Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1858 25 juillet 1858
Description : 1858/07/25 (A3,N51). 1858/07/25 (A3,N51).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203097x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
380 L'ISTHME DE SUEZ, DIMANCHE 25 JUILLET.
le truchement et la doublure de lord Palmerston lui-même. Il
l'a d'ailleurs très-nettement avoué en se déclarant « obligé de
v continuer la politique adoptée par ses prédécesseurs. »
» Seulement nous devons faire remarquer de nouveau que
le zèle de M. Fitzgerald l'a entraîné trop loin, et que son su-
périeur à la Chambre, M. Disraeli, a dû singulièrement mo-
difier, pour obtenir le vote, les ardeurs indiscrètes et témé-
raires de son subordonné. On se rappelle en effet que, d'après
le chancelier de l'Echiquier, le ministère Derby n'a point en-
core sur le canal de Suez d'opinion arrêtée. Il doit travailler
à s'en faire une. Il y a loin de là à l'hostilité absolue et pré-
conçue de M. Fitzgerald. »
Suit une réfutation très-développée des opinions de M. Fitz-
gerald, dont nous avons donné le discours entier dans notre
numéro du 10 juin.
Le Moniteur industriel reproduit ensuite l'article du Moni-
leur de la Flotte intitulé : Les journaux anglais et M. Ste-
phenson. Nous en avons parlé nous-mêmes dans notre dernier
numéro.
Le Monitexir industriel du 15 juillet rend compte dans un
premier article de l'ovation faite à M. Ferd. de Lesseps quand
il a débarqué à Alexandrie.
Sous ce titre : De l'agitation musulmane en Asie, M. P. B-s
Darnis apprécie les événements déplorables de Djeddah, et
voici comment se termine son article :
« Ces événements sont donc de ceux dont il faut attentive-
ment mesurer la profondeur et la portée avant de s'y engager
trop avant; mais dans tous les cas, ils prouvent bien triste-
ment dans quelle fausse voie la politique anglaise s'est jetée,
en voulant isoler de l'Europe, à son profit, ces populations
barbares et violentes. Ce n'est pas trop du contact de toute la
civilisation, ce n'est pas trop de tous les frottements et de
toutes les séductions du commerce, pour adoucir et attirer
dans la communauté des intérêts humains ces peuplades fé-
roces et indomptées dans leurs déserts. Si l'isthme de Suez
était percé, l'Angleterre et la France en recueilleraient immé-
diatement les avantages; la Turquie n'aurait point eu proba-
blement à subir cet immense embarras; car elle aurait pu en-
voyer dans la mer Rouge ses flottes et ses renforts pour con-
tenir par l'aspect et l'intervention du pavillon du prophète,
ces tribus sans frein et sans lumières. On va lui demander sa-
tisfaction aujourd'hui? Que pourra-t-elle faire? Qu'on lui ou-
vre l'isthme de Suez, et alors à coup sur elle pourra répondre,
et elle sera responsable légitimement de la police de ses côtes
arabiques. Après l'insurrection de l'Inde, les sanglantes scènes
de Djeddah sont un nouveau coup de tocsin qui avertit l'An-
gleterre de ses erreurs et de ses fautes. » P. B-s DAR.YIS.
Le Moniteur industriel donne ensuite et commente la lettre
de la Société géographique de Russie à M. Ferd. de Lesseps.
Nos lecteurs connaissent cette lettre que nous avons publiée
dans notre dernier numéro. Il cite aussi, dans la fin du rap-
port de M. le colonel Ménabréa, sur le percement des Alpes,
le passage relatif au canal de Suez.
Sous ce titre : L'avenir ifnancier du canal de Suez, M. P.
B-s Darnis reproduit notre traduction de l'article de la Ga-
zette de Trieste, et il en montre toute la portée par les ré-
flexions qu'il y joint.
Le Moniteur industriel traduit encore du Times une longue
lettre de M. Edouard Wilson sur les lacunes et les lenteurs
du service postal de l'Australie. Ces plaintes trop justifiées
sont un argument de plus en faveur du canal de Suez. Enfin
le Moniteur industriel reproduit l'article du Moniteur de la
Flotte, dont nous donnons nous-mêmes une partie : Lord Pal-
merston blâmé pour l'envoi des troupes dans les Indes.
