Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juin 1858 25 juin 1858
Description : 1858/06/25 (A3,N49). 1858/06/25 (A3,N49).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030953
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
314 L'ISTHME DE SUEZ, VENDREDI 25 JUIN.
toute regrettable qu'en soit l'issue, la discussion renferme la
signification et la portée du vote de la majorité. Elle a voulu
donner au cabinet le temps de se recueillir et probablement
de se réformer. C'est du moins en ce sens que le chancelier
de l'Échiquier a très-explicitement expliqué et sollicité ce vote. »
P. B—s DARNIS.
Voici l'analyse que le Moniteur de la flotte du 6 juin
donne de la discussion sur le canal de Suez dans le
Parlement anglais :
Nous avons sous les yeux la discussion tout entière qui
vient d'avoir lieu dans le Parlement anglais sur le canal de
Suez. Elle ne remplit pas moins de huit colonnes du Times
en caractères microscopiques, et l'on sait ce que c'est qu'une
colonne du Times! La motion de M. Roebnck a été repous-
sée, ainsi que nous l'avons dit, par 290 voix contre 62. Nous
avions espéré mieux du Parlement; mais en voyant quels sont
les orateurs et les hommes d'Etat qui se sont prononcés pour
la justice et la vérité , nous nous rassurons et nous trouvons ,
malgré nos regrets, que la question du canal de Suez vient de
faire un progrès considérable.
:) Noqs ne pouvons donner dans ioute leur étendue les dis-
cours qui ont été prononcés, bien que nous eussions aimé à
reproduire ceux de MM. Roebuck, Milner Gibson et Bright,
qui ont parlé au nom du parti radical; celui de M. Gladstone,
qui a parlé au nom des successeurs de Robert Peel, et celui
de lord John Russell, qui a représenté les libéraux, sans
parler de toutes les autres nuances que révèle le vote. Nous
serions aussi très-aise de pouvoir citpr les nobles paroles par
lesquelles lord Haddo, fils de lord Aberdeen, a défendu le
Vice-roi d'Egypte. Mais l'espace nous manque, du moins au-
jourd'hui, et nous ne pouvons que donner ici une idée géné-
rale de la discussion, et la caractériser dans ses principaux
traits.
» On voit par les noms que nous venons de citer quels ont
été les défenseurs et les avocats de la bonne cause. Ses adver-
saires principaux ont été lord Palmerston , comme on devait
s'y attendre; M. Disraeli, qui en arrivant au pouvoir a pris
les opinions de son prédécesseur, bien que ce soit un assez
pauvre héritage; M. Fitzgerald, le sous-secrétaire d'Etat pour
les affaires étrangères ; M. Stephenson , qui est venu renou-
veler ses déplorables assertions, et enfin M. Drumaaond, que
nous sommes fâché de voir dans cette compagnie qui n'est pas
la sienne.
» Les déclarations de lord Palmerston sont connues, puis-
qu'elles sont la répétition de celles qu'il a faites à plusieurs re-
prises depuis un an ; mais il y a ajouté quelque chose, et il a
voulu cette fois persuader à la Chambre des Communes que
la Porte ottomane était aussi opposée à l'ouverture de l'isthme
de Suez qu'il pouvait l'être lui-même. Nos lecteurs savent ce
qu'ils doiveBt penser de cette étrange affirmation, et les détails
que nous donnions ces jours derniers sur le bon vouloir de la
Porte, constaté officiellement, nous dispense de démentir for-
mellement l'opinion du noble vicomte.
« M. Disraëli a cru devoir renchérir encore sur l'ex-Pre-
mier qu'il remplace; et il a prétendu que non-seulement la
Porte était contraire à l'ouverture de l'isthme de Suez, mais
que l'Autriche n'en voulait pas davantage. Il a même ajouté
que la France n'avait pas exprimé sa sympathie , et qu'ainsi
ce projet repoussé par l'Angleterre n'avait l'assentiment d'au.
cune puissance de premier ordre. Après les discours de
de Bruck et de Toggenburg, à Trieste et à Vienne, après
ff^.iëyÉ^ÎHirs de M. de Czœrnig, et après nos Conseils généraux
;",. et Cambres de commerce, les assertions de M. Disraëli
valent à peine qu'on les signale à la sévérité du public. Elles
sont d'une audace qui mériterait peut-être un autre nom.
