Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juin 1858 25 juin 1858
Description : 1858/06/25 (A3,N49). 1858/06/25 (A3,N49).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030953
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
VENDREDI 25 JUIN. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 307
ou peut-être dans une discussion de la Chambre des Com-
munes. Le lendemain nous apprenons qu'un autre esprit a
commencé son tour du monde. Mais il faut qu'il y ait quelque
part de la négligence; car depuis que Périm a éclaté, il n'y
a eu rien de nouveau, et nos aimables amis, qui ne sauraient
exister sans répéter « que l'honneur de l'Angleterre est
perdu » et que « le nom de l'Angleterre a été traîné dans la
boue sont forcés de retomber sur un grief aussi vieux que
le temps de Napoléon l'r, et d'essayer de lancer de nouveau
ce ballon crevé : le grand canal de Suez. Le public français et
la presse française, excités peut-être à quelque degré par les
opérations organisées d'une compagnie de spéculateurs, ont
été pendant quelque temps à déclarer que l'Angleterre, cette
patrie de la machine à vapeur et du télégraphe électrique,
l'Angleterre qui possède à elle seule les trois quarts de tout
le commerce entre l'Orient et l'Occident, qui a payé pendant
des années le quart d'un million de livres sterling par an
pour le seul objet d'expédier les correspondances entre la
Grande-Bretagne et l'Inde, qui est intéressée à une rapide
communication avec les pays au delà du détroit de Bab-el-
Mandeb plus que dix Frances et cent Egyptes, s'est engagée
dans une intrigue désespérée pour rendre perpétuelle la bar-
rière que l'isthme de Suez oppose au passage des navires de
la Méditerranée dans les mers de l'Orient.
« M. Roebuck, cet utile porte-voix pour émettre et faire
examiner par la discussion des sentiments vagues et des
pensées inexprimées, a porté celte affaire devant la Chambre
des Communes. Son discours a été peu différent d'un chape-
let genlillement enfilé de lieux communs. Il ne contient rien
qui prouve qu'il a étudié et encore moins qu'il est maître du
sujet. Il se réduit simplement à une amplification de cette
vérité évidente, que l'Angleterre ferait une chose absurde si
elle voulait, par son intervention, empêcher une communi-
cation plus commode et plus rapide entre l'Europe et l'Inde.
M. Stephenson, comme ingénieur parfaitement versé dans tout
le sujet, a donné tout le poids de sa réputation à l'opinion que
le projet est impraticable au point de vue technique et ab-
surde comme spéculation commerciale; et lord Palmerston,
comme homme d'Etat, a démontré que l'entreprise, même en
cas d'insuccès, serait dangereuse ou même désastreuse pour
le grand objet de toute diplomatie anglaise et française : l'in-
tégrité de la Turquie.
» Cependant nous ne devons pas être surpris que ce projet
futile trouve faveur en France. C'est une tradition de l'Empire.
Il date de la première expédition d'Egypte, vers la fin du
siècle dernier. Ce fut un des nombreux objets du grand plan
formé par Napoléon pour la destruction de la puissance an.
glaise. Maître de l'Egypte et de la Syrie, l'empereur de
France aurait pu forcer le commerce de 1 Occident à passer
par la Méditerranée; et dès lors à trouver son chenal dans le
lac français. Les princes de l'Inde, mécontents et combattant
encore, auraient pu recevoir des secours de la France, et
cette nation aurait pu reconquérir l'ascendant dont elle jouis-
sait jadis dans le pays des pagodes. Ces idées ne sont pas
encore tout à fait oubliées de nos voisins; mais elles n'ont
pas d'influence sur l'esprit des Anglais, et n'ont certainement
pas ému la politique de nos hommes d'Etat. Xous ne craignons
pas de tels dangers imaginaires. Tant que nous dominons les
mers, nous sommes tout à fait tranquilles en Egypte, et si
nous perdons cette domination des mers , la route de l'Inde
par le Cap nous deviendrait aussi impossible que celle du
détroit de Gibraltar. Nos objections à cette spéculation in-
sensée sont qu'elle ne donnerait aucun avantage ni à nous,
ni au reste du monde, si elle pouvait être réalisée; mais les
difficultés sont si grandes et les frais si énormes, qu'il est
certain qu'elle ne sera jamais réalisée; que, même si le
canal était fait, il ne pourrait jamais être entretenu; et que
le fait d'une désastreuse entreprise commerciale d'une telle
étendue produisait des malheurs infinis, non-seulement pour
les spéculateurs, non-seulement pour l'Egypte, mais aussi
pour tous ceux qui communiquent aujourd'hui avec l'Inde
par l'Egypte,
» Ordinairement les canaux de navigation ne sont pas
réinunératoires. Prenez notre canal Calédonien, exécuté à des
frais si élevés et entretenu à force de sacrifices énormes.