Le Courrier de Paris du Il juillet reproduit la lettre pu-
bliée par nous de la Société géographique de Russie, et il la
fait précéder des réflexions suivantes :
« Malgré l'opposition systématique des hommes d'État
d'Angleterre, la question de l'isthme de Suez continue à mar-
cher vers sa réalisation, au milieu des sympathies de tous les
esprits intelligents. M. Ferd. de Lesseps vient de recevoir de
la Société impériale géographique de Russie la lettre sui-
vante : »
Suit la lettre que nos lecteurs connaissent.
Le Courrier de Paris rappelle aussi le mémoire de M. Du-
ran y Baz couronné par la Société économique de Barcelone,
et le passage du mémoire de M. Ménabréa sur le percement
des Alpes. Puis le Courrier de Paris ajoute :
« Répétons-le avec M. Ménabréa, le canal de l'isthme de
Suez se fera nécessairement, malgré les obstacles que l'on
oppose à cette œuvre grandiose. Le canal marquera le dix-neu-
vième siècle, comme la conquête de l'Amérique illustra le
quinzième , et les Indes rapprochées de l'Europe de plus de
deux mille lieues ne sont pas pour la civilisation une moin-
dre conquête que la découverte d'un nouveau monde. »
E. GLORIEUX
La Patrie du 2 juillet publiait l'article suivant :
u On sait que l'Angleterre ne laisse échapper aucune occa-
sion d'étendre de plus en plus son influence en Egypte. Nous
trouvons à ce sujet dans une correspondance d'Alexandrie,
que nous communique l'agence Bullier, une nouvelle qui ne
manque pas d'importance :
« J'apprends d'une source certaine qu'une Compagnie an-
» glaise a fait offrir au Vice-roi d'Egypte de lui prêter deux
n millions de livres sterlings au faux de 60/0, avecrembourse-
» ment dans six ans. Cette Compagnie demande pour garantie
>' de cet emprunt de 50 millions de francs, le chemin de fer
» d'Alexandrie au Caire. On aurait, si je suis bien informé,
accepté ces conditions ; reste à faire approuver le firman par
» le Sultan. «
,1 Nous ne doutons pas que l'Angleterre n'obtienne l'appro-
bation de la Porte, comme elle l'a précédemment obtenue
pour l'exécution du chemin de fer. Nous ne doutons pas sur-
tout que l'Angleterre , à défaut de cette autorisation, ne passe
outre, et qu'elle ne prouve au Pacha d'Egypte qu'il est dans la
plénitude de son droit en affectant le chemin de fer à la ga-
rantie d'un emprunt. Ce qu'il y a de plus certain, c'est que,
jusqu'à parfait remboursement, le chemin de fer de Suez à
Alexandrie deviendrait une propriété anglaise, et que plus
complet serait le monopole de l'Angleterre sur cette voie de
communication, plus grande aussi serait sa résistance auq)er-
cement de l'isthme de Suez. C'est ainsi que l'Angleterre, si la
nouvelle que nous rapportons se confirme , aurait fait un pas
nouveau dans l'accomplissement de ses desseins sur l'E-
gypte. » — Louis BELLET.
Nous avons déjà dit plus haut que cette nouvelle de l'em-
prunt égyptien était fausse, et qu'elle a été démentie.
