Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-08-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 août 1858 25 août 1858
Description : 1858/08/25 (A3,N53). 1858/08/25 (A3,N53).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203099r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
MERCREDI 25 AOUT. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 413
crit comme se passant dans la Tamise; il expliquera proba-
blement ses assertions, lesquelles sont en effet aussi loin de la
vérité que possible; car supposer qu'il existe quelque analo-
gie entre le canal de Suez, large de 300 pieds à son embou-
chure dans une mer presque sans marée, et une rivière comme
la Tamise, large de 6 milles à Nore, avec une marée montante
de 16 à 20 pieds, c'est en vérité, pour me servir d'une phrase
favorite de M. de Négrelli, avoir seulement la prétention de
posséder des connaissances hydrauliques.
» Si (, mon honorable ami » se trompe dans sa comparai-
son, il n'est pas plus heureux dans son exposé spécial. Si
M. de Négrelli met en doute mon voyage à Suez sans au-
cune ombre de raison, ce n'est pas sans raison que moi je
douterai qu'il soit jamais allé à Windsor. Ou s'il y a été,
comme il semble le dire, il a monté la rivière de la Tamise
au delà des fenêtres du bâtiment où « j'ai développé de si sin-
gulières connaissances hydrauliques, » pour visiter le château
royal de Windsor, « d'où il a vu le reflux de la Tamise, la ma-
rée montante et l'agitation communiquée au fleuve. » Il me
pardonnera de dire que la vision doit avoir eu lieu dans des
circonstances très-obscures pour la clarté de sa perception;
car, en même temps qu'il est très-vrai que « Windsor est à
plusieurs lieues de la mer, » il est également certain que l'in-
fluence de la marée n'y est pas « régulièrement sensible, »
parce qu'elle est arrêtée par l'écluse de Teddington. De plus,
je dois informer M. de Négrelli que Windsor est à 26 milles
au delà du flux de la Tamise, et que jamais on n'a entendu
parler d'une marée qui se soit approchée de plus de 22 milles
de cette ville. « De même que les marées agitent les eaux de
Windsor, de même, , dit M. de Négrelli, « la Méditerranée et
la mer Rouge agiteront le canal de Suez , Sur ce point je
partage parfaitement l'opinion de mon honorable ami autri-
chien.
» Mais il n'en est plus de même lorsqu'il s'agit de la ques-
tion plus grande de savoir si « les eaux iront et viendront et
participeront à tous les mouvements de la mer. » Ici je ne
partage nullement l'opinion de mon honorable ami. Suppo-
sant qu'il y eût un mouvement des eaux d'une hauteur de 2
pieds pour la Méditerranée et d'une hauteur de 6 pieds pour
la mer Rouge, ce qui est la supposition extrême, de quel effet
serait ce mouvement sur un canal de près de 80 milles de lon-
gueur, en considérant l'interposition du vaste bassin des lacs
Amers? C'est une question facile à résoudre à l'aide du calcul;
je l'abandonne à mon honorable et ingénieux ami, qui peut
s'en amuser dans ses heures de loisir.
