Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juin 1858 10 juin 1858
Description : 1858/06/10 (A3,N48). 1858/06/10 (A3,N48).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203094p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
[JEUDI 10 JUIN. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 279
lution a été mise en avant sans autorité suffisante; je pense
que l'honorable membre pour Sheffield n'a pas le droit de
supposer que la puissance et l'influence de l'Angleterre ont
été employées pour forcer la Porte à s'opposer au projet. Je
pense également que si cette Chambre adopte la résolution,
elle se liera elle-même les mains pour l'avenir, et quittera
imprudemment Je chemin qu'elle a suivi jusqu'ici, qu'elle a
suivi à un certain degré sous l'influence de graves considéra-
tions politiques, mais qui en même temps peut être quitté
plus tard si le temps et l'expérience démontrent que l'on
peut prendre cette marche sans faire tort aux intérêts publics.
(Applaudissements. )
LORD JOHN RUSSELL. En dépit de ce que vient de dire M. le
Chancelier de l'Échiquier, je ne puis pas croire que depuis
plusieurs années l'influence et l'action de l'Angleterre n'aient
pas été employées à détourner le Sultan 4e donner son assenti-
ment au canal que l'on projette à travers l'isthme de Suez.
Cela a toujours été avoué par le noble vicomte qui était tout
récemment à la tête du dernier cabinet, et cette assertion n'a
pas été repoussée par le sous-secrétaire d'État actuel pour les
affaires étrangères. Nous pouvons donc considérer et lté asser-
tion comme parfaitement certaine. En examinant la question
qui nous est soumise, je suis tout prêt à repousser tout en-
semble trois des arguments qui nous ont été présentés ce soir.
On a dit que le projet était une spéculation chimérique et
déshomrête, que les obstacles physiques à l'exécution du canal
étaient à peu près insurmontables ou tout du moins gigan-
tesques, et que le gouvernement turc avait un tel intérêt à
empêcher l'exécution de ce travail qu'il emploierait tous ses
.efforts et toute son influence pour l'entraver autant qu'il le
pourrait.
En-admettant que tout cela soit vrai, je demande si, parce
que la "spéculation est aventureuse, parce que les obstacles
-sont insurmontables; et parce que le gouvernement turc s'y
oppose pour des jaisons qui lui sont parLiculières, il s'ensuit
que l'Angleterre doive employer aussi toute son influence et
son action pour empêcher le projet. On a bien dit, et l'on a
répété souvent que l'Angleterre devait, pour ses propres inté-
rêts, s'efforcer d'empêcher la construction du canal. Voyons
donc. Le dommage que nous pouvons éprouver doit avoir lieu
soit en temps de paix, soit en temps de guerre. Je ne puis pas
concevoir, pour le temps de paix, qu'une nouvelle facilité de
commerce, l'exécution d'une grande route nouvelle entre les
différentes parties da monde, puisse être dommageable à
l'Angleterre. Si l'on m'objecte que certains ports de France
et d'autres contrées continentales sont plus près de l'Egypte
que l'Angleterre, et qu'ils auront de grands avantages com-
merciaux par l'établissement du canal, je réponds que notre
principe, c'est de rendre le commerce aussi libre que possible
(Ecoutez! écoutez!); c'est notre politique depuis ces der-
nières années. C'est une politique juste et généreuse; mais je
crois en même temps que c'est la politique la plus utile pour
l'Angleterrc, de nous..résigner nous-mêmes à la concurrence
qui doit accroîlre le commerce du globe, et j'ai la pleine cou-
fiance que l'Angleterre n'a pas le moins du monde à souffrir
de cette concurrence. (Écoutez ! ) Mais si des denrées de quel-
que genre que ce soit peuvent être exportées par la France,
la Suisse et l'Italie, et peuvent être données dans l'Inde aux
sujets de la Reine à plus bas prix que les denrées anglaises
de même qualité ou de qualité inférieure, de quel droit le
pouvoir exécutif en Angleterre viendrait-il priver les sujets de
la Reine des avantages qui pourraient leur être offerts de cette
façon ?
