Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 août 1858 10 août 1858
Description : 1858/08/10 (A3,N52). 1858/08/10 (A3,N52).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203098b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
406 L'ISTHME DE SUEZ, MARDI 10 AOUT.
Le Moniteur industriel reproduit ensuite et commente le
remarquable article du Daily-News à propos des événements
de Djeddah.
Le Moniteur industriel du 29 juillet reproduit une grande
partie de nos correspondances et de nos documents publiés
dans le numéro du 25 juillet sur la réception de M. Ferd. de
Lesseps à Alexandrie, sur les massacres de Djeddah, et sur
les progrès de l'Egypte, attestés par l'accroissement de la po-
pulation. Il cite encore la lettre sur Périm qui a paru dans notre
dernier numéro.
Le Moniteur industriel commente aussi le dernier discours
de lord Palmerston sur le transport des troupes anglaises par
l'Egypte, et il ajoute :
« Lord Palmerston a raison de tenir pour son pays à. un
passage maritime continu entre l'Angleterre et les Indes. Mais
il n'a donc pas vu que par là il fournirait le plus puissant des
arguments aux partisans de l'exécution du canal de Suez? Ce
canal, en effet, tranche toutes les difficultés matérielles et po-
litiques qui se rencontrent à chaque pas dans le transport des
troupes destinées à traverser dans toute sa largeur le terri-
toire égyptien, ses ports les plus importants, et même sa ca-
pitale. C'est en cela surtout que consiste l'infériorité du chemin
de fer comparé au canal. Celui-ci présente, pour le transport,
une économie considérable et de temps et d'argent sur la route
autour de l'Afrique. Par sa neutralité, par la liberté de son
passage pour tous les pavillons, il offre toutes les garanties
désirables à la Grande-Bretagne, pour tous les objets légitimes
qu'elle peut ambitionner au moyen d'une communication non
interrompue par mer. L'Angleterre ne dépend plus de la vo-
lonté d'un souverain étranger pour ses communications in-
dispensables ; elles sont ouvertes à la fois à sa politique et à
son commerce. Le canal remplit donc tous les buts essentiels
qui sont intéressants pour la Grande-Bretagne, et il reste à
s'expliquer comment lord Palmerston , qui exprime en termes
si chaleureux l'avantage de cette acquisition, peut opposer
une résistance si obstinée au projet qui est pour l'Angleterre
elle-même la réalisation de tous ces avantages.
» Nous constatons cette inconséquence du noble lord, mais
nous ne nous chargeons point de l'expliquer. Il est évident
que, depuis quelque temps, sa puissance intellectuelle a quel-
que peu subi l'influence des années, et toute sa conduite dans
ces derniers temps en offre des preuves nombreuses et sen-
sibles. » P. B-s DARNIS.
Enfin, dans un article spécial sur Djeddah, le Moniteur in-
dustriel réclame pour le Sultan et la Turquie-le droit de punir
ce forfait. Il faut bien prendre garde de porter atteinte à l'in-
dépendance de l'empire turc, et il ne faut pas plus, violer son
intégrité dans la mer Rouge que dans la mer Noire.
L'Illustration a publié deux charmants dessins de M. Henri
de Moritaut, représentant le débarquement de M. Ferd. de
Lesseps à Alexandrie et sa réception au consulat général de
Hollande, où une jeune fille lui a offert une petite pioche en-
tourée de rubans.
L'Observaieur, presse commerciale, fait les réflexions sui-
vantes sur l'ovation qu'a reçue M. Ferd. de Lesseps à son ar-
rivée en Egypte :
u Malgré les facéties de quelques journaux anglais à l'égard
d'une partie de la presse française qui, d'après eux, parle de
M. de Lesseps et de son canal toutes les fois qu'elle est à bout
de nouvelles, nous venons constater que le projet du canal de
Suez fait, comme tous les projets %nûrement réfléchis, d'im-
menses progrès. Aussi M. de Lesseps a-t-il été vivement ap-
plaudi lorsqu'il a fait savoir, dans un récent speech, que le
gouvernement autrichien consentirait à prendre l'initiative
pour obtenir la neutralité-d'un canal dont l'exécution lui pa-
raissait assurée; que les masses laborieuses et intelligentes en
Angleterre, par leur attitude sympathique, avaient exercé une
salutaire impression sur l'esprit des ministres de la Grande-
Bretagne, et qu'il devait en résulter un relâchement dans l'oppo-
sition syslémaliquedu gouvernement anglais; que la Russie et les
autres puissances plus ou moins intéressées dans la question
étaient prêtes à donner leur concours le plus actif pour assu-
rer l'exécution de cette grande entreprise; qu'enfin la Tur-
quie, loin de persister dans son opposition, appelait de tous
ses vœux la réalisation d'un canal qui serait si utile à sa do-
mination dans la mer Rouge, et que l'Egypte désire si ardem-
ment. Ces symptômes ont paru à M. de Lesseps d'une nature
assez concluante pour terminer son discours en donnant l'as-
surance que, dès cette année, les travaux de cette œuvre gi-
gantesque seraient commencés. » A. COHEN.
