Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juin 1858 25 juin 1858
Description : 1858/06/25 (A3,N49). 1858/06/25 (A3,N49).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030953
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
VENDREDI 25 JUIX. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 311
l'article suivant la discussion du Parlement anglais sur
la motion de M. Roebuck :
« Le ministère de lord Derby se montre décidément aussi
peu favorable que celui de lord Palmerston au percement de
l'isthme de Suez, et le parlement s'associe sur ce point à la
politique ministérielle : telle est la conclusion à tirer de la
discussion qui a eu lieu mardi dernier sur la motion de
M. Roebuck, et du vote qui l'a terminée. Le but de cette mo-
tion était simplement d'amener la Chambre à déclarer que
c la puissance et l'influence de l'Angleterre ne devaient pas
être employées à détourner le Sultan de donner son consen-
tement à l'ouverture d'un canal à travers l'isthme de Suez. »
On sait déjà que la proposition de M. Roebuck, malgré l'ap-
pui que sont venus lui prêter des hommes d'État et des ora-
teurs aussi considérés que lord John Russell, M. Gladstone,
M. Gibson et M. Bright, a finalement échoué devant la dou-
ble opposition de l'ancien cabinet, représenté par lord Pal-
merston, et du nouveau cabinet, représenté par M. Disraeli.
Malgré ce vote, le nom des orateurs qui ont soutenu la mo-
tion, sans compter celui de M. Roebuck, prouvent que le ca-
nal de Suez peut maintenant compter sur l'adhésion des libé-
raux, des peelistes et des radicaux réunis : c'est un progrès
que nous croyons bon de constater.
» Nous avons peu de choses à dire de la part que lord Pal-
merston a prise à ce débat, en reproduisant, sans y rien ajou-
ter et sans en rien retrancher, les arguments surannés qu'il
avait déjà présentés l'année dernière. Il est difficile de com-
prendre comment le canal de Suez, en ouvrant une commu-
nication directe et abrégée entre l'Egypte et le centre de l'em-
pire ottoman, pourrait avoir pour conséquence de préparer
et d'amener la séparation politique et l'indépendance de l'É-
gypte. On ne comprend pas davantage comment le canal de
Suez pourrait créer un danger pour l'empire anglais de l'Inde,
puisque s'il offrait des facilités de plus à l'attaque, il fourni-
rait aussi des facilités de plus à la défense. Dans tous les cas,
il s'agit de savoir si l'intérêt particulier de l'Angleterre doit
prévaloir sur l'intérêt général et bien constaté de la civilisation
européenne et du commerce universel. Touie la question est
là : c'est dans ces termes qu'il faudra bien finir par la poser
et l'accepter en Angleterre comme ailleurs.
n Nous rendrons justice au chancelier de l'Échiquier : il n'a
point eu recours à ces arguments fantastiques, empruntés aux
traditions, aux rivalités et aux passions usées d'une autre
époque. Il n'a pas osé non plus reproduire la principale ob-
jection qu'il avait fait valoir il y a trois mois, en prétendant,
sur la foi de M. Stephenson, le fils du célèbre ingénieur, que
la construction du canal projeté de Suez à Peluse était maté-
riellement impossible; M. Stephenson est resté seul pour dé.
