Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-09-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 septembre 1858 10 septembre 1858
Description : 1858/09/10 (A3,N54). 1858/09/10 (A3,N54).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203100z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
450 L'ISTHME DE SUEZ, VENDREDI 10 SEPTEMBRE.
travailleurs pour réparer les ouvertures qui se manifestent,
tantôt ici, tantôt là.
» J'ai fait observer au sein de la Commission que l'Adige tra-
versant un pays très-civilisé, administré de la meilleure ma-
nière, et habité par une population nombreuse et riche qui
sent que le salut de sa propriété et de sa vie est dû à la conser-
vation de ces digues, il est très-facile d'augmenter la surveil-
lance dans la mesure que les ingénieurs croient nécessaire
suivant les circonstances du temps et du lieu. Et j'ajoutai que
cette surveillance assidue s'obtenait d'autant plus facilement
que parmi les habitants du pays il règne toujours la crainte
que, malgré la menace d'être puni de mort, il ne se trouve
des misérables qui, intéressés à la conservation de la digue
sur une rive, essayeraient de couper les digues de la rive op-
posée.
» Il paraît que cette observation avait donné lieu à un mal-
entendu, puisqu'il résulte de la discussion sténographiée
que, dans la séance du 24juin 1856, M. Mac-Clean « ne te-
nait qu'à la question de police, et qu'il reconnaît l'impossibi-
lité d'établir une police qui protégeât des berges aussi élevées. >i
Je vois en outre que le président ajouta : « C'est une affaire
qui dépend d'une chose étrangère à l'art. C'est une question
de police ; » et M. Mac-Clean répondit : « C'est une affaire
jugée que la police n'est pas possible; je ne peux pas pré-
tendre le contraire. Je n'ai pas de moyen de démontrer que
c'est possible. ) Enfin M. Manby, dans la séance du 23 juin,
rappela que M. Mac-Clean avait dit dans la séance précédente
« que la conservation du canal était une question de police,
et que, dans un pays désert, cette police intérieure ne pourrait
pas être exercée. »
» Mais certainement on n'aurait pas dû comprendre ainsi
mes déclarations positives et explicites. Après avoir exposé ce
qui arrive dans l'Adige au moment des hautes eaux, je ils
comprendre la difficulté d'en faire autant dans un pays semi-
barbare et désert. Mais je ne fis pas seulement allusion à la
nécessité, qui pourtant était déjà très-importante, de défendre
les digues sur une longueur de 118 kilomètres contre la mal-
veillance des hommes, mais bien plus encore à la nécessité
d'avoir constamment, sur tous les points du parcours, de nom-
breux détachements d'hommes intelligents et exercés pour
découvrir les détériorations causées par la forte pression des
eaux, et de pouvoir réunir sur tous les points et à toute heure
du jour ou de la nuit, le nombre de travailleurs qu'il faudrait
pour réparer instantanément ces dommages.
» Telles sont les raisons qui me décidèrent, et pourtant j'ai
cru devoir faire abstraction de la grande difficulté de con-
struire les écluses aux deux extrémités du canal, dans une pro-
fondeur de 8 à 10 mètres, et à une distance du rivage de
3,500 mètres dans la Méditerranée et de 2,000 mètres dans
la mer Rouge, et de prolonger les digues et le canal suspendu
dans la mer afin de rencontrer ladite profondeur, ce qui exi-
gerait que les berges et le lit du canal fussent construits de
manière à ne pas laisser passer l'eau malgré une énorme
pression. J'ai fait abstraction aussi des manœuvres pénibles
et lentes, nécessaires pour ouvrir le passage aux navires. Enfin
j'ai fait abstraction des chômages inévitables dont souffrirait
la navigation chaque fois que les écluses ou les digues auraient
besoin de réparation. Sans tenir compte de tous ces obstacles,
je crois, et en Égypte plus qu'ailleurs, qu'il est impossible de
maintenir constamment, à un niveau si élevé, un canal sus-
pendu entre des berges construites sur de grandes distances
presque entièrement en sable. Des ruptures considérables et
fréquentes ne sauraient être évitées, à mon avis. Et ces rup-
tures ne donneraient pas seulement lieu à quelque dommage
local qu'il serait facile de réparer avec un peu de promptitude
et de travail, mais elles amèneraient infailliblement la des-
truction d'une grande partie des berges qui seraient corrodées
et détruites par la force du courant des eaux, qui se précipi-
teraient dans les campagnes voisines d'une hauteur très-
grande.