Le Moniteur de la Flotte du 22 juillet rappelle la réponse
de lord Stanley à M. Nicoll dans la séance du 17 juillet, et il
en conclut que le gouvernement anglais est décidé désormais
à faire passer par l'Egypte tous les renforts qu'il devra expé-
dier aux Indes.
Le Moniteur de la Flotte insiste sur la gravité de ces dé-
clarations et il termine ainsi son article :
« C'est par la mer Rouge que passent tous les voyageurs
sans exception qui sont assez riches pour payer ce passage à
la fois plus sain, plus rapide et plus commode. L'année der-
nière, il n'y a pas eu moins de six mille voyageurs. C'est pair
la mer Rouge que passent les troupes anglaises régulière-
ment, et depuis neuf mois on a envoyé par cette route abré-
gée et parfaitement sûre quinze à seize mille hommes, sans
compter ceux qui sont partis, et dont M. Nicoll parlait à lord
Stanley dans la séance du 17 juillet.
» Traduisez ceci, et vous verrez que ceci revient à dire
qu'il n'y a plus que les marchandises encombrantes qui
passent par le cap de Bonne-Espérance, par cette excellente
raison qu'elles ne peuvent pas prendre ailleurs; mais du jour
qu'un canal leur serait ouvert pour aller de la mer Rouge
dans la Méditerranée, à l'instant même le commerce pren-
dra le chemin que prennent dès à présent les soldats, les
voyageurs, les dépêches et aussi quelques marchandises très-
précieuses.
» Or, il y a plus de 3 millions de tonnes qui font ainsi le
tour de l'Afrique, au grand dommage de tout le monde. Croit-
on qu'un tel état de choses puisse durer encore longtemps,
malgré les réclamations du commerce universel, le vœu des
peuples et les désirs de tous les gouvernements, sauf un
seul? ) SCHILLER aîné.
Le Moniteur de la Flotte du 25 juillet'dans un article inti-
titulé : la Chine ouverte, indique les conséquences de ce fait
considérable; et il montre que l'accroissement des relations
amènera nécessairement un progrès correspondant dans la
facilité des communications. C'est un argument puissant de
plus pour le canal de Suez.
Le Moniteur de la Flotte du 29 juillet rend compte de la
brochure anglaise anonyme : Our Policy in China, d'où nous
avons tiré des extraits si intéressants, et il la juge à peu près
comme nous l'avons fait nous-mêmes.
Le Moniteur de la Flotte du 1er août parle de l'effet produit
par les événements de Djeddah à Constantinople, et il montre
combien la Porte 'Ottomane doit sentir vivement le tort qu'on
lui cause en l'empêchant de donner la ratification qu'elle dé-
sire à la concession du canal de Suez.
Pour extraits, ERNEST DESPLACES.
Le Moniteur industriel reproduit ensuite et commente le
remarquable article du Daily-News à propos des événements
de Djeddah.
Le Moniteur industriel du 29 juillet reproduit une grande
partie de nos correspondances et de nos documents publiés
dans le numéro du 25 juillet sur la réception de M. Ferd. de
Lesseps à Alexandrie, sur les massacres de Djeddah, et sur
les progrès de l'Egypte, attestés par l'accroissement de la po-
pulation. Il cite encore la lettre sur Périm qui a paru dans notre
dernier numéro.
Le Moniteur industriel commente aussi le dernier discours
de lord Palmerston sur le transport des troupes anglaises par
l'Egypte, et il ajoute :
« Lord Palmerston a raison de tenir pour son pays à. un
passage maritime continu entre l'Angleterre et les Indes. Mais
il n'a donc pas vu que par là il fournirait le plus puissant des
arguments aux partisans de l'exécution du canal de Suez? Ce
canal, en effet, tranche toutes les difficultés matérielles et po-
litiques qui se rencontrent à chaque pas dans le transport des
troupes destinées à traverser dans toute sa largeur le terri-
toire égyptien, ses ports les plus importants, et même sa ca-
pitale. C'est en cela surtout que consiste l'infériorité du chemin
de fer comparé au canal. Celui-ci présente, pour le transport,
une économie considérable et de temps et d'argent sur la route
autour de l'Afrique. Par sa neutralité, par la liberté de son
passage pour tous les pavillons, il offre toutes les garanties
désirables à la Grande-Bretagne, pour tous les objets légitimes
qu'elle peut ambitionner au moyen d'une communication non
interrompue par mer. L'Angleterre ne dépend plus de la vo-
lonté d'un souverain étranger pour ses communications in-
dispensables ; elles sont ouvertes à la fois à sa politique et à
son commerce. Le canal remplit donc tous les buts essentiels
qui sont intéressants pour la Grande-Bretagne, et il reste à
s'expliquer comment lord Palmerston , qui exprime en termes
si chaleureux l'avantage de cette acquisition, peut opposer
une résistance si obstinée au projet qui est pour l'Angleterre
elle-même la réalisation de tous ces avantages.
