Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 août 1858 10 août 1858
Description : 1858/08/10 (A3,N52). 1858/08/10 (A3,N52).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203098b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
MARDI 10 AOUT. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 405
frein aux empiétements des Turcs," qui, peu à peu, s'empa-
rent des pays chrétiens, et surtout forcer les ennemis de notre
civilisation à cesser complètement l'abominable commerce
des esclaves, qui se pratique sur toute cette côte, et dont les
victimes sont en grande partie chrétiennes.
» Aussitôt après le percement de l'isthme de Suez, ce pays,
qui est aujourd'hui oublié de nos politiques, sera l'objet des
convoitises d'un grand nombre ; il est à regretter que les di-
verses commissions scientifiques qui furent envoyées dans ces
contrées sous le gouvernement de Louis-Philippe n'aient pu
intéresser notre gouvernement en faveur de l'Abyssinie. La
plupart des membres de ces commissions paraissent avoir
surtout été occupés à se contrecarrer. ,
L'Angleterre, au contraire, montre là, comme partout,
une politique persévérante qui la rendra maîtresse du terrain.
Depuis les jours de Bruce, elle a les yeux fixés sur cette con-
trée, où elle a envoyé, à grands frais, de riches ambassades.
» Lord Valentia et Salt firent connaître au Tigré les ri-
chesses anglaises, et le capitaine Harris, dans le Choa, donna
la plus haute idée au défunt roi de la supériorité des armes
européennes: et de nos jours le consul britannique, très-lié
avec le négus Thedros, poursuit le rêve de l'unité du gouver-
nement sous l'autorité de ce chef, dont le premier écuyer est
un Anglais.
» La position de l'île Périm, dont les forteresses seront
bientôt achevées, sera d'un grand intérêt et secours à la poli-
tique d'Angleterre dans ce pays. En face de cette ile, sur la
côte africaine, existait anciennement une ville célèbre appe-
lée Dira, et formant un des principaux ports des Axumiles.
L'intérieur du pays, qui est habité par les Assoubo-Gallas,
est, dit-on, très-fertile et très-boisé; il est arrosé par une
grande rivière qui descend du plateau abyssin et se perd dans
les sables, à une journée de la côte.
» Or, l'établissement des Anglais dans cette île commence
à attirer sur la côte des Bédouins, qui viennent vendre leurs
moutons et autres productions du pays, et peu à peu des vil-
lages s'y formeront. Le port de Périm, outre sa garnison,
aura à demeure un bâtiment à vapeur qui doit donner la
chasse aux bateaux faisant la traite. Quels que soient les mo-
tifs qui ont fait élever cette forteresse, la clef de la mer Rouge,
il n'en est pas moins vrai que la présence de la garnison
mettra des entraves au commerce des esclaves, qui se fait ici
sur une très-grande échelle. Sans discuter la question même
de la propriété de Périm, je dois dire qu'il serait de mau-
vaise politique de reconnaître au gouvernement ottoman la
légitime possession de toute la côte africaine, depuis Massouah
jusqu'à Zeïla. Ces pays relèvent de l'empire d'Abyssinie. Soli-
man Il n'a jamais occupé que Massouah et Zeïla sur la côte
africaine. » P. LÉON DES AVAXCHERS.
L Univers du 26 juillet publie sur l'occupation de Périm un
article qui commence ainsi :
« Le percement de l'isthme de Suez est sans contredit une
des questions qui préoccupent le plus vivement l'opinion pu-
blique, non-seulement en France, mais dans toute l'Europe,
depuis qu'une commission d'ingénieurs français, anglais et
autrichiens s'est rendue sur les lieux et a déclaré, après un
examen sérieux, que non-seulement l'entreprise était pos-
sible, mais qu'elle ne présentait pas de graves difficultés. Déjà
nous avons vu M. de Lesseps solliciter deux fois à Constanti-
nople le firman nécessaire pour commencer les travaux; deux
fois l'influence de l'Angleterre a rendu ses démarches infruc-
tueuses.
