Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-07-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juillet 1858 10 juillet 1858
Description : 1858/07/10 (A3,N50). 1858/07/10 (A3,N50).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203096h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
356 L'ISTHME DE SUEZ, SAMEDI 10 JUILLET.
» Nous enregistrons avec empressement cette déclaration
d'une feuille semi-officielle, et nous aimons à constater que,
si le gouvernement autrichien est en dissidence avec le gou-
vernement français sur d'autres points, il ne déserte pas
toutefois l'opinion qu'il a exprimée dans plusieurs circon-
stances en faveur du projet de l'honorable M. de Lesseps. On
ne doit pns avoir oublié que M. de Bruck, ministre des
finances, n'hésitant pas à s'engager publiquement, présidait
à Vienne un banquet où il portait et développait avec chaleur
un toast au succès du futur canal de Suez. On doit se souve-
nir encore que lorsque M. de Lesseps s'embarqua, en no-
vembre dernier, à Trieste pour Constantinople, le paquebot
du Lloyd autrichien qui le portait reçut du gouvernement
l'ordre d'arborer au grand mât, en l'honneur de l'illustre
passager, le pavillon national, comme si un archiduc se fût
trouvé à bord. La haute position qu'occupe M. de Negrelli à
la tête des ingénieurs de l'Empire donne également à ses
travaux et à ses publications une grande autorité morale et
implique l'adhésion de son gouvernement à tout ce qu'il fait,
à tout ce qu'il écrit en faveur du canal.
» Constatons ces faits et félicitons-nous que l'Europe con-
tinentale s'accorde ainsi sur le principe de l'une des plus
grandes et des plus belles entreprises qui doivent honorer
notre siècle. » E. Roux.
Nous remercions M. E. Roux de la sympathie si intelli-
gente et si vive qu'il nous montre, et nous partageons son
opinion sur l'attitude du gouvernement autrichien.
La Gazette de Lyon du 17 juin donne la première partie
du travail de M. Puy-Ségur sur l'île Périm, tel que l'a publié
l'Univers. Nos lecteurs connaissent ce travail par l'extrait que
nous avons donné dans notre dernier numéro, en insistant
sur ce qui regarde spécialement le canal de Suez.
Le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, Saint-
Etienne, reproduit en partie l'article du Constitutionnel qui
se trouvait tout entier dans notre dernier numéro.
Le Nouvelliste de Marseille du 29 juin, en reproduisant
notre article du 25 sur le voyage de M. de Lesseps, l'accom-
pagne des réflexions suivantes :
« Nous publions volontiers, dit le Nouvelliste, la note du
Journal l'Isthme de Suez sur le voyage de M. de Lesseps en
Angleterre, après le rejet de la proposition Roebuck. Nous y
voyons que cet intrépide missionnaire de la civilisation a
reçu un accueil distingué dans toutes les classes du peuple,
et que le projet auquel il a attaché son nom gagne tous les
jours de nouveaux partisans. Nous félicitons moins M. de Les-
seps des conversions qu'il opère que la Grande-Bretagne, qui
a besoin, pour se réhabiliter dans l'opinion, de revenir com-
plètement à l'appréciation exacte de la grande entreprise
qu'il a conçue.
» Toutefois, nous n'attachons pas à cette recrudescence
d'adhésions en Angleterre plus de portée qu'elle n'en a réelle-
ment. Nous sommes sans doute satisfait de voir l'accord s'é-
tablir sur une question aussi considérable; mais nous restons
convaincu que le percement de l'isthme de Suez ne dépend
pas du bon plaisir de l'Angleterre, et que ce travail s'exécu-
tera avec son consentement ou malgré son opposition.
» Ainsi donc ne nous occupons pas trop de ce que pense
l' Angleterre du percement de l'isthme de Suez, puisque son
opposition disparaîtra dès que les gouvernements l'exigeront,
et puisque, dans tous les cas, elle n'empêchera pas l'œuvre
de s'accomplir.