Mais ce n'est pas dans la paix, dit-on , qu'il y a le plus de
danger : le danger le plus, formidable qu'on redoute, est en
cas de guerre.
Il me semble que toute la question est de savoir si l'Angle-
terre conservera ou ne conservera pas la, domination des
mers, dans le cas où p.ar malheur la guerre viendrait à écla-
ter. Si l'Angleterre doit cesser de dominer les mers, il,n'y a
pas le moindre doute que l'on enverrait des troupes par
l'Egypte, si l'on avait le projet d'envahir les Indes. Mais est-ce
que les troupes ne pourraient pas être transportées en chemin
de fer? (Ecoutez!) N'est-ce pas un mode de passage dont
n,ous nous sommes servis l'année dernière ? et est-il in-
dispensable de faire un canal par l'isthme pour faire trans-
porter des troupes à travers l'Egypte? (Ecoutezl écoutez!)
Si cependant nous gardons la possession des mers, tout danger
s'évanouit, et nous n'y serionspps plus exposés avec un canal
que nous ne le sommes dans les conditions actuelles. ( Ecoutez !
écoutez!) Je puis rappeler à la Chambre que les bouches du
Nil et les environs d'Alexandrie sont des lieux où la bravoure
anglaise a fait ses preuves, et de tels résultats ne doivent pas
nous porter à craindre beaucoup l'avenir J'apprécie très-haut
la force de l'argument qu'a exposé le très-honorable reprér
sentant de l'Université d'Oxford ; l'opposition faite à ce projet
est de nature à entretenir l'opinion , trop répandue sur le con-
tinent de l'Europe, que, poussés par nos intérêts égoïstes et
notre jalousie commerciale, nous sommes prêts à sacrifier ou
à entraver le commerce de toutes les autres nations. Je crois
que cette accusation n'est pas juste ; mais je ne voudrais pas
qu'elle pût devenir exacte, et j'ai la confiance que la Chambre
acceptera la motion de l' honorable et docte membre, et en
l'adoptant, nous montrerons que, pour ce sujet du moins,
nous sommes prêts à nous entendre avec le reste du monde,
et que nous ne cherchons pas à satisfaire des vues égoïstes.
M. DRUMMOND. J'ai entendu le discours de mon noble ami
le représentant fie Tiverton (lord l'almerston), et je reconnais
que la politique dont il a parlé a été véritablement la politique
de tous les gouvernements dont il a fait successivement partie
depuis de longues années. (Écoutez! écoutez!) Je sais aussi
que le dernier membre qui vient de parler a été membre du
même cabinet, et je n'admets pas une responsabilité divisée
ou même limitée (rires); mais je suppose que le noble membre,
pour la cité de Londres est aussi responsable de ce que je
regarde comme la vraie politique de l'Angleterre, telle qu'elle
a été proclamée par le noble membre pour Tiverton. Un de
mes très-honorables amis. a dit qu'à ses yeux c'était une
question purement commerciale, et que cette question pure-
ment commerciale ne regardait que ceux qui veulent y mettre
leur argent. Mais si l'on regarde aux desseins de la France,
si l'on regarde non des abstractions, mais les actes du gou-
vernement français, qui ne perd pas son temps à de vains
discours de la Chambre des Députés, mais qui ne pense qija
bien fonder la politique qu'il a résolu de poursuivre, on verra
que ce canal, ainsi que l'a dit son noble adversaire, n'est ni
plus ni moins qu'une chaîne de forteresses pour barrer le
passage à l'Angleterre vers les Indes par cette route, et qu'on a
à choisir sur cette question comme sur tant d'autres, si l'on
préfère l'intérêt à l'honneur et à la gloire. (Applaudissements
et rires.)