« L'Angleterre a du reste déclaré par la bouche de ses mi-
nistres que le percement de l'isthme de Suez était contraire à
ses intérêts, que l'oeuvre était anti-anglaise, et par consé-
quent qu'elle ne pouvait y donner son approbation.
» Les hommes d'Etat anglais ont commis une faute grave
et qu'ils regretteront un jour, car ils ont déclaré publique-
ment que les intérêts de l'Angleterre étaient incompatibles
avec ceux des puissances continentales. L'Europe ne l'oubliera
pas !
» Si l'Angleterre s'était bornée à agir diplomatiquement à
Constantinople, on n'aurait pas le droit de la blâmer. Mais
prévoyant que, malgré ses intrigues, l'intérêt général l'em-
porterait, et que tôt ou tard le percement de Suez aurait lieu,
elle a pris ses précautions pour le rendre inutile.
» Un beau jour on apprend que les Anglais se sont empa-
rés.du rocher de Périm, et qu'ils le fortifient. »
Cet article, que l'espace ne nous permet pas de citer en en-
tier, est signé de M. Xavier Fontaines.
Dans un article sur l'alliance anglaise et l'entrevue de
Cherbourg, le Moniteur industriel fait les réflexions sui-
vantes :
« Il est une question sur laquelle, par-dessus toutes les
autres, la France mesurera la sincérité et le libéralisme de
l'Angleterre. Dans l'affaire de Suez, elle ne réclame rien pour
elle seule ; elle défend le droit du monde et de la civilisation,
l'indépendance de l'empire ottoman, le progrès de 1 Egypte, la
liberté et la jouissance pour tous des communications mari-
times. L'Angleterre, au contraire , prétend sacrifier tous ces
intérêts à des vues égoïstes, jalouses et rétrogrades; elle ne
veut point que le monde passe par l'isthme de Suez, unique-
ment parce qu'elle n'y passerait point seule; elle ne veut pas
que l'isthme de Suez soit creusé, parce qu'il ne serait point
creusé par elle seule et pour elle seule. Qu'elle trouvât dans
cette opération un bénéfice commercial, elle ne le conteste pas;
mais la France y gagnerait aussi, quoique dans une mesure
moindre, et cela suffit au gouvernement anglais pour s'y re-
fuser. A part les considérations économiques et politiques, il
y a là une offense et une insulte vivement senties par l'opi-
nion publique. Il y a un abaissement et un dédain de notre
dignité avoués à la face du monde. Il n'est donc pas étonnant
qu'aujourd'hui l'opinion française comme l'opinion euro-
péenne s'attachent avec énergie à cette question comme im-
pliquant non-seulement le commerce, mais encore l'indépen-
dance des Etats et la liberté pratique des mers. Nous savons
qu'à ce point de vue, l'opinion publique, en France, ne fait
que refléter les sentiments du gouvernement, comme le gou-
vernement est imbu de tous les sentiments de l'opinion pu-
blique. Cependant des orateurs officiels sont venus déclarer à
la Chambre des Communes que le gouvernement français avait
en quelque sorte abdiqué ses opinions entre les mains de leur
égoïsme, qu'il avait abandonné le beau rôle que l'Europe
entière lui avait décerné en cette occasion, et qu'il n'avait plus
que de l'indifférence pour ce grand ouvrage, monument que
le dix-neuvième siècle léguera à la reconnaissance et au bien-
être de la postérité. Nous ne doutons point qu'à Cherbourg,
lord Malmesbury ne soit mis à même de reconnaître plus
exactement et de reproduire plus fidèlement les pensées et les
résolutions du gouvernement français, et tout nous donne
l'espoir que si en réalité, comme les apparences semblent l'in-
diquer, l'alliance anglo-française doit se resserrer dans cette
mémorable solennité, l'Europe en pourra recueillir le gage
le plus bienfaisant et le plus glorieux par la renonciation de
l'Angleterre à cette opposition intolérable autant qu'inique
par laquelle elle arrête depuis trois ans la libre communi-
cation entre l'Europe et les vastes mers de l'Asie. »
P. B -s DARXIS.
frein aux empiétements des Turcs," qui, peu à peu, s'empa-
rent des pays chrétiens, et surtout forcer les ennemis de notre
civilisation à cesser complètement l'abominable commerce
des esclaves, qui se pratique sur toute cette côte, et dont les
victimes sont en grande partie chrétiennes.