fendre ses conclusions. M. Disraeli, du moins, s'est placé sur
le terrain de la politique actuelle, et le point sur lequel il a
particulièrement insisté , c'est que le concours de tous les
gouvernements européens n'était pas encore acquis d'une ma-
nière certaine et positive à l'établissement du canal ; il a rap-
pelé que la France n'avait point exprimé nettement son opi-
nion à cet égard, et il » soutenu que l'Autriche et la Turquie
téiaant opposées au projet. Cette objection, si elle a le mérite
de la nouveauté, n'en est pas pour cela plus sérieuse, plus
exacte et plus décisive. En fait, tout le monde sait que le gou-
vernement turc, alors représenté par Reschid-Pacha, dans
une lettre adressée au Vice roi d'Égypte, s'est prononcé pour
cette entreprise, dont il a formellement reconnu l'utilité dans
l'intérêt de l'empire ottoman. A l'égard de l'Autriche, il y a
de la hardiesse, pour ne rien dire de plus, à prétendre qu'elle
est opposée au percement de l'isthme. Personne assurément
ne prendra cette assertion au sérieux. Quelle que soit en ce
moment l'intimité des rapports qui lient l'Autriche à l'Angle-
terre sur plusieurs questions de la politique générale, nous
hésitons à croire, jusqu'à nouvel ordre, que la puissance qui
possède le port de Trieste soit disposée à sacrifier les intérêts
directs et permanents de son commerce aux intérêts particu-
liers, exclusifs de l'Angleterre. Si l'on pouvait avoir des doutes
à ce sujet, nous rappellerions que l'un des membres les plus
influents du cabinet autrichien, M. le baron de Bruck, dans
une occasion récente et solennelle, déclarait publiquement
que l'opposition d'une seule puissance ne devait pas empêcher
l'accomplissement de cette œuvre européenne. Quant à la
France, il est vrai que jusqu'ici son gouvernement ne s'est
pas officiellement prononcé sur la question; mais quelle con-
clusion M. Disraëli prétend-il en tirer? Oserait-il affirmer
que le gouvernement français soit, nous ne disons pas hostile,
mais indifférent à cette entreprise? Si l'opposition avait in-
terpellé M. Disraëli sur ce point, nous croyons qu'elle ne
l'aurait pas médiocrement embarrassé. Quoi qu'il en soit, la
majorité de la Chambre s'est prononcée; le Parlement, comme
le gouvernement anglais, persiste dans son opposition contre
le canal de Suez. De son côté, l'Europe persiste à vouloir et à
demander l'accomplissement de cette entreprise. La question
est de savoir qui l'emportera définitivement de l'Angleterre ou
de l'Europe. »
Louis ALLOURY.
La Presse du 3 juin, rendant compte de la discussion
dans la Chambre des Communes sur la motion de
M. Roebuck, s'exprime ainsi :
« Nous recevons aujourd'hui la discussion de la motion de
M. Roebuck sur l'isthme de Suez, dont nous avons annoncé
hier le rejet significatif. Les détails reçus aujourd'hui ne font
que préciser le caractère étroit de nationalité exclusive et har-
gneuse qui a inspiré le vote de l'Assemblée. M. Stephenson,
M. Fitzgerald, lord Palmerston, M. Disraeli, M. Drummond,
tous ont exprimé ou laissé percer la crainte que leur inspire
le caractère universel et généreux de l'entreprise. Lord John
Russell, M. Gladstone, M. Gibson, M. Roebuck, ont vainement
protesté contre le caractère mesquin de cette opposition. Le
génie exclusif de la vieille Angleterre l'a emporté à la majo-
rité de 290 voix contre 62.
L'esprit public, en Angleterre, s'est laissé fourvoyer dans
cette question de la manière la plus déplorable. C'est un rôle
peu honorable et peu sûr que celui d'une opposition à ou-
trance contre une entreprise dont le reste du monde attend de
grands résultats. L'Autriche, cette intime alliée de l'Angle-
terre, désire l'ouverture de l'isthme de Suez au moins autant
que la France elle-même. Trieste, en effet, n'y est pas moins
interessee que Marseille , et quand l'Autriche se sera servie de
TAngleterre pour faire échouer l'union des Principautés da-
nubiennes, elle pourrait bien, si quelque nouvelle complica-
tion ne vient pas à surgir, l'abandonner sur cette question ,
qui serait alors résolue malgré l'Angleterre, et sans elle, par
l'accord de toutes les puissances, intéressées. L'arrogance et
l'égoïsme sans vergogne de la politique anglaise mériteraient
bien cette leçon. »
An. GUÉROLLT.
