Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1858 25 juillet 1858
Description : 1858/07/25 (A3,N51). 1858/07/25 (A3,N51).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203097x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
DIMANCHE 25 JUILLET. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 379
glais mettent au percement de l'isthme de Suez. De toutes les
nations européennes, la nation britannique est celle qui de-
vrait le plus bâter le moment d'opérer la facile jonction de la
mer Rouge et de la Méditerranée. La prospérité anglaise re-
pose, en presque totalité, sur les possessions indiennes; cela
n'a pas besoin d'être démontré. Supprimez ce vaste marché
qui du pied de l'Himalaya s'étend jusqu'au cap Comorin, jus-
qu'à l'île de Ceylan, et les manufactures anglaises, faute d'un
immense débouché, se trouveront frappées de stérilité. Tant
que l'espérance d'avoir bientôt raison de la formidable révolte
de l'Hindoustan a existé, on avait pu concevoir l'obstination
mise par les hommes d'État britanniques à un travail qui
aurait profité au monde commercial. L'Angleterre est égoïste
et intéressée; c'est ainsi qu'elle a jeté les bases de sa gran-
deur. Les défauts, malheureusement plus que les vertus, font
la fortune des peuples et des individus. Mais il s'agit mainte-
nant pour nos voisins de défendre pied à pied un sol si habi-
lement exploité et sur lequel bouillonne une terrible insur-
rection. Pour que les chances d'une répression devenue si
difficile augmentent, il faut rapprocher la distance qui sépare
le théâtre de la révolte d'une orgueilleuse métropole; il faut
que les moyens de combattre avec efficacité cette insurrec-
tion qui prend des proportions si alarmantes, franchissent
l'espace aussi rapidement que possible, et la route la plus
prompte n'existera que le jour où les troupes anglaises pour-
ront être débarquées à Bombay dans un mois au plus. Cela
saute aux yeux de tout le monde.
,, Il est donc urgent de se frayer vers ces belles contrées
orientales, vers la Chine, vers le Japon, où les Etats-Unis, par
les possessions californiennes, arrivent assez rapidement, une
voie prompte. Cette voie, c'est celle que fournira le perce-
ment inévitable de l'isthme de Suez.
» Et l'Angleterre hésite, et le ministère tory hérite des ré-
pugnances du ministère whigh, et M. Disraeli se constitue
l'écho de lord Palmerston ! Cela se fait quand l'Inde semble au
moment d'échapper à la puissance britannique, quand le ciel
indien, secondant les efforts d'une terrible insurrection, sème
la mort dans une armée déjà décimée par le fer des batailles.
Avec le percement de l'isthme de Suez, l'Angleterre aurait
presque sous la main cet empire d'Aureng-Zeb, qui crée l'ac-
tivité de ses manufactures, qui fait la grandeur de son com-
merce. Elle s'obstine, pourtant, à envoyer ses soldats par
cette route si longue, si pénible du cap de Bonne-Espérance.
Le bulletin de ses désastres arrive vite par la voie de Suez ;
mais le secours réclamé n'est porté là où il est attendu que
lorsque les calamités sont accrues au point de faire douter du
succès d'une répression presque impossible. L'Angleterre,
comme toute l'Europe, a un besoin immense de tenir sous
l'impression des forces de la civilisation ce lointain Orient. Le
temps est enfin venu où la Birmanie, où le royaume d'Anam,
où les îles opulentes de la Sonde, où la Chine , où le Japon
doivent être constamment visités par nos forces navales et par
nos navires de commerce. Jusqu'à présent une énorme dis-
tance a rendu à peu près vaine , sauf dans des colonies hol-
landaises ou espagnoles, l'action de l'Europe; cette distance
disparaîtrait par le percement d'un isthme. Le bon sens,
l'humanité, l'intérêt général, l'intérêt particulier de l'Angle-
terre, réclament ce percement, et la puissance britannique
continue à y mettre son absurde veto.