» Cependant il ne faut pas croire que je me suis jamais dis-
simulé ou que je me dissimule les grandes difficultés que l'on
rencontrera à creuser le bosphore libre; mais je suis loin de
croire que l'on manquera des moyens de les vaincre, ni que
les frais seront en proportion des immenses avantages qui ré-
sulteront de cette œuvre.
» Dans la lettre citée, du 12 juin 1858, M. Mac-Clean, en
rejetant le système du canal libre, s'appuie principalement
sur un passage du rapport des ingénieurs du Vice-roi d'E-
gypte, passage qui se trouve page 148, vol. 111, des Docu-
ments publiés par M. de Lesseps. Il est vrai que les grandes
difficultés de creuser à bras dans le sol de l'Egypte y sont re-
présentées sous l'aspect le plus grave; et après avoir décrit les
grands et pénibles travaux nécessaires pour l'excavation et
l'entretien des divers canaux en Egypte, ils déclarent que de
pareilles œuvres exigent des frais immenses et l'emploi d'une
énorme quantitéd'ouvriers ; ils ajoutent que « pour distraire des
n travaux ordinaires de culture un nombre si considérable de
» bras, il faut une absolue nécessité; car on fait grand tort
» au pays, et c'est là un très-grave embarras qu'il faut éviter
» si l'on peut. »
» Mais il faut se rappeler que ces observations des ingé-
nieurs du Vice-roi ont été faites dans l'intention de démontrer
quel était le meilleur point de départ du canal de dérivation,
qui forme une partie de leur projet, et qui, en communiquant
avec le bosphore des deux mers, davait servir à la navigation
intérieure de l'Egypte, à l'irrigation d'une partie du sol, et à
fournir l'eau douce aux travailleurs du bosphore.
» Quoiqu'au premier coup d'œil la meilleure combinaison
parût être de le faire partir de Zagazig, en le faisant aller de
cette ville (l'ancienne Bubaste) à l'entrée de l'Ouadée, et ensuite
au lac Timsah, ils préféraient néanmoins établir la prise
d'eau à Kesr-el-Nil, un peu au-dessus de Boulak, à l'embou-
chure du Kalidj-Zafranieh, et d'utiliser le parcours du Kalidj
jusqu'au point où il se réunit au nord du Caire avec le Kalidj-
Manieh.
» La Commission entra dans les vues des deux ingénieurs
en adoptant de préférence le canal de navigation et d'irriga-
tion de leur projet, non pas tant à cause des difficultés que
présenterait l'excavation de l'autre, mais pour une foule
d'autres motifs très-graves dont le rapport de la Commission
rend compte (pag. 149 à 152).
* On voit donc que l'excavation à une grande profondeur
et la rencontre des difficultés qui en résulteraient, n'étaient
pas une nécessité, mais qu'elles pouvaient êtres évitées en
adoptant un système d'exécution plus facile et plus avan-
tageux sous plusieurs rapports graves.
» C'était donc en vérité le cas de dire que pour affronter
ces difficultés il fallait une absolue nécessité ; mais cela ne
veut pas dire que si cette difficulté se rencontrait, il ne
faudrait pas l'affronter. La grandeur des difficultés d'une en-
treprise doit être jugée non d'une manière absolue, mais en
tenant compte de l'importance des résultats. La Commission
pouvait considérer lés difficultés représentés par les ingénieurs
du Vice-roi comme suffisante pour choisir entre deux projets;
mais elle n'a pas jugé invincibles ces difficultés; et elle n'a
pas non plus cru devoir renoncer au percement du bosphore,
du moment qu'il fallait vaincre ces difficultés.
travailleurs pour réparer les ouvertures qui se manifestent,
tantôt ici, tantôt là.
