Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juin 1858 25 juin 1858
Description : 1858/06/25 (A3,N49). 1858/06/25 (A3,N49).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030953
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
VENDREDI 25 JUIN. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 309
généraux du commerce et de la civilisation. La proposition
que la Chambre était priée de confirmer était celle-ci : « Le
» pouvoir et l'influence de l'Angleterre ne doivent pas être
» employés à obliger le Sultan de retarder son assentiment au
» projet du percement de l'isthme de Suez. » Cette proposition
a été rejetée à une très-forte majorité. Il est donc constaté
que les représentants du peuple anglais approuvent l'interven-
tion active du gouvernement anglais dans les actes du gou-
vernement turc, afin de décourager et d'arrêter la poursuite
de cette œuvre importante.
» Ceux qui analyseront avec soin les débats de mardi soir,
dans le but de découvrir des raisons suffisantes pour une con-
clusion si évidemment contraire aux vrais principes de la po-
litique et du commerce , trouveront qu'ils n'ont pas entrepris
une tâche facile. Une très-grande partie des arguments sont
entièrement en dehors de la question. Il a été dit, entre autres
choses, que les difficultés techniques de l'œuvre proposée sont
trop grandes pour pouvoir être surmontées par la pra-
tique. S'il en est ainsi, le projet périra de lui-même; il ne
peut y avoir aucune nécessité pour que l'influence britannique
s'interpose à Constantinople comme moyen supplémentaire
d'arrêter une entreprise intrinsèquement impossible.
« Il a été dit encore que, comme spéculation mercantile,
toute l'affaire n'est qu'une illusion et un moyen d'attraper des
dupes. S'il en est ainsi, on peut certainement laisser aux
classes mercantiles le soin d'en faire justice. C'est une nou-
velle théorie des devoirs du gouvernement anglais, que de
soutenir que le cabinet de Saint-James est obligé d'exercer une
intervention active , par l'intermédiaire de la Turquie, pour
protéger les capitalistes de l'Europe contre les conséquences
possibles d'un engagement imprudent.
» Il est de plus objecté que, même en supposant vaincues
les difficultés techniques et commerciales, la construction
du canal proposé serait au dernier degré préjudiciable pour
les intérêts politiques de la Turquie; qu'il amènerait le dé-
membrement de l'Empire Ottoman , et qu'il établirait l'indé-
pendance de l'Égypte en l'isolant. Il est inutile d'exposer la
fausseté intrinsèque de l'idée sur laquelle se base cette objec-
tion, et d'insister sur l'absurdité qu'il y a de supposer que le
pouvoir de la Turquie en Egypte, tel" qu'il est, dépende, non
d'un arrangement européen garanti par les puissances de
l'Europe, mais de la possibilité qu'elle a d'envoyer une armée
à travers les déserts, sans l'obstacle d'un canal. Il est égale-
ment inutile d'appeler l'attention sur une vérité qui, bien
qu'évidente, est trop souvent perdue de vue, à savoir que dans
les intérêts de la Turquie elle-même, aucune politique ne sau-
rait être plus désastreuse que la tentative de maintenir l'inté-
grité de cet empire, en rendant ce maintien incompatible
avec les vœux et avec le développement de ses provinces. Es-
sayer de maintenir une entité diplomatique comme la Tur-
quie , par des expédients comme ceux de s'opposer à l'union
des principautés danubiennes et à l'exécution du canal de
Suez, c'est un effort qui doit échouer de lui-même et qui,
sans ajouter un iota à la sécurité de la Turquie, augmentera
grandement les charges déjà suffisamment lourdes de l'impo-
pularité anglaise.