» Aussitôt après le percement de l'isthme de Suez, ce pays,
qui est aujourd'hui oublié de nos politiques, sera l'objet des
convoitises d'un grand nombre ; il est à regretter que les di-
verses commissions scientifiques qui furent envoyées dans ces
contrées sous le gouvernement de Louis-Philippe n'aient pu
intéresser notre gouvernement en faveur de l'Abyssinie. La
plupart des membres de ces commissions paraissent avoir
surtout été occupés à se contrecarrer. ,
L'Angleterre, au contraire, montre là, comme partout,
une politique persévérante qui la rendra maîtresse du terrain.
Depuis les jours de Bruce, elle a les yeux fixés sur cette con-
trée, où elle a envoyé, à grands frais, de riches ambassades.
» Lord Valentia et Salt firent connaître au Tigré les ri-
chesses anglaises, et le capitaine Harris, dans le Choa, donna
la plus haute idée au défunt roi de la supériorité des armes
européennes: et de nos jours le consul britannique, très-lié
avec le négus Thedros, poursuit le rêve de l'unité du gouver-
nement sous l'autorité de ce chef, dont le premier écuyer est
un Anglais.
» La position de l'île Périm, dont les forteresses seront
bientôt achevées, sera d'un grand intérêt et secours à la poli-
tique d'Angleterre dans ce pays. En face de cette ile, sur la
côte africaine, existait anciennement une ville célèbre appe-
lée Dira, et formant un des principaux ports des Axumiles.
L'intérieur du pays, qui est habité par les Assoubo-Gallas,
est, dit-on, très-fertile et très-boisé; il est arrosé par une
grande rivière qui descend du plateau abyssin et se perd dans
les sables, à une journée de la côte.
» Or, l'établissement des Anglais dans cette île commence
à attirer sur la côte des Bédouins, qui viennent vendre leurs
moutons et autres productions du pays, et peu à peu des vil-
lages s'y formeront. Le port de Périm, outre sa garnison,
aura à demeure un bâtiment à vapeur qui doit donner la
chasse aux bateaux faisant la traite. Quels que soient les mo-
tifs qui ont fait élever cette forteresse, la clef de la mer Rouge,
il n'en est pas moins vrai que la présence de la garnison
mettra des entraves au commerce des esclaves, qui se fait ici
sur une très-grande échelle. Sans discuter la question même
de la propriété de Périm, je dois dire qu'il serait de mau-
vaise politique de reconnaître au gouvernement ottoman la
légitime possession de toute la côte africaine, depuis Massouah
jusqu'à Zeïla. Ces pays relèvent de l'empire d'Abyssinie. Soli-
man Il n'a jamais occupé que Massouah et Zeïla sur la côte
africaine. » P. LÉON DES AVAXCHERS.
L Univers du 26 juillet publie sur l'occupation de Périm un
article qui commence ainsi :
« Le percement de l'isthme de Suez est sans contredit une
des questions qui préoccupent le plus vivement l'opinion pu-
blique, non-seulement en France, mais dans toute l'Europe,
depuis qu'une commission d'ingénieurs français, anglais et
autrichiens s'est rendue sur les lieux et a déclaré, après un
examen sérieux, que non-seulement l'entreprise était pos-
sible, mais qu'elle ne présentait pas de graves difficultés. Déjà
nous avons vu M. de Lesseps solliciter deux fois à Constanti-
nople le firman nécessaire pour commencer les travaux; deux
fois l'influence de l'Angleterre a rendu ses démarches infruc-
tueuses.