» J'ai fait observer au sein de la Commission que l'Adige tra-
versant un pays très-civilisé, administré de la meilleure ma-
nière, et habité par une population nombreuse et riche qui
sent que le salut de sa propriété et de sa vie est dû à la conser-
vation de ces digues, il est très-facile d'augmenter la surveil-
lance dans la mesure que les ingénieurs croient nécessaire
suivant les circonstances du temps et du lieu. Et j'ajoutai que
cette surveillance assidue s'obtenait d'autant plus facilement
que parmi les habitants du pays il règne toujours la crainte
que, malgré la menace d'être puni de mort, il ne se trouve
des misérables qui, intéressés à la conservation de la digue
sur une rive, essayeraient de couper les digues de la rive op-
posée.
» Il paraît que cette observation avait donné lieu à un mal-
entendu, puisqu'il résulte de la discussion sténographiée
que, dans la séance du 24juin 1856, M. Mac-Clean « ne te-
nait qu'à la question de police, et qu'il reconnaît l'impossibi-
lité d'établir une police qui protégeât des berges aussi élevées. >i
Je vois en outre que le président ajouta : « C'est une affaire
qui dépend d'une chose étrangère à l'art. C'est une question
de police ; » et M. Mac-Clean répondit : « C'est une affaire
jugée que la police n'est pas possible; je ne peux pas pré-
tendre le contraire. Je n'ai pas de moyen de démontrer que
c'est possible. ) Enfin M. Manby, dans la séance du 23 juin,
rappela que M. Mac-Clean avait dit dans la séance précédente
« que la conservation du canal était une question de police,
et que, dans un pays désert, cette police intérieure ne pourrait
pas être exercée. »
» Mais certainement on n'aurait pas dû comprendre ainsi
mes déclarations positives et explicites. Après avoir exposé ce
qui arrive dans l'Adige au moment des hautes eaux, je ils
comprendre la difficulté d'en faire autant dans un pays semi-
barbare et désert. Mais je ne fis pas seulement allusion à la
nécessité, qui pourtant était déjà très-importante, de défendre
les digues sur une longueur de 118 kilomètres contre la mal-
veillance des hommes, mais bien plus encore à la nécessité
d'avoir constamment, sur tous les points du parcours, de nom-
breux détachements d'hommes intelligents et exercés pour
découvrir les détériorations causées par la forte pression des
eaux, et de pouvoir réunir sur tous les points et à toute heure
du jour ou de la nuit, le nombre de travailleurs qu'il faudrait
pour réparer instantanément ces dommages.
» Telles sont les raisons qui me décidèrent, et pourtant j'ai
cru devoir faire abstraction de la grande difficulté de con-
struire les écluses aux deux extrémités du canal, dans une pro-
fondeur de 8 à 10 mètres, et à une distance du rivage de
3,500 mètres dans la Méditerranée et de 2,000 mètres dans
la mer Rouge, et de prolonger les digues et le canal suspendu
dans la mer afin de rencontrer ladite profondeur, ce qui exi-
gerait que les berges et le lit du canal fussent construits de
manière à ne pas laisser passer l'eau malgré une énorme
pression. J'ai fait abstraction aussi des manœuvres pénibles
et lentes, nécessaires pour ouvrir le passage aux navires. Enfin
j'ai fait abstraction des chômages inévitables dont souffrirait
la navigation chaque fois que les écluses ou les digues auraient
besoin de réparation. Sans tenir compte de tous ces obstacles,
je crois, et en Égypte plus qu'ailleurs, qu'il est impossible de
maintenir constamment, à un niveau si élevé, un canal sus-
pendu entre des berges construites sur de grandes distances
presque entièrement en sable. Des ruptures considérables et
fréquentes ne sauraient être évitées, à mon avis. Et ces rup-
tures ne donneraient pas seulement lieu à quelque dommage
local qu'il serait facile de réparer avec un peu de promptitude
et de travail, mais elles amèneraient infailliblement la des-
truction d'une grande partie des berges qui seraient corrodées
et détruites par la force du courant des eaux, qui se précipi-
teraient dans les campagnes voisines d'une hauteur très-
grande.
