Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juin 1858 25 juin 1858
Description : 1858/06/25 (A3,N49). 1858/06/25 (A3,N49).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030953
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
VENDREDI 25 JUIN. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. - 313
Il Il est en effet remarquable que cette minorité de 62 voix
conti'ent les orateurs les plus brillants, les membres les plus
populaires, les hommes d'État les plus expérimentés et les
plus respectés de la Grande -Bretagne. C'est l'élite du Parle-
ment, on peut le dire, qui, dans cette circonstance, a soutenu
et de sa parole et de son vote les véritables intérêts de l'An-
gleterre, que, dans leur intelligent patriotisme, ils ne séparent
point de ceux du genre humain. L'armée, là flotte, la poli-
lique, les intérêts économiques et commerciaux du pays sont
représentés dans cette minorité par les têtes les plus émi-
nentes. L'armée y figure dans la personne des colonels Bol-
dero et French, des généraux Fox et Thompson. La marine
y a,voté par la main de l'amiral sir Charles Napier. L'opi-
nion publique de l'Angleterre s'y exprime par les votes de
ses hommes les plus importants et les plus indépendants :
MM. Duke et lord John Russell, représentants de la Cité;
Gladstone, membre pour l'université d'Oxford, et probable-
ment l'arbitre à venir du Parlement britannique, et comme
homme d'État et comme puissance oratoire; M. Bright, son
rival d'éloquence ; sir James Graham, M. Sidney Herbert,
deux des plus hautes influences du paçti peelite ; enfin
M. Milner Gibson , M. Hadfield, M. Kinklake, M Roebuck,
M. Trelawny, et à peu près tous les membres notables du
parti indépendant. Bien plus, lord Palmerston lui-même a vu
s'opérer une défection dans les rangs de son propre minis-
tère, et nous remarquons parmi les membres de la minorité
sir Benjamin Hall, ancien ministre des travaux publics, qui
dans cette circonstance s'est séparé de ses collègues.
» Que si nous portons nos yeux sur la liste opposée, nous
y rencontrons cette masse de suivants ministériels qui, selon
l'expression du Daily-News, préfèrent le vote obéissant à la
pensée prévoyante; nous y trouvons le parti ministériel ac-
tuel assemblé à la voix de M. Disraëli et se coalisant avec le
vieux parti ministériel inspiré par lord Palmerston. Ces deux
incompatibilités se sont embrassées ce jour-là au nom de tous
les vieux préjugés de la politique de 1808.
« Suivons toutefois le conseil du Daily-News, et interrogeons
les incidents de la discussion pour en déduire la portée, la
valeur et la sérieuse signification du vote. »
Le Moniteur industriel analyse ensuite les discours
des orateurs pour et contre la motion de M. Roebuck,
et voici comment il apprécie l'attitude prise par M. Dis-
raëli :
« Envisageons le discours de M. Disraëli au point de vue
exclusivement parlementaire, uniquement anglais. Sur quel
motif a-t-il appuyé sa demande de rejet de la motion? Nous
l'avons dit, ce n'est point afin de l'autoriser à influencer la
Turquie, puisqu'il proteste et contre cette action et contre
cette pensée ; ce n'est pas davantage parce qu'il prétend ré-
sister définitivement au projet. Non; il ne demande un vote
contre la motion que pour réserver au gouvernement et au
Parlement la liberté de leur initiative. Selon lui, la motion fait
prendre couleur à la Chambre, et le vote qu'il sollicite n'a
d'autre but que de garder une pure neutralité. Il ne faut pas
que la Chambre préjuge la question; il faut l'abandonner à la
loyale influence de l'opinion publique. Les considérations po-
litiques qui ont été exposées peuvent céder àdes considéra-
tions plus puissantes ; le ministère a besoin encore de réflé-
chir; son opinion n'est pas faite, il demande à la mûrir.
