
garderais bien de suivre envers qui que ce soit, et surtout
envers un illustre ingénieur pour lequel je professe non-seu-
lement la plus haute estime, mais aussi, qu'il me soit permis
de le dire, beaucoup de reconnaissance, son savoir m'ayant
été d'une grande utilité lorsque, après une conférence avec
lui en 1850, à son retour de Suisse, j'ai pu me confirmer
dans mon intention de rejeter un certain projet qui m'avait
été présenté pour l'établissement du service sur un tronçon
de chemin de fer d'une forte pente près de Dusino, et d'y
substituer le service des- locomotives fournies au ministère par
M. Stéphenson, et qui ont produit les meilleurs résultats.
Je fais appel à tout esprit compétent et impartial, quand
je demande si jamais quelqu'un donnera au discours de
M. Stéphenson le sens que lui attribuent MM. Mac-Clean et
Manby, et s'il n'en résulte pas clairement qu'il a exprimé une
opposition ouverte et absolue contre l'entreprise du percement
de l'isthme, et s'il n'a pas montré, en l'exprimant, une con-
naissance insuffisante de l'historique delà question, des études,
des discussions et des conclusions de la Commission.
» S'il avait pu y avoir quelques doutes sur l'interprétation
à donner aux paroles de M. Stéphenson, ces doutes auraient
été entièrement effacés par celles de lord Palmerston. Per-
sonne ne doutera que lord Palmerston ne combatte ouverte-
ment et énergiquement l'ouverture de l'isthme , de quelque
manière qu'elle doive se faire, et qu'il n'ait voulu maintenir
d'abord l'impossibilité du percement, et ensuite son caractère
ruineux pour les entrepreneurs. Or quelle est la raison prin-
cipale qu'a donnée lord Palmerston pour son opposition? Il
s'est appuyé sur le discours de son honorable ami M. Sté-
phenson. Nous n'avons pas entendu que M. Stéphenson lui ait
répondu qu'il avait donné à son discours une interprétation
inexacte et trop large.
-» Mais il y a plus. M. Stéphenson aurait bien dû voir, par
les réponses qui lui ont été faites de toutes parts en Europe,
- et par l'accord général sur le sens de son dis-cours, de quelle
manière il avait été compris par tout le monde. Si cette inter-
prétation n'était pas exacte, s'il avait l'intention d'exprimer
d'autres pensées, pourquoi ne les a-t-il pas fait connaître ?
et pourquoi, lorsque la question était portée devant le Parle-
ment, au lieu de saisir cette occasion pour faire connaître
plus clairement sa pensée, a-t-il confirmé les choses déjà dites
pour appuyer l'opinion de lord Palmerston, en même temps
qu'il s'agissait d'appuyer aussi celle de M. Disraëli, qui, dans
cette occasion, se montrait tout à fait d'accord avec son pré-
décesseur ?
» Comme on ne peut exiger de personne de donner à un
discours une interprétation différente de ce qu'il exprime
clairement, en alléguant que l'orateur a eu une intention toute
différente, je crois avoir raison de dire qu'il n'est pas juste de
prétendre que mes observations n'étaient point applicables
au discours de M. Stéphenson. C'est ainsi que j'ai voulu me
justifier contre une accusation qui m'a été adressée à tort.
Mais loin de me plaindre de cet incident qui regarde les per-
sonnes, j'en suis heureux, parce qu'il a pour effet de mettre
en meilleur jour le sujet principal de la discussion, c'est-à-
dire la question technique..
» En effet, il résulte de la lettre citée que même les mem-
bres anglais de la Commission ont reconnu la possibilité du
canal des deux mers, et en ont même admis la grande utilité,
puisqu'ils me font l'honneur de dire : « Nous nous joignons
» de tout cœur aux observations de M. Paléocapa sur l'impor-
» tance commerciale du projet. »
u Il est donc évident que le nœud de la question, telle
qu'elle est posée par MM. Mac-Clean et Manby, est unique-
ment de décider s'il faut donner la préférence au projet de
M. Mac-Clean on à celui de- la Commission. Le projet de
M. Mac-Clean consiste à établir le niveau du canal au-dessus
dé celui de la mer, à l'aide de berges très-élevées, de conti-
nuer ce canal dans les deux mers jusqu'aux grandes profon-
deurs, « pour éviter la nécessité de draguer, ) comme il le
déclare expressément, de le fermer aux deux extrémités par
des écluses construites dans les grandes profondeurs de la
mer, de former ainsi un grand bassin alimenté par les eaux
du Nil, en donnant entrée et sortie aux bâtiments à l'aide d'une
manœuvre continuelle de ces écluses. Le projet très simple
de la Commission consite à ouvrir un vrai bosphore artificiel
entre les deux mers, en creusant-dans le sol le canal à une
profondeur suffisante pour donner aux navires un passage
libre et continu d'une mer à l'autre.