« L'Angleterre a du reste déclaré par la bouche de ses mi-
nistres que le percement de l'isthme de Suez était contraire à
ses intérêts, que l'oeuvre était anti-anglaise, et par consé-
quent qu'elle ne pouvait y donner son approbation.
» Les hommes d'Etat anglais ont commis une faute grave
et qu'ils regretteront un jour, car ils ont déclaré publique-
ment que les intérêts de l'Angleterre étaient incompatibles
avec ceux des puissances continentales. L'Europe ne l'oubliera
pas !
» Si l'Angleterre s'était bornée à agir diplomatiquement à
Constantinople, on n'aurait pas le droit de la blâmer. Mais
prévoyant que, malgré ses intrigues, l'intérêt général l'em-
porterait, et que tôt ou tard le percement de Suez aurait lieu,
elle a pris ses précautions pour le rendre inutile.
» Un beau jour on apprend que les Anglais se sont empa-
rés.du rocher de Périm, et qu'ils le fortifient. »
Cet article, que l'espace ne nous permet pas de citer en en-
tier, est signé de M. Xavier Fontaines.
Dans un article sur l'alliance anglaise et l'entrevue de
Cherbourg, le Moniteur industriel fait les réflexions sui-
vantes :
« Il est une question sur laquelle, par-dessus toutes les
autres, la France mesurera la sincérité et le libéralisme de
l'Angleterre. Dans l'affaire de Suez, elle ne réclame rien pour
elle seule ; elle défend le droit du monde et de la civilisation,
l'indépendance de l'empire ottoman, le progrès de 1 Egypte, la
liberté et la jouissance pour tous des communications mari-
times. L'Angleterre, au contraire , prétend sacrifier tous ces
intérêts à des vues égoïstes, jalouses et rétrogrades; elle ne
veut point que le monde passe par l'isthme de Suez, unique-
ment parce qu'elle n'y passerait point seule; elle ne veut pas
que l'isthme de Suez soit creusé, parce qu'il ne serait point
creusé par elle seule et pour elle seule. Qu'elle trouvât dans
cette opération un bénéfice commercial, elle ne le conteste pas;
mais la France y gagnerait aussi, quoique dans une mesure
moindre, et cela suffit au gouvernement anglais pour s'y re-
fuser. A part les considérations économiques et politiques, il
y a là une offense et une insulte vivement senties par l'opi-
nion publique. Il y a un abaissement et un dédain de notre
dignité avoués à la face du monde. Il n'est donc pas étonnant
qu'aujourd'hui l'opinion française comme l'opinion euro-
péenne s'attachent avec énergie à cette question comme im-
pliquant non-seulement le commerce, mais encore l'indépen-
dance des Etats et la liberté pratique des mers. Nous savons
qu'à ce point de vue, l'opinion publique, en France, ne fait
que refléter les sentiments du gouvernement, comme le gou-
vernement est imbu de tous les sentiments de l'opinion pu-
blique. Cependant des orateurs officiels sont venus déclarer à
la Chambre des Communes que le gouvernement français avait
en quelque sorte abdiqué ses opinions entre les mains de leur
égoïsme, qu'il avait abandonné le beau rôle que l'Europe
entière lui avait décerné en cette occasion, et qu'il n'avait plus
que de l'indifférence pour ce grand ouvrage, monument que
le dix-neuvième siècle léguera à la reconnaissance et au bien-
être de la postérité. Nous ne doutons point qu'à Cherbourg,
lord Malmesbury ne soit mis à même de reconnaître plus
exactement et de reproduire plus fidèlement les pensées et les
résolutions du gouvernement français, et tout nous donne
l'espoir que si en réalité, comme les apparences semblent l'in-
diquer, l'alliance anglo-française doit se resserrer dans cette
mémorable solennité, l'Europe en pourra recueillir le gage
le plus bienfaisant et le plus glorieux par la renonciation de
l'Angleterre à cette opposition intolérable autant qu'inique
par laquelle elle arrête depuis trois ans la libre communi-
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