C'est uniquement par ces considérations, et non dans une
opinion déjà arrêtée, qu'il propose à la Chambre un vote né-
gatif, par la raison que, selon lui, ce vote n'est pas autre
chose qu'une abstention, et, en finissant, l'orateur ministé-
riel résume toute cette opinion dans la conclusion- suivante,
què nous devons citer :
« Si la Chambre est induileà adopter cette résolution, elle
» se lie elle-même dans sa conduite future et quitte hâtive-
ment et témérairement le sentier qui a été jusqu'ici suivi,
» qui l'a été dans un certain degré sous l'influence de graves
» considérations politiques dont pourtant on pourra se dé-
>' partir dans quelque période future, si le temps et l'expé-
rience nous démontraient que cette conduite peut être
» adoptée sans nuire aux intérêts publics. »
» Nous disons que dans cette déclaration il y a pour la po-
litique absolue et cassante de lord Palmerston un échec sé-
rieux, et, pour les partisans du canal de Suez, tous les symp-
tômes qui peuvent faire entrevoir une capitulation plus ou
moins prochaine. Oui, grâce à M. Roebuck, grâce à M. Gib-
son, grâce surtout à l'éloquence entraînante et à la puissante
intelligence de M. Gladstone, la discussion a porté ses fruits,
et ces fruits sont grands. Que l'on compare le discours pro-
noncé par M. le sous-secrétaire d'État au Foreign-Office, dans
le début de la discussion, et le discours prononcé par le Chan-
celier de l'Échiquier, au moment de son issue, et l'on verra
qu'ils sont l'un de l'autre séparés par l'immensité. M. Filige-
rald parlait de l'opinion du gouvernement comme d'une opi-
nion décidée; M. Disraëli n'en parle plus que comme d'une
opinion incertaine et à former. M. Fitzgerald donnait le pas
aux prétendues considérations politiques imaginées par lord
Palmerston; M. Disraëli prévoit et admet le cas où ces consi-
dérations, dont sa conscience sait et pèse la vanité, pourront
céder à des considérations plus réelles, plus puissantes et plus
nobles. M. Fitzgerald se jette tête baissée dans les rets de
lord Palmerston ; M. Disraëli, commençant enfin à en aper-
cevoir les mailles, pense à s'en dégager et semble préparer
ses dispositions en conséquence. Certainement la discussion
a sensiblement modifié l'esprit ministériel existant avant
qu'elle ait agi sur lui.
» Son discours nous prouve qu'il a parfaitement discerné
les inconvénients de la position que lui ont faite les bureaux
encroûtés du Foreign-Office. Sa majorité ne repose que sur
le concours des membres indépendants. Il connaît l'invincible
antipathie de cette portion si. influente de la Chambre pour la
politique de son prédécesseur. Il vient d'en acquérir une dé-
monstration nouvelle, et, à coup sûr, il tomberait bientôt au
bruit des applaudissements publics, s'il voulait continuer, et
envers la Turquie et envers la France , cette tactique de tra-
casseries et de mauvais procédés, qui a si mal réussi à celui
qu'il a renversé. Ajoutons que les armes que la séance du
1er juin fournit aux promoteurs du canal de Suez sont déjà
assez fortes pour leur permettre de ne point s'arrêter à l'op-
position faible et insoutenable, non du peuple anglais, mais
de quelques ministres anglais. Lorsqu'on a pour soi l'appro-
bation des 22 plus grandes cités commerciales de l'Angle-
terre, l'appui et les convictions des premières têtes parlemen-
taires de ce pays, qu'on possède l'investiture du gouvernement
égyptien, la bienveillance de la Porte, le concours de l'Europe
et de tout le monde civilisé, on a le droit de dire à cette oppo-
sition, avec M. Gladstone : qu'elle est impossible et qu'elle est
condamnée à succomber.
« Pourtant, malgré les concessions faites par M. Disraeli,
un membre très-éminent et très-influent du Parlement, lord
John Russell, a insisté encore pour faire adopter la motion.
Pouvait-elle l'être après les termes de la capitulation ministé-
rielle? C'est ce que nous n'avons pas à examiner; mais dans
tous les cas, comme le fait si bien observer le Daily News,
49.