» Cependant il ne faut pas croire que je me suis jamais dis-
simulé ou que je me dissimule les grandes difficultés que l'on
rencontrera à creuser le bosphore libre; mais je suis loin de
croire que l'on manquera des moyens de les vaincre, ni que
les frais seront en proportion des immenses avantages qui ré-
sulteront de cette œuvre.
» Dans la lettre citée, du 12 juin 1858, M. Mac-Clean, en
rejetant le système du canal libre, s'appuie principalement
sur un passage du rapport des ingénieurs du Vice-roi d'E-
gypte, passage qui se trouve page 148, vol. 111, des Docu-
ments publiés par M. de Lesseps. Il est vrai que les grandes
difficultés de creuser à bras dans le sol de l'Egypte y sont re-
présentées sous l'aspect le plus grave; et après avoir décrit les
grands et pénibles travaux nécessaires pour l'excavation et
l'entretien des divers canaux en Egypte, ils déclarent que de
pareilles œuvres exigent des frais immenses et l'emploi d'une
énorme quantitéd'ouvriers ; ils ajoutent que « pour distraire des
n travaux ordinaires de culture un nombre si considérable de
» bras, il faut une absolue nécessité; car on fait grand tort
» au pays, et c'est là un très-grave embarras qu'il faut éviter
» si l'on peut. »
» Mais il faut se rappeler que ces observations des ingé-
nieurs du Vice-roi ont été faites dans l'intention de démontrer
quel était le meilleur point de départ du canal de dérivation,
qui forme une partie de leur projet, et qui, en communiquant
avec le bosphore des deux mers, davait servir à la navigation
intérieure de l'Egypte, à l'irrigation d'une partie du sol, et à
fournir l'eau douce aux travailleurs du bosphore.
» Quoiqu'au premier coup d'œil la meilleure combinaison
parût être de le faire partir de Zagazig, en le faisant aller de
cette ville (l'ancienne Bubaste) à l'entrée de l'Ouadée, et ensuite
au lac Timsah, ils préféraient néanmoins établir la prise
d'eau à Kesr-el-Nil, un peu au-dessus de Boulak, à l'embou-
chure du Kalidj-Zafranieh, et d'utiliser le parcours du Kalidj
jusqu'au point où il se réunit au nord du Caire avec le Kalidj-
Manieh.
» La Commission entra dans les vues des deux ingénieurs
en adoptant de préférence le canal de navigation et d'irriga-
tion de leur projet, non pas tant à cause des difficultés que
présenterait l'excavation de l'autre, mais pour une foule
d'autres motifs très-graves dont le rapport de la Commission
rend compte (pag. 149 à 152).
* On voit donc que l'excavation à une grande profondeur
et la rencontre des difficultés qui en résulteraient, n'étaient
pas une nécessité, mais qu'elles pouvaient êtres évitées en
adoptant un système d'exécution plus facile et plus avan-
tageux sous plusieurs rapports graves.
» C'était donc en vérité le cas de dire que pour affronter
ces difficultés il fallait une absolue nécessité ; mais cela ne
veut pas dire que si cette difficulté se rencontrait, il ne
faudrait pas l'affronter. La grandeur des difficultés d'une en-
treprise doit être jugée non d'une manière absolue, mais en
tenant compte de l'importance des résultats. La Commission
pouvait considérer lés difficultés représentés par les ingénieurs
du Vice-roi comme suffisante pour choisir entre deux projets;
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