Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 août 1858 10 août 1858
Description : 1858/08/10 (A3,N52). 1858/08/10 (A3,N52).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203098b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
MARDI ÏO AOUT. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 397
FAITS DIVERS.
M. Stephenson a fait une réponse à M. de Négrelli. Nous la
donnerons tout entière dans notre prochain numéro, l'espace
nous manquant dans celui-ci.
-Les nouvelles des Indes sont plus favorables. Les Anglais
ont remporté plusieurs avantages assez décidés.
Durant la saison des pluies, l'armée anglaise est entrée
dans une période de repos, et elle répare ses forces en atten-
dant les renforts qui lui sont envoyés d'Angleterre.
Le gouverneur général a proclamé une amnistie dans l'Inde
entière, et il n'en excepte que ceux qui se sont rendus cou-
pables d'assassinat. Tous les insurgés qui se soumettront
avant le 30 septembre prochain obtiendront leur grâce.
Ces nouvelles vont jusqu'au 3 juillet, Bombay. Il semble
que les affaires de l'Inde entrent dans une phase de pacifica-
tion.
Nous avons donné plus haut les nouvelles les plus récentes
de Chine.
— On lit dans le Moniteur universel du 30 juillet :
u L'Empereur et l'Impératrice ont reçu, dans l'après-midi
d'hier, mademoiselle Éveillard, l'intéressante et courageuse
héroïne de Djeddah.
» Leurs Majestés ont voulu entendre de sa bouche le récit
du drame qui a coûté la vie à son père et à sa mère, et où
elle aurait elle-même infailliblement trouvé la mort sans le
courage de son compagnon d'infortune, M. Emérat, et sans le
dévouement de son fidèle serviteur l'Algérien Hadji-Méhémet,
que l'Empereur et l'Impératrice ont bien voulu admettre aussi
en leur présence.
.) Mademoiselle Éveillard s'est retirée profondément émue
et reconnaissante de l'accueil plein de bonté et de sympathie
qu'elle a reçu de Leurs Majestés. )>
— Les journaux de Constantinople du 17 juillet annoncent
la réception officielle du nouvel ambassadeur anglais.
Son Excellence sir Henry Lytion Bulwer, ambassadeur de
Sa Majesté Britannique, accompagné de tous les officiers de
la légation, de M. Etienne Pisani, premier interprète, et du
commandant du Swallow, s'est rendu le 16 juillet à une
heure de l'après-midi, au palais impérial, et a eu l'honneur
d'être reçu en audience par Sa Majesté le Sultan.
Sir Henry a présenté d'abord au Sultan les lettres de ré-
créance de lord Strattford de Redcliffe; et ensuite celles qui
l'accréditent en qualité d'ambassadeur auprès de Sa Majesté
Impériale.
Le Sultan a fait au représentant de la Grande-Bretagne
l'accueil le plus honorable et le plus flalteur.
Le ministre des affaires étrangères assistait à cette audience.
— On écrit au Daily-News du 17 juillet de Constantinople
le 7 juillet, que malgré tous les obstacles on va commencer
prochainement la pose du télégraphe de Constantinople à
Bagdad et Bassora. Le fil est arrivé d'Angleterre , et le colonel
Biddulph, ainsi que le lieutenant Holdsworth, vont se mettre
en campagne : l'un, à Ismid sur la merde Marmara; l'autre,
à Angora dans l'intérieur de l'Asie Mineure. La ligne partira
de Scutari, traversera la mer de Marmara pour aboutir à Is-
mid, se dirigera ensuite par Eskihissar à Angora, de là à
travers le Kissal-Irmak à Tokat, de Tokat à Sivas etDiarbekr,
et enfin le long du Tigre à Mossoul et Bagdad. Le correspon-
dant du Daily-News affirme que tout le long de la ligne le
pays est bien peuplé, et qu'il n'y aura de danger pour les
fils qu'entre Diarbekr et Mossoul, où demeurent les Kurdes,
et entre Mossoul et Bagdad, pays des tribus arabes. La saison
étant déjà très-avancée, le colonel Biddulph ne pourra ter-
, miner avant l'hiver que la ligne d'Ismid à Angora; et pour
cela, il faudra que lui et le lieutenant Holdsworth commencent
les travaux aux deux extrémités à la fois, pour aller à la ren-
contre l'un de l'autre. Le tout pourra être achevé dans l'hiver
de 1860.
