Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1858 25 juillet 1858
Description : 1858/07/25 (A3,N51). 1858/07/25 (A3,N51).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203097x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
E ■
DIMANCHE 25 JUILLET. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 375
haute intelligence et sa politique libérale ont été parmi les
premières à établir l'importance et à reconnaître les avantages
qui doivent résulter pour le monde de la construction du canal
de Suez.
» M. Gladstone s'est signalé, à cette occasion, par son op-
position contre lord Palmerston et son mépris de cette politi-
que misérable à laquelle le noble lord paraît avoir voué le
reste de sa vie officielle, de cette ligne de conduite égoïste mais
- impossible à réaliser, envahissante mais impuissante, qui vou-
drait empêcher le progrès, par la calomnie ou par la force
brutale, partout où il ne remplit pas les conditions spéciales
qu'une politique myope considère comme essentielles pour la
suprématie anglaise. On ne pouvait pas supposer que l'homme
d'État qui, de sa place au Parlement, avait déclaré l'entreprise
comme un événement grandement avantageux pour l'huma-
nité, garderait le silence après que le Premier Ministre avait
encore répété ses erreurs sur ce sujet. M. Gladstone, selon son
habitude, a fait d'abord justice de certaines absurdités avan-
cées contre le sujet en question, et ensuite il est allé droit au
but de son attaque. (r La question, observa-t-il, n'a pas été
exactement posée par le noble vicomte. » On ne peut malheu-
reusement s'attendre à un exposé vrai de l'entreprise de la
part d'un esprit officiel qui se vante d'être courbé par quinze
ans d'adhésion à une politique de résistance et cherchant à
dominer. Mais l'entêtement doit être châtié, sinon éclairé, et
les faits doivent être maintenus aussi bien contre ceux qui les
défigurent que contre ceux qui feignent de les ignorer. »
Le Railway-Times fait ensuite une analyse complète du
discours de M. Gladstone, que nos lecteurs connaissent, et dont
ils ont apprécié la haute portée.
Il Messaggiere popolare de Malte publie un supplément à
son numéro 21, pour rendre compte à ses lecteurs de tous les
détails de la réception de M. de Lesseps à Alexandrie. Au
récit des faits, le correspondant de la feuille maltaise ajoute
encore les observations suivantes :
« L'accueil fait spontanément à l'illustre personnage par
des hommes de différentes nations, libres de toute pression
morale ou autre, est une confirmation implicite de l'adhésion
manifestée par les peuples au grand projet de la canalisation
de l'isthme de Suez, et un hommage rendu à l'intelligence
supérieure de S. A. le Vice-roi, qui le protège et l'encourage
avec une constance magnanime.
» Ce n'est pas une question de nationalité ou de suprématie
française, comme on l'a prétendu à tort; ce n'est pas non
plus une tentative de faire prospérer une nation au désavan-
tage des autres; non: c'est, au contraire, une simple ques-
tion d'intérêt humanitaire , dont les bases reposent sur un
principe trop libéral pour que les esprits vulgaires et aveu-
glés par des préjugés puissent le comprendre. La politique
universelle et la religion se sont réunies pour féliciter M. de
Lesseps de sa mission, en personnifiant ainsi les hommages
du cœur et ceux de l'intelligence.
c) La réception calme et digne de AI. de Lesseps témoigne
de la conviction profonde qu'il a su faire partager à ses amis.