» Cette série d'arguments a été habilement attaquée par
M. Gladstone ; mais réellement ce n'était pas nécessaire pour
décider la question devant la Chambre. Ainsi que lord John
Russell l'a signalé d'une manière succinte et concluante, cette
objection au projet du canal, s'appuyant sur le danger que
courrait l'intégrité de la Porte, est susceptible précisément
d'une réponse semblable à celle qu'on fait aux objections
basées sur des difficultés techniques et commerciales suppo-
sées. Si la Turquie a réellement un si grand intérêt à s'oppo-
ser pour elle-même à la construction de ce canal, on peut
assurément la laisser suivre ses propres inspirations. Il est
certainement inutile de faire jouer le pouvoir et l'influence de
la Grande-Bretagne pour engager le Sultan à refuser son
consentement à un projet que, si cet argument vaut quelque
chose, il a un intérêt si grand et si palpable à empêcher.
» La vérité pure et simple c'est que tout ce bavardage sur
des difficultés techniques, cette prétendue sollicitude de pro-
téger des capitalistes trop enthousiastes et un empire défail-
lant, est un solennel mensonge. La véritable raison pour la-
quelle lord Palmerston est d'avis que l'influence anglaise doit
s'opposer au projet, c'est la crainte que ce canal ne compro-
mette les intérêts anglais dans l'Inde. Naturellement on ne
prétend pas qu'en temps de paix, en Europe, le canal puisse
être autre chose que très-avantageux pour nous. En qualité
de la plus grande puissance commerciale dans le monde,
plus spécialement encore comme la puissance qui a monopo-
lisé presque tout le commeree entre l'Europe et l'Inde, la
Grande-Bretagne a l'intérêt le plus direct dans tout ce qui
peut faciliter les communications entre l'Angleterre et sa ma-
gnifique possession. En cas d'insurrection, ou de guerre, le
canal aurait évidemment, au point de vue militaire ou poli-
tique, les plus grands avantages dont l'Angleterre pourrait
jamais jouir. Que n'aurions-nous pas donné l'année dernière
pour de tels moyens de transport? Tout cela est en effet trop
clair pour être contesté; et les objections politiques des adver-
saires du canal ne sont, suivant eux-mêmes, applicables qu'au
cas d'une guerre en Europe, ou, plus clairement, au cas
d'une guerre avec la France. On affirme que dans une telle
éventualité un canal à travers l'isthme de Suez donnerait à la
France une grande supériorité, et nous préparerait de graves
dangers par rapport à la conservation de l'Inde. La France,
dit. on, pourrait s'emparer du canal et envoyer une flotte dans
les mers de l'Inde, que nous serions obligés de poursuivie
par la longue route du Cap. L'argument est suffisant ad cap-
tandum, mais en soi il est complétement insoutenable. Comme
d'autres fantômes il effraye seulement tant qu'on ne le regarde
pas en face. Réfléchissez à ceci : l'Inde nous appartient et ne
peut appartenir qu'à cet Etat de l'Europe qui est le souverain
des mers. Si nous perdons l'empire des mers, l'empire de
l'Inde sera perdu aussi, alors seulement, mais pas avant, du
moins en tant que cela dépend de l'Europe. Or, l'idée que la
France pourrait tourner le canal contre nous et envoyer des
forces navales supérieures dans les mers de l'Orient, est une
idée chimérique, tant que l'Angleterre reste la première na-
tion maritime. Tant que nous tenons Malte et Gibraltar, nous
avons les clefs de la Méditerranée; à Aden et Périm nous te-
nons les portes de la mer Rouge. Il faut que le sceptre de
l'Océan nous soit arraché avec toutes ces positions avanta-
geuses, pour qu'une flotte française puisse se glisser, sans être
observée et détruite, dans l'Inde par la mer Rouge. Ainsi la
question est celle-ci : nous perdons noire suprématie mari-
time, alors notre domination de l'Inde ne vaut pas la peine
qu'on y regarde un instant; tant que nous conservons la
suprématie maritime, le canal de Suez ne vaut pas la peine
qu'on s'en inquiète un moment en rien.
