Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1858 25 juillet 1858
Description : 1858/07/25 (A3,N51). 1858/07/25 (A3,N51).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203097x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
370 L'ISTHME DE SUEZ, DIMANCHE 25 JUILLET.
mille livres sterling, et à sir James Outram une pension de
mille livres sterling, en récompense de leurs services. On a
parlé aussi du nouveau bill de l'Inde, le troisième de la
session. M. Mackenzie a soumis la constitution du conseil,
telle que la propose lord Stanley, à une critique très-sévère.
Il aurait voulu qu'elle fût conçue dans un esprit plus libéral.
Après quelques autres discours, la cour s'est ajournée sans
prendre de résolution ; mais elle paraissait moins hostile au
bill de lord Stanley qu'aux bills précédents, bien que, par
une sorte d'acquit de conscienee, elle ait demandé au Cabinet
à présenter des objections contre le projet nouveau.
— La cour des" propriétaires de la Compagnie des Indes a
tenu le 30 juin une séance, pour délibérer sur la motion de
M. Jones, proposant la restauration du royaume d'Oude. Après
le discours de M. Jones, appuyé par MM. Cook et Crawshay,
il est proposé par M. Helps d'ajourner la motion , le moment
n'étant pas opportun, à cause la guerre des Indes. Vingt
membres seulement de la Compagnie étant présents, on ne
peut passer au vote.
— On lit dans le Moniteur de la Flotte, le 8 juillet :
t L'aviso à vapeur le Brandon, venant du Levant et com-
mandé par M. le lieuteuant de vaisseau Meyer, a relàché à
Messine, et il en-est reparti le 29 juin pour Marseille. Mais
par suite de la violence du vent de nord-ouest qui régnait
sur les côtes méridionales de France , il a été forcé de relâ-
cher aux îles d'Hyères le 2 dans la soirée. La nuit suivante
le vent ayant diminué d'intensité, cet aviso put continuer
sa route, et il est arrivé à Marseille le 3. Après y avoir déposé
des antiquités égyptiennes recueillies par M. Mariette et qui
appartiennent à S. A. I. le prince Napoléon, il est reparti
le 4 à 4 heures 50 minutes du matin pour Toulon, où il a
mouillé le même jour et où on procède en ce moment à sa
visite. »
Nos lecteurs savent quelles nouvelles découvertes vient de
faire M. Mariette; et les fonctions importantes que vient de lui
confier S. A. le Vice-roi d'Egypte, de conservateur des mo-
numents égyptiens et du musée du Caire, lui permettront de
rendre de grands services à la science et à l'Egypte elle
même.
— La réunion semestrielle de la Compagnie Orientale de
navigation à vapeur a eu lieu le 20 de ce mois. Cette réunion
avait pour but spécial « d'examiner l'état présent des affaires
de la Compagnie, et d'autoriser les directeurs, par tous les
moyens que leur permettent les statuts de la Compagnie et
l'acte du Parlement, à contracter tel emprunt qu'ils juge-
ront nécessaire pour payer les engagements existants de
la Compagnie, compléter l'armement du Grand-Oriental,
afin qu'il puisse prendre la mer, et enfin pour décider toute
autre mesure qu'ils croiront utile. »
Ainsi l'armement du Grand-Oriental n'est pas encore
terminé; et les détails que donnent les journaux anglais
semblent indiquer que ce n'est pas sans peine que la Com-
pagnie parviendra à compléter son œuvre.
— Le maharadjah Iung-Bahadour-Kounwar-Ranadji, com-
mandant en chef des troupes gourkas opérant dernièrement
avec l'armée anglaise dans les campagnes de l'Inde, a été
nommé au grade de membre honoraire de la division mili-
taire de première classe de l'ordre du Bain, ou chevalier
grand-croix dudit ordre.
Les journaux anglais blâment beaucoup cette distinction
accordée à un homme qui, malgré les services qu'il vient de
rendre, s'est souillé de crimes malheureusement trop notoires,
dont le souvenir est encore vivant dans le Népâl.