» Mais voici qui est plus fort encore que M. Disraëli et que
lord Palmerston : c'est le discours de M. Stephenson , qui ne
pouvait manquer à cette croisade dont la vérité ne fait pas les
frais.
» M. Stephenson est venu répéter ce qu'il avait déjà dit
sur l'impossibilité technique du canal, et avec un aplomb ad-
mirable il a essayé de démontrer que les deux mers étant de
niveau, le canal ne peut pas se faire. On dirait vraiment que
M. Stephenson ignore la réponse qui lui a été faite par M. Pleocapa et la Commission internationale, les réponses de
M. Conrad, président de cette Commission, et la réponse que
ces jours-ci encore lui faisait M. le baron Charles Dupin au
nom de l'Institut impérial de France.
» M. Stephenson ne répond pas aux ingénieurs ses con-
frères, sans doute parce que ce sont des juges compétents et
assez redoutables; mais il vient complaisamment étaler ses
erreurs devant la Chambre des Communes, et il fait parade
de la science qu'il n'a pas devant des auditeurs qui ne peu-
vent lui opposer aucune réfutation. C'est beaucoup plus facile,
si ce n'est pas plus honorable. On abuse la Chambre des
Communes, tout en se faisant la risée des ingénieurs de l'Eu-
rope.
» Il faut le redire, M. Stephenson, le fils du célèbre ingé-
nieur qui a fondé ce grand nom, n'a fait dans sa vie que des
chemins de fer; il n'a jamais fait de canaux. De plus , il n'a
point vu, malgré ce qu'il donne à entendre, le terrain que
doit traverser le canal; il n'a vu que l'Ouadée-Toumilat , il
n'a pas fait la moindre étude sur les rades de Suez et de Pé-
luse. Mais qu'importe à M. Stephenson? Il n'en viendra pas
moins, à l'abri du grand nom qu'il porte, tromper la Chambre
par des assertions qu'il n'oserait pas soutenir devant ses
pairs.
» Mais voici qui est plus grave :
» La véracité de MM. Disraëli et Palmerston empêche sans
doute M. Stephenson de dormir, et il sent le besoin de se
mettre à la hauteur de ses patrons. Il est donc venu dire en
plein Parlement que M. Rendel n'avait pas signé le rapport
de la Commission internationale, et que M. MacClean, autre
ingénieur anglais, qui est membre aussi de la Commission, ne
croyait pas que le canal fût praticable. Or, ces deux asser-
tions sont purement et simplement contraires à,la vérité. En
fait, M. Mac Clean a signé le rapport de la Commission inter-
nationale et le rapport sommaire à S. A. le Vice-roi, qui dé-
clarent le canal de Suez une œuvre facile. M. Ilendel a donné
son approbation et sa signature au rapport de la Commission,
comme M. Stephenson aurait pu l'apprendre de M. Charles
Manby, son associé et un des secrétaires de la Commission
internationale.
» Comment appeler des assertions d'un tel genre autrement
que du nom de mensonges ! Il nous en coûte de prononcer un
tel mot; mais il est le seul que nous puissions employer; et
s'il blesse M. Stephenson, il faut bien qu'il se dise que c'est
lui qui a d'abord blessé la vérité; ce n'est qu'une juste re-
présaille.
» Après M. Stephenson, il nous reste à peine quelque place
pour parler de M. Fitzgerald et de son discours, que M. Roe-
buck a réfuté avec une vivacité rare et un bonheur d'expres-
sion dont le sous-secrétaire d'État a dû se sentir peu satisfait.