» On serait tenté d'appliquer à l'Angleterre ces mots du
poëte : Quos vult perdere, Jupiter dementat ; Jupiter ôte la
raison à ceux qu'il veut perdre. Voilà la triste conséquence de
l'égoïsme : la passion aime mieux se pK.�� elle-même. Mais,
en attendant, la situation de l'Inde empire tellement que l'An-
gleterre ne voudra plus, espérons-le , sous peine de consom-
mer sa perte, continuer à empècher un projet dont elle est
appelée à retirer plus d'avantages que tout autre peuple. Seu-
lement elle aura, par une obstination déplorable, fait perdre
un temps précieux. » L. MÉRY.
On lit dans la correspondance parisienne du Courrier de
Marseille, le 18 juillet 1858 :
« J'ai voulu aussi me renseigner sur le plus ou moins de
ehanccs prochaines du canal de Suez.
» Ici, à Paris, on ne peut que constater ce fait : c'est la sym-
pathie presque unanime et croissante du gouvernement im-
périal et du corps diplomatique pour les projets intelligents
et la courageuse opiniâtreté de M. de Lesseps.
» En Angleterre même, en dépit des résistances gouverne-
mentales, il se manifeste en sa faveur un mouvement pro-
pulsif de l'opinion tel, que ces résistances devront céder à la
force des choses, comme nous avons vu tomber tout à coup
les obstacles qu'on opposait à l'admission des juifs au Parle-
ment. C'est dans cette mesure que l'on m'a renseigné sur la
question du canal de Suez ; je vous transmets mes indications
sans y changer une syllabe. «
Le Moniteur industriel du 8 juillet revient, dans un nouvel
article, sur la correspondance des ingénieurs anglais relative-
ment à l'alimentation du canal de Suez par l'eau du Nil. Nous
ne reproduirons pas cette discussion dont nous avons mis
toutes les pièces sous les yeux de nos lecteurs.
Dans un autre article, M. P. B-s Darnis analyse et dis-
cute le discours de M. Fitzgerald, sous-secrétaire d'État des
affaires étrangères , dans la discussion du 1er juin. L'article
est intitulé :
M. Fitzgerald et lord Palmerston.
« M. Stephenson, on le sait, n'est pas le seul qui, dans la
séance du 1er juin, ait trompé la Chambre des Communes sur
la question du canal de Suez, par des arguments sans bonne
foi et par l'altération matérielle des faits. Des orateurs, dont
la position est d'une tout autre importance parlementaire,
M. Firzgerald et lord Palmerston, ont marché intrépidement
sur les traces de leur collégue. Ilsont étendu et achevé la tâche
qu'il s'était imposée; ils ont accumulé devant leur auditoire
les erreurs, les fictions; ils ont-fait appel aux plus misérables
préjugés. Jamais peut-être, dans une assemblée, on n'a osé
aussi hardiment se jouer de la conscience publique et de tous
les principes d'une discussion loyale. Nous avons promis de
revenir avec plus de détails sur ces deux discours très-no-
tables en leur genre. Nous venons aujourd'hui remplir cet
engagement.
» M. Fitzgerald est sous-secrétaire d'Etat au ministère des
affaires étrangères. C'est dans ses bureaux et sous l'influence
de ses bureaux, ainsi que le lui a fait observer M. Milner
Gibson, qu'il a étudié la question, et il s'y est imprégné de
toutes les vieilleries dont les commis du Foreign-Office con-
servent la tradition immaculée. On en est toujours dans ces
régions à Chatham et à Pitt, à l'Angleterre souveraine mai-
tresse des mers. Toute intrusion d'un pavillon étranger dans
l'empire des vagues y paraît une usurpation tentée sur le
domaine et contre le droit exclusif de la Grande-Bretagne.
» Nous pouvons ajouter que M. Fitzgerald n'a pas fait au-
tre chose que reproduire et répéter passivement les objections
qu'il a trouvées tout écrites dans certains documents conservés
au Foreign-Office, et rédigés sous l'inspiration et la direction
du gouvernement de lord Palmerston.