D'autres honneurs et d'autres distinctions attendent encore
M. de Lesseps dans cette ville; mais ceux qui lui ont été pro-
digués si spontanément à son arrivée ne peuvent manquer
de convaincre le monde d'un fait positif, à savoir, qu'Alexan-
drie et ses habitants unissent à la sympathie la plus vive
pour son projet le respect et l'affection la plus profonde pour
sa personne. «
On lit dans le journal hollandais 'Indier du 26 juin J858:
« Le célèbre ingénieur anglais M. Mac Clean vient de dé-
clarer qu'il pense que le percement de l'isthme de Suez est une
entreprise parfaitement praticable. C'est un démenti formel -
pour M. l'ingénieur Stephenson, qui a dit, il y a quelque
temps, dans le Parlement, que tous les ingénieurs anglais
qu'il connaissait, entre autres M. Mac Clean, étaient de la
même opinion que lui, qu'il y a beaucoup trop de difficultés
pour l'exécution de ce plan. »
La remarque du journal hollandais est parfaitement juste ;
mais il est peu probable que M. Stephenson, à qui elle s'a-
dresse personnellement, essaye d'y répondre, non plus qu'à
tant d'autres. -
Le Journal de Constantinople du 26 juin, relevant un ar-
ticle du Moniteur industriel cité dans notre numéro du
10 juin, se plaint en termes assez amers de l'attaque dont il a
été l'objet. Il prétend que le Moniteur industriel s'est trompé
sur sa pensée, et qu'il n'a jamais combattu pour sa part le
projet du canal de Suez.
Puis le Journal de Constantinople, continuant, ajoute :
« Le Journal de Constantinople, ayant changé de proprié-
» taire et de rédacteurs, aurait bien pu aussi modifier sa pen-
» sée sur cette question ; personne n'aurait le droit de lui en
n faire le moindre reproche, à moins que l'on ne pousse l'in-
» tolérance au point de condamner d'avance et de vouloir
n étouffer toute contradiction.
» Mais le fait est que nous nous sommes tu complétement
» là-dessus, nous bornant à enregistrer, une ou deux fois,
» sans réflexions , l'opinion de la Chambre des Communes
n d'Angleterre, et prêtant d'autre part notre publicité, égale-
» ment sans commentaires, à la lettre de M. de Lesseps à un
» membre du Parlement. C'est donc par notre silence que
» nous nous serions efforcé d'intimider la Porte, s'il pouvait y
» avoir intimidation. En vérité, nous ne nous savions pas à
» ce point redoutable! Mais, non! ce n'est pas à notre silence
» que l'on en veut, c'est a à nos dissertations sur le canal de
» Suez qui concluent toujours directement ou indirectement à
n Indépendance et à l'amoindrissement, et jusqu'au morcelle-
» ment de la Turquie. » Ce pauvre Moniteur industriel et
» l'Isthme de Suez qui lui sert d'écho, quelle espèce de lunet-
» tes portent-ils donc pour avoir fait ces belles découvertes ?
Nous les prions de nous dire dans quels de nos numéros ils
» ont vu ces dissertations, ces terribles articles, et nous espé-
» rons encore qu'ils vaudront bien reconnaître qu'ils ont cher-
» ché à mystifier leur public en livrant « ce fait profond à la
» méditation et à la clairvoyance des hommes d'Etat n, ou
» qu'ils ont été mystifiés eux-mêmes par quelque plume dont
» le métier serait de vendre le mensonge à tant la ligne. »
A notre tour, nous pourrions demander au Journal de Con-
stantiuople quels yeux il a pour voir ainsi les choses, et quelle
est sa mémoire. Dans notre dernier numéro, nous citions pré-
cisément des attaques violentes du Journal de Constantinople
et de l'Impartial de Smyrne contre notre entreprise. Le Jour-
nal de Constantinople les a-t-il donc oubliées, pour affirmer
si résolûment qu'il n'a fait que garder le silence sur le canal
de Suez? Nous ne sommes pas intolérants; et l'on est parfai-
tement libre de parler ou de se taire sur le canal de Suez, se-
lon qu'on croit de son devoir de le faire. Mais c'est notre
devoir aussi de défendre une grande et bienfaisante idée quand
on la combat par des arguments qui ne nous semblent pas
justes. C'est ce que nous avons fait à l'égard du Journal de
Constantinople en citant ses propres expressions, et il a fort
de s'en plaindre. C'est là une polémique parfaitement per-
mise. 1
D'ailleurs nous ne demandons pas mieux que de prendre
acte de la déclaration du Journal de Constantinople. Il ne
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haute intelligence et sa politique libérale ont été parmi les
premières à établir l'importance et à reconnaître les avantages
qui doivent résulter pour le monde de la construction du canal
de Suez.