Dans une lettre de Londres adressée au Courrier de
Paris du 4 juin, nous remarquons le passage suivant,
après quelques réflexions sur une question militaire qui
avait occupé la Chambre des Communes, le 1" juin :
l'article suivant la discussion du Parlement anglais sur
la motion de M. Roebuck :
« Le ministère de lord Derby se montre décidément aussi
peu favorable que celui de lord Palmerston au percement de
l'isthme de Suez, et le parlement s'associe sur ce point à la
politique ministérielle : telle est la conclusion à tirer de la
discussion qui a eu lieu mardi dernier sur la motion de
M. Roebuck, et du vote qui l'a terminée. Le but de cette mo-
tion était simplement d'amener la Chambre à déclarer que
c la puissance et l'influence de l'Angleterre ne devaient pas
être employées à détourner le Sultan de donner son consen-
tement à l'ouverture d'un canal à travers l'isthme de Suez. »
On sait déjà que la proposition de M. Roebuck, malgré l'ap-
pui que sont venus lui prêter des hommes d'État et des ora-
teurs aussi considérés que lord John Russell, M. Gladstone,
M. Gibson et M. Bright, a finalement échoué devant la dou-
ble opposition de l'ancien cabinet, représenté par lord Pal-
merston, et du nouveau cabinet, représenté par M. Disraeli.
Malgré ce vote, le nom des orateurs qui ont soutenu la mo-
tion, sans compter celui de M. Roebuck, prouvent que le ca-
nal de Suez peut maintenant compter sur l'adhésion des libé-
raux, des peelistes et des radicaux réunis : c'est un progrès
que nous croyons bon de constater.
» Nous avons peu de choses à dire de la part que lord Pal-
merston a prise à ce débat, en reproduisant, sans y rien ajou-
ter et sans en rien retrancher, les arguments surannés qu'il
avait déjà présentés l'année dernière. Il est difficile de com-
prendre comment le canal de Suez, en ouvrant une commu-
nication directe et abrégée entre l'Egypte et le centre de l'em-
pire ottoman, pourrait avoir pour conséquence de préparer
et d'amener la séparation politique et l'indépendance de l'É-
gypte. On ne comprend pas davantage comment le canal de
Suez pourrait créer un danger pour l'empire anglais de l'Inde,
puisque s'il offrait des facilités de plus à l'attaque, il fourni-
rait aussi des facilités de plus à la défense. Dans tous les cas,
il s'agit de savoir si l'intérêt particulier de l'Angleterre doit
prévaloir sur l'intérêt général et bien constaté de la civilisation
européenne et du commerce universel. Touie la question est
là : c'est dans ces termes qu'il faudra bien finir par la poser
et l'accepter en Angleterre comme ailleurs.
n Nous rendrons justice au chancelier de l'Échiquier : il n'a
point eu recours à ces arguments fantastiques, empruntés aux
traditions, aux rivalités et aux passions usées d'une autre
époque. Il n'a pas osé non plus reproduire la principale ob-
jection qu'il avait fait valoir il y a trois mois, en prétendant,
sur la foi de M. Stephenson, le fils du célèbre ingénieur, que
la construction du canal projeté de Suez à Peluse était maté-
riellement impossible; M. Stephenson est resté seul pour dé.