» Le sous-secrétaire d'État au ministère des affaires étran-
gères n'a donc pas été autre chose dans cette circonstance que
glais mettent au percement de l'isthme de Suez. De toutes les
nations européennes, la nation britannique est celle qui de-
vrait le plus bâter le moment d'opérer la facile jonction de la
mer Rouge et de la Méditerranée. La prospérité anglaise re-
pose, en presque totalité, sur les possessions indiennes; cela
n'a pas besoin d'être démontré. Supprimez ce vaste marché
qui du pied de l'Himalaya s'étend jusqu'au cap Comorin, jus-
qu'à l'île de Ceylan, et les manufactures anglaises, faute d'un
immense débouché, se trouveront frappées de stérilité. Tant
que l'espérance d'avoir bientôt raison de la formidable révolte
de l'Hindoustan a existé, on avait pu concevoir l'obstination
mise par les hommes d'État britanniques à un travail qui
aurait profité au monde commercial. L'Angleterre est égoïste
et intéressée; c'est ainsi qu'elle a jeté les bases de sa gran-
deur. Les défauts, malheureusement plus que les vertus, font
la fortune des peuples et des individus. Mais il s'agit mainte-
nant pour nos voisins de défendre pied à pied un sol si habi-
lement exploité et sur lequel bouillonne une terrible insur-
rection. Pour que les chances d'une répression devenue si
difficile augmentent, il faut rapprocher la distance qui sépare
le théâtre de la révolte d'une orgueilleuse métropole; il faut
que les moyens de combattre avec efficacité cette insurrec-
tion qui prend des proportions si alarmantes, franchissent
l'espace aussi rapidement que possible, et la route la plus
prompte n'existera que le jour où les troupes anglaises pour-
ront être débarquées à Bombay dans un mois au plus. Cela
saute aux yeux de tout le monde.
,, Il est donc urgent de se frayer vers ces belles contrées
orientales, vers la Chine, vers le Japon, où les Etats-Unis, par
les possessions californiennes, arrivent assez rapidement, une
voie prompte. Cette voie, c'est celle que fournira le perce-
ment inévitable de l'isthme de Suez.
» Et l'Angleterre hésite, et le ministère tory hérite des ré-
pugnances du ministère whigh, et M. Disraeli se constitue
l'écho de lord Palmerston ! Cela se fait quand l'Inde semble au
moment d'échapper à la puissance britannique, quand le ciel
indien, secondant les efforts d'une terrible insurrection, sème
la mort dans une armée déjà décimée par le fer des batailles.
Avec le percement de l'isthme de Suez, l'Angleterre aurait
presque sous la main cet empire d'Aureng-Zeb, qui crée l'ac-
tivité de ses manufactures, qui fait la grandeur de son com-
merce. Elle s'obstine, pourtant, à envoyer ses soldats par
cette route si longue, si pénible du cap de Bonne-Espérance.
Le bulletin de ses désastres arrive vite par la voie de Suez ;
mais le secours réclamé n'est porté là où il est attendu que
lorsque les calamités sont accrues au point de faire douter du
succès d'une répression presque impossible. L'Angleterre,
comme toute l'Europe, a un besoin immense de tenir sous
l'impression des forces de la civilisation ce lointain Orient. Le
temps est enfin venu où la Birmanie, où le royaume d'Anam,
où les îles opulentes de la Sonde, où la Chine , où le Japon
doivent être constamment visités par nos forces navales et par
nos navires de commerce. Jusqu'à présent une énorme dis-
tance a rendu à peu près vaine , sauf dans des colonies hol-
landaises ou espagnoles, l'action de l'Europe; cette distance
disparaîtrait par le percement d'un isthme. Le bon sens,
l'humanité, l'intérêt général, l'intérêt particulier de l'Angle-
terre, réclament ce percement, et la puissance britannique
continue à y mettre son absurde veto.
