Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1858 25 juillet 1858
Description : 1858/07/25 (A3,N51). 1858/07/25 (A3,N51).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203097x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
364 L'ISTHME DE SUEZ, dimaxche 25 juillet.!
sir à la hâte qu'un marteau qui lui était tombé sous la main;
et c'est avec cet instrument que ce courageux jeune homme,
aidé d'un Algérien à son service, parvint à refouler les assail-
lants jusqu'à la porte du consulat, en tuant et blessant un
grand nombre des assaillants. Puis, cet acte périlleux accom-
pli, M. Emerat était remonté et s'était trouvé en présence de
la scène que je vais décrire.
M. Eveillard (le consul), madame Eveillard sa femme, made-
moiselle Elisa leur fille, et une jeune domestique, venaient d'être
assaillis par d'autres bandits qui avaient envahi la maison sur les
derrières. M. Eveillard avaitété frappé mortellement de plusieurs
coups de poignard ; sa femme blessée aussi, mais légèrement, était
morte, on croit, par suite d'une attaque d'apoplexie. Mademoi-
selle Elisa, en se plaçant devant son père pour lui faire un rem-
part de son corps, avait reçu à la figure un coup de yatagan
dont elle conservera probablement toujours la noble cicatrice,
et elle tenait sur ses genoux la tète de son malheureux père
dont elle cherchait à adoucir les derniers moments.
Frappé d'horreur à la vue de ce spectacle, M. Emerat
cherche à soulever le corps du consul moribond, pour le
transporter dans une pièce voisine, quand un indigène, qui
's'était détaché de la bande occupée au pillage, se présenta à
la porte, et leva le poignard sur le chancelier qui avait le dos
tourné à la porte. Averti par un cri perçant de la jeune Elisa,
M. Emerat se retourne, et saisissant son assaillant à la gorge,
tous deux roulent à terre.
Au moment où mademoiselle Eveillard, attentive à cette lutte,
voit le bandit, toujours le poignard à la main, s'apprêter à frap-
per son adversaire, elle s'élance, prompte commel'éclair, mord
le misérable au bras d'une manière si violente, que ce dernier,
poussant un cri de rage et de douleur, lâche son arme, dont
M. Emerat se saisit et qu'il lui plonge dans la poitrine. Puis,
ce poignard à la main, M. Emerat se précipite de nouveau
contre les assaillants revenus à la charge au bruit de la lutte.
Il culbute les assassins qu'il rencontre sur son passage, et, en
voyant un certain nombre de ces bandits qui, escaladant la
terrasse, s'apprêtaient à brûler le mât de pavillon et à tou-
cher aux couleurs de la France, il s'élance à leur poursuite,
suivi cette fois de l'Algérien qui jusque-là n'avait pas encore
pris à la lutte une part très-active.
Cet Algérien, qui a servi pendant 12 ans dans les rangs de
l'armée française, sent son cœur de soldat se soulever pour la
défense du glorieux pavillon sous lequel il a porté les armes. Il
se précipite sans armes sur la foule des bandits armés. Il les
saisit, les repousse, en précipite un certain nombre du haut
de la terrasse dans la rue; et les autres, frappés de terreur,
fuient en désordre.
Puis, notre brave Algérien , heureux d'avoir sauvé notre pa-
villon, rejoint M. Emerat, qui, de son côté, soutenait une lutte
déjà b:en longue.
Vous dire le nombre d'assaillants que M. Emerat et notre
Algérien, réunis alors, ont frappés, serait impossible à moi et
il ces héros eux-mêmes. Mais, dans cette lutte inégale, M. Eme-
rat, blessé de deux coups de sabre sur les mains, d'un coup
de poignard au bras, de deux coups de feu à la cuisse et au
jarret, et enfin d'un coup de massue et d'un coup de sabre
sur le derrière de la tête, tombe enfin comme mort. Il est
emporté par le brave Algérien et par un des janissaires du
consulat, qui, dans une autre partie de la maison , avait fait
bravement son devoir. Grâce à la nuit qui commençait à venir,
et grâce aussi aux pieux mensonges des braves gens qui l'em-
portaient et qui, le couvrant dune capote turque, le firent
passer pour un musulman blessé, il put être transporté à
l'hôpital militaire, où il reçut les soins nécessaires.