» Et voilà cependant en réalité la seule raison qui a fait que
la Chambre des communes a justifié la politique de lord Pal-
merston, laquelle consiste à faire jouer toute l'influence de
l'Angleterre pour obliger le Sultan à s'opposer à la construc-
tion du canal de Suez; telle est la raison pour laquelle on de-
mande à l'Angleterre de s'opposer, dans des vues basses et
pour des motifs intéressés, à un projet qui intéresse si intime-
généraux du commerce et de la civilisation. La proposition
que la Chambre était priée de confirmer était celle-ci : « Le
» pouvoir et l'influence de l'Angleterre ne doivent pas être
» employés à obliger le Sultan de retarder son assentiment au
» projet du percement de l'isthme de Suez. » Cette proposition
a été rejetée à une très-forte majorité. Il est donc constaté
que les représentants du peuple anglais approuvent l'interven-
tion active du gouvernement anglais dans les actes du gou-
vernement turc, afin de décourager et d'arrêter la poursuite
de cette œuvre importante.
» Ceux qui analyseront avec soin les débats de mardi soir,
dans le but de découvrir des raisons suffisantes pour une con-
clusion si évidemment contraire aux vrais principes de la po-
litique et du commerce , trouveront qu'ils n'ont pas entrepris
une tâche facile. Une très-grande partie des arguments sont
entièrement en dehors de la question. Il a été dit, entre autres
choses, que les difficultés techniques de l'œuvre proposée sont
trop grandes pour pouvoir être surmontées par la pra-
tique. S'il en est ainsi, le projet périra de lui-même; il ne
peut y avoir aucune nécessité pour que l'influence britannique
s'interpose à Constantinople comme moyen supplémentaire
d'arrêter une entreprise intrinsèquement impossible.
« Il a été dit encore que, comme spéculation mercantile,
toute l'affaire n'est qu'une illusion et un moyen d'attraper des
dupes. S'il en est ainsi, on peut certainement laisser aux
classes mercantiles le soin d'en faire justice. C'est une nou-
velle théorie des devoirs du gouvernement anglais, que de
soutenir que le cabinet de Saint-James est obligé d'exercer une
intervention active , par l'intermédiaire de la Turquie, pour
protéger les capitalistes de l'Europe contre les conséquences
possibles d'un engagement imprudent.
» Il est de plus objecté que, même en supposant vaincues
les difficultés techniques et commerciales, la construction
du canal proposé serait au dernier degré préjudiciable pour
les intérêts politiques de la Turquie; qu'il amènerait le dé-
membrement de l'Empire Ottoman , et qu'il établirait l'indé-
pendance de l'Égypte en l'isolant. Il est inutile d'exposer la
fausseté intrinsèque de l'idée sur laquelle se base cette objec-
tion, et d'insister sur l'absurdité qu'il y a de supposer que le
pouvoir de la Turquie en Egypte, tel" qu'il est, dépende, non
d'un arrangement européen garanti par les puissances de
l'Europe, mais de la possibilité qu'elle a d'envoyer une armée
à travers les déserts, sans l'obstacle d'un canal. Il est égale-
ment inutile d'appeler l'attention sur une vérité qui, bien
qu'évidente, est trop souvent perdue de vue, à savoir que dans
les intérêts de la Turquie elle-même, aucune politique ne sau-
rait être plus désastreuse que la tentative de maintenir l'inté-
grité de cet empire, en rendant ce maintien incompatible
avec les vœux et avec le développement de ses provinces. Es-
sayer de maintenir une entité diplomatique comme la Tur-
quie , par des expédients comme ceux de s'opposer à l'union
des principautés danubiennes et à l'exécution du canal de
Suez, c'est un effort qui doit échouer de lui-même et qui,
sans ajouter un iota à la sécurité de la Turquie, augmentera
grandement les charges déjà suffisamment lourdes de l'impo-
pularité anglaise.