M. BRIGHT. Je n'exprime pas d'opinion formelle sur la
question générale; mais je pense que si là Chambre veut ar-
river à quelque solution satisfaisante, il faut qu'elle ait sous
les yeux la correspondance diplomatique qui a dû être échan-
gée à cette occasion J'ai cru comprendre, d'après le discours
du Chancelier de l'Echiquier, que !e Foreign-QtJice n'a pas de
lution a été mise en avant sans autorité suffisante; je pense
que l'honorable membre pour Sheffield n'a pas le droit de
supposer que la puissance et l'influence de l'Angleterre ont
été employées pour forcer la Porte à s'opposer au projet. Je
pense également que si cette Chambre adopte la résolution,
elle se liera elle-même les mains pour l'avenir, et quittera
imprudemment Je chemin qu'elle a suivi jusqu'ici, qu'elle a
suivi à un certain degré sous l'influence de graves considéra-
tions politiques, mais qui en même temps peut être quitté
plus tard si le temps et l'expérience démontrent que l'on
peut prendre cette marche sans faire tort aux intérêts publics.
(Applaudissements. )
LORD JOHN RUSSELL. En dépit de ce que vient de dire M. le
Chancelier de l'Échiquier, je ne puis pas croire que depuis
plusieurs années l'influence et l'action de l'Angleterre n'aient
pas été employées à détourner le Sultan 4e donner son assenti-
ment au canal que l'on projette à travers l'isthme de Suez.
Cela a toujours été avoué par le noble vicomte qui était tout
récemment à la tête du dernier cabinet, et cette assertion n'a
pas été repoussée par le sous-secrétaire d'État actuel pour les
affaires étrangères. Nous pouvons donc considérer et lté asser-
tion comme parfaitement certaine. En examinant la question
qui nous est soumise, je suis tout prêt à repousser tout en-
semble trois des arguments qui nous ont été présentés ce soir.
On a dit que le projet était une spéculation chimérique et
déshomrête, que les obstacles physiques à l'exécution du canal
étaient à peu près insurmontables ou tout du moins gigan-
tesques, et que le gouvernement turc avait un tel intérêt à
empêcher l'exécution de ce travail qu'il emploierait tous ses
.efforts et toute son influence pour l'entraver autant qu'il le
pourrait.
En-admettant que tout cela soit vrai, je demande si, parce
que la "spéculation est aventureuse, parce que les obstacles
-sont insurmontables; et parce que le gouvernement turc s'y
oppose pour des jaisons qui lui sont parLiculières, il s'ensuit
que l'Angleterre doive employer aussi toute son influence et
son action pour empêcher le projet. On a bien dit, et l'on a
répété souvent que l'Angleterre devait, pour ses propres inté-
rêts, s'efforcer d'empêcher la construction du canal. Voyons
donc. Le dommage que nous pouvons éprouver doit avoir lieu
soit en temps de paix, soit en temps de guerre. Je ne puis pas
concevoir, pour le temps de paix, qu'une nouvelle facilité de
commerce, l'exécution d'une grande route nouvelle entre les
différentes parties da monde, puisse être dommageable à
l'Angleterre. Si l'on m'objecte que certains ports de France
et d'autres contrées continentales sont plus près de l'Egypte
que l'Angleterre, et qu'ils auront de grands avantages com-
merciaux par l'établissement du canal, je réponds que notre
principe, c'est de rendre le commerce aussi libre que possible
(Ecoutez! écoutez!); c'est notre politique depuis ces der-
nières années. C'est une politique juste et généreuse; mais je
crois en même temps que c'est la politique la plus utile pour
l'Angleterrc, de nous..résigner nous-mêmes à la concurrence
qui doit accroîlre le commerce du globe, et j'ai la pleine cou-
fiance que l'Angleterre n'a pas le moins du monde à souffrir
de cette concurrence. (Écoutez ! ) Mais si des denrées de quel-
que genre que ce soit peuvent être exportées par la France,
la Suisse et l'Italie, et peuvent être données dans l'Inde aux
sujets de la Reine à plus bas prix que les denrées anglaises
de même qualité ou de qualité inférieure, de quel droit le
pouvoir exécutif en Angleterre viendrait-il priver les sujets de
la Reine des avantages qui pourraient leur être offerts de cette
façon ?