» Je crois que j'ai répliqué à présent à tout ce qui deman-
dait une réponse dans la lettre de M. de Négrelli. Je regrette
qu'après avoir laissé croire pendant longtemps à M. Talabot
et. à moi qu'il partageait les opinions auxquelles nous étions
arrivés après nos recherches de 1847, il se soit prononcé à
présent d'une manière contraire à la nôtre. J'ai cependant la
satisfaction de pouvoir me dire que nos opinions, depuis que
nous les avons exprimées, ont été confirmées et appuyées par
les recherches de quelques savants distingués. Parmi d'autres
importantes recherches à ce sujet, je voudrais surtout appeler
l'attention sur un document publié par l'office hydrographique
de l'Amirauté, sous la direction du capitaine Spratt, chevalier
de l'ordre du Bain et membre de la Société royale, lequel, en
1857, a fait des recherches « sur la solidité des raisonnements
et arguments de M. de Lesseps touchant la possibilité de per-
cer le canal de Suez. »
« Cet éminent et savant officier est arrivé à cette conclusion,
après avoir fait pendant vingt ans des expériences hydrogra-
phiques sur la Méditerranée, et d'après les derniers plans et
cartes de l'Amirauté, démontrant le mouvement des vagues et
des courants, que l'établissement d'un canal, qui dépendrait
de la possibilité de construire et d'entretenir une entrée pro-
fonde du côté de la Méditerranée, dépourvue de marées, n'est
pas exécutable. » Il est nécessaire et juste, » conclut-il, « dans
l'intérêt des commerçants qui veulent s'engager dans l'entre-
prise de M. de Lesseps, qu'ils prennent connaissance de ces
faits importants avant de risquer leurs millions, au lieu de les
connaître enfin lorsque leur argent sera perdu dans les sables
contre lesquels ils auront à lutter. Ils découvriront alors aussi,
et lorsqu'il sera trop tard pour revenir sur leurs pas, qu'A-
lexandre le Grand était plus sage que M. de Lesseps ne le
croit, lorsqu'il prêtait une oreille attentive à l'opinion locale
touchant l'influence du Nil sur un port situé à l'est de ce
fleuve. ) Les opinions exprimées par le capitaine Spratt contre-
balancent et me consolent en quelque sorte de la désertion de
M. de Négrelli. Je regrette seulement que mon ancien collè-
gue n'ait pas pu se joindre à ses nouveaux amis sans diriger
une attaque contre moi. J'avoue franchement qu'un tel pro-
cédé de sa part, qui n'a été provoqué par rien de la mienne,
me semble dépourvu de générosité et injuste. Est-ce que ja-
mais une parole malveillante sur M. de Négrelli a passé sur
mes lèvres? Quand est-ce que je lui ai attribué de fausses
prétentions et une absurde ignorance ? En effet, j'ai donné si
peu de raisons à M. de Négrelli pour m'attaquer, que je crois
fermement que la lettre critique dont je me plains n'a pas été
écrite par lui-même, mais qu'elle est l'œuvre de quelques
autres qui ont obtenu de lui de la signer sans en avoir pris
suffisamment connaissance.
» Je termine, Monsieur, en vous disant que je ne suis nul-
lement hostile à l'établissement d'un canal maritime à travers
l'isthme de Suez. Si je pouvais considérer un tel canal comme
avantageux au point de vue commercial, je serais le premier,
comme je l'ai prouvé déjà, à le soutenir par mon temps, ma
fortune et mon expérience. Ce n'est qu'après de minutieuses
recherches et d'accord avec des hommes tels que M. Talabot,
que je suis arrivé à la ferme conviction que le projet du canal
ne méritait pas une attention sérieuse, et c'est alors seulement
que j'ai refusé de lui prêter encore mon appui. Je serais en-
chanté de voir un canal comme les Dardanelles ou le Bosphore
pénétrer l'isthme de Suez, qui sépare la mer Rouge de la Mé-
diterranée ; mais je sais qu'un tel canal est impossible, et que,
malgré tous les sacrifices d'argent, d'hommes et de temps, on
n'arrivera jamais à autre chose qu'à former un fossé maréca-
geux entre deux mers dépourvues de marées, fossé dont de
grands vaisseaux ne pourront jamais approcher, et qui ne
pourra servir qu'à de petits bâtiments, et encore sous la con-
dition que les vents permettront l'entrée et la sortie. Je crois
ce projet prédestiné à échouer et ruineux pour les entrepre-
neurs, et c'est parce que je crois cela que je ne dois pas per-
mettre que l'on puisse dire que, en m'abstenant de m'exprimer
clairement à ce sujet, j'ai consenti tacitement à ce que des ca-
pitalistes perdent leur argent dans une entreprise que je con-
sidère comme une spéculation imprudente et mauvaise.
» J'ai l'honneur d'être votre très-respectueux serviteur,
» ROBERT STÉPHENSON.
» 24 Great George street. Westminster.