» Cette série d'arguments a été habilement attaquée par
M. Gladstone ; mais réellement ce n'était pas nécessaire pour
décider la question devant la Chambre. Ainsi que lord John
Russell l'a signalé d'une manière succinte et concluante, cette
objection au projet du canal, s'appuyant sur le danger que
courrait l'intégrité de la Porte, est susceptible précisément
d'une réponse semblable à celle qu'on fait aux objections
basées sur des difficultés techniques et commerciales suppo-
sées. Si la Turquie a réellement un si grand intérêt à s'oppo-
ser pour elle-même à la construction de ce canal, on peut
assurément la laisser suivre ses propres inspirations. Il est
certainement inutile de faire jouer le pouvoir et l'influence de
la Grande-Bretagne pour engager le Sultan à refuser son
consentement à un projet que, si cet argument vaut quelque
chose, il a un intérêt si grand et si palpable à empêcher.
» La vérité pure et simple c'est que tout ce bavardage sur
des difficultés techniques, cette prétendue sollicitude de pro-
téger des capitalistes trop enthousiastes et un empire défail-
lant, est un solennel mensonge. La véritable raison pour la-
quelle lord Palmerston est d'avis que l'influence anglaise doit
s'opposer au projet, c'est la crainte que ce canal ne compro-
mette les intérêts anglais dans l'Inde. Naturellement on ne
prétend pas qu'en temps de paix, en Europe, le canal puisse
être autre chose que très-avantageux pour nous. En qualité
de la plus grande puissance commerciale dans le monde,
plus spécialement encore comme la puissance qui a monopo-
lisé presque tout le commeree entre l'Europe et l'Inde, la
Grande-Bretagne a l'intérêt le plus direct dans tout ce qui
peut faciliter les communications entre l'Angleterre et sa ma-
gnifique possession. En cas d'insurrection, ou de guerre, le
canal aurait évidemment, au point de vue militaire ou poli-
tique, les plus grands avantages dont l'Angleterre pourrait
jamais jouir. Que n'aurions-nous pas donné l'année dernière
pour de tels moyens de transport? Tout cela est en effet trop
clair pour être contesté; et les objections politiques des adver-
saires du canal ne sont, suivant eux-mêmes, applicables qu'au
cas d'une guerre en Europe, ou, plus clairement, au cas
d'une guerre avec la France. On affirme que dans une telle
éventualité un canal à travers l'isthme de Suez donnerait à la
France une grande supériorité, et nous préparerait de graves
dangers par rapport à la conservation de l'Inde. La France,
dit. on, pourrait s'emparer du canal et envoyer une flotte dans
les mers de l'Inde, que nous serions obligés de poursuivie
par la longue route du Cap. L'argument est suffisant ad cap-
tandum, mais en soi il est complétement insoutenable. Comme
d'autres fantômes il effraye seulement tant qu'on ne le regarde
pas en face. Réfléchissez à ceci : l'Inde nous appartient et ne
peut appartenir qu'à cet Etat de l'Europe qui est le souverain
des mers. Si nous perdons l'empire des mers, l'empire de
l'Inde sera perdu aussi, alors seulement, mais pas avant, du
moins en tant que cela dépend de l'Europe. Or, l'idée que la
France pourrait tourner le canal contre nous et envoyer des
forces navales supérieures dans les mers de l'Orient, est une
idée chimérique, tant que l'Angleterre reste la première na-
tion maritime. Tant que nous tenons Malte et Gibraltar, nous
avons les clefs de la Méditerranée; à Aden et Périm nous te-
nons les portes de la mer Rouge. Il faut que le sceptre de
l'Océan nous soit arraché avec toutes ces positions avanta-
geuses, pour qu'une flotte française puisse se glisser, sans être
observée et détruite, dans l'Inde par la mer Rouge. Ainsi la
question est celle-ci : nous perdons noire suprématie mari-
time, alors notre domination de l'Inde ne vaut pas la peine
qu'on y regarde un instant; tant que nous conservons la
suprématie maritime, le canal de Suez ne vaut pas la peine
qu'on s'en inquiète un moment en rien.
» Et voilà cependant en réalité la seule raison qui a fait que
la Chambre des communes a justifié la politique de lord Pal-
merston, laquelle consiste à faire jouer toute l'influence de
l'Angleterre pour obliger le Sultan à s'opposer à la construc-
tion du canal de Suez; telle est la raison pour laquelle on de-
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