M. Roebuck a traité M. Fitzgerald d'astucieux irlandais ; et
nous croyons que cette épithète est aussi peu flatteuse que si
l'on parlait chez nous d'un jourbe gascon. Le discours de
M. Fitzgerald avait choqué vivement M. Roebuck, qui le trou-
toute regrettable qu'en soit l'issue, la discussion renferme la
signification et la portée du vote de la majorité. Elle a voulu
donner au cabinet le temps de se recueillir et probablement
de se réformer. C'est du moins en ce sens que le chancelier
de l'Échiquier a très-explicitement expliqué et sollicité ce vote. »
P. B—s DARNIS.
Voici l'analyse que le Moniteur de la flotte du 6 juin
donne de la discussion sur le canal de Suez dans le
Parlement anglais :
Nous avons sous les yeux la discussion tout entière qui
vient d'avoir lieu dans le Parlement anglais sur le canal de
Suez. Elle ne remplit pas moins de huit colonnes du Times
en caractères microscopiques, et l'on sait ce que c'est qu'une
colonne du Times! La motion de M. Roebnck a été repous-
sée, ainsi que nous l'avons dit, par 290 voix contre 62. Nous
avions espéré mieux du Parlement; mais en voyant quels sont
les orateurs et les hommes d'Etat qui se sont prononcés pour
la justice et la vérité , nous nous rassurons et nous trouvons ,
malgré nos regrets, que la question du canal de Suez vient de
faire un progrès considérable.
:) Noqs ne pouvons donner dans ioute leur étendue les dis-
cours qui ont été prononcés, bien que nous eussions aimé à
reproduire ceux de MM. Roebuck, Milner Gibson et Bright,
qui ont parlé au nom du parti radical; celui de M. Gladstone,
qui a parlé au nom des successeurs de Robert Peel, et celui
de lord John Russell, qui a représenté les libéraux, sans
parler de toutes les autres nuances que révèle le vote. Nous
serions aussi très-aise de pouvoir citpr les nobles paroles par
lesquelles lord Haddo, fils de lord Aberdeen, a défendu le
Vice-roi d'Egypte. Mais l'espace nous manque, du moins au-
jourd'hui, et nous ne pouvons que donner ici une idée géné-
rale de la discussion, et la caractériser dans ses principaux
traits.
» On voit par les noms que nous venons de citer quels ont
été les défenseurs et les avocats de la bonne cause. Ses adver-
saires principaux ont été lord Palmerston , comme on devait
s'y attendre; M. Disraeli, qui en arrivant au pouvoir a pris
les opinions de son prédécesseur, bien que ce soit un assez
pauvre héritage; M. Fitzgerald, le sous-secrétaire d'Etat pour
les affaires étrangères ; M. Stephenson , qui est venu renou-
veler ses déplorables assertions, et enfin M. Drumaaond, que
nous sommes fâché de voir dans cette compagnie qui n'est pas
la sienne.
» Les déclarations de lord Palmerston sont connues, puis-
qu'elles sont la répétition de celles qu'il a faites à plusieurs re-
prises depuis un an ; mais il y a ajouté quelque chose, et il a
voulu cette fois persuader à la Chambre des Communes que
la Porte ottomane était aussi opposée à l'ouverture de l'isthme
de Suez qu'il pouvait l'être lui-même. Nos lecteurs savent ce
qu'ils doiveBt penser de cette étrange affirmation, et les détails
que nous donnions ces jours derniers sur le bon vouloir de la
Porte, constaté officiellement, nous dispense de démentir for-
mellement l'opinion du noble vicomte.
« M. Disraëli a cru devoir renchérir encore sur l'ex-Pre-
mier qu'il remplace; et il a prétendu que non-seulement la
Porte était contraire à l'ouverture de l'isthme de Suez, mais
que l'Autriche n'en voulait pas davantage. Il a même ajouté
que la France n'avait pas exprimé sa sympathie , et qu'ainsi
ce projet repoussé par l'Angleterre n'avait l'assentiment d'au.
cune puissance de premier ordre. Après les discours de
de Bruck et de Toggenburg, à Trieste et à Vienne, après
ff^.iëyÉ^ÎHirs de M. de Czœrnig, et après nos Conseils généraux
;",. et Cambres de commerce, les assertions de M. Disraëli
valent à peine qu'on les signale à la sévérité du public. Elles
sont d'une audace qui mériterait peut-être un autre nom.