Le correspondant du Daily-News insiste sur les grands avan-
tages qu'offrira ce télégraphe à la Porte, pour avoir prompte-
ment des nouvelles sur l'état des provinces qu'il traverse, et
faire prendre à temps les mesures nécessaires à la répression
des fréquentes révoltes et désordres des tribus de ce pays. On
ne saurait guère s'empêcher de faire ici la remarque que, si
les populations sont assez turbulentes pour rendre fréquem-
ment nécessaires l'emploi de la force et des expéditions mili-
taires, il est extrêmement douteux qu'elles laissent exister en
toute sûreté ce moyen, qui leur attire les promptes représailles
et punitions de la Porte. De plus, suivant le correspondant
lui-même, il y a réellement du danger sur tout le pa cours de
Diarbekr jusqu'à Bagdad. Mais cette distance est assez longue
pour qu'il soit extrêmement difficile, presque impossible de
protéger le fil efficacement. Enfin la ligne de Constantinople
à Bagdad ne pourra être achevée que dans l'hiver de 1860,
tandis que, suivant l'avis du capitaine Pullen, il ne faut que
huit mois et même moins, pour poser le câble de Suez à
Aden ; et d'Aden à Kourrachi, il n'y a pas plus loin que de
Bassora à Kourrachi. La ligne de la mer Rouge pourrait donc
être terminée au printemps prochain , si l'on voulait s'y mettre
bientôt, tandis que celle de l'Euphrate ne pourra être ter-
minée que dans plus de deux ans d'ici. Encore faudrait-il que
que l'on ne rencontrât pas d'obstacles, surtout de la part des
populations errantes.
— « Si l'on veut en croire les bruits qui circulent, dit le
Times du 16 juillet, les colonies australiennes sont enfin
sur le point d'être pourvues d'une communication postale.à
vapeur de la manière proposée, il y a huit ans, par le Times.
On assure qu'il y aura une communication de tous les quinze
jours, alternativement par la voie de Suez et celle de Panama.
L'avantage de cette dernière, ajoute le Times, a été pleinement
démontré par les résultats, aujourd'hui presque oubliés, de
la commission de lord Jocelyn. Depuis cette époque, rien n'a
transpiré, rien n'a été publié pour jeter un nouveau jour sur
cette question. Des navires à voiles touchant à Valparaiso ou
Lima, apportaient encore des nouvelles de Sydney, qui-, en-
voyées par les vapeurs du Pacifique à Panama et de là à
New-York, sont généralement arrivées en même temps que
celles qui sont reçues à des frais énormes par nos communi-
cations postales, et les ont quelquefois devancées. Les avan-
tages qu'offre le Pacifique à la navigation à vapeur et la faci-
lité du transit de Panama n'ont jamais été démentis par
l'expérience. Mais ces choses étaient connues depuis long-
temps; et il y aurait encore aujourd'hui les mêmes raisons
qu'alors pour ne pas en tenir compte. Cependant le public a
traversé l'épreuve essentielle pour produire la conviction dans
l'esprit anglais, c'est-à-dire la perte d'une somme immense
d'argent. Dès lors le public est préparé à prononcer un juge-
ment indépendant; il n'y a plus « d'autorités M pour le gui-
der dans un faux chemin. Les intérêts de l'Inde, les plus
puissants à Londres, ont été forcés de reconnaître qu'il ne
faut pas se reposer exclusivement sur la route de Suez quel-
que désirable qu'elle soit; et les intérêts nautiques qui sont
tous pour les voyages non-interrompus dans l'Océan , ont
vu échouer toute tentative d'obtenir la régularité, et la
vitesse par une traversée directe. Ainsi ces personnes ont
laissé le champ libre, quant à une opposition absolue. Natu-
FAITS DIVERS.