Mais ce n'est pas dans la paix, dit-on , qu'il y a le plus de
danger : le danger le plus, formidable qu'on redoute, est en
cas de guerre.
Il me semble que toute la question est de savoir si l'Angle-
terre conservera ou ne conservera pas la, domination des
mers, dans le cas où p.ar malheur la guerre viendrait à écla-
ter. Si l'Angleterre doit cesser de dominer les mers, il,n'y a
pas le moindre doute que l'on enverrait des troupes par
l'Egypte, si l'on avait le projet d'envahir les Indes. Mais est-ce
que les troupes ne pourraient pas être transportées en chemin
de fer? (Ecoutez!) N'est-ce pas un mode de passage dont
n,ous nous sommes servis l'année dernière ? et est-il in-
dispensable de faire un canal par l'isthme pour faire trans-
porter des troupes à travers l'Egypte? (Ecoutezl écoutez!)
Si cependant nous gardons la possession des mers, tout danger
s'évanouit, et nous n'y serionspps plus exposés avec un canal
que nous ne le sommes dans les conditions actuelles. ( Ecoutez !
écoutez!) Je puis rappeler à la Chambre que les bouches du
Nil et les environs d'Alexandrie sont des lieux où la bravoure
anglaise a fait ses preuves, et de tels résultats ne doivent pas
nous porter à craindre beaucoup l'avenir J'apprécie très-haut
la force de l'argument qu'a exposé le très-honorable reprér
sentant de l'Université d'Oxford ; l'opposition faite à ce projet
est de nature à entretenir l'opinion , trop répandue sur le con-
tinent de l'Europe, que, poussés par nos intérêts égoïstes et
notre jalousie commerciale, nous sommes prêts à sacrifier ou
à entraver le commerce de toutes les autres nations. Je crois
que cette accusation n'est pas juste ; mais je ne voudrais pas
qu'elle pût devenir exacte, et j'ai la confiance que la Chambre
acceptera la motion de l' honorable et docte membre, et en
l'adoptant, nous montrerons que, pour ce sujet du moins,
nous sommes prêts à nous entendre avec le reste du monde,
et que nous ne cherchons pas à satisfaire des vues égoïstes.
M. DRUMMOND. J'ai entendu le discours de mon noble ami
le représentant fie Tiverton (lord l'almerston), et je reconnais
que la politique dont il a parlé a été véritablement la politique
de tous les gouvernements dont il a fait successivement partie
depuis de longues années. (Écoutez! écoutez!) Je sais aussi
que le dernier membre qui vient de parler a été membre du
même cabinet, et je n'admets pas une responsabilité divisée
ou même limitée (rires); mais je suppose que le noble membre,
pour la cité de Londres est aussi responsable de ce que je
regarde comme la vraie politique de l'Angleterre, telle qu'elle
a été proclamée par le noble membre pour Tiverton. Un de
mes très-honorables amis. a dit qu'à ses yeux c'était une
question purement commerciale, et que cette question pure-
ment commerciale ne regardait que ceux qui veulent y mettre
leur argent. Mais si l'on regarde aux desseins de la France,
si l'on regarde non des abstractions, mais les actes du gou-
vernement français, qui ne perd pas son temps à de vains
discours de la Chambre des Députés, mais qui ne pense qija
bien fonder la politique qu'il a résolu de poursuivre, on verra
que ce canal, ainsi que l'a dit son noble adversaire, n'est ni
plus ni moins qu'une chaîne de forteresses pour barrer le
passage à l'Angleterre vers les Indes par cette route, et qu'on a
à choisir sur cette question comme sur tant d'autres, si l'on
préfère l'intérêt à l'honneur et à la gloire. (Applaudissements
et rires.)
M. BRIGHT. Je n'exprime pas d'opinion formelle sur la
question générale; mais je pense que si là Chambre veut ar-
river à quelque solution satisfaisante, il faut qu'elle ait sous
les yeux la correspondance diplomatique qui a dû être échan-
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