Revenons maintenant à mademoiselle Elisa. Au milieu de l
toutes ces scènes d'horreur, cette brave jeune fille avait compris
qu'il ne lui restait plus qu'un espoir, celui de se faire passer pour
morte. Profitant donc d'un moment où les bandits se trouvaient
occupés au pillage dans d'autres parties du consulat, elle avait
attiré sur elle et sur les corps tout sanglants dé ses infortunés
parents les coussins et les couvertures d'un divan à côté du-
quel ils étaient étendus. Là, elle attendit. |
Une nouvelle horde de bandits se précipita quelques mo-
meuts après dans cette pièce désolée où régnait le silence de
la mort. Voyant des jambes dépasser les couvertures du di-
van, ils cherchèrent, : u moyen de coups de sabre, à s'assurer
si les corps étendus à terre étaient bien réellement privés de
vie. Mademoiselle Eveillard supporta cette nouvelle épreuve
avec le courage, qui ne l'a jamais abandonnée. Mais ses
souffrances n'étaient pas terminées; voulant s'assurer de ce
qu'une grande armoire, aux pieds de laquelle la jeune fille
se trouvait blottie sous les coussins , pouvait contenir de
précieux, quatre ou cinq bandits montèrent sur ce marche- j
pied de chair humaine et on peut juger dans cette situation,
au milieu d'une mare de sang, placée immédiatement sur
les corps encore chauds de ses parents et tout cela par une
température tropicale, de ce que cette pauvre jeune fille à
dû souffrir. j
Enfin, ivre de pillage et de sang, la deuxième bande
s'éloigna. j
Alors entra dans la chambre un jeune nègre, envoyé
comme sauveur par un harem du voisinage, auquel quelques
jours auparavant madame et mademoiselle Eveillard avaient
apporté des médicaments. -j
Ce jeune nègre, seul ami au milieu de tant d'ennemis
féroces, avait dû se résigner à un rôle passif jusqu'au mo-
ment qu'il jugerait propice pour accomplir sa mission. Aussi-
tôt qu'il vit le soleil prêt à cesser d'éclairer cette journée
fatale, il se glissa dans la chambre, fit comprendre par des
signes à la malheureuse mademoiselle Elisa, qu'il venait en
ami. Il la dégagea de l'espèce de tombeau où elle était ense-
velie vivante, et après avoir eu à soutenir bien des luttes et
des difficultés dans te détail desquels je ne peux pas entrer,
il parvint jusqu'au harem, où mademoiselle Eveillard reçut
l'hospitalité. j
J'arrive maintenant à la bande qui se dirigeait vers la
maison Sava. |
Un des frères Sava revenait de voyage depuis quelques
instants à peine; suivant l'usage de l'Orient, ses amis et ses
connaissances étaient venus le féliciter, et c'est au moment
où il faisait servir à ses hôtes le café et la pipe que l'un de
ces derniers s'est levé et l'a frappé mortellement d'un coup
de poignard.
Ce fut le signal pour la bande qui attendait au dehors, et
dans cette boucherie huit personnes ont trouvé la mort; on
dit qu'un tout jeune enfant de M. Sava, dérobé comme une
marchandise, a été vendu dans le bazar pour la somme de
vingt-cinq francs. es de
Le Cyclops, mouillé très au large, à cause des bancs de
coraux qui se trouvent près de la plage, avait ignoré ces
scènes épouvantables dans les premiers moments; mais sur
l'avis d'un malheureux chrétien qui avait abordé le navire à
la nage , le commandant anglais envoya immédiatement des !