M. Stephenson a fait une réponse à M. de Négrelli. Nous la
donnerons tout entière dans notre prochain numéro, l'espace
nous manquant dans celui-ci.
-Les nouvelles des Indes sont plus favorables. Les Anglais
ont remporté plusieurs avantages assez décidés.
Durant la saison des pluies, l'armée anglaise est entrée
dans une période de repos, et elle répare ses forces en atten-
dant les renforts qui lui sont envoyés d'Angleterre.
Le gouverneur général a proclamé une amnistie dans l'Inde
entière, et il n'en excepte que ceux qui se sont rendus cou-
pables d'assassinat. Tous les insurgés qui se soumettront
avant le 30 septembre prochain obtiendront leur grâce.
Ces nouvelles vont jusqu'au 3 juillet, Bombay. Il semble
que les affaires de l'Inde entrent dans une phase de pacifica-
tion.
Nous avons donné plus haut les nouvelles les plus récentes
de Chine.
— On lit dans le Moniteur universel du 30 juillet :
u L'Empereur et l'Impératrice ont reçu, dans l'après-midi
d'hier, mademoiselle Éveillard, l'intéressante et courageuse
héroïne de Djeddah.
» Leurs Majestés ont voulu entendre de sa bouche le récit
du drame qui a coûté la vie à son père et à sa mère, et où
elle aurait elle-même infailliblement trouvé la mort sans le
courage de son compagnon d'infortune, M. Emérat, et sans le
dévouement de son fidèle serviteur l'Algérien Hadji-Méhémet,
que l'Empereur et l'Impératrice ont bien voulu admettre aussi
en leur présence.
.) Mademoiselle Éveillard s'est retirée profondément émue
et reconnaissante de l'accueil plein de bonté et de sympathie
qu'elle a reçu de Leurs Majestés. )>
— Les journaux de Constantinople du 17 juillet annoncent
la réception officielle du nouvel ambassadeur anglais.
Son Excellence sir Henry Lytion Bulwer, ambassadeur de
Sa Majesté Britannique, accompagné de tous les officiers de
la légation, de M. Etienne Pisani, premier interprète, et du
commandant du Swallow, s'est rendu le 16 juillet à une
heure de l'après-midi, au palais impérial, et a eu l'honneur
d'être reçu en audience par Sa Majesté le Sultan.
Sir Henry a présenté d'abord au Sultan les lettres de ré-
créance de lord Strattford de Redcliffe; et ensuite celles qui
l'accréditent en qualité d'ambassadeur auprès de Sa Majesté
Impériale.
Le Sultan a fait au représentant de la Grande-Bretagne
l'accueil le plus honorable et le plus flalteur.
Le ministre des affaires étrangères assistait à cette audience.
— On écrit au Daily-News du 17 juillet de Constantinople
le 7 juillet, que malgré tous les obstacles on va commencer
prochainement la pose du télégraphe de Constantinople à
Bagdad et Bassora. Le fil est arrivé d'Angleterre , et le colonel
Biddulph, ainsi que le lieutenant Holdsworth, vont se mettre
en campagne : l'un, à Ismid sur la merde Marmara; l'autre,
à Angora dans l'intérieur de l'Asie Mineure. La ligne partira
de Scutari, traversera la mer de Marmara pour aboutir à Is-
mid, se dirigera ensuite par Eskihissar à Angora, de là à
travers le Kissal-Irmak à Tokat, de Tokat à Sivas etDiarbekr,
et enfin le long du Tigre à Mossoul et Bagdad. Le correspon-
dant du Daily-News affirme que tout le long de la ligne le
pays est bien peuplé, et qu'il n'y aura de danger pour les
fils qu'entre Diarbekr et Mossoul, où demeurent les Kurdes,
et entre Mossoul et Bagdad, pays des tribus arabes. La saison
étant déjà très-avancée, le colonel Biddulph ne pourra ter-
, miner avant l'hiver que la ligne d'Ismid à Angora; et pour
cela, il faudra que lui et le lieutenant Holdsworth commencent
les travaux aux deux extrémités à la fois, pour aller à la ren-
contre l'un de l'autre. Le tout pourra être achevé dans l'hiver
de 1860.
