Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 août 1858 10 août 1858
Description : 1858/08/10 (A3,N52). 1858/08/10 (A3,N52).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203098b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
402 L'ISTHME DE SUEZ, MARDI 10 AOÛT.
La Gazette universelle d'Augsbourg publie la correspon-
dance suivante :
Alexandrie, le 3 juillet.
« La question du canal de Suez, qui semblait avoir dormi
depuis quelque temps, a été remise à l'ordre du jour par
l'arrivée de M. de Lesseps. On s'attend généralement à ce
que le Vice-roi fera commencer au moins les travaux du canal
d'eau douce.
La Gazette universelle d'Augsbourg (supplément au n° 199)
signale les envahissements des Anglais dans la mer Rouge.
Quant à l'occupation de l'ile Périm, dit-elle, appelée à tort la
clef du golfe Arabique, parce qu'elle ne domine que le passage
est, mais non le passage ouest, sept fois plus large, elle n'est
pas une violation de l'intégrité de la Porte. Cette île appar-
tient de droit à la tribu indépendante des Zobaéchi ; aussi
s'agit-il dans cette prise de possession surtout de la suppres-
sion de la traite des esclaves et de l'établissement indispen-
sable d'un phare. Mais l'Angleterre s'est aussi emparée de
l'île Moussah, à l'embouchure de la baie Tadjoura, qui est la
clef du futur commerce avec l'Abyssinie, dont la route se di-
rige de là par Aoussa, le long des vallées de Habesch, de
l'Adabay et de l'Abhay, vers les rives du lac Tana ou Dembéa,
et l'intérieur du pays. Enfin l'Angleterre a aussi jeté les yeux
sur l'île Camaran, entre Lohéia et Hodéida, et elle espère s'en
emparer à l'occasipn de la révolte imminente des Wahabifes,
sous le prétexte d'y établir un « dépôt naval, » exactement
comme pour Périm. Cette île a une entrée facile, un port su-
perbe, de l'eau potable en quantité, et un sol fertile; elle est
située de plus au milieu des plus riches pêcheries de perles
dans la mer Rouge. Hodéida et Lohéia sont les marchés de
café les plus importants de l'Arabie. La première de ces deux
villes est située sur une rade ouverte et sans abri; la seconde
n'est accessible qu'aux petits caboteurs ; dans les deux en-
droits l'eau est extrêmement chère et mauvaise. La Compagnie
égyptienne du Medjidié a voulu établir une station principale
sur Camaran; mais trois vapeurs anglais desservent déjà les
lignes adoptées par le Medjidié , et si l'entreprise donne des
recettes, une autre douzaine de bateaux suivra ces premiers
vapeurs, et la Compagnie égyptienne serait menacée dès sa
naissance. Il n'y a pas de doute que les Anglais, avec un éta-
blissement sur Camaran et un nombre suffisant de vapeurs,
ne puissent s'emparer de tout le commerce de café dans la
mer Rouge. Aucun bateau arabe ne peut passer l'île Périm
sans être visité par les Anglais, parce qu'ils ont presque tous
des esclaves dans leur équipage. Aussitôt que la traite des
esclaves sera supprimée, le commerce de l'ivoire reprendra
le chemin le plus court vers la côte, c'est-à-dire celui de la
baie de Tadjoura, entre les mains des sujets anglais résidant
à Moussah. »
Nos lecteurs savent déjà quels défenseurs zélés le canal de
Suez possède dans les journaux italiens, surtout ceux du
nord de l'Italie, où les ports de Gênes et de Venise se préparent
avec ardeur pour la nouvelle ère qui va s'ouvrir au commerce
universel. Le nombre de nos amis ne cesse pas d'augmen-
ter ; aujourd'hui nous pouvons mettre sur la liste le journal
la Sjerza, dont l'habile directeur le chevaiier L. Mazzoldi,
un des meilleurs écrivains de l'Italie, ouvre avec empresse-
ment ses colonnes à notre excellent ami M. Bozoli, en le re-
merciant de son article et en exprimant l'espérance qu'il
continuera de lui envoyer ses travaux. Nous, de notre côté,
nous remercions M. Mazzoldi du concours qu'il nous prèle à
l'aide de son journal, et nous espérons que tous les vœux et
les espérances de la presse italienne se réaliseront prompte-
ment et pleinement. Quant à l'article de M. Bozoli, il réfute
les affirmations de M. Fitz-Gérald dans la Chambre des com-
munes et le fameux discours de M. Stéphenson. « C'est ainsi,
dit-il, que les choses se sont passées le Ifr juin dans la Cham-
bre des Communes. L'oracle a parlé, et les dévots se mettent
à genoux. Personne n'élève la voix contre ses erreurs, ses
omissions, ses assertions à tort et à travers, et son opinion
pitoyable et insoutenable peut être invoquée comme une auto-
rité sans appel. A dire vrai, l'Angleterre agit trop impérieuse-
ment envers le continent; et selon nous, il aurait été plus
sage de ne pas immoler avec si peu de façons les profondes
études de tant d'ingénieurs illustres, le caractère, la réputa-
tion et l'honneur de tant de savants, tant d'académies, tant
d'administrateurs de premier rang, sur l'autel superstitieux
de M. Stéphenson.