» Cette question a été longuement et mûrement discutée
dans les séances de la Commission, à Paris aussi bien qu'en
Egypte; et je pourrais me borner à renvoyer les ingénieurs
voulant juger avec connaissance de cause, aux procès-ver-
baux de ces séances, si je ne croyais que dans ces documents,
aussi bien que dans la discussion sténographiée qui a été pu-
bliée dans le journal de l'Isthme de Sùezy les motifs pour
lesquels ledit projet a été rejeté, ont été exposés d'une ma-
nière trop succincte et trop serrée, et si de plus il n'en résul-
tait que les commissaires anglais regardaient comme raison
unique, ou du moins principale, du rejet de leur projet la
grande difficulté qu'il y aurait à garder les berges élevées du
canal, d'où M. Mac-Clean concluait que ce n'était qu'une
question de police. C'est pour cela que je crois à propos
d'ajouter ici les considérations suivantes :
» D'abord on pourrait douter qu'à l'époque des plus basses
eaux du Nil on puisse lui emprunter une quantité d'eau suf-
fisante pour alimenter le canal suspendu, tout en suppléant
à la perte d'eau provenant de l'évaporation, de l'absorption
par la terre et de la fréquente ouverture des écluses, qui doi-
vent servir à une navigation toujours très-active et qui pour-
rait l'être encore davantage, justement à l'époque où l'eau du
Nil se trouverait être très-rare. Mais je ne possède pas assez
d'éléments pour prononcer sur ce point un jugement positif.
» La vraie et principale raison pour laquelle la Com-
mission n'a pas cru pouvoir obtenir le but désiré avec le
système de M. Mac-Clean, c'est l'énorme difficulté, et j'ose
même dire l'impossibilité de maintenir un canal de 148 ki-
lomètres au-dessus du sol, et à une hauteur de 8 mètres
au-dessus du niveau de la mer. La réussite d'une telle
entreprise serait très-problématique, si même on avait pu
construire les deux berges élevées en terre solide. Mais quand
on pense que la condition naturelle du sol obligé à employer
le sable sinon partout, du moins sur la plus grande partie
-du parcours, je ne puis me persuader que les berges puis-
sent jamais acquérir une stabilité absolue et permanente, à
n- tème' qui, nous le croyons, serait également rejeté par tous
» les membres de la Commission. »
» D'après ce passage et aussi d'après le contenu de toute la
lettre, il semblerait en substance que M. Stéphenson n'a point
blâmé le projet de la Commission, mais seulement qu'il donne
la préférence à celui de M. Mac-Clean , que lui et M. Manby
disent (et puisqu'ils le disent, je le crois) avoir été approuvé
par M. Rendel. De toute manière, ils entendraient soutenir
que M. Stéphenson est loin de déclarer impossible le perce-
ment de l'isthme de Suez, ou d'avoir jugé l'entreprise comme
ruineuse pour ceux qui fourniraient les capitaux.
» Il en résulterait que j'ai eu le tort d'altérer ou de défigu-
rer le sens des paroles de M. Stéphenson, procédé que je me
garderais bien de suivre envers qui que ce soit, et surtout
envers un illustre ingénieur pour lequel je professe non-seu-
lement la plus haute estime, mais aussi, qu'il me soit permis
de le dire, beaucoup de reconnaissance, son savoir m'ayant
été d'une grande utilité lorsque, après une conférence avec
lui en 1850, à son retour de Suisse, j'ai pu me confirmer
dans mon intention de rejeter un certain projet qui m'avait
été présenté pour l'établissement du service sur un tronçon
de chemin de fer d'une forte pente près de Dusino, et d'y
substituer le service des- locomotives fournies au ministère par
M. Stéphenson, et qui ont produit les meilleurs résultats.
Je fais appel à tout esprit compétent et impartial, quand
je demande si jamais quelqu'un donnera au discours de
M. Stéphenson le sens que lui attribuent MM. Mac-Clean et
Manby, et s'il n'en résulte pas clairement qu'il a exprimé une
opposition ouverte et absolue contre l'entreprise du percement
de l'isthme, et s'il n'a pas montré, en l'exprimant, une con-
naissance insuffisante de l'historique delà question, des études,
des discussions et des conclusions de la Commission.
» S'il avait pu y avoir quelques doutes sur l'interprétation
à donner aux paroles de M. Stéphenson, ces doutes auraient
été entièrement effacés par celles de lord Palmerston. Per-
sonne ne doutera que lord Palmerston ne combatte ouverte-
ment et énergiquement l'ouverture de l'isthme , de quelque
manière qu'elle doive se faire, et qu'il n'ait voulu maintenir
d'abord l'impossibilité du percement, et ensuite son caractère
ruineux pour les entrepreneurs. Or quelle est la raison prin-
cipale qu'a donnée lord Palmerston pour son opposition? Il
s'est appuyé sur le discours de son honorable ami M. Sté-
phenson. Nous n'avons pas entendu que M. Stéphenson lui ait
répondu qu'il avait donné à son discours une interprétation
inexacte et trop large.
