Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-05-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 mai 1858 25 mai 1858
Description : 1858/05/25 (A3,N47). 1858/05/25 (A3,N47).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030938
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
MARDI 25 MAI. , JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 263
des intérêts scientifiques, M. Charles Dupin n'a point discuté
ce que l'on peut appeler les intérêts financiers. Cependant,
il a trouvé moyen de faire remarquer que, si l'on avait obtenu
des ressources particulières de tous les pays douze milliards
pour la construction des chemins de fer, on pouvait bien leur
demander trois cents millions pour le succès de l'opération
qui doit réunir les deux mers, et apporter le mouvement, la
vie, l'abondance, la fertilité, la civilisation dans une foule de
contrées qui en sont déshéritées jusqu'à ce jour. La chaleur
avec laquelle M. Charles Dupin a repoussé les captieuses
critiques de M. Stéphenson, a tracé le tableau des avantages
de toutes sortes qui seraient les conséquences de la réunion
des deux mers, 'a convaincu ses collègues, qui ont adopté les
conclusions proposées. »
Cet article est signé de M. Ch. d'Argé.
Le Moniteur industriel du 6 mai démontre que l'Angle-
terre a tout intérêt à laisser percer l'isthme de Suez, et que si
elle s'y oppose, c'est qu'elle a des arrière-pensées qui ne sont
pas avouables et dont l'Europe ne souffrirait pas sans doute
les applications. Dans un autre article intitulé : Une solu-
tion, M. P. B-s Darnis conseille aux promoteurs du canal
de Suez de passer outre, et de prouver à lord Palmerston,
à M. Stéphenson et à M. Disraëli que le canal est exécutable.
cc Dans la réalité, dit M. Darnis, entre les adversaires et
les défenseurs du canal de Suez, il n'y a plus qu'un dissen-
timent : le canal est-il praticable ou ne l'esl-il pas? Les
choses en sont arrivées à ce point que l'obstination des in-
crédules est invincible ; il n'est pas de plus sourd que celui
qui ne veut pas entendre; il n'y a plus qu'une ressource
pour les convaincre, elle est souveraine et décisive : il n'y a
qu'à leur prouver que le canal est faisable en le faisant.
Lorsqu'il sera fait, nous avons l'espérance qu'ils seront
satisfaits et qu'ils ne pourront plus nier.
Et, en vérité, nous ne voyons point ce que pourraient ob-
jecter ces incrédules à une semblable résolution. S'ils sont
de bonne foi et qu'ils aient raison , le canal échoue et tout
est dit.
La question est mlire, la seule difficulté légitime est levée
par l'assentiment moral et certain, sinon officiel, de la Tur-
quie. Entre les deux partis, il n'y a plus qu'un sentiment
réciproque et contradictoire. Le canal est-il possible ou bien
ne l'est-il pas? >
Qu'on se mette à l'œuvre, et l'événement mettra tout le
monde d'accord.
C'est pourquoi nous pensons que le moment est arrivé où
des mesures sérieuses devraient être prises pour procéder
activement à un travail dont tous les éléments et tous les
instruments sont préparés. Il ne faut pas qu'on use la ques-
tion : c'est probablement la seule chance des adversaires du
projet; c'est, selon nous, le plus grand de ses dangers. Après
avoir épuisé toute la mesure de la longanimité, il faut aussi
savoir employer à propos la résolution et ne pas se laisser
enterrer dans la temporisation plus sûrement encore qu'on le
serait par une opposition ouverte et victorieuse.
Il est bien entendu q,.'en tout ceci nous n'exprimons que
nos pensées personnelles; nous les hasardons pour ce qu'elles
valent, nous en prenons toute la responsabilité ; elles ne nous
sont inspirées que par notre sollicitude pour cette œuvre,
aspiration des siècles, et par notre conviction. L'action, l'exé-
cution sont désormais les meilleurs moyens d'arriver à conci-
lier toutes les idées et à déjouer toutes les intrigues.