— En quatre années le Red-Jacket, navire américain, a
fait six fois le tour du monde. Son premier voyage, de New-
York à Liverpool, fut effectué en treize jours et deux heures:
de Liverpool à Melbourne en soixante-neuf jours. Son der-
nier voyage, de Liverpool à Melbourne a été fait en soixante-
huit jours, et il a mis soixante-trois jours pour se rendre de
Melbourne à Liverpool. Dans ces voyages, ce navire a trans-
porté 1,500 personnes et environ 2 millions et demi d'es-
pèces. Ce remarquable navire a accompli sa dernière traver-
sée de Liverpool à Melbourne en soixante-neuf jours, rapidité
sans rivale, dit le Morning-Chronicle.
Nous croyons que le Morning-Chronicle n'est pas tout à
fait exact en disant que la rapidité du dernier voyage du
Red-Jacket est sans rivale. Le Royal-Charter n'a mis que
59 jours dans un de ses voyages d'Australie en Angleterre.
— On travaille avec beaucoup d'activité à l'arsenal de
Woolwich, à compléter plusieurs batteries de canons pour
l'expédition qui va être envoyée dans l'Inde. On a envoyé des
charrons et des forgerons qui travaillent au delà des heures
ordinaires.
— On estime que le fluide électrique parcourt actuellement
ou parcourra avant six mois 78,550 milles, dont 57,700 en
Europe, 33,000 aux Etat-Unis, 5,000 dans l'Inde, 1,500
dans l'Amérique méridionale, et 900 milles sous-marins en
Europe et en Amérique.
Le télégraphe de la mer Rouge ajoutera encore plusieurs
milliers de milles aux chiffres qui viennent d'être cités.
— Monsieur Edouard Wilson plaide énergiquemenf dans le
Times du 9 juillet la cause de la communication à vapeur
avec l'Australie, sur laquelle une mauvaise destinée semble
peser depuis sept ans. Il expose en termes éloquents les pré-
occupations et les inquiétudes que chaque retard de la malle
produit dans la plus riche colonie de l'Angleterre, et le fâ-
cheux effet qui en résulte aussi pour le marché de la métro-
pole. Tous les organes de la presse australienne, le commerce
et la législature sont unanimes à réclamer une meilleure
organisation du service, à quelque prix que ce soit; la colonie
est prête à payer, pourvu que le service se fasse bien.
M. Wilson assure qu'il est impossible d'exagérer l'intérêt
que toute l'Australie prend à cette importante question,
— Le besoin d'une communication rapide et régulière
avec l'Australie, si malheureusement interrompue par la chute
de la Compagnie Australienne et Européenne, devient de plus
en plus urgent, et toute l'opinion publique de l'Angleterre
est unanime à reconnaître la nécessité d'une réorganisation
plus complète; mais la question n'est pas si facile à résoudre,
qu'elle en a l'air, et on est loin d'être fixé sur les moyens à
adopter. Le Times du 10 juillet, après avoir facilement dé-
montré l'urgence d'un nouveau service postal, fait à ce sujet
les observations suivantes : « Il y a trois chemins qui mènent
aux riches colonies de l'Australie. On peut suivre la route de
l'Inde jusqu'à Ceylan et se diriger ensuite vers le Sud; ou
l'on peut traverser l'Atlantique jusqu'à Panama, et ensuite
l'océan Pacifique jusqu'en Australie et en Nouvelle-Zélande,
ou enfin tourner le cap de Bonne-Espérance et se diriger sur
la côte méridionale de l'Australie. De ces trois routes celle de
l'isthme de Panama est la plus directe, et à notre avis aussi la
meilleure. Le chemin de fer de Panama, qui transporte tout
l'or de la Californie envoyé à New-York, pourrait aussi trans-
porter l'or de l'Australie destiné pour l'Angleterre; et les dif-
ficultés d'avoir des dépôts de charbon de l'autre côté de
l'isthme ne peuvent être plus grandes que celles que rencontre
la Compagnie Péninsulaire et Orientale à entretenir son dé-
mille livres sterling, et à sir James Outram une pension de
mille livres sterling, en récompense de leurs services. On a
parlé aussi du nouveau bill de l'Inde, le troisième de la
session. M. Mackenzie a soumis la constitution du conseil,
telle que la propose lord Stanley, à une critique très-sévère.