La Patrie du 19 juillet la dément elle-même en ces termes :
« Les nouvelles apportées d'Alexandrie par le dernier
paquebot donnent l'assurance que le gouvernement d'Egypte
aurait renoncé à son projet d'emprunt de 50 millions à une
compagnie anglaise. Les observations des représentants des
puissances au Caire n'ont pas peu contribué à faire revenir
le gouvernement sur ses intentions; il a compris tout ce qu'il
y avait de gravité, non-seulement pour les intérêts de l'Egypte,
mais encore pour ceux de la plupart des Etats de l'Europe,
dans l'abandon consenti , même temporairement et à titre de
le truchement et la doublure de lord Palmerston lui-même. Il
l'a d'ailleurs très-nettement avoué en se déclarant « obligé de
v continuer la politique adoptée par ses prédécesseurs. »
» Seulement nous devons faire remarquer de nouveau que
le zèle de M. Fitzgerald l'a entraîné trop loin, et que son su-
périeur à la Chambre, M. Disraeli, a dû singulièrement mo-
difier, pour obtenir le vote, les ardeurs indiscrètes et témé-
raires de son subordonné. On se rappelle en effet que, d'après
le chancelier de l'Echiquier, le ministère Derby n'a point en-
core sur le canal de Suez d'opinion arrêtée. Il doit travailler
à s'en faire une. Il y a loin de là à l'hostilité absolue et pré-
conçue de M. Fitzgerald. »
Suit une réfutation très-développée des opinions de M. Fitz-
gerald, dont nous avons donné le discours entier dans notre
numéro du 10 juin.
Le Moniteur industriel reproduit ensuite l'article du Moni-
leur de la Flotte intitulé : Les journaux anglais et M. Ste-
phenson. Nous en avons parlé nous-mêmes dans notre dernier
numéro.
Le Monitexir industriel du 15 juillet rend compte dans un
premier article de l'ovation faite à M. Ferd. de Lesseps quand
il a débarqué à Alexandrie.
Sous ce titre : De l'agitation musulmane en Asie, M. P. B-s
Darnis apprécie les événements déplorables de Djeddah, et
voici comment se termine son article :
« Ces événements sont donc de ceux dont il faut attentive-
ment mesurer la profondeur et la portée avant de s'y engager
trop avant; mais dans tous les cas, ils prouvent bien triste-
ment dans quelle fausse voie la politique anglaise s'est jetée,
en voulant isoler de l'Europe, à son profit, ces populations
barbares et violentes. Ce n'est pas trop du contact de toute la
civilisation, ce n'est pas trop de tous les frottements et de
toutes les séductions du commerce, pour adoucir et attirer
dans la communauté des intérêts humains ces peuplades fé-
roces et indomptées dans leurs déserts. Si l'isthme de Suez
était percé, l'Angleterre et la France en recueilleraient immé-
diatement les avantages; la Turquie n'aurait point eu proba-
blement à subir cet immense embarras; car elle aurait pu en-
voyer dans la mer Rouge ses flottes et ses renforts pour con-
tenir par l'aspect et l'intervention du pavillon du prophète,
ces tribus sans frein et sans lumières. On va lui demander sa-
tisfaction aujourd'hui? Que pourra-t-elle faire? Qu'on lui ou-
vre l'isthme de Suez, et alors à coup sur elle pourra répondre,
et elle sera responsable légitimement de la police de ses côtes
arabiques. Après l'insurrection de l'Inde, les sanglantes scènes
de Djeddah sont un nouveau coup de tocsin qui avertit l'An-
gleterre de ses erreurs et de ses fautes. » P. B-s DAR.YIS.
Le Moniteur industriel donne ensuite et commente la lettre
de la Société géographique de Russie à M. Ferd. de Lesseps.
Nos lecteurs connaissent cette lettre que nous avons publiée
dans notre dernier numéro. Il cite aussi, dans la fin du rap-
port de M. le colonel Ménabréa, sur le percement des Alpes,
le passage relatif au canal de Suez.
Sous ce titre : L'avenir ifnancier du canal de Suez, M. P.
B-s Darnis reproduit notre traduction de l'article de la Ga-
zette de Trieste, et il en montre toute la portée par les ré-
flexions qu'il y joint.
Le Moniteur industriel traduit encore du Times une longue
lettre de M. Edouard Wilson sur les lacunes et les lenteurs
du service postal de l'Australie. Ces plaintes trop justifiées
sont un argument de plus en faveur du canal de Suez. Enfin
le Moniteur industriel reproduit l'article du Moniteur de la
Flotte, dont nous donnons nous-mêmes une partie : Lord Pal-
merston blâmé pour l'envoi des troupes dans les Indes.