Il devait accaparer tout le commerce avec le Danemark et
les ports de la Baltique; et en regardant la carte, cette espé-
rance paraissait une certitude. Eh bien! il ne sert qu'à quel-
ques vapeurs les jours de fête, et de temps en temps, à quel-
que barque de pêcheur; il n'est entretenu que parce que
nous avons honte d'abandonner une œuvre si considérable.
» Les promoteurs du projet du canal de Suez disent que
leur œuvre pourrait être exécutée au prix de huit millions de
livres sterling. Des ingénieurs compétents et impartiaux sont
d'avis que l'exécution des plans coûterait vingt millions, et
qu'ils n'auraient aucune utilité pratique. Le port proposé de
la Méditerranée est il établir sur un fond vaseux et mobile,
où le Nil vient tous les ans déposer du limon et du sable.
Rien que pour l'empêcher d'être ensablé, il faudrait des dé-
penses plus considérables que celles que les revenus pro-
bables pourraient jamais couvrir, tandis que l'énorme ma-
chine à vapeur nécessaire et travaillant continuellement pour
que le grand fossé stagnant soit toujours rempli d'eau, tra-
vaillerait à un prix que sauront apprécier ceux qui connaissent
le prix des charbons à Suez.
» Il faut que les avantages d'un canal maritime soient
très-grands, pour couvrir des dépenses telles que celles-ci.
Nous supposons un moment que l'argent puisse être trouvé
et que les travaux doivent être exécutés; mais quels sont les
avantages qu'on se promet? Les auteurs du projet ne pour-
ront espérer que des passagers veuillent donner la préférence
à un voyage ennuyeux dans ce fossé sur un voyage rapide
par chemin de fer à travers le désert.
» Le passage doit se borner aux navires qui de nos jours
doivent être considérés comme étant d'un faible tirant et d'un
petit jaugeage; et s'il y a quelque vérité dans la nouvelle
doctrine, que la vitesse d'un vapeur augmente dans un certain
rapport avec sa longueur, le canal maritime serait praticable
seulement pour des navires à l'emploi desquels on aurait
déjà renoncé. En tout cas il ne pourrait servir qu'au trans-
port des marchandises encombrantes; et pour ces sortes de
denrées, le temps n'est pas d'une si grande importance que le
marchand soit disposé à augmenter d'une manière considé-
rable ses frais de transport et d'assurance. Jamais on ne
trouvera huit millions de livres sterling pour commencer une
œuvre qui ne peut donner de revenus; on ne trouvera jamais
vingt millions pour l'achever; jamais on n'obtiendra les
subventions annuelles pour l'entretenir. Même les promoteurs
doivent le savoir, quoiqu'il puisse convenir à des intérêts
personnels de maintenir une spéculation à force d'intrigues
en Egypte, et de brillantes promesses en Europe. La Turquie
agit donc sagement en ne permettant pas à une compagnie
d'aventuriers d'acquérir des droits en Egypte, sous prétexte
d'un projet qui ne peut jamais être exécuté; et l'Angleterre
a eu raison de placer les faits sous leur véritable jour devant
les ministres du Suttan , et de déconcerter une compagnie de
faiseurs de dupes qui ne peut jamais faire pour le commerce
avec l'Orient autre chose que d'introduire la confusion dans
ou peut-être dans une discussion de la Chambre des Com-
munes. Le lendemain nous apprenons qu'un autre esprit a
commencé son tour du monde. Mais il faut qu'il y ait quelque
part de la négligence; car depuis que Périm a éclaté, il n'y
a eu rien de nouveau, et nos aimables amis, qui ne sauraient
exister sans répéter « que l'honneur de l'Angleterre est
perdu » et que « le nom de l'Angleterre a été traîné dans la
boue sont forcés de retomber sur un grief aussi vieux que
le temps de Napoléon l'r, et d'essayer de lancer de nouveau
ce ballon crevé : le grand canal de Suez. Le public français et
la presse française, excités peut-être à quelque degré par les