» M. Gladstone s'est signalé, à cette occasion, par son op-
position contre lord Palmerston et son mépris de cette politi-
que misérable à laquelle le noble lord paraît avoir voué le
reste de sa vie officielle, de cette ligne de conduite égoïste mais
- impossible à réaliser, envahissante mais impuissante, qui vou-
drait empêcher le progrès, par la calomnie ou par la force
brutale, partout où il ne remplit pas les conditions spéciales
qu'une politique myope considère comme essentielles pour la
suprématie anglaise. On ne pouvait pas supposer que l'homme
d'État qui, de sa place au Parlement, avait déclaré l'entreprise
comme un événement grandement avantageux pour l'huma-
nité, garderait le silence après que le Premier Ministre avait
encore répété ses erreurs sur ce sujet. M. Gladstone, selon son
habitude, a fait d'abord justice de certaines absurdités avan-
cées contre le sujet en question, et ensuite il est allé droit au
but de son attaque. (r La question, observa-t-il, n'a pas été
exactement posée par le noble vicomte. » On ne peut malheu-
reusement s'attendre à un exposé vrai de l'entreprise de la
part d'un esprit officiel qui se vante d'être courbé par quinze
ans d'adhésion à une politique de résistance et cherchant à
dominer. Mais l'entêtement doit être châtié, sinon éclairé, et
les faits doivent être maintenus aussi bien contre ceux qui les
défigurent que contre ceux qui feignent de les ignorer. »
Le Railway-Times fait ensuite une analyse complète du
discours de M. Gladstone, que nos lecteurs connaissent, et dont
ils ont apprécié la haute portée.
Il Messaggiere popolare de Malte publie un supplément à
son numéro 21, pour rendre compte à ses lecteurs de tous les
détails de la réception de M. de Lesseps à Alexandrie. Au
récit des faits, le correspondant de la feuille maltaise ajoute
encore les observations suivantes :
« L'accueil fait spontanément à l'illustre personnage par
des hommes de différentes nations, libres de toute pression
morale ou autre, est une confirmation implicite de l'adhésion
manifestée par les peuples au grand projet de la canalisation
de l'isthme de Suez, et un hommage rendu à l'intelligence
supérieure de S. A. le Vice-roi, qui le protège et l'encourage
avec une constance magnanime.
» Ce n'est pas une question de nationalité ou de suprématie
française, comme on l'a prétendu à tort; ce n'est pas non
plus une tentative de faire prospérer une nation au désavan-
tage des autres; non: c'est, au contraire, une simple ques-
tion d'intérêt humanitaire , dont les bases reposent sur un
principe trop libéral pour que les esprits vulgaires et aveu-
glés par des préjugés puissent le comprendre. La politique
universelle et la religion se sont réunies pour féliciter M. de
Lesseps de sa mission, en personnifiant ainsi les hommages
du cœur et ceux de l'intelligence.
c) La réception calme et digne de AI. de Lesseps témoigne
de la conviction profonde qu'il a su faire partager à ses amis.