» Nous comptons beaucoup plus sur la persévérance de
M. de Lesseps que sur l'acquiescement de l'Angleterre, et
nous voyons avec plaisir que, pendant que l'on discute et que
l'on rejette les motions présentées au Parlement, les travaux
préparatoires continuent en Egypte, en vue de l'exécution pro-
chaine du projet intégral. » BLANCHARD.
Le Sémaphore de Marseille du 17 juin apprécie le vote qui
a rejeté la motion de M. Roebuck, et il rappelle que la Tur-
quie est sons la pression de l'Angleterre; puis il ajoute :
Il Dans cet état de choses , reste à savoir si l'on peut exécu-
ter le percement de l'isthme de Suez sans l'autorisation de la
Turquie, et malgré l'opposition aujourd'hui avouée de l'An-
gleterre.
» Tel est le nouvel aspect sous lequel se présente la ques-
tion de l'isthme de Suez.
» A ce sujet, on a rappelé très à propos la ligne de con-
duite que l'Angleterre a lenue quand il s'est agi de faire le
chemin de fer d'Alexandrie à Suez. A cette époque, elle n'hési-
tait pas à soutenir que le Vice-roi d'Egypte n'était pas astreint
à rapporter un firman d'autorisation de la Porte pour l'exé-
cution des grands travaux d'utilité publique; que la construc-
tion d'un chemin de fer rentrait dans l'ordre des faits d'admi-
nistration intérieure dont le Vice-roi était l'arbitre souverain.
;> Ce raisonnement peut s'appliquer au canal de Suez et ce
ne serait pas à l'Angleterre qu'il conviendrait d'en contester
aujourd'hui la justesse. En dépouillant d'ailleurs le projet de
M. de Lesseps de tout caractère politique pour le réduire à une
simple entreprise privée, nous ne voyons pas comment l'An-
gleterre et même la Turquie pourraient s'y prendre pour en
empêcher l'exécution. Comme on le pense bien, nous nous
bornons à poser ici une simple question de droit internatio-
nal, et nous n'admettons pas l'intervention de la force. En se
plaçant à ce dernier point de vue, il resterait encore à exa-
miner jusqu'à quel point les autres puissances maritimes con-
sentiraient à rester spectatrices d'une violence qui atteindrait
les intérêts généraux du commerce et de la civilisation du
monde bien plus encore que ceux de l'Egypte.
» Quoi qu'il puisse advenir, bien évidemment l'entreprise
du percement de l'isthme de Suez est entrée dans une phase
nouvelle; et pour y donner suite, il faut nécessairement ad-
mettre qu'elle peut être exécutée sans l'autorisation de la Tur-
quie et en dépit de la résistance du gouvernement anglais. »
J. A. MARQUIS.
Le Moniteur industriel du 24 juin commence ainsi un pre-
mier article intitulé :
« La situation telle que l'a faite la discussion du 1er juin
à la Chambre des Communes.