fendre ses conclusions. M. Disraeli, du moins, s'est placé sur
le terrain de la politique actuelle, et le point sur lequel il a
particulièrement insisté , c'est que le concours de tous les
gouvernements européens n'était pas encore acquis d'une ma-
nière certaine et positive à l'établissement du canal ; il a rap-
pelé que la France n'avait point exprimé nettement son opi-
nion à cet égard, et il » soutenu que l'Autriche et la Turquie
téiaant opposées au projet. Cette objection, si elle a le mérite
de la nouveauté, n'en est pas pour cela plus sérieuse, plus
exacte et plus décisive. En fait, tout le monde sait que le gou-
vernement turc, alors représenté par Reschid-Pacha, dans
une lettre adressée au Vice roi d'Égypte, s'est prononcé pour
cette entreprise, dont il a formellement reconnu l'utilité dans
l'intérêt de l'empire ottoman. A l'égard de l'Autriche, il y a
de la hardiesse, pour ne rien dire de plus, à prétendre qu'elle
est opposée au percement de l'isthme. Personne assurément
ne prendra cette assertion au sérieux. Quelle que soit en ce
moment l'intimité des rapports qui lient l'Autriche à l'Angle-
terre sur plusieurs questions de la politique générale, nous
hésitons à croire, jusqu'à nouvel ordre, que la puissance qui
possède le port de Trieste soit disposée à sacrifier les intérêts
directs et permanents de son commerce aux intérêts particu-
liers, exclusifs de l'Angleterre. Si l'on pouvait avoir des doutes
à ce sujet, nous rappellerions que l'un des membres les plus
influents du cabinet autrichien, M. le baron de Bruck, dans
une occasion récente et solennelle, déclarait publiquement
que l'opposition d'une seule puissance ne devait pas empêcher
l'accomplissement de cette œuvre européenne. Quant à la
France, il est vrai que jusqu'ici son gouvernement ne s'est
pas officiellement prononcé sur la question; mais quelle con-
clusion M. Disraëli prétend-il en tirer? Oserait-il affirmer
que le gouvernement français soit, nous ne disons pas hostile,
mais indifférent à cette entreprise? Si l'opposition avait in-
terpellé M. Disraëli sur ce point, nous croyons qu'elle ne
l'aurait pas médiocrement embarrassé. Quoi qu'il en soit, la
majorité de la Chambre s'est prononcée; le Parlement, comme
le gouvernement anglais, persiste dans son opposition contre
le canal de Suez. De son côté, l'Europe persiste à vouloir et à
demander l'accomplissement de cette entreprise. La question
est de savoir qui l'emportera définitivement de l'Angleterre ou
de l'Europe. »
Louis ALLOURY.
La Presse du 3 juin, rendant compte de la discussion
dans la Chambre des Communes sur la motion de
M. Roebuck, s'exprime ainsi :
« Nous recevons aujourd'hui la discussion de la motion de
M. Roebuck sur l'isthme de Suez, dont nous avons annoncé
hier le rejet significatif. Les détails reçus aujourd'hui ne font
que préciser le caractère étroit de nationalité exclusive et har-
gneuse qui a inspiré le vote de l'Assemblée. M. Stephenson,
M. Fitzgerald, lord Palmerston, M. Disraeli, M. Drummond,
tous ont exprimé ou laissé percer la crainte que leur inspire
le caractère universel et généreux de l'entreprise. Lord John
Russell, M. Gladstone, M. Gibson, M. Roebuck, ont vainement
protesté contre le caractère mesquin de cette opposition. Le
génie exclusif de la vieille Angleterre l'a emporté à la majo-
rité de 290 voix contre 62.
L'esprit public, en Angleterre, s'est laissé fourvoyer dans
cette question de la manière la plus déplorable. C'est un rôle
peu honorable et peu sûr que celui d'une opposition à ou-
trance contre une entreprise dont le reste du monde attend de
grands résultats. L'Autriche, cette intime alliée de l'Angle-
terre, désire l'ouverture de l'isthme de Suez au moins autant
que la France elle-même. Trieste, en effet, n'y est pas moins
interessee que Marseille , et quand l'Autriche se sera servie de
TAngleterre pour faire échouer l'union des Principautés da-
nubiennes, elle pourrait bien, si quelque nouvelle complica-
tion ne vient pas à surgir, l'abandonner sur cette question ,
qui serait alors résolue malgré l'Angleterre, et sans elle, par
l'accord de toutes les puissances, intéressées. L'arrogance et
l'égoïsme sans vergogne de la politique anglaise mériteraient
bien cette leçon. »
An. GUÉROLLT.
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