opérations organisées d'une compagnie de spéculateurs, ont
été pendant quelque temps à déclarer que l'Angleterre, cette
patrie de la machine à vapeur et du télégraphe électrique,
l'Angleterre qui possède à elle seule les trois quarts de tout
le commerce entre l'Orient et l'Occident, qui a payé pendant
des années le quart d'un million de livres sterling par an
pour le seul objet d'expédier les correspondances entre la
Grande-Bretagne et l'Inde, qui est intéressée à une rapide
communication avec les pays au delà du détroit de Bab-el-
Mandeb plus que dix Frances et cent Egyptes, s'est engagée
dans une intrigue désespérée pour rendre perpétuelle la bar-
rière que l'isthme de Suez oppose au passage des navires de
la Méditerranée dans les mers de l'Orient.
« M. Roebuck, cet utile porte-voix pour émettre et faire
examiner par la discussion des sentiments vagues et des
pensées inexprimées, a porté celte affaire devant la Chambre
des Communes. Son discours a été peu différent d'un chape-
let genlillement enfilé de lieux communs. Il ne contient rien
qui prouve qu'il a étudié et encore moins qu'il est maître du
sujet. Il se réduit simplement à une amplification de cette
vérité évidente, que l'Angleterre ferait une chose absurde si
elle voulait, par son intervention, empêcher une communi-
cation plus commode et plus rapide entre l'Europe et l'Inde.
M. Stephenson, comme ingénieur parfaitement versé dans tout
le sujet, a donné tout le poids de sa réputation à l'opinion que
le projet est impraticable au point de vue technique et ab-
surde comme spéculation commerciale; et lord Palmerston,
comme homme d'Etat, a démontré que l'entreprise, même en
cas d'insuccès, serait dangereuse ou même désastreuse pour
le grand objet de toute diplomatie anglaise et française : l'in-
tégrité de la Turquie.
» Cependant nous ne devons pas être surpris que ce projet
futile trouve faveur en France. C'est une tradition de l'Empire.
Il date de la première expédition d'Egypte, vers la fin du
siècle dernier. Ce fut un des nombreux objets du grand plan
formé par Napoléon pour la destruction de la puissance an.
glaise. Maître de l'Egypte et de la Syrie, l'empereur de
France aurait pu forcer le commerce de 1 Occident à passer
par la Méditerranée; et dès lors à trouver son chenal dans le
lac français. Les princes de l'Inde, mécontents et combattant
encore, auraient pu recevoir des secours de la France, et
cette nation aurait pu reconquérir l'ascendant dont elle jouis-
sait jadis dans le pays des pagodes. Ces idées ne sont pas
encore tout à fait oubliées de nos voisins; mais elles n'ont
pas d'influence sur l'esprit des Anglais, et n'ont certainement
pas ému la politique de nos hommes d'Etat. Xous ne craignons
pas de tels dangers imaginaires. Tant que nous dominons les
mers, nous sommes tout à fait tranquilles en Egypte, et si
nous perdons cette domination des mers , la route de l'Inde
par le Cap nous deviendrait aussi impossible que celle du
détroit de Gibraltar. Nos objections à cette spéculation in-
sensée sont qu'elle ne donnerait aucun avantage ni à nous,
ni au reste du monde, si elle pouvait être réalisée; mais les
difficultés sont si grandes et les frais si énormes, qu'il est
certain qu'elle ne sera jamais réalisée; que, même si le
canal était fait, il ne pourrait jamais être entretenu; et que
le fait d'une désastreuse entreprise commerciale d'une telle
étendue produisait des malheurs infinis, non-seulement pour
les spéculateurs, non-seulement pour l'Egypte, mais aussi
pour tous ceux qui communiquent aujourd'hui avec l'Inde
par l'Egypte,
» Ordinairement les canaux de navigation ne sont pas
réinunératoires. Prenez notre canal Calédonien, exécuté à des
frais si élevés et entretenu à force de sacrifices énormes.