Il aurait voulu qu'elle fût conçue dans un esprit plus libéral.
Après quelques autres discours, la cour s'est ajournée sans
prendre de résolution ; mais elle paraissait moins hostile au
bill de lord Stanley qu'aux bills précédents, bien que, par
une sorte d'acquit de conscienee, elle ait demandé au Cabinet
à présenter des objections contre le projet nouveau.
— La cour des" propriétaires de la Compagnie des Indes a
tenu le 30 juin une séance, pour délibérer sur la motion de
M. Jones, proposant la restauration du royaume d'Oude. Après
le discours de M. Jones, appuyé par MM. Cook et Crawshay,
il est proposé par M. Helps d'ajourner la motion , le moment
n'étant pas opportun, à cause la guerre des Indes. Vingt
membres seulement de la Compagnie étant présents, on ne
peut passer au vote.
— On lit dans le Moniteur de la Flotte, le 8 juillet :
t L'aviso à vapeur le Brandon, venant du Levant et com-
mandé par M. le lieuteuant de vaisseau Meyer, a relàché à
Messine, et il en-est reparti le 29 juin pour Marseille. Mais
par suite de la violence du vent de nord-ouest qui régnait
sur les côtes méridionales de France , il a été forcé de relâ-
cher aux îles d'Hyères le 2 dans la soirée. La nuit suivante
le vent ayant diminué d'intensité, cet aviso put continuer
sa route, et il est arrivé à Marseille le 3. Après y avoir déposé
des antiquités égyptiennes recueillies par M. Mariette et qui
appartiennent à S. A. I. le prince Napoléon, il est reparti
le 4 à 4 heures 50 minutes du matin pour Toulon, où il a
mouillé le même jour et où on procède en ce moment à sa
visite. »
Nos lecteurs savent quelles nouvelles découvertes vient de
faire M. Mariette; et les fonctions importantes que vient de lui
confier S. A. le Vice-roi d'Egypte, de conservateur des mo-
numents égyptiens et du musée du Caire, lui permettront de
rendre de grands services à la science et à l'Egypte elle
même.
— La réunion semestrielle de la Compagnie Orientale de
navigation à vapeur a eu lieu le 20 de ce mois. Cette réunion
avait pour but spécial « d'examiner l'état présent des affaires
de la Compagnie, et d'autoriser les directeurs, par tous les
moyens que leur permettent les statuts de la Compagnie et
l'acte du Parlement, à contracter tel emprunt qu'ils juge-
ront nécessaire pour payer les engagements existants de
la Compagnie, compléter l'armement du Grand-Oriental,
afin qu'il puisse prendre la mer, et enfin pour décider toute
autre mesure qu'ils croiront utile. »
Ainsi l'armement du Grand-Oriental n'est pas encore
terminé; et les détails que donnent les journaux anglais
semblent indiquer que ce n'est pas sans peine que la Com-
pagnie parviendra à compléter son œuvre.
— Le maharadjah Iung-Bahadour-Kounwar-Ranadji, com-
mandant en chef des troupes gourkas opérant dernièrement
avec l'armée anglaise dans les campagnes de l'Inde, a été
nommé au grade de membre honoraire de la division mili-
taire de première classe de l'ordre du Bain, ou chevalier
grand-croix dudit ordre.
Les journaux anglais blâment beaucoup cette distinction
accordée à un homme qui, malgré les services qu'il vient de
rendre, s'est souillé de crimes malheureusement trop notoires,
dont le souvenir est encore vivant dans le Népâl.