Dès qu'on verra le percement de l'isthme de Suez commen-
cé, nous sommes persuadés qu'il ne se trouvera plus un
homme assez courageux ni assez dédaigneux des infaillibles
sifflets de la postérité ponr soutenir qu'il n'est pas prati-
cable. » P, B-s DARNIS,
Le Moniteur industriel reproduit ensuite un article extrait
du Nord sur le canal de Suez et Périm, l'article du Moniteur
de la flotte sur le rapport de M. Conrad à l'Académie des
sciences de Hollande, puis notre article extrait des Cambridge-
Essays, sur le télégraphe électrique de MM. Gisborne par la
mer Rouge.
Enfin le Moniteur industriel publie le petit article sui-
vant :
Nouvelles de Constantinople. — Nous trouvons dans le
Morning Chronicle du 3 mai la dépêche télégraphique sui.
vante sous la rubrique de Berlin, 2 mai :
a Les nouvelles de Constantinople, par Trieste, contredisent
l'assertion que le Sultan aurait blâmé le Vice-roi d'Egypte
pour son activité en faveur du canal de Suez.
» Au contraire, ou dit maintenant que le Sultan a autorisé
le Vice-roi à prendre toutes les mesures provisoires qu'il ju-
gerait convenables. »
Nous ne pouvons nous rendre garant de l'exactitude de cette
dernière partie de la dépêche; mais elle est parfaitement
exacte en ce qui concerne le démenti à la prétendue désap-
probation que le Sultan aurait fait exprimer au Vice-roi sur
l'intérêt vif et actif qu'il porte au percement de l'isthme de
Suez.
La justesse de cette première information doit nous donner
la présomption fondée que la seconde n'est pas plus erronée.
Cette résolution de la part du gouvernement ottoman est en
effet conforme à la nature des choses, à la force de la situa-
tion, à tous les intérêts de la politique ottomane et aux dispo-
sitions bienveillantes, si souvent constatées, de la Porte en fa-
veur de cette entreprise. P. B-s DARNIS,
Le Moniteur industriel du 13 mai reproduit une partie du
rapport de M. le baron Charles Dupin que nous avons donné,
et il montre l'importance de ce document dans un article inti-
tulé : L'Académie des sciences de France et M. Stéphenson.
Sous ce titre : Une apologie, le Moniteur industriel donne l'ar-
ticle du Times que nous reproduisons nous-mêmes en partie
dans notre numéro d'aujourd'hui. M. P. B-s Darnis se de-
mande ce que signifie cette palinodie soudaine du Times, et il
espère bien que l'Europe ne se laissera point prendre à ces dou-
cereuses paroles qui n'ont rien de sincère. Le Moniteur indus-
triel s'occupe ensuite de la situation des Indes, qu'il trouve de
plus en plus grave, et il reproduit les renseignements dônnés
par le Moniteur universel sur la mer Kouge.
Le Siècle du 15 mai fait les réflexions suivantes:
« Les ministres tories, de même que leurs prédécesseurs,
s'opposent au percement de l'isthme de Suez. Ceux qui vien-
dront après seront-ils plus conciliants? En attendant, le Con-
stitutionnel annonce que M. Ferdinand de Lesseps ne se
décourage pas, qu'il est à Constantinople et y forme une com-
pagnie. M. Roebuck doit adresser au ministère des interpella-
tions qui ont été fixées au 1er juin. Toucherions-nous à la so-
lution de cette affaire qui a rencontré tant d'adhésions et tant
d'obstacles? »
On lit dans l'Observateur, presse commerciale du 12 mai :
« M. de Lesseps est de retour à Alexandrie. Il paraîtrait que,
cédant à de bons conseils, il va constituer sa société et se
mettre à l'œuvre pour mener à bonne fin sa grande entreprise;
il nous semble, en effet, que la question doit être résolue en
Égypte et non ailleurs, et que le Vire-roi est compétent pour
accueillir toute proposition de nature à faire la prospérité de
son pays et le bonheur de ses habitants. » A. COHEN.