» 11 semble que certains partis en Angleterre cherchent les
occasions de se montrer orgueilleux, insolents envers l'Europe.
Le sentiment de cette arrogance fermente à présent dans les
affaires du continent, et on dirait que certains Anglais s'ef-
forcent de le faire entrer aussi dans les classes éclairées et
régnantes. L'attitude de la majorité de la Chambre des Com-
munes en a donné la preuve la plus claire. Les Anglais ne
comprennent pas combien un tel spectacle est propre à irriter
les esprits les plus calmes, les plus impartiaux et les plus éle-
vés du continent. »
La Gazette de Ferrare du 16 juillet contient aussi un long et
remarquable article de M. M. G. Bozoli sur la discussion du
1er juin dans le sein du Parlement anglais. L'auteur réfute
avec force les arguments de lord Palmerstcn, et surtout ceux
de M. Stéphenson. Il termine en annonçant le voyage de
M. Ferd. de Lesseps en Egypte par Trieste.
VA/ibar, d'Alger, 23 juillet, cite avec éloge l'article du
Daily-Kcws sur les massacres de Djeddah , et l'opportunité
du percement de l'isthme de Suez. Nous avons donné un
extrait de cet article dans notre dernier numéro. Il mérite,
en effet, une sérieuse attention, et la politique du Daily-
News est aussi libérale qu'intelligente.
Nous trouvons dans plusieurs journaux des départements la
note suivante :
( La Presse affirme, sur la foi de son correspondant
d'Alexandrie, que M. de Lesseps aurait annoncé dans cette
ville le commencement des travaux du canal de Suez pour
la fin de cette année, en dépit de toutes les oppositions di-
plomatiques, et avec la seule autorisation du Pacha d'Égypte.
Cette nouvelle, si elle est exacte, arrive on ne peut plus à
propos, au moment où les massacres de Djeddah font si bien
sentir la nécessité d'ouvrir cette voie perfectionnée à l'heu-
reuse influence de la civilisation européenne dans des pays
encore si barbares. La Patrie s'accorde avec le Daily-News
pour faire valoir ces considérations en faveur de la grande
entreprise de M. de Lesseps. >>
Le Mémorial des Pyrénées, Pau, 24 juillet, apprécie la si-
tuation générale de l'Empire ottoman à l'occasion des massa-
cres de Djeddah ; puis il ajoute : te de quitter le
« L'ordre vient d'être donné à une frégate de quitter le
port de Toulon et de se rendre dans la mer Rouge ; malheu-
reusement l'isthme de Suez n'étant point percé, ce navire sera
obligé de doubler le cap de Bonne-Espérance, ce qui ne lui
permettra pas d'arriver à Djeddah (si telle est sa destination)
avant plusieurs mois. Il n'est pas probable que des bâtiments
détachés de la station de l'Indo-Chine, — si un ordre récent
leur fait partager cette mission, — arrivent beaucoup plus
tôt sur le théâtre des derniers massacres. C'est là, malheu-
reusement, ce qui paralyse la répression complété et efficace
La Gazette universelle d'Augsbourg publie la correspon-
dance suivante :
Alexandrie, le 3 juillet.