D'autres honneurs et d'autres distinctions attendent encore
M. de Lesseps dans cette ville; mais ceux qui lui ont été pro-
digués si spontanément à son arrivée ne peuvent manquer
de convaincre le monde d'un fait positif, à savoir, qu'Alexan-
drie et ses habitants unissent à la sympathie la plus vive
pour son projet le respect et l'affection la plus profonde pour
sa personne. «
On lit dans le journal hollandais 'Indier du 26 juin J858:
« Le célèbre ingénieur anglais M. Mac Clean vient de dé-
clarer qu'il pense que le percement de l'isthme de Suez est une
entreprise parfaitement praticable. C'est un démenti formel -
pour M. l'ingénieur Stephenson, qui a dit, il y a quelque
temps, dans le Parlement, que tous les ingénieurs anglais
qu'il connaissait, entre autres M. Mac Clean, étaient de la
même opinion que lui, qu'il y a beaucoup trop de difficultés
pour l'exécution de ce plan. »
La remarque du journal hollandais est parfaitement juste ;
mais il est peu probable que M. Stephenson, à qui elle s'a-
dresse personnellement, essaye d'y répondre, non plus qu'à
tant d'autres. -
Le Journal de Constantinople du 26 juin, relevant un ar-
ticle du Moniteur industriel cité dans notre numéro du
10 juin, se plaint en termes assez amers de l'attaque dont il a
été l'objet. Il prétend que le Moniteur industriel s'est trompé
sur sa pensée, et qu'il n'a jamais combattu pour sa part le
projet du canal de Suez.
Puis le Journal de Constantinople, continuant, ajoute :
« Le Journal de Constantinople, ayant changé de proprié-
» taire et de rédacteurs, aurait bien pu aussi modifier sa pen-
» sée sur cette question ; personne n'aurait le droit de lui en
n faire le moindre reproche, à moins que l'on ne pousse l'in-
» tolérance au point de condamner d'avance et de vouloir
n étouffer toute contradiction.
» Mais le fait est que nous nous sommes tu complétement
» là-dessus, nous bornant à enregistrer, une ou deux fois,
» sans réflexions , l'opinion de la Chambre des Communes
n d'Angleterre, et prêtant d'autre part notre publicité, égale-
» ment sans commentaires, à la lettre de M. de Lesseps à un
» membre du Parlement. C'est donc par notre silence que
» nous nous serions efforcé d'intimider la Porte, s'il pouvait y
» avoir intimidation. En vérité, nous ne nous savions pas à
» ce point redoutable! Mais, non! ce n'est pas à notre silence
» que l'on en veut, c'est a à nos dissertations sur le canal de
» Suez qui concluent toujours directement ou indirectement à
n Indépendance et à l'amoindrissement, et jusqu'au morcelle-
» ment de la Turquie. » Ce pauvre Moniteur industriel et
» l'Isthme de Suez qui lui sert d'écho, quelle espèce de lunet-
» tes portent-ils donc pour avoir fait ces belles découvertes ?
Nous les prions de nous dire dans quels de nos numéros ils
» ont vu ces dissertations, ces terribles articles, et nous espé-
» rons encore qu'ils vaudront bien reconnaître qu'ils ont cher-
» ché à mystifier leur public en livrant « ce fait profond à la
» méditation et à la clairvoyance des hommes d'Etat n, ou
» qu'ils ont été mystifiés eux-mêmes par quelque plume dont
» le métier serait de vendre le mensonge à tant la ligne. »
A notre tour, nous pourrions demander au Journal de Con-
stantiuople quels yeux il a pour voir ainsi les choses, et quelle
est sa mémoire. Dans notre dernier numéro, nous citions pré-
cisément des attaques violentes du Journal de Constantinople
et de l'Impartial de Smyrne contre notre entreprise. Le Jour-
nal de Constantinople les a-t-il donc oubliées, pour affirmer
si résolûment qu'il n'a fait que garder le silence sur le canal
de Suez? Nous ne sommes pas intolérants; et l'on est parfai-
tement libre de parler ou de se taire sur le canal de Suez, se-
lon qu'on croit de son devoir de le faire. Mais c'est notre
devoir aussi de défendre une grande et bienfaisante idée quand
on la combat par des arguments qui ne nous semblent pas
justes. C'est ce que nous avons fait à l'égard du Journal de
Constantinople en citant ses propres expressions, et il a fort
de s'en plaindre. C'est là une polémique parfaitement per-
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