des intérêts scientifiques, M. Charles Dupin n'a point discuté
ce que l'on peut appeler les intérêts financiers. Cependant,
il a trouvé moyen de faire remarquer que, si l'on avait obtenu
des ressources particulières de tous les pays douze milliards
pour la construction des chemins de fer, on pouvait bien leur
demander trois cents millions pour le succès de l'opération
qui doit réunir les deux mers, et apporter le mouvement, la
vie, l'abondance, la fertilité, la civilisation dans une foule de
contrées qui en sont déshéritées jusqu'à ce jour. La chaleur
avec laquelle M. Charles Dupin a repoussé les captieuses
critiques de M. Stéphenson, a tracé le tableau des avantages
de toutes sortes qui seraient les conséquences de la réunion
des deux mers, 'a convaincu ses collègues, qui ont adopté les
conclusions proposées. »
Cet article est signé de M. Ch. d'Argé.
Le Moniteur industriel du 6 mai démontre que l'Angle-
terre a tout intérêt à laisser percer l'isthme de Suez, et que si
elle s'y oppose, c'est qu'elle a des arrière-pensées qui ne sont
pas avouables et dont l'Europe ne souffrirait pas sans doute
les applications. Dans un autre article intitulé : Une solu-
tion, M. P. B-s Darnis conseille aux promoteurs du canal
de Suez de passer outre, et de prouver à lord Palmerston,
à M. Stéphenson et à M. Disraëli que le canal est exécutable.
cc Dans la réalité, dit M. Darnis, entre les adversaires et
les défenseurs du canal de Suez, il n'y a plus qu'un dissen-
timent : le canal est-il praticable ou ne l'esl-il pas? Les
choses en sont arrivées à ce point que l'obstination des in-
crédules est invincible ; il n'est pas de plus sourd que celui
qui ne veut pas entendre; il n'y a plus qu'une ressource
pour les convaincre, elle est souveraine et décisive : il n'y a
qu'à leur prouver que le canal est faisable en le faisant.
Lorsqu'il sera fait, nous avons l'espérance qu'ils seront
satisfaits et qu'ils ne pourront plus nier.
Et, en vérité, nous ne voyons point ce que pourraient ob-
jecter ces incrédules à une semblable résolution. S'ils sont
de bonne foi et qu'ils aient raison , le canal échoue et tout
est dit.
La question est mlire, la seule difficulté légitime est levée
par l'assentiment moral et certain, sinon officiel, de la Tur-
quie. Entre les deux partis, il n'y a plus qu'un sentiment
réciproque et contradictoire. Le canal est-il possible ou bien
ne l'est-il pas? >
Qu'on se mette à l'œuvre, et l'événement mettra tout le
monde d'accord.
C'est pourquoi nous pensons que le moment est arrivé où
des mesures sérieuses devraient être prises pour procéder
activement à un travail dont tous les éléments et tous les
instruments sont préparés. Il ne faut pas qu'on use la ques-
tion : c'est probablement la seule chance des adversaires du
projet; c'est, selon nous, le plus grand de ses dangers. Après
avoir épuisé toute la mesure de la longanimité, il faut aussi
savoir employer à propos la résolution et ne pas se laisser
enterrer dans la temporisation plus sûrement encore qu'on le
serait par une opposition ouverte et victorieuse.
Il est bien entendu q,.'en tout ceci nous n'exprimons que
nos pensées personnelles; nous les hasardons pour ce qu'elles
valent, nous en prenons toute la responsabilité ; elles ne nous
sont inspirées que par notre sollicitude pour cette œuvre,
aspiration des siècles, et par notre conviction. L'action, l'exé-
cution sont désormais les meilleurs moyens d'arriver à conci-
lier toutes les idées et à déjouer toutes les intrigues.