chaloupes armées. Elle furent d'abord accueillies par une
fusillade, à laquelle elles répondirent en tuant trois hommes et
en en blessant plusieurs autres. Le Cyclops se rapprocha alors
de terre le plus possible. Un de ses officiers descendit, prit j
des informations sur ce qui s'était passe, fit ensevelir dé- t
sir à la hâte qu'un marteau qui lui était tombé sous la main;
et c'est avec cet instrument que ce courageux jeune homme,
aidé d'un Algérien à son service, parvint à refouler les assail-
lants jusqu'à la porte du consulat, en tuant et blessant un
grand nombre des assaillants. Puis, cet acte périlleux accom-
pli, M. Emerat était remonté et s'était trouvé en présence de
la scène que je vais décrire.
M. Eveillard (le consul), madame Eveillard sa femme, made-
moiselle Elisa leur fille, et une jeune domestique, venaient d'être
assaillis par d'autres bandits qui avaient envahi la maison sur les
derrières. M. Eveillard avaitété frappé mortellement de plusieurs
coups de poignard ; sa femme blessée aussi, mais légèrement, était
morte, on croit, par suite d'une attaque d'apoplexie. Mademoi-
selle Elisa, en se plaçant devant son père pour lui faire un rem-
part de son corps, avait reçu à la figure un coup de yatagan
dont elle conservera probablement toujours la noble cicatrice,
et elle tenait sur ses genoux la tète de son malheureux père
dont elle cherchait à adoucir les derniers moments.
Frappé d'horreur à la vue de ce spectacle, M. Emerat
cherche à soulever le corps du consul moribond, pour le
transporter dans une pièce voisine, quand un indigène, qui
's'était détaché de la bande occupée au pillage, se présenta à
la porte, et leva le poignard sur le chancelier qui avait le dos
tourné à la porte. Averti par un cri perçant de la jeune Elisa,
M. Emerat se retourne, et saisissant son assaillant à la gorge,
tous deux roulent à terre.
Au moment où mademoiselle Eveillard, attentive à cette lutte,
voit le bandit, toujours le poignard à la main, s'apprêter à frap-
per son adversaire, elle s'élance, prompte commel'éclair, mord
le misérable au bras d'une manière si violente, que ce dernier,
poussant un cri de rage et de douleur, lâche son arme, dont
M. Emerat se saisit et qu'il lui plonge dans la poitrine. Puis,
ce poignard à la main, M. Emerat se précipite de nouveau
contre les assaillants revenus à la charge au bruit de la lutte.
Il culbute les assassins qu'il rencontre sur son passage, et, en
voyant un certain nombre de ces bandits qui, escaladant la
terrasse, s'apprêtaient à brûler le mât de pavillon et à tou-
cher aux couleurs de la France, il s'élance à leur poursuite,
suivi cette fois de l'Algérien qui jusque-là n'avait pas encore
pris à la lutte une part très-active.
Cet Algérien, qui a servi pendant 12 ans dans les rangs de
l'armée française, sent son cœur de soldat se soulever pour la
défense du glorieux pavillon sous lequel il a porté les armes. Il
se précipite sans armes sur la foule des bandits armés. Il les
saisit, les repousse, en précipite un certain nombre du haut
de la terrasse dans la rue; et les autres, frappés de terreur,
fuient en désordre.
Puis, notre brave Algérien , heureux d'avoir sauvé notre pa-
villon, rejoint M. Emerat, qui, de son côté, soutenait une lutte
déjà b:en longue.
Vous dire le nombre d'assaillants que M. Emerat et notre
Algérien, réunis alors, ont frappés, serait impossible à moi et
il ces héros eux-mêmes. Mais, dans cette lutte inégale, M. Eme-
rat, blessé de deux coups de sabre sur les mains, d'un coup
de poignard au bras, de deux coups de feu à la cuisse et au
jarret, et enfin d'un coup de massue et d'un coup de sabre
sur le derrière de la tête, tombe enfin comme mort. Il est
emporté par le brave Algérien et par un des janissaires du
consulat, qui, dans une autre partie de la maison , avait fait
bravement son devoir. Grâce à la nuit qui commençait à venir,
et grâce aussi aux pieux mensonges des braves gens qui l'em-
portaient et qui, le couvrant dune capote turque, le firent
passer pour un musulman blessé, il put être transporté à
l'hôpital militaire, où il reçut les soins nécessaires.