« La question du canal de Suez, qui semblait avoir dormi
depuis quelque temps, a été remise à l'ordre du jour par
l'arrivée de M. de Lesseps. On s'attend généralement à ce
que le Vice-roi fera commencer au moins les travaux du canal
d'eau douce.
La Gazette universelle d'Augsbourg (supplément au n° 199)
signale les envahissements des Anglais dans la mer Rouge.
Quant à l'occupation de l'ile Périm, dit-elle, appelée à tort la
clef du golfe Arabique, parce qu'elle ne domine que le passage
est, mais non le passage ouest, sept fois plus large, elle n'est
pas une violation de l'intégrité de la Porte. Cette île appar-
tient de droit à la tribu indépendante des Zobaéchi ; aussi
s'agit-il dans cette prise de possession surtout de la suppres-
sion de la traite des esclaves et de l'établissement indispen-
sable d'un phare. Mais l'Angleterre s'est aussi emparée de
l'île Moussah, à l'embouchure de la baie Tadjoura, qui est la
clef du futur commerce avec l'Abyssinie, dont la route se di-
rige de là par Aoussa, le long des vallées de Habesch, de
l'Adabay et de l'Abhay, vers les rives du lac Tana ou Dembéa,
et l'intérieur du pays. Enfin l'Angleterre a aussi jeté les yeux
sur l'île Camaran, entre Lohéia et Hodéida, et elle espère s'en
emparer à l'occasipn de la révolte imminente des Wahabifes,
sous le prétexte d'y établir un « dépôt naval, » exactement
comme pour Périm. Cette île a une entrée facile, un port su-
perbe, de l'eau potable en quantité, et un sol fertile; elle est
située de plus au milieu des plus riches pêcheries de perles
dans la mer Rouge. Hodéida et Lohéia sont les marchés de
café les plus importants de l'Arabie. La première de ces deux
villes est située sur une rade ouverte et sans abri; la seconde
n'est accessible qu'aux petits caboteurs ; dans les deux en-
droits l'eau est extrêmement chère et mauvaise. La Compagnie
égyptienne du Medjidié a voulu établir une station principale
sur Camaran; mais trois vapeurs anglais desservent déjà les
lignes adoptées par le Medjidié , et si l'entreprise donne des
recettes, une autre douzaine de bateaux suivra ces premiers
vapeurs, et la Compagnie égyptienne serait menacée dès sa
naissance. Il n'y a pas de doute que les Anglais, avec un éta-
blissement sur Camaran et un nombre suffisant de vapeurs,
ne puissent s'emparer de tout le commerce de café dans la
mer Rouge. Aucun bateau arabe ne peut passer l'île Périm
sans être visité par les Anglais, parce qu'ils ont presque tous
des esclaves dans leur équipage. Aussitôt que la traite des
esclaves sera supprimée, le commerce de l'ivoire reprendra
le chemin le plus court vers la côte, c'est-à-dire celui de la
baie de Tadjoura, entre les mains des sujets anglais résidant
à Moussah. »
Nos lecteurs savent déjà quels défenseurs zélés le canal de
Suez possède dans les journaux italiens, surtout ceux du
nord de l'Italie, où les ports de Gênes et de Venise se préparent
avec ardeur pour la nouvelle ère qui va s'ouvrir au commerce
universel. Le nombre de nos amis ne cesse pas d'augmen-
ter ; aujourd'hui nous pouvons mettre sur la liste le journal
la Sjerza, dont l'habile directeur le chevaiier L. Mazzoldi,
un des meilleurs écrivains de l'Italie, ouvre avec empresse-
ment ses colonnes à notre excellent ami M. Bozoli, en le re-
merciant de son article et en exprimant l'espérance qu'il
continuera de lui envoyer ses travaux. Nous, de notre côté,
nous remercions M. Mazzoldi du concours qu'il nous prèle à
l'aide de son journal, et nous espérons que tous les vœux et
les espérances de la presse italienne se réaliseront prompte-
ment et pleinement. Quant à l'article de M. Bozoli, il réfute
les affirmations de M. Fitz-Gérald dans la Chambre des com-
munes et le fameux discours de M. Stéphenson. « C'est ainsi,
dit-il, que les choses se sont passées le Ifr juin dans la Cham-
bre des Communes. L'oracle a parlé, et les dévots se mettent
à genoux. Personne n'élève la voix contre ses erreurs, ses
omissions, ses assertions à tort et à travers, et son opinion
pitoyable et insoutenable peut être invoquée comme une auto-
rité sans appel. A dire vrai, l'Angleterre agit trop impérieuse-
ment envers le continent; et selon nous, il aurait été plus
sage de ne pas immoler avec si peu de façons les profondes
études de tant d'ingénieurs illustres, le caractère, la réputa-
tion et l'honneur de tant de savants, tant d'académies, tant
d'administrateurs de premier rang, sur l'autel superstitieux
de M. Stéphenson.