» En considérant sans préoccupation les circonstances du
débat du 1er juin sur le canal de Suez, et l'attitude qu'y a prise
officiellement le cabinet Derby, il est évident que la Turquie
est plus que jamais autorisée à prendre un parti, et que les
entrepreneurs du canal peuvent en toute sécurité procéder à
l'exécution de leur œuvre. «
M. P. B-s Darnis montre ensuite que le cabinet Derby a
besoin absolument de s'appuyer sur les membres du Parle-
ment qui ont voté pour le canal de Suez, et il conclut en ces
termes :
« Il y a donc là une force impérieuse qui ne permet point
au cabinet anglais de s'opposer ouvertement à la mise en
œuvre du canal, et qui lui conseille avec autorité de cesser de
braver le vœu public et en Europe et en Angleterre. C'est
pour cela que nous n'hésitons pas à penser que le gouverne-
ment britannique lui-même se sentirait allégé d'un grand
poids, si, par l'exécution des plans arrêtés, les concession-
naires du canal marchaient sans plus de retard vers l'achève-
» Nous enregistrons avec empressement cette déclaration
d'une feuille semi-officielle, et nous aimons à constater que,
si le gouvernement autrichien est en dissidence avec le gou-
vernement français sur d'autres points, il ne déserte pas
toutefois l'opinion qu'il a exprimée dans plusieurs circon-
stances en faveur du projet de l'honorable M. de Lesseps. On
ne doit pns avoir oublié que M. de Bruck, ministre des
finances, n'hésitant pas à s'engager publiquement, présidait
à Vienne un banquet où il portait et développait avec chaleur
un toast au succès du futur canal de Suez. On doit se souve-
nir encore que lorsque M. de Lesseps s'embarqua, en no-
vembre dernier, à Trieste pour Constantinople, le paquebot
du Lloyd autrichien qui le portait reçut du gouvernement
l'ordre d'arborer au grand mât, en l'honneur de l'illustre
passager, le pavillon national, comme si un archiduc se fût
trouvé à bord. La haute position qu'occupe M. de Negrelli à
la tête des ingénieurs de l'Empire donne également à ses
travaux et à ses publications une grande autorité morale et
implique l'adhésion de son gouvernement à tout ce qu'il fait,
à tout ce qu'il écrit en faveur du canal.
» Constatons ces faits et félicitons-nous que l'Europe con-
tinentale s'accorde ainsi sur le principe de l'une des plus
grandes et des plus belles entreprises qui doivent honorer
notre siècle. » E. Roux.
Nous remercions M. E. Roux de la sympathie si intelli-
gente et si vive qu'il nous montre, et nous partageons son
opinion sur l'attitude du gouvernement autrichien.
La Gazette de Lyon du 17 juin donne la première partie
du travail de M. Puy-Ségur sur l'île Périm, tel que l'a publié
l'Univers. Nos lecteurs connaissent ce travail par l'extrait que
nous avons donné dans notre dernier numéro, en insistant
sur ce qui regarde spécialement le canal de Suez.
Le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, Saint-
Etienne, reproduit en partie l'article du Constitutionnel qui
se trouvait tout entier dans notre dernier numéro.
Le Nouvelliste de Marseille du 29 juin, en reproduisant
notre article du 25 sur le voyage de M. de Lesseps, l'accom-
pagne des réflexions suivantes :
« Nous publions volontiers, dit le Nouvelliste, la note du
Journal l'Isthme de Suez sur le voyage de M. de Lesseps en
Angleterre, après le rejet de la proposition Roebuck. Nous y
voyons que cet intrépide missionnaire de la civilisation a
reçu un accueil distingué dans toutes les classes du peuple,
et que le projet auquel il a attaché son nom gagne tous les
jours de nouveaux partisans. Nous félicitons moins M. de Les-
seps des conversions qu'il opère que la Grande-Bretagne, qui
a besoin, pour se réhabiliter dans l'opinion, de revenir com-
plètement à l'appréciation exacte de la grande entreprise
qu'il a conçue.
» Toutefois, nous n'attachons pas à cette recrudescence
d'adhésions en Angleterre plus de portée qu'elle n'en a réelle-
ment. Nous sommes sans doute satisfait de voir l'accord s'é-
tablir sur une question aussi considérable; mais nous restons
convaincu que le percement de l'isthme de Suez ne dépend
pas du bon plaisir de l'Angleterre, et que ce travail s'exécu-
tera avec son consentement ou malgré son opposition.
» Ainsi donc ne nous occupons pas trop de ce que pense
l' Angleterre du percement de l'isthme de Suez, puisque son
opposition disparaîtra dès que les gouvernements l'exigeront,
et puisque, dans tous les cas, elle n'empêchera pas l'œuvre
de s'accomplir.