-» Mais il y a plus. M. Stéphenson aurait bien dû voir, par
les réponses qui lui ont été faites de toutes parts en Europe,
- et par l'accord général sur le sens de son dis-cours, de quelle
manière il avait été compris par tout le monde. Si cette inter-
prétation n'était pas exacte, s'il avait l'intention d'exprimer
d'autres pensées, pourquoi ne les a-t-il pas fait connaître ?
et pourquoi, lorsque la question était portée devant le Parle-
ment, au lieu de saisir cette occasion pour faire connaître
plus clairement sa pensée, a-t-il confirmé les choses déjà dites
pour appuyer l'opinion de lord Palmerston, en même temps
qu'il s'agissait d'appuyer aussi celle de M. Disraëli, qui, dans
cette occasion, se montrait tout à fait d'accord avec son pré-
décesseur ?
» Comme on ne peut exiger de personne de donner à un
discours une interprétation différente de ce qu'il exprime
clairement, en alléguant que l'orateur a eu une intention toute
différente, je crois avoir raison de dire qu'il n'est pas juste de
prétendre que mes observations n'étaient point applicables
au discours de M. Stéphenson. C'est ainsi que j'ai voulu me
justifier contre une accusation qui m'a été adressée à tort.
Mais loin de me plaindre de cet incident qui regarde les per-
sonnes, j'en suis heureux, parce qu'il a pour effet de mettre
en meilleur jour le sujet principal de la discussion, c'est-à-
dire la question technique..
» En effet, il résulte de la lettre citée que même les mem-
bres anglais de la Commission ont reconnu la possibilité du
canal des deux mers, et en ont même admis la grande utilité,
puisqu'ils me font l'honneur de dire : « Nous nous joignons
» de tout cœur aux observations de M. Paléocapa sur l'impor-
» tance commerciale du projet. »
u Il est donc évident que le nœud de la question, telle
qu'elle est posée par MM. Mac-Clean et Manby, est unique-
ment de décider s'il faut donner la préférence au projet de
M. Mac-Clean on à celui de- la Commission. Le projet de
M. Mac-Clean consiste à établir le niveau du canal au-dessus
dé celui de la mer, à l'aide de berges très-élevées, de conti-
nuer ce canal dans les deux mers jusqu'aux grandes profon-
deurs, « pour éviter la nécessité de draguer, ) comme il le
déclare expressément, de le fermer aux deux extrémités par
des écluses construites dans les grandes profondeurs de la
mer, de former ainsi un grand bassin alimenté par les eaux
du Nil, en donnant entrée et sortie aux bâtiments à l'aide d'une
manœuvre continuelle de ces écluses. Le projet très simple
de la Commission consite à ouvrir un vrai bosphore artificiel
entre les deux mers, en creusant-dans le sol le canal à une
profondeur suffisante pour donner aux navires un passage
libre et continu d'une mer à l'autre.
» Cette question a été longuement et mûrement discutée
dans les séances de la Commission, à Paris aussi bien qu'en
Egypte; et je pourrais me borner à renvoyer les ingénieurs
voulant juger avec connaissance de cause, aux procès-ver-
baux de ces séances, si je ne croyais que dans ces documents,
aussi bien que dans la discussion sténographiée qui a été pu-
bliée dans le journal de l'Isthme de Sùezy les motifs pour
lesquels ledit projet a été rejeté, ont été exposés d'une ma-
nière trop succincte et trop serrée, et si de plus il n'en résul-
tait que les commissaires anglais regardaient comme raison
unique, ou du moins principale, du rejet de leur projet la
grande difficulté qu'il y aurait à garder les berges élevées du
canal, d'où M. Mac-Clean concluait que ce n'était qu'une
question de police. C'est pour cela que je crois à propos
d'ajouter ici les considérations suivantes :
» D'abord on pourrait douter qu'à l'époque des plus basses
eaux du Nil on puisse lui emprunter une quantité d'eau suf-
fisante pour alimenter le canal suspendu, tout en suppléant
à la perte d'eau provenant de l'évaporation, de l'absorption
par la terre et de la fréquente ouverture des écluses, qui doi-
vent servir à une navigation toujours très-active et qui pour-
rait l'être encore davantage, justement à l'époque où l'eau du
Nil se trouverait être très-rare. Mais je ne possède pas assez
d'éléments pour prononcer sur ce point un jugement positif.
» La vraie et principale raison pour laquelle la Com-
mission n'a pas cru pouvoir obtenir le but désiré avec le
système de M. Mac-Clean, c'est l'énorme difficulté, et j'ose
même dire l'impossibilité de maintenir un canal de 148 ki-
lomètres au-dessus du sol, et à une hauteur de 8 mètres
au-dessus du niveau de la mer. La réussite d'une telle
entreprise serait très-problématique, si même on avait pu
construire les deux berges élevées en terre solide. Mais quand
on pense que la condition naturelle du sol obligé à employer
le sable sinon partout, du moins sur la plus grande partie
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