» 11 semble que certains partis en Angleterre cherchent les
occasions de se montrer orgueilleux, insolents envers l'Europe.
Le sentiment de cette arrogance fermente à présent dans les
affaires du continent, et on dirait que certains Anglais s'ef-
forcent de le faire entrer aussi dans les classes éclairées et
régnantes. L'attitude de la majorité de la Chambre des Com-
munes en a donné la preuve la plus claire. Les Anglais ne
comprennent pas combien un tel spectacle est propre à irriter
les esprits les plus calmes, les plus impartiaux et les plus éle-
vés du continent. »
La Gazette de Ferrare du 16 juillet contient aussi un long et
remarquable article de M. M. G. Bozoli sur la discussion du
1er juin dans le sein du Parlement anglais. L'auteur réfute
avec force les arguments de lord Palmerstcn, et surtout ceux
de M. Stéphenson. Il termine en annonçant le voyage de
M. Ferd. de Lesseps en Egypte par Trieste.
VA/ibar, d'Alger, 23 juillet, cite avec éloge l'article du
Daily-Kcws sur les massacres de Djeddah , et l'opportunité
du percement de l'isthme de Suez. Nous avons donné un
extrait de cet article dans notre dernier numéro. Il mérite,
en effet, une sérieuse attention, et la politique du Daily-
News est aussi libérale qu'intelligente.
Nous trouvons dans plusieurs journaux des départements la
note suivante :
( La Presse affirme, sur la foi de son correspondant
d'Alexandrie, que M. de Lesseps aurait annoncé dans cette
ville le commencement des travaux du canal de Suez pour
la fin de cette année, en dépit de toutes les oppositions di-
plomatiques, et avec la seule autorisation du Pacha d'Égypte.
Cette nouvelle, si elle est exacte, arrive on ne peut plus à
propos, au moment où les massacres de Djeddah font si bien
sentir la nécessité d'ouvrir cette voie perfectionnée à l'heu-
reuse influence de la civilisation européenne dans des pays
encore si barbares. La Patrie s'accorde avec le Daily-News
pour faire valoir ces considérations en faveur de la grande
entreprise de M. de Lesseps. >>
Le Mémorial des Pyrénées, Pau, 24 juillet, apprécie la si-
tuation générale de l'Empire ottoman à l'occasion des massa-
cres de Djeddah ; puis il ajoute : te de quitter le
« L'ordre vient d'être donné à une frégate de quitter le
port de Toulon et de se rendre dans la mer Rouge ; malheu-
reusement l'isthme de Suez n'étant point percé, ce navire sera
obligé de doubler le cap de Bonne-Espérance, ce qui ne lui
permettra pas d'arriver à Djeddah (si telle est sa destination)
avant plusieurs mois. Il n'est pas probable que des bâtiments
détachés de la station de l'Indo-Chine, — si un ordre récent
leur fait partager cette mission, — arrivent beaucoup plus
tôt sur le théâtre des derniers massacres. C'est là, malheu-
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