Il Il est en effet remarquable que cette minorité de 62 voix
conti'ent les orateurs les plus brillants, les membres les plus
populaires, les hommes d'État les plus expérimentés et les
plus respectés de la Grande -Bretagne. C'est l'élite du Parle-
ment, on peut le dire, qui, dans cette circonstance, a soutenu
et de sa parole et de son vote les véritables intérêts de l'An-
gleterre, que, dans leur intelligent patriotisme, ils ne séparent
point de ceux du genre humain. L'armée, là flotte, la poli-
lique, les intérêts économiques et commerciaux du pays sont
représentés dans cette minorité par les têtes les plus émi-
nentes. L'armée y figure dans la personne des colonels Bol-
dero et French, des généraux Fox et Thompson. La marine
y a,voté par la main de l'amiral sir Charles Napier. L'opi-
nion publique de l'Angleterre s'y exprime par les votes de
ses hommes les plus importants et les plus indépendants :
MM. Duke et lord John Russell, représentants de la Cité;
Gladstone, membre pour l'université d'Oxford, et probable-
ment l'arbitre à venir du Parlement britannique, et comme
homme d'État et comme puissance oratoire; M. Bright, son
rival d'éloquence ; sir James Graham, M. Sidney Herbert,
deux des plus hautes influences du paçti peelite ; enfin
M. Milner Gibson , M. Hadfield, M. Kinklake, M Roebuck,
M. Trelawny, et à peu près tous les membres notables du
parti indépendant. Bien plus, lord Palmerston lui-même a vu
s'opérer une défection dans les rangs de son propre minis-
tère, et nous remarquons parmi les membres de la minorité
sir Benjamin Hall, ancien ministre des travaux publics, qui
dans cette circonstance s'est séparé de ses collègues.
» Que si nous portons nos yeux sur la liste opposée, nous
y rencontrons cette masse de suivants ministériels qui, selon
l'expression du Daily-News, préfèrent le vote obéissant à la
pensée prévoyante; nous y trouvons le parti ministériel ac-
tuel assemblé à la voix de M. Disraëli et se coalisant avec le
vieux parti ministériel inspiré par lord Palmerston. Ces deux
incompatibilités se sont embrassées ce jour-là au nom de tous
les vieux préjugés de la politique de 1808.
« Suivons toutefois le conseil du Daily-News, et interrogeons
les incidents de la discussion pour en déduire la portée, la
valeur et la sérieuse signification du vote. »
Le Moniteur industriel analyse ensuite les discours
des orateurs pour et contre la motion de M. Roebuck,
et voici comment il apprécie l'attitude prise par M. Dis-
raëli :
« Envisageons le discours de M. Disraëli au point de vue
exclusivement parlementaire, uniquement anglais. Sur quel
motif a-t-il appuyé sa demande de rejet de la motion? Nous
l'avons dit, ce n'est point afin de l'autoriser à influencer la
Turquie, puisqu'il proteste et contre cette action et contre
cette pensée ; ce n'est pas davantage parce qu'il prétend ré-
sister définitivement au projet. Non; il ne demande un vote
contre la motion que pour réserver au gouvernement et au
Parlement la liberté de leur initiative. Selon lui, la motion fait
prendre couleur à la Chambre, et le vote qu'il sollicite n'a
d'autre but que de garder une pure neutralité. Il ne faut pas
que la Chambre préjuge la question; il faut l'abandonner à la
loyale influence de l'opinion publique. Les considérations po-
litiques qui ont été exposées peuvent céder àdes considéra-
tions plus puissantes ; le ministère a besoin encore de réflé-
chir; son opinion n'est pas faite, il demande à la mûrir.