Le Courrier de Paris du Il juillet reproduit la lettre pu-
bliée par nous de la Société géographique de Russie, et il la
fait précéder des réflexions suivantes :
« Malgré l'opposition systématique des hommes d'État
d'Angleterre, la question de l'isthme de Suez continue à mar-
cher vers sa réalisation, au milieu des sympathies de tous les
esprits intelligents. M. Ferd. de Lesseps vient de recevoir de
la Société impériale géographique de Russie la lettre sui-
vante : »
Suit la lettre que nos lecteurs connaissent.
Le Courrier de Paris rappelle aussi le mémoire de M. Du-
ran y Baz couronné par la Société économique de Barcelone,
et le passage du mémoire de M. Ménabréa sur le percement
des Alpes. Puis le Courrier de Paris ajoute :
« Répétons-le avec M. Ménabréa, le canal de l'isthme de
Suez se fera nécessairement, malgré les obstacles que l'on
oppose à cette œuvre grandiose. Le canal marquera le dix-neu-
vième siècle, comme la conquête de l'Amérique illustra le
quinzième , et les Indes rapprochées de l'Europe de plus de
deux mille lieues ne sont pas pour la civilisation une moin-
dre conquête que la découverte d'un nouveau monde. »
E. GLORIEUX
La Patrie du 2 juillet publiait l'article suivant :
u On sait que l'Angleterre ne laisse échapper aucune occa-
sion d'étendre de plus en plus son influence en Egypte. Nous
trouvons à ce sujet dans une correspondance d'Alexandrie,
que nous communique l'agence Bullier, une nouvelle qui ne
manque pas d'importance :
« J'apprends d'une source certaine qu'une Compagnie an-
» glaise a fait offrir au Vice-roi d'Egypte de lui prêter deux
n millions de livres sterlings au faux de 60/0, avecrembourse-
» ment dans six ans. Cette Compagnie demande pour garantie
>' de cet emprunt de 50 millions de francs, le chemin de fer
» d'Alexandrie au Caire. On aurait, si je suis bien informé,
accepté ces conditions ; reste à faire approuver le firman par
» le Sultan. «
,1 Nous ne doutons pas que l'Angleterre n'obtienne l'appro-
bation de la Porte, comme elle l'a précédemment obtenue
pour l'exécution du chemin de fer. Nous ne doutons pas sur-
tout que l'Angleterre , à défaut de cette autorisation, ne passe
outre, et qu'elle ne prouve au Pacha d'Egypte qu'il est dans la
plénitude de son droit en affectant le chemin de fer à la ga-
rantie d'un emprunt. Ce qu'il y a de plus certain, c'est que,
jusqu'à parfait remboursement, le chemin de fer de Suez à
Alexandrie deviendrait une propriété anglaise, et que plus
complet serait le monopole de l'Angleterre sur cette voie de
communication, plus grande aussi serait sa résistance auq)er-
cement de l'isthme de Suez. C'est ainsi que l'Angleterre, si la
nouvelle que nous rapportons se confirme , aurait fait un pas
nouveau dans l'accomplissement de ses desseins sur l'E-
gypte. » — Louis BELLET.
Nous avons déjà dit plus haut que cette nouvelle de l'em-
prunt égyptien était fausse, et qu'elle a été démentie.
La Patrie du 19 juillet la dément elle-même en ces termes :
« Les nouvelles apportées d'Alexandrie par le dernier
paquebot donnent l'assurance que le gouvernement d'Egypte
aurait renoncé à son projet d'emprunt de 50 millions à une
compagnie anglaise. Les observations des représentants des
puissances au Caire n'ont pas peu contribué à faire revenir
le gouvernement sur ses intentions; il a compris tout ce qu'il
y avait de gravité, non-seulement pour les intérêts de l'Egypte,
mais encore pour ceux de la plupart des Etats de l'Europe,
dans l'abandon consenti , même temporairement et à titre de
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.88%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.88%.
- Collections numériques similaires Bibliothèques d'Orient Bibliothèques d'Orient /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BbLevt0"Collections de l’École nationale des ponts et chaussées Collections de l’École nationale des ponts et chaussées /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPC000"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 20/24
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6203097x/f20.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6203097x/f20.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6203097x/f20.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6203097x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6203097x
Facebook
Twitter