Il devait accaparer tout le commerce avec le Danemark et
les ports de la Baltique; et en regardant la carte, cette espé-
rance paraissait une certitude. Eh bien! il ne sert qu'à quel-
ques vapeurs les jours de fête, et de temps en temps, à quel-
que barque de pêcheur; il n'est entretenu que parce que
nous avons honte d'abandonner une œuvre si considérable.
» Les promoteurs du projet du canal de Suez disent que
leur œuvre pourrait être exécutée au prix de huit millions de
livres sterling. Des ingénieurs compétents et impartiaux sont
d'avis que l'exécution des plans coûterait vingt millions, et
qu'ils n'auraient aucune utilité pratique. Le port proposé de
la Méditerranée est il établir sur un fond vaseux et mobile,
où le Nil vient tous les ans déposer du limon et du sable.
Rien que pour l'empêcher d'être ensablé, il faudrait des dé-
penses plus considérables que celles que les revenus pro-
bables pourraient jamais couvrir, tandis que l'énorme ma-
chine à vapeur nécessaire et travaillant continuellement pour
que le grand fossé stagnant soit toujours rempli d'eau, tra-
vaillerait à un prix que sauront apprécier ceux qui connaissent
le prix des charbons à Suez.
» Il faut que les avantages d'un canal maritime soient
très-grands, pour couvrir des dépenses telles que celles-ci.
Nous supposons un moment que l'argent puisse être trouvé
et que les travaux doivent être exécutés; mais quels sont les
avantages qu'on se promet? Les auteurs du projet ne pour-
ront espérer que des passagers veuillent donner la préférence
à un voyage ennuyeux dans ce fossé sur un voyage rapide
par chemin de fer à travers le désert.
» Le passage doit se borner aux navires qui de nos jours
doivent être considérés comme étant d'un faible tirant et d'un
petit jaugeage; et s'il y a quelque vérité dans la nouvelle
doctrine, que la vitesse d'un vapeur augmente dans un certain
rapport avec sa longueur, le canal maritime serait praticable
seulement pour des navires à l'emploi desquels on aurait
déjà renoncé. En tout cas il ne pourrait servir qu'au trans-
port des marchandises encombrantes; et pour ces sortes de
denrées, le temps n'est pas d'une si grande importance que le
marchand soit disposé à augmenter d'une manière considé-
rable ses frais de transport et d'assurance. Jamais on ne
trouvera huit millions de livres sterling pour commencer une
œuvre qui ne peut donner de revenus; on ne trouvera jamais
vingt millions pour l'achever; jamais on n'obtiendra les
subventions annuelles pour l'entretenir. Même les promoteurs
doivent le savoir, quoiqu'il puisse convenir à des intérêts
personnels de maintenir une spéculation à force d'intrigues
en Egypte, et de brillantes promesses en Europe. La Turquie
agit donc sagement en ne permettant pas à une compagnie
d'aventuriers d'acquérir des droits en Egypte, sous prétexte
d'un projet qui ne peut jamais être exécuté; et l'Angleterre
a eu raison de placer les faits sous leur véritable jour devant
les ministres du Suttan , et de déconcerter une compagnie de
faiseurs de dupes qui ne peut jamais faire pour le commerce
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