C'est uniquement par ces considérations, et non dans une
opinion déjà arrêtée, qu'il propose à la Chambre un vote né-
gatif, par la raison que, selon lui, ce vote n'est pas autre
chose qu'une abstention, et, en finissant, l'orateur ministé-
riel résume toute cette opinion dans la conclusion- suivante,
què nous devons citer :
« Si la Chambre est induileà adopter cette résolution, elle
» se lie elle-même dans sa conduite future et quitte hâtive-
ment et témérairement le sentier qui a été jusqu'ici suivi,
» qui l'a été dans un certain degré sous l'influence de graves
» considérations politiques dont pourtant on pourra se dé-
>' partir dans quelque période future, si le temps et l'expé-
rience nous démontraient que cette conduite peut être
» adoptée sans nuire aux intérêts publics. »
» Nous disons que dans cette déclaration il y a pour la po-
litique absolue et cassante de lord Palmerston un échec sé-
rieux, et, pour les partisans du canal de Suez, tous les symp-
tômes qui peuvent faire entrevoir une capitulation plus ou
moins prochaine. Oui, grâce à M. Roebuck, grâce à M. Gib-
son, grâce surtout à l'éloquence entraînante et à la puissante
intelligence de M. Gladstone, la discussion a porté ses fruits,
et ces fruits sont grands. Que l'on compare le discours pro-
noncé par M. le sous-secrétaire d'État au Foreign-Office, dans
le début de la discussion, et le discours prononcé par le Chan-
celier de l'Échiquier, au moment de son issue, et l'on verra
qu'ils sont l'un de l'autre séparés par l'immensité. M. Filige-
rald parlait de l'opinion du gouvernement comme d'une opi-
nion décidée; M. Disraëli n'en parle plus que comme d'une
opinion incertaine et à former. M. Fitzgerald donnait le pas
aux prétendues considérations politiques imaginées par lord
Palmerston; M. Disraëli prévoit et admet le cas où ces consi-
dérations, dont sa conscience sait et pèse la vanité, pourront
céder à des considérations plus réelles, plus puissantes et plus
nobles. M. Fitzgerald se jette tête baissée dans les rets de
lord Palmerston ; M. Disraëli, commençant enfin à en aper-
cevoir les mailles, pense à s'en dégager et semble préparer
ses dispositions en conséquence. Certainement la discussion
a sensiblement modifié l'esprit ministériel existant avant
qu'elle ait agi sur lui.
» Son discours nous prouve qu'il a parfaitement discerné
les inconvénients de la position que lui ont faite les bureaux
encroûtés du Foreign-Office. Sa majorité ne repose que sur
le concours des membres indépendants. Il connaît l'invincible
antipathie de cette portion si. influente de la Chambre pour la
politique de son prédécesseur. Il vient d'en acquérir une dé-
monstration nouvelle, et, à coup sûr, il tomberait bientôt au
bruit des applaudissements publics, s'il voulait continuer, et
envers la Turquie et envers la France , cette tactique de tra-
casseries et de mauvais procédés, qui a si mal réussi à celui
qu'il a renversé. Ajoutons que les armes que la séance du
1er juin fournit aux promoteurs du canal de Suez sont déjà
assez fortes pour leur permettre de ne point s'arrêter à l'op-
position faible et insoutenable, non du peuple anglais, mais
de quelques ministres anglais. Lorsqu'on a pour soi l'appro-
bation des 22 plus grandes cités commerciales de l'Angle-
terre, l'appui et les convictions des premières têtes parlemen-
taires de ce pays, qu'on possède l'investiture du gouvernement
égyptien, la bienveillance de la Porte, le concours de l'Europe
et de tout le monde civilisé, on a le droit de dire à cette oppo-
sition, avec M. Gladstone : qu'elle est impossible et qu'elle est
condamnée à succomber.
« Pourtant, malgré les concessions faites par M. Disraeli,
un membre très-éminent et très-influent du Parlement, lord
John Russell, a insisté encore pour faire adopter la motion.
Pouvait-elle l'être après les termes de la capitulation ministé-
rielle? C'est ce que nous n'avons pas à examiner; mais dans
tous les cas, comme le fait si bien observer le Daily News,
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