Le correspondant du Daily-News insiste sur les grands avan-
tages qu'offrira ce télégraphe à la Porte, pour avoir prompte-
ment des nouvelles sur l'état des provinces qu'il traverse, et
faire prendre à temps les mesures nécessaires à la répression
des fréquentes révoltes et désordres des tribus de ce pays. On
ne saurait guère s'empêcher de faire ici la remarque que, si
les populations sont assez turbulentes pour rendre fréquem-
ment nécessaires l'emploi de la force et des expéditions mili-
taires, il est extrêmement douteux qu'elles laissent exister en
toute sûreté ce moyen, qui leur attire les promptes représailles
et punitions de la Porte. De plus, suivant le correspondant
lui-même, il y a réellement du danger sur tout le pa cours de
Diarbekr jusqu'à Bagdad. Mais cette distance est assez longue
pour qu'il soit extrêmement difficile, presque impossible de
protéger le fil efficacement. Enfin la ligne de Constantinople
à Bagdad ne pourra être achevée que dans l'hiver de 1860,
tandis que, suivant l'avis du capitaine Pullen, il ne faut que
huit mois et même moins, pour poser le câble de Suez à
Aden ; et d'Aden à Kourrachi, il n'y a pas plus loin que de
Bassora à Kourrachi. La ligne de la mer Rouge pourrait donc
être terminée au printemps prochain , si l'on voulait s'y mettre
bientôt, tandis que celle de l'Euphrate ne pourra être ter-
minée que dans plus de deux ans d'ici. Encore faudrait-il que
que l'on ne rencontrât pas d'obstacles, surtout de la part des
populations errantes.
— « Si l'on veut en croire les bruits qui circulent, dit le
Times du 16 juillet, les colonies australiennes sont enfin
sur le point d'être pourvues d'une communication postale.à
vapeur de la manière proposée, il y a huit ans, par le Times.
On assure qu'il y aura une communication de tous les quinze
jours, alternativement par la voie de Suez et celle de Panama.
L'avantage de cette dernière, ajoute le Times, a été pleinement
démontré par les résultats, aujourd'hui presque oubliés, de
la commission de lord Jocelyn. Depuis cette époque, rien n'a
transpiré, rien n'a été publié pour jeter un nouveau jour sur
cette question. Des navires à voiles touchant à Valparaiso ou
Lima, apportaient encore des nouvelles de Sydney, qui-, en-
voyées par les vapeurs du Pacifique à Panama et de là à
New-York, sont généralement arrivées en même temps que
celles qui sont reçues à des frais énormes par nos communi-
cations postales, et les ont quelquefois devancées. Les avan-
tages qu'offre le Pacifique à la navigation à vapeur et la faci-
lité du transit de Panama n'ont jamais été démentis par
l'expérience. Mais ces choses étaient connues depuis long-
temps; et il y aurait encore aujourd'hui les mêmes raisons
qu'alors pour ne pas en tenir compte. Cependant le public a
traversé l'épreuve essentielle pour produire la conviction dans
l'esprit anglais, c'est-à-dire la perte d'une somme immense
d'argent. Dès lors le public est préparé à prononcer un juge-
ment indépendant; il n'y a plus « d'autorités M pour le gui-
der dans un faux chemin. Les intérêts de l'Inde, les plus
puissants à Londres, ont été forcés de reconnaître qu'il ne
faut pas se reposer exclusivement sur la route de Suez quel-
que désirable qu'elle soit; et les intérêts nautiques qui sont
tous pour les voyages non-interrompus dans l'Océan , ont
vu échouer toute tentative d'obtenir la régularité, et la
vitesse par une traversée directe. Ainsi ces personnes ont
laissé le champ libre, quant à une opposition absolue. Natu-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.94%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.94%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 13/24
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6203098b/f13.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6203098b/f13.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6203098b/f13.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6203098b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6203098b
Facebook
Twitter