» On serait tenté d'appliquer à l'Angleterre ces mots du
poëte : Quos vult perdere, Jupiter dementat ; Jupiter ôte la
raison à ceux qu'il veut perdre. Voilà la triste conséquence de
l'égoïsme : la passion aime mieux se pK.�� elle-même. Mais,
en attendant, la situation de l'Inde empire tellement que l'An-
gleterre ne voudra plus, espérons-le , sous peine de consom-
mer sa perte, continuer à empècher un projet dont elle est
appelée à retirer plus d'avantages que tout autre peuple. Seu-
lement elle aura, par une obstination déplorable, fait perdre
un temps précieux. » L. MÉRY.
On lit dans la correspondance parisienne du Courrier de
Marseille, le 18 juillet 1858 :
« J'ai voulu aussi me renseigner sur le plus ou moins de
ehanccs prochaines du canal de Suez.
» Ici, à Paris, on ne peut que constater ce fait : c'est la sym-
pathie presque unanime et croissante du gouvernement im-
périal et du corps diplomatique pour les projets intelligents
et la courageuse opiniâtreté de M. de Lesseps.
» En Angleterre même, en dépit des résistances gouverne-
mentales, il se manifeste en sa faveur un mouvement pro-
pulsif de l'opinion tel, que ces résistances devront céder à la
force des choses, comme nous avons vu tomber tout à coup
les obstacles qu'on opposait à l'admission des juifs au Parle-
ment. C'est dans cette mesure que l'on m'a renseigné sur la
question du canal de Suez ; je vous transmets mes indications
sans y changer une syllabe. «
Le Moniteur industriel du 8 juillet revient, dans un nouvel
article, sur la correspondance des ingénieurs anglais relative-
ment à l'alimentation du canal de Suez par l'eau du Nil. Nous
ne reproduirons pas cette discussion dont nous avons mis
toutes les pièces sous les yeux de nos lecteurs.
Dans un autre article, M. P. B-s Darnis analyse et dis-
cute le discours de M. Fitzgerald, sous-secrétaire d'État des
affaires étrangères , dans la discussion du 1er juin. L'article
est intitulé :
M. Fitzgerald et lord Palmerston.
« M. Stephenson, on le sait, n'est pas le seul qui, dans la
séance du 1er juin, ait trompé la Chambre des Communes sur
la question du canal de Suez, par des arguments sans bonne
foi et par l'altération matérielle des faits. Des orateurs, dont
la position est d'une tout autre importance parlementaire,
M. Firzgerald et lord Palmerston, ont marché intrépidement
sur les traces de leur collégue. Ilsont étendu et achevé la tâche
qu'il s'était imposée; ils ont accumulé devant leur auditoire
les erreurs, les fictions; ils ont-fait appel aux plus misérables
préjugés. Jamais peut-être, dans une assemblée, on n'a osé
aussi hardiment se jouer de la conscience publique et de tous
les principes d'une discussion loyale. Nous avons promis de
revenir avec plus de détails sur ces deux discours très-no-
tables en leur genre. Nous venons aujourd'hui remplir cet
engagement.
» M. Fitzgerald est sous-secrétaire d'Etat au ministère des
affaires étrangères. C'est dans ses bureaux et sous l'influence
de ses bureaux, ainsi que le lui a fait observer M. Milner
Gibson, qu'il a étudié la question, et il s'y est imprégné de
toutes les vieilleries dont les commis du Foreign-Office con-
servent la tradition immaculée. On en est toujours dans ces
régions à Chatham et à Pitt, à l'Angleterre souveraine mai-
tresse des mers. Toute intrusion d'un pavillon étranger dans
l'empire des vagues y paraît une usurpation tentée sur le
domaine et contre le droit exclusif de la Grande-Bretagne.
» Nous pouvons ajouter que M. Fitzgerald n'a pas fait au-
tre chose que reproduire et répéter passivement les objections
qu'il a trouvées tout écrites dans certains documents conservés
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