— En quatre années le Red-Jacket, navire américain, a
fait six fois le tour du monde. Son premier voyage, de New-
York à Liverpool, fut effectué en treize jours et deux heures:
de Liverpool à Melbourne en soixante-neuf jours. Son der-
nier voyage, de Liverpool à Melbourne a été fait en soixante-
huit jours, et il a mis soixante-trois jours pour se rendre de
Melbourne à Liverpool. Dans ces voyages, ce navire a trans-
porté 1,500 personnes et environ 2 millions et demi d'es-
pèces. Ce remarquable navire a accompli sa dernière traver-
sée de Liverpool à Melbourne en soixante-neuf jours, rapidité
sans rivale, dit le Morning-Chronicle.
Nous croyons que le Morning-Chronicle n'est pas tout à
fait exact en disant que la rapidité du dernier voyage du
Red-Jacket est sans rivale. Le Royal-Charter n'a mis que
59 jours dans un de ses voyages d'Australie en Angleterre.
— On travaille avec beaucoup d'activité à l'arsenal de
Woolwich, à compléter plusieurs batteries de canons pour
l'expédition qui va être envoyée dans l'Inde. On a envoyé des
charrons et des forgerons qui travaillent au delà des heures
ordinaires.
— On estime que le fluide électrique parcourt actuellement
ou parcourra avant six mois 78,550 milles, dont 57,700 en
Europe, 33,000 aux Etat-Unis, 5,000 dans l'Inde, 1,500
dans l'Amérique méridionale, et 900 milles sous-marins en
Europe et en Amérique.
Le télégraphe de la mer Rouge ajoutera encore plusieurs
milliers de milles aux chiffres qui viennent d'être cités.
— Monsieur Edouard Wilson plaide énergiquemenf dans le
Times du 9 juillet la cause de la communication à vapeur
avec l'Australie, sur laquelle une mauvaise destinée semble
peser depuis sept ans. Il expose en termes éloquents les pré-
occupations et les inquiétudes que chaque retard de la malle
produit dans la plus riche colonie de l'Angleterre, et le fâ-
cheux effet qui en résulte aussi pour le marché de la métro-
pole. Tous les organes de la presse australienne, le commerce
et la législature sont unanimes à réclamer une meilleure
organisation du service, à quelque prix que ce soit; la colonie
est prête à payer, pourvu que le service se fasse bien.
M. Wilson assure qu'il est impossible d'exagérer l'intérêt
que toute l'Australie prend à cette importante question,
— Le besoin d'une communication rapide et régulière
avec l'Australie, si malheureusement interrompue par la chute
de la Compagnie Australienne et Européenne, devient de plus
en plus urgent, et toute l'opinion publique de l'Angleterre
est unanime à reconnaître la nécessité d'une réorganisation
plus complète; mais la question n'est pas si facile à résoudre,
qu'elle en a l'air, et on est loin d'être fixé sur les moyens à
adopter. Le Times du 10 juillet, après avoir facilement dé-
montré l'urgence d'un nouveau service postal, fait à ce sujet
les observations suivantes : « Il y a trois chemins qui mènent
aux riches colonies de l'Australie. On peut suivre la route de
l'Inde jusqu'à Ceylan et se diriger ensuite vers le Sud; ou
l'on peut traverser l'Atlantique jusqu'à Panama, et ensuite
l'océan Pacifique jusqu'en Australie et en Nouvelle-Zélande,
ou enfin tourner le cap de Bonne-Espérance et se diriger sur
la côte méridionale de l'Australie. De ces trois routes celle de
l'isthme de Panama est la plus directe, et à notre avis aussi la
meilleure. Le chemin de fer de Panama, qui transporte tout
l'or de la Californie envoyé à New-York, pourrait aussi trans-
porter l'or de l'Australie destiné pour l'Angleterre; et les dif-
ficultés d'avoir des dépôts de charbon de l'autre côté de
l'isthme ne peuvent être plus grandes que celles que rencontre
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