» Juillet 1858. »
Jelle est la lettre de M. Stéphenson, que nous avons
cru de notre impartialité de reproduire tout entière,
Voici notre réponse en attendant toutes celles qui pour-
ront lui être faites.
crit comme se passant dans la Tamise; il expliquera proba-
blement ses assertions, lesquelles sont en effet aussi loin de la
vérité que possible; car supposer qu'il existe quelque analo-
gie entre le canal de Suez, large de 300 pieds à son embou-
chure dans une mer presque sans marée, et une rivière comme
la Tamise, large de 6 milles à Nore, avec une marée montante
de 16 à 20 pieds, c'est en vérité, pour me servir d'une phrase
favorite de M. de Négrelli, avoir seulement la prétention de
posséder des connaissances hydrauliques.
» Si (, mon honorable ami » se trompe dans sa comparai-
son, il n'est pas plus heureux dans son exposé spécial. Si
M. de Négrelli met en doute mon voyage à Suez sans au-
cune ombre de raison, ce n'est pas sans raison que moi je
douterai qu'il soit jamais allé à Windsor. Ou s'il y a été,
comme il semble le dire, il a monté la rivière de la Tamise
au delà des fenêtres du bâtiment où « j'ai développé de si sin-
gulières connaissances hydrauliques, » pour visiter le château
royal de Windsor, « d'où il a vu le reflux de la Tamise, la ma-
rée montante et l'agitation communiquée au fleuve. » Il me
pardonnera de dire que la vision doit avoir eu lieu dans des
circonstances très-obscures pour la clarté de sa perception;
car, en même temps qu'il est très-vrai que « Windsor est à
plusieurs lieues de la mer, » il est également certain que l'in-
fluence de la marée n'y est pas « régulièrement sensible, »
parce qu'elle est arrêtée par l'écluse de Teddington. De plus,
je dois informer M. de Négrelli que Windsor est à 26 milles
au delà du flux de la Tamise, et que jamais on n'a entendu
parler d'une marée qui se soit approchée de plus de 22 milles
de cette ville. « De même que les marées agitent les eaux de
Windsor, de même, , dit M. de Négrelli, « la Méditerranée et
la mer Rouge agiteront le canal de Suez , Sur ce point je
partage parfaitement l'opinion de mon honorable ami autri-
chien.
» Mais il n'en est plus de même lorsqu'il s'agit de la ques-
tion plus grande de savoir si « les eaux iront et viendront et
participeront à tous les mouvements de la mer. » Ici je ne
partage nullement l'opinion de mon honorable ami. Suppo-
sant qu'il y eût un mouvement des eaux d'une hauteur de 2
pieds pour la Méditerranée et d'une hauteur de 6 pieds pour
la mer Rouge, ce qui est la supposition extrême, de quel effet
serait ce mouvement sur un canal de près de 80 milles de lon-
gueur, en considérant l'interposition du vaste bassin des lacs
Amers? C'est une question facile à résoudre à l'aide du calcul;
je l'abandonne à mon honorable et ingénieux ami, qui peut
s'en amuser dans ses heures de loisir.