Revenons maintenant à mademoiselle Elisa. Au milieu de l
toutes ces scènes d'horreur, cette brave jeune fille avait compris
qu'il ne lui restait plus qu'un espoir, celui de se faire passer pour
morte. Profitant donc d'un moment où les bandits se trouvaient
occupés au pillage dans d'autres parties du consulat, elle avait
attiré sur elle et sur les corps tout sanglants dé ses infortunés
parents les coussins et les couvertures d'un divan à côté du-
quel ils étaient étendus. Là, elle attendit. |
Une nouvelle horde de bandits se précipita quelques mo-
meuts après dans cette pièce désolée où régnait le silence de
la mort. Voyant des jambes dépasser les couvertures du di-
van, ils cherchèrent, : u moyen de coups de sabre, à s'assurer
si les corps étendus à terre étaient bien réellement privés de
vie. Mademoiselle Eveillard supporta cette nouvelle épreuve
avec le courage, qui ne l'a jamais abandonnée. Mais ses
souffrances n'étaient pas terminées; voulant s'assurer de ce
qu'une grande armoire, aux pieds de laquelle la jeune fille
se trouvait blottie sous les coussins , pouvait contenir de
précieux, quatre ou cinq bandits montèrent sur ce marche- j
pied de chair humaine et on peut juger dans cette situation,
au milieu d'une mare de sang, placée immédiatement sur
les corps encore chauds de ses parents et tout cela par une
température tropicale, de ce que cette pauvre jeune fille à
dû souffrir. j
Enfin, ivre de pillage et de sang, la deuxième bande
s'éloigna. j
Alors entra dans la chambre un jeune nègre, envoyé
comme sauveur par un harem du voisinage, auquel quelques
jours auparavant madame et mademoiselle Eveillard avaient
apporté des médicaments. -j
Ce jeune nègre, seul ami au milieu de tant d'ennemis
féroces, avait dû se résigner à un rôle passif jusqu'au mo-
ment qu'il jugerait propice pour accomplir sa mission. Aussi-
tôt qu'il vit le soleil prêt à cesser d'éclairer cette journée
fatale, il se glissa dans la chambre, fit comprendre par des
signes à la malheureuse mademoiselle Elisa, qu'il venait en
ami. Il la dégagea de l'espèce de tombeau où elle était ense-
velie vivante, et après avoir eu à soutenir bien des luttes et
des difficultés dans te détail desquels je ne peux pas entrer,
il parvint jusqu'au harem, où mademoiselle Eveillard reçut
l'hospitalité. j
J'arrive maintenant à la bande qui se dirigeait vers la
maison Sava. |
Un des frères Sava revenait de voyage depuis quelques
instants à peine; suivant l'usage de l'Orient, ses amis et ses
connaissances étaient venus le féliciter, et c'est au moment
où il faisait servir à ses hôtes le café et la pipe que l'un de
ces derniers s'est levé et l'a frappé mortellement d'un coup
de poignard.
Ce fut le signal pour la bande qui attendait au dehors, et
dans cette boucherie huit personnes ont trouvé la mort; on
dit qu'un tout jeune enfant de M. Sava, dérobé comme une
marchandise, a été vendu dans le bazar pour la somme de
vingt-cinq francs. es de
Le Cyclops, mouillé très au large, à cause des bancs de
coraux qui se trouvent près de la plage, avait ignoré ces
scènes épouvantables dans les premiers moments; mais sur
l'avis d'un malheureux chrétien qui avait abordé le navire à
la nage , le commandant anglais envoya immédiatement des !
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fusillade, à laquelle elles répondirent en tuant trois hommes et
en en blessant plusieurs autres. Le Cyclops se rapprocha alors
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