» Mais voici qui est plus fort encore que M. Disraëli et que
lord Palmerston : c'est le discours de M. Stephenson , qui ne
pouvait manquer à cette croisade dont la vérité ne fait pas les
frais.
» M. Stephenson est venu répéter ce qu'il avait déjà dit
sur l'impossibilité technique du canal, et avec un aplomb ad-
mirable il a essayé de démontrer que les deux mers étant de
niveau, le canal ne peut pas se faire. On dirait vraiment que
M. Stephenson ignore la réponse qui lui a été faite par M. P
M. Conrad, président de cette Commission, et la réponse que
ces jours-ci encore lui faisait M. le baron Charles Dupin au
nom de l'Institut impérial de France.
» M. Stephenson ne répond pas aux ingénieurs ses con-
frères, sans doute parce que ce sont des juges compétents et
assez redoutables; mais il vient complaisamment étaler ses
erreurs devant la Chambre des Communes, et il fait parade
de la science qu'il n'a pas devant des auditeurs qui ne peu-
vent lui opposer aucune réfutation. C'est beaucoup plus facile,
si ce n'est pas plus honorable. On abuse la Chambre des
Communes, tout en se faisant la risée des ingénieurs de l'Eu-
rope.
» Il faut le redire, M. Stephenson, le fils du célèbre ingé-
nieur qui a fondé ce grand nom, n'a fait dans sa vie que des
chemins de fer; il n'a jamais fait de canaux. De plus , il n'a
point vu, malgré ce qu'il donne à entendre, le terrain que
doit traverser le canal; il n'a vu que l'Ouadée-Toumilat , il
n'a pas fait la moindre étude sur les rades de Suez et de Pé-
luse. Mais qu'importe à M. Stephenson? Il n'en viendra pas
moins, à l'abri du grand nom qu'il porte, tromper la Chambre
par des assertions qu'il n'oserait pas soutenir devant ses
pairs.
» Mais voici qui est plus grave :
» La véracité de MM. Disraëli et Palmerston empêche sans
doute M. Stephenson de dormir, et il sent le besoin de se
mettre à la hauteur de ses patrons. Il est donc venu dire en
plein Parlement que M. Rendel n'avait pas signé le rapport
de la Commission internationale, et que M. MacClean, autre
ingénieur anglais, qui est membre aussi de la Commission, ne
croyait pas que le canal fût praticable. Or, ces deux asser-
tions sont purement et simplement contraires à,la vérité. En
fait, M. Mac Clean a signé le rapport de la Commission inter-
nationale et le rapport sommaire à S. A. le Vice-roi, qui dé-
clarent le canal de Suez une œuvre facile. M. Ilendel a donné
son approbation et sa signature au rapport de la Commission,
comme M. Stephenson aurait pu l'apprendre de M. Charles
Manby, son associé et un des secrétaires de la Commission
internationale.
» Comment appeler des assertions d'un tel genre autrement
que du nom de mensonges ! Il nous en coûte de prononcer un
tel mot; mais il est le seul que nous puissions employer; et
s'il blesse M. Stephenson, il faut bien qu'il se dise que c'est
lui qui a d'abord blessé la vérité; ce n'est qu'une juste re-
présaille.
» Après M. Stephenson, il nous reste à peine quelque place
pour parler de M. Fitzgerald et de son discours, que M. Roe-
buck a réfuté avec une vivacité rare et un bonheur d'expres-
sion dont le sous-secrétaire d'État a dû se sentir peu satisfait.
M. Roebuck a traité M. Fitzgerald d'astucieux irlandais ; et
nous croyons que cette épithète est aussi peu flatteuse que si
l'on parlait chez nous d'un jourbe gascon. Le discours de
M. Fitzgerald avait choqué vivement M. Roebuck, qui le trou-
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