» Je crois que j'ai répliqué à présent à tout ce qui deman-
dait une réponse dans la lettre de M. de Négrelli. Je regrette
qu'après avoir laissé croire pendant longtemps à M. Talabot
et. à moi qu'il partageait les opinions auxquelles nous étions
arrivés après nos recherches de 1847, il se soit prononcé à
présent d'une manière contraire à la nôtre. J'ai cependant la
satisfaction de pouvoir me dire que nos opinions, depuis que
nous les avons exprimées, ont été confirmées et appuyées par
les recherches de quelques savants distingués. Parmi d'autres
importantes recherches à ce sujet, je voudrais surtout appeler
l'attention sur un document publié par l'office hydrographique
de l'Amirauté, sous la direction du capitaine Spratt, chevalier
de l'ordre du Bain et membre de la Société royale, lequel, en
1857, a fait des recherches « sur la solidité des raisonnements
et arguments de M. de Lesseps touchant la possibilité de per-
cer le canal de Suez. »
« Cet éminent et savant officier est arrivé à cette conclusion,
après avoir fait pendant vingt ans des expériences hydrogra-
phiques sur la Méditerranée, et d'après les derniers plans et
cartes de l'Amirauté, démontrant le mouvement des vagues et
des courants, que l'établissement d'un canal, qui dépendrait
de la possibilité de construire et d'entretenir une entrée pro-
fonde du côté de la Méditerranée, dépourvue de marées, n'est
pas exécutable. » Il est nécessaire et juste, » conclut-il, « dans
l'intérêt des commerçants qui veulent s'engager dans l'entre-
prise de M. de Lesseps, qu'ils prennent connaissance de ces
faits importants avant de risquer leurs millions, au lieu de les
connaître enfin lorsque leur argent sera perdu dans les sables
contre lesquels ils auront à lutter. Ils découvriront alors aussi,
et lorsqu'il sera trop tard pour revenir sur leurs pas, qu'A-
lexandre le Grand était plus sage que M. de Lesseps ne le
croit, lorsqu'il prêtait une oreille attentive à l'opinion locale
touchant l'influence du Nil sur un port situé à l'est de ce
fleuve. ) Les opinions exprimées par le capitaine Spratt contre-
balancent et me consolent en quelque sorte de la désertion de
M. de Négrelli. Je regrette seulement que mon ancien collè-
gue n'ait pas pu se joindre à ses nouveaux amis sans diriger
une attaque contre moi. J'avoue franchement qu'un tel pro-
cédé de sa part, qui n'a été provoqué par rien de la mienne,
me semble dépourvu de générosité et injuste. Est-ce que ja-
mais une parole malveillante sur M. de Négrelli a passé sur
mes lèvres? Quand est-ce que je lui ai attribué de fausses
prétentions et une absurde ignorance ? En effet, j'ai donné si
peu de raisons à M. de Négrelli pour m'attaquer, que je crois
fermement que la lettre critique dont je me plains n'a pas été
écrite par lui-même, mais qu'elle est l'œuvre de quelques
autres qui ont obtenu de lui de la signer sans en avoir pris
suffisamment connaissance.
» Je termine, Monsieur, en vous disant que je ne suis nul-
lement hostile à l'établissement d'un canal maritime à travers
l'isthme de Suez. Si je pouvais considérer un tel canal comme
avantageux au point de vue commercial, je serais le premier,
comme je l'ai prouvé déjà, à le soutenir par mon temps, ma
fortune et mon expérience. Ce n'est qu'après de minutieuses
recherches et d'accord avec des hommes tels que M. Talabot,
que je suis arrivé à la ferme conviction que le projet du canal
ne méritait pas une attention sérieuse, et c'est alors seulement
que j'ai refusé de lui prêter encore mon appui. Je serais en-
chanté de voir un canal comme les Dardanelles ou le Bosphore
pénétrer l'isthme de Suez, qui sépare la mer Rouge de la Mé-
diterranée ; mais je sais qu'un tel canal est impossible, et que,
malgré tous les sacrifices d'argent, d'hommes et de temps, on
n'arrivera jamais à autre chose qu'à former un fossé maréca-
geux entre deux mers dépourvues de marées, fossé dont de
grands vaisseaux ne pourront jamais approcher, et qui ne
pourra servir qu'à de petits bâtiments, et encore sous la con-
dition que les vents permettront l'entrée et la sortie. Je crois
ce projet prédestiné à échouer et ruineux pour les entrepre-
neurs, et c'est parce que je crois cela que je ne dois pas per-
mettre que l'on puisse dire que, en m'abstenant de m'exprimer
clairement à ce sujet, j'ai consenti tacitement à ce que des ca-
pitalistes perdent leur argent dans une entreprise que je con-
sidère comme une spéculation imprudente et mauvaise.
» J'ai l'honneur d'être votre très-respectueux serviteur,
» ROBERT STÉPHENSON.
» 24 Great George street. Westminster.
» Juillet 1858. »
Jelle est la lettre de M. Stéphenson, que nous avons
cru de notre impartialité de reproduire tout entière,
Voici notre réponse en attendant toutes celles qui pour-
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