» Nous constatons cette inconséquence du noble lord, mais
nous ne nous chargeons point de l'expliquer. Il est évident
que, depuis quelque temps, sa puissance intellectuelle a quel-
que peu subi l'influence des années, et toute sa conduite dans
ces derniers temps en offre des preuves nombreuses et sen-
sibles. » P. B-s DARNIS.
Enfin, dans un article spécial sur Djeddah, le Moniteur in-
dustriel réclame pour le Sultan et la Turquie-le droit de punir
ce forfait. Il faut bien prendre garde de porter atteinte à l'in-
dépendance de l'empire turc, et il ne faut pas plus, violer son
intégrité dans la mer Rouge que dans la mer Noire.
L'Illustration a publié deux charmants dessins de M. Henri
de Moritaut, représentant le débarquement de M. Ferd. de
Lesseps à Alexandrie et sa réception au consulat général de
Hollande, où une jeune fille lui a offert une petite pioche en-
tourée de rubans.
L'Observaieur, presse commerciale, fait les réflexions sui-
vantes sur l'ovation qu'a reçue M. Ferd. de Lesseps à son ar-
rivée en Egypte :
u Malgré les facéties de quelques journaux anglais à l'égard
d'une partie de la presse française qui, d'après eux, parle de
M. de Lesseps et de son canal toutes les fois qu'elle est à bout
de nouvelles, nous venons constater que le projet du canal de
Suez fait, comme tous les projets %nûrement réfléchis, d'im-
menses progrès. Aussi M. de Lesseps a-t-il été vivement ap-
plaudi lorsqu'il a fait savoir, dans un récent speech, que le
gouvernement autrichien consentirait à prendre l'initiative
pour obtenir la neutralité-d'un canal dont l'exécution lui pa-
raissait assurée; que les masses laborieuses et intelligentes en
Angleterre, par leur attitude sympathique, avaient exercé une
salutaire impression sur l'esprit des ministres de la Grande-
Bretagne, et qu'il devait en résulter un relâchement dans l'oppo-
sition syslémaliquedu gouvernement anglais; que la Russie et les
autres puissances plus ou moins intéressées dans la question
étaient prêtes à donner leur concours le plus actif pour assu-
rer l'exécution de cette grande entreprise; qu'enfin la Tur-
quie, loin de persister dans son opposition, appelait de tous
ses vœux la réalisation d'un canal qui serait si utile à sa do-
mination dans la mer Rouge, et que l'Egypte désire si ardem-
ment. Ces symptômes ont paru à M. de Lesseps d'une nature
assez concluante pour terminer son discours en donnant l'as-
surance que, dès cette année, les travaux de cette œuvre gi-
gantesque seraient commencés. » A. COHEN.
Le Moniteur de la Flotte du 22 juillet rappelle la réponse
de lord Stanley à M. Nicoll dans la séance du 17 juillet, et il
en conclut que le gouvernement anglais est décidé désormais
à faire passer par l'Egypte tous les renforts qu'il devra expé-
dier aux Indes.
Le Moniteur de la Flotte insiste sur la gravité de ces dé-
clarations et il termine ainsi son article :
« C'est par la mer Rouge que passent tous les voyageurs
sans exception qui sont assez riches pour payer ce passage à
la fois plus sain, plus rapide et plus commode. L'année der-
nière, il n'y a pas eu moins de six mille voyageurs. C'est pair
la mer Rouge que passent les troupes anglaises régulière-
ment, et depuis neuf mois on a envoyé par cette route abré-
gée et parfaitement sûre quinze à seize mille hommes, sans
compter ceux qui sont partis, et dont M. Nicoll parlait à lord
Stanley dans la séance du 17 juillet.
» Traduisez ceci, et vous verrez que ceci revient à dire
qu'il n'y a plus que les marchandises encombrantes qui
passent par le cap de Bonne-Espérance, par cette excellente
raison qu'elles ne peuvent pas prendre ailleurs; mais du jour
qu'un canal leur serait ouvert pour aller de la mer Rouge
dans la Méditerranée, à l'instant même le commerce pren-
dra le chemin que prennent dès à présent les soldats, les
voyageurs, les dépêches et aussi quelques marchandises très-
précieuses.
» Or, il y a plus de 3 millions de tonnes qui font ainsi le
tour de l'Afrique, au grand dommage de tout le monde. Croit-
on qu'un tel état de choses puisse durer encore longtemps,
malgré les réclamations du commerce universel, le vœu des
peuples et les désirs de tous les gouvernements, sauf un
seul? ) SCHILLER aîné.
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titulé : la Chine ouverte, indique les conséquences de ce fait
considérable; et il montre que l'accroissement des relations
amènera nécessairement un progrès correspondant dans la
facilité des communications. C'est un argument puissant de
plus pour le canal de Suez.
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brochure anglaise anonyme : Our Policy in China, d'où nous
avons tiré des extraits si intéressants, et il la juge à peu près
comme nous l'avons fait nous-mêmes.
Le Moniteur de la Flotte du 1er août parle de l'effet produit
par les événements de Djeddah à Constantinople, et il montre
combien la Porte 'Ottomane doit sentir vivement le tort qu'on
lui cause en l'empêchant de donner la ratification qu'elle dé-
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