» Nous comptons beaucoup plus sur la persévérance de
M. de Lesseps que sur l'acquiescement de l'Angleterre, et
nous voyons avec plaisir que, pendant que l'on discute et que
l'on rejette les motions présentées au Parlement, les travaux
préparatoires continuent en Egypte, en vue de l'exécution pro-
chaine du projet intégral. » BLANCHARD.
Le Sémaphore de Marseille du 17 juin apprécie le vote qui
a rejeté la motion de M. Roebuck, et il rappelle que la Tur-
quie est sons la pression de l'Angleterre; puis il ajoute :
Il Dans cet état de choses , reste à savoir si l'on peut exécu-
ter le percement de l'isthme de Suez sans l'autorisation de la
Turquie, et malgré l'opposition aujourd'hui avouée de l'An-
gleterre.
» Tel est le nouvel aspect sous lequel se présente la ques-
tion de l'isthme de Suez.
» A ce sujet, on a rappelé très à propos la ligne de con-
duite que l'Angleterre a lenue quand il s'est agi de faire le
chemin de fer d'Alexandrie à Suez. A cette époque, elle n'hési-
tait pas à soutenir que le Vice-roi d'Egypte n'était pas astreint
à rapporter un firman d'autorisation de la Porte pour l'exé-
cution des grands travaux d'utilité publique; que la construc-
tion d'un chemin de fer rentrait dans l'ordre des faits d'admi-
nistration intérieure dont le Vice-roi était l'arbitre souverain.
;> Ce raisonnement peut s'appliquer au canal de Suez et ce
ne serait pas à l'Angleterre qu'il conviendrait d'en contester
aujourd'hui la justesse. En dépouillant d'ailleurs le projet de
M. de Lesseps de tout caractère politique pour le réduire à une
simple entreprise privée, nous ne voyons pas comment l'An-
gleterre et même la Turquie pourraient s'y prendre pour en
empêcher l'exécution. Comme on le pense bien, nous nous
bornons à poser ici une simple question de droit internatio-
nal, et nous n'admettons pas l'intervention de la force. En se
plaçant à ce dernier point de vue, il resterait encore à exa-
miner jusqu'à quel point les autres puissances maritimes con-
sentiraient à rester spectatrices d'une violence qui atteindrait
les intérêts généraux du commerce et de la civilisation du
monde bien plus encore que ceux de l'Egypte.
» Quoi qu'il puisse advenir, bien évidemment l'entreprise
du percement de l'isthme de Suez est entrée dans une phase
nouvelle; et pour y donner suite, il faut nécessairement ad-
mettre qu'elle peut être exécutée sans l'autorisation de la Tur-
quie et en dépit de la résistance du gouvernement anglais. »
J. A. MARQUIS.
Le Moniteur industriel du 24 juin commence ainsi un pre-
mier article intitulé :
« La situation telle que l'a faite la discussion du 1er juin
à la Chambre des Communes.
» En considérant sans préoccupation les circonstances du
débat du 1er juin sur le canal de Suez, et l'attitude qu'y a prise
officiellement le cabinet Derby, il est évident que la Turquie
est plus que jamais autorisée à prendre un parti, et que les
entrepreneurs du canal peuvent en toute sécurité procéder à
l'exécution de leur œuvre. «
M. P. B-s Darnis montre ensuite que le cabinet Derby a
besoin absolument de s'appuyer sur les membres du Parle-
ment qui ont voté pour le canal de Suez, et il conclut en ces
termes :
« Il y a donc là une force impérieuse qui ne permet point
au cabinet anglais de s'opposer ouvertement à la mise en
œuvre du canal, et qui lui conseille avec autorité de cesser de
braver le vœu public et en Europe et en Angleterre. C'est
pour cela que nous n'hésitons pas à penser que le gouverne-
ment britannique lui-même se sentirait allégé d'un grand
poids, si, par l'exécution des plans arrêtés, les concession-
naires du canal marchaient sans plus de retard vers l'achève-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 20/24
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6203096h/f20.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6203096h/f20.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6203096h/f20.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6203096h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6203096h
Facebook
Twitter