Dès qu'on verra le percement de l'isthme de Suez commen-
cé, nous sommes persuadés qu'il ne se trouvera plus un
homme assez courageux ni assez dédaigneux des infaillibles
sifflets de la postérité ponr soutenir qu'il n'est pas prati-
cable. » P, B-s DARNIS,
Le Moniteur industriel reproduit ensuite un article extrait
du Nord sur le canal de Suez et Périm, l'article du Moniteur
de la flotte sur le rapport de M. Conrad à l'Académie des
sciences de Hollande, puis notre article extrait des Cambridge-
Essays, sur le télégraphe électrique de MM. Gisborne par la
mer Rouge.
Enfin le Moniteur industriel publie le petit article sui-
vant :
Nouvelles de Constantinople. — Nous trouvons dans le
Morning Chronicle du 3 mai la dépêche télégraphique sui.
vante sous la rubrique de Berlin, 2 mai :
a Les nouvelles de Constantinople, par Trieste, contredisent
l'assertion que le Sultan aurait blâmé le Vice-roi d'Egypte
pour son activité en faveur du canal de Suez.
» Au contraire, ou dit maintenant que le Sultan a autorisé
le Vice-roi à prendre toutes les mesures provisoires qu'il ju-
gerait convenables. »
Nous ne pouvons nous rendre garant de l'exactitude de cette
dernière partie de la dépêche; mais elle est parfaitement
exacte en ce qui concerne le démenti à la prétendue désap-
probation que le Sultan aurait fait exprimer au Vice-roi sur
l'intérêt vif et actif qu'il porte au percement de l'isthme de
Suez.
La justesse de cette première information doit nous donner
la présomption fondée que la seconde n'est pas plus erronée.
Cette résolution de la part du gouvernement ottoman est en
effet conforme à la nature des choses, à la force de la situa-
tion, à tous les intérêts de la politique ottomane et aux dispo-
sitions bienveillantes, si souvent constatées, de la Porte en fa-
veur de cette entreprise. P. B-s DARNIS,
Le Moniteur industriel du 13 mai reproduit une partie du
rapport de M. le baron Charles Dupin que nous avons donné,
et il montre l'importance de ce document dans un article inti-
tulé : L'Académie des sciences de France et M. Stéphenson.
Sous ce titre : Une apologie, le Moniteur industriel donne l'ar-
ticle du Times que nous reproduisons nous-mêmes en partie
dans notre numéro d'aujourd'hui. M. P. B-s Darnis se de-
mande ce que signifie cette palinodie soudaine du Times, et il
espère bien que l'Europe ne se laissera point prendre à ces dou-
cereuses paroles qui n'ont rien de sincère. Le Moniteur indus-
triel s'occupe ensuite de la situation des Indes, qu'il trouve de
plus en plus grave, et il reproduit les renseignements dônnés
par le Moniteur universel sur la mer Kouge.
Le Siècle du 15 mai fait les réflexions suivantes:
« Les ministres tories, de même que leurs prédécesseurs,
s'opposent au percement de l'isthme de Suez. Ceux qui vien-
dront après seront-ils plus conciliants? En attendant, le Con-
stitutionnel annonce que M. Ferdinand de Lesseps ne se
décourage pas, qu'il est à Constantinople et y forme une com-
pagnie. M. Roebuck doit adresser au ministère des interpella-
tions qui ont été fixées au 1er juin. Toucherions-nous à la so-
lution de cette affaire qui a rencontré tant d'adhésions et tant
d'obstacles? »
On lit dans l'Observateur, presse commerciale du 12 mai :
« M. de Lesseps est de retour à Alexandrie. Il paraîtrait que,
cédant à de bons conseils, il va constituer sa société et se
mettre à l'œuvre pour mener à bonne fin sa grande entreprise;
il nous semble, en effet, que la question doit être résolue en
Égypte et non ailleurs, et que le Vire-roi est compétent pour
accueillir toute proposition de nature à faire la prospérité de
son pays et le bonheur de ses habitants. » A. COHEN.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.82%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.82%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 15/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k62030938/f15.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k62030938/f15.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k62030938/f15.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k62